Institut français
d’archéologie orientale du Caire

IFAO

Catalogue des publications

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Les articles des volumes suivants sont vendus sous forme de PDF à télécharger: BiEtud: numéros 110, 120, 138, 140, 165 (gratuit), EtudUrb: 9.


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BIFAO121_art_05.pdf (3 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 121
2021 IFAO

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In die Höhle des Löwen.Teil I: Ein unpublizierter snḏ-n-Hymnus aus Kom Ombo

Cet article publie, traduit et analyse un hymne snḏ-n conservé dans la zone du temple de Haroéris et de Sobek à Kôm Ombo et datant probablement de la fin de l’époque des Lagides. L’hymne mentionne une divinité nommée Pȝ-mȝỉ-ʿnḫ (« le lion vivant ») pouvant éventuellement incarner des aspects de la théologie locale (surtout de Haroéris-Chou), mais aussi être reliée à des divinités d’autres lieux de culte (tel Mahès à Leontopolis/Tell el Moqdam ou Arensnouphis à Philae). La composition évoque différents genres (stèles de lion, textes de gargouille, hymnes aux dieux), comme l’article tente de le montrer. Enfin, l’association avec un autre fragment du même site permet une première tentative de reconstruction du contexte architectural de l’hymne, qui pourrait consister en un monument jusqu’ici inconnu. 

This article is the publication, translation and analysis of a snḏ-n hymn kept near the temple of Haroeris and Sobek in Kom Ombo, probably from the late Ptolemaic period. The hymn mentions a divinity named Pȝ-mȝỉ-ʿnḫ (“the living lion”), who perhaps embodies aspects of local theology (especially of Haroeris-Shu), and might also be related to divinities in other places of worship (like Mahes in Leontopolis/Tell el Moqdam or Arensnuphis in Philae). In addition, the text evokes various genres (lion stelae, gargoyle texts, hymns to gods) as the article attempts to demonstrate. Finally, by associating it with another fragment from Kom Ombo, a primary attempt to reconstruct the architectural context of the hymn can be made, which could be an unknown monument.


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BIFAO121_art_04.pdf (15 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 121
2021 IFAO

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Les dépotoirs à tessons de Hout-Répit/Athribis et leur matériel inscrit. Rapport préliminaire (mission 2019-2020)

Dans le cadre des travaux archéologiques conduits par l’Eberhard Karls Universität de Tübingen à Hout-Répit/Athribis en Haute Égypte, la fouille d’une zone de dépotoir située à l’ouest du temple de la déesse Répit a mis au jour un important ensemble d’ostraca et de tituli. Ceux-ci, mêlés à toutes sortes de tessons de céramique et de menus objets, avaient été accumulés à cet endroit par les sebakhin qui, à la fin du XIXe s. ou au début du XXe s., avaient détruit et exploité les structures en briques crues environnantes. Les milliers de textes exhumés sont écrits principalement en démotique, mais aussi en grec, en hiéroglyphes, hiératique, copte et arabe, on compte aussi des ostraca figurés. Cet article présente les résultats préliminaires des travaux archéologiques et de l’étude de la céramique, ainsi qu’un choix de documents qui illustrent ces différents ensembles.

The archaeological excavations of the Eberhard Karls University, Tübingen, at Hut-Repit/Athribis in Upper Egypt unearthed an important number of ostraca and tituli in a dump zone to the west of the Repit temple. These inscribed sherds, mixed with all sorts of ceramics and small objects, were accumulated there by the sebakhin who, at the end of the 19th and the beginning of the 20th centuries, destroyed the surrounding mud brick structures and used them for fertilizer. These thousands of texts are written mainly in demotic, but also in Greek, hieroglyphic, hieratic, Coptic and Arabic, and there are also figural ostraca. This article presents the first results of the archaeological work and the ceramological study and gives a selection of documents illustrating the different groups of ostraca.


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BIFAO121_art_03.pdf (151 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 121
2021 IFAO

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Eine weitere Erklärung für das zweite Kerbtier in Szene 10 des Mundöffnungsrituals

Dans cet article, une nouvelle interprétation est proposée pour l’un des insectes de la scène 10 du rituel de « l’Ouverture de la bouche ». Le mot « ḫnś » est envisagé comme une écriture défectueuse du mot « ḫnmś » “moustique”. Cette graphie est confortée par un parallèle. L’explication tient à l’assimilation de “m” en “n”, qu’il faut attribuer à la proximité phonétique des deux consonnes.

In this contribution, a new explanation for one of the insects in Scene 10 of the “Opening of the Mouth” ritual is suggested. The word “ḫnś ” is taken seriously and interpreted as a  spelling mistake of “ḫnmś ” “midge, mosquito”. The spelling can be supported by a parallel. The explanation being the assimilation of “m” to “n” due to the phonetic similarity between the two consonants. 


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BIFAO121_art_02.pdf (5 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 121
2021 IFAO

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Deux jeux, un astre, les yeux : sur un plateau de senet biface inédit

Le présent article est la publication d’un plateau de senet fragmentaire, probablement couplé avec un jeu de 33 cases, conservé à l’Institut français d’archéologie orientale (Ifao). L’objet est exceptionnel par bien des aspects : les inscriptions qui le lient à Osiris et à la lune, sa date très tardive, puisqu’un certain nombre d’indices permettent de le situer au début de l’époque pto-lémaïque, et sa réutilisation probable à l’époque romaine comme palette à broyer les collyres. L’article réévalue le rôle habituellement attribué au senet dans la sphère funéraire et propose une synthèse de l’évolution du jeu au cours du Ier millénaire, lorsqu’il semble davantage lié aux pratiques astronomiques, au comput du temps et à la médecine.

This article is the publication of a fragmentary senet board, probably coupled with a game of 33 squares, kept at the Institut français d’archéologie orientale (French Institute of Oriental Archaeology) in Cairo. The object is exceptional in many respects: the inscriptions linking it to Osiris and the moon, its very late date (since a number of clues place it at the beginning of the Ptolemaic period) and its probable reuse in Roman times as a palette for grinding medications for the eyes. The article re-evaluates the role usually attributed to senet in the funerary sphere and proposes a synthesis of the evolution of the game during the first millennium, when it seems more related to astronomical practices, calculating time and medicine.


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BIFAO121_art_01.pdf (8 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 121
2021 IFAO

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Un naos cintré de Khâemouaset

L’étude proposée ici a pour objet un naos inédit du prince Khâemouaset (XIXe dynastie). Le monument, qui a été récemment rapatrié, est remarquable et unique. Ses inscriptions très riches apportent de nouvelles informations sur la vie et la carrière de Khâemouaset. Quoique endommagées, elles fournissent une invocation unique à une classe exceptionnelle de divinités et de prêtres memphites.

This a study of an unpublished naos of the 19th Dynasty prince Khaemwaset. This remarkable monument, which has recently been repatriated, is unique. Its very rich inscriptions provide new data on the life and career of Khaemwaset. Although the inscriptions are quite damaged, they include a unique invocation to an exceptional group of Memphite deities and priests.


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BIFAO120_art_14.pdf (5.9 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 120
2020 IFAO

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Sièges nominatifs et « chapelles de confréries »

La combinaison d’une étude approfondie de la documentation archéologique et philologique relative aux « chapelles de confréries » de Deir el-Médina, ainsi qu’aux chapelles privées d’Amarna, avec la découverte de dispositifs similaires et d’une mention de ḥmst sur le site de Doukki Gel (Soudan) permet de progresser dans la connaissance de ces pratiques à la fois religieuses et sociales, individuelles et collectives au deuxième comme au premier millénaire avant J.-C. Les observations ainsi obtenues sont confortées par le dossier des règlements d’associations de Basse Époque, des périodes hellénistique et romaine. L’expression ḥmsj nfr en particulier est revisitée dans les divers contextes où elle apparaît. La traduction « bon compagnon », attestée comme épithète de Thot dans le cadre de la légende de l’Œil du Soleil dès l’époque ramesside, est proposée pour les inscriptions qui figurent sur les sièges de Deir el-Médina et pour le groupe statuaire Berlin 6910.

The combination of a comprehensive study of the archaeological and philological documentation on the so-called “chapelles de confréries” of Deir el-Medina, the private chapels of Amarna and the discovery of similar devices as well as a mention of ḥmst on the site of Dukki Gel (Sudan), allow some progress to be made in the knowledge of these practices, both religious and social, individual and collective, during the second and the first millennium BC. The observations obtained are supported by the papyri recording the rules of Late period, Hellenistic and Roman associations. Especially the expression ḥmsj nfr is revisited in various contexts where it appears. The translation “good companion”, attested as an epithet of Thot in the frame of the legend of the Eye of the Sun from the Ramesside period, is proposed for the inscriptions on the Deir el Medina seats and for the statuary group Berlin 6910.


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BIFAO120_art_13.pdf (3.1 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 120
2020 IFAO

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L’herminette et la cuisse, histoire d’un taureau parmi les étoiles

L’astérisme du Chariot (ou de la Casserole), nommé msḫtjw [...] en égyptien, offre dans les documents anciens une fascinante polysémie et porte en soi un bagage symbolique remarquable. De son identification à l’herminette dans les Textes des Pyramides au taureau hybride des temples ptolémaïques en passant par le khepesh des Moyen et Nouvel Empires, ses multiples formes renvoient toutes à un contexte mythologique et pragmatique de grand intérêt. Ainsi, bien que l’astérisme ait été identifié depuis longtemps dans la littérature égyptologique, l’origine de ses différentes formes et son évolution diachronique n’a jamais été explicitement et systématiquement décrite. C’est ce que propose de faire l’auteur du présent article à travers l’étude des nombreuses occurrences de msḫtjw depuis ses premières apparitions à l’Ancien Empire à son emploi dans les scènes astronomiques gréco-romaines.

The asterism, presently called the Big Dipper (or the Plough) and entitled msḫtjw [...] in Egyptian, offers a fascinating polysemy, bearing a great symbolic background. From its identification to an adze in the Pyramid Texts to the hybrid bull in Ptolemaic temples through the Middle and New Kingdom khepesh, its multiple forms are all linked to a deep mythological and pragmatic context. Thus, even though this asterism was identified long time ago in Egyptological literature, the origin of its various forms and its diachronic evolution have never been explicitly and systematically described. This is therefore the major aim of the present paper, through the study of the numerous occurrences of msḫtjw, from its Old Kingdom attestations to its use in Greco-Roman astronomical scenes.


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BIFAO120_art_12.pdf (1.5 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 120
2020 IFAO

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Apotropaia. Repousser Apophis à Ermant

Publication de trois blocs épars provenant du secteur de Bab el-Maganîn à Ermant. Ils appartiennent à la partie inférieure de deux montants de porte et fournissent des éléments en relation avec les pratiques apotropaïques protégeant les espaces cultuels. Le Livre d’abattre Apophis, connu par le pBremner-Rhind, est ainsi utilisé et, associé à la représentation d’un arbre-iched, célèbre la victoire de Rê sur ses ennemis.

Publication of three loose blocks from the area of Bab el-Maganin in Armant. They belong to the lower part of two doorjambs and provide elements related to apotropaic practices at the entrance of sacred spaces. The Book of Overthrowing Apopis, known by the pBremner-Rhind, is thus used, and associated with the representation of an ished-tree, celebrates the victory of Re upon his enemies.


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BIFAO120_art_11.pdf (13.9 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 120
2020 IFAO

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Menkhéperrê A, Padiamenopé (TT 33) et Nectanébo II. La transmission du Livre de l’Amdouat de la Troisième Période intermédiaire à la Basse Époque

Sous les XXIe et XXIIe dynasties, l’Amdouat se diffuse au sein des grands prêtres d’Amon puis du personnel du dieu. Les modèles adoptés semblent puiser leurs racines dans les copies des premières tombes royales de la XVIIIe dynastie ; le dernier manuscrit bien daté est à situer au début de la XXIIe dynastie, sous le règne de Takélot II.
Ensuite, la tradition de produire des papyrus de l’Amdouat semble se perdre à Thèbes avant le début de la XXVe dynastie. Avec le retour aux tombes monumentales à la fin de la Troisième Période intermédiaire et au début de la Basse Époque (en particulier, celles de l’élite thébaine enterrée dans l’Assassif), la Renaissance kouchito-saïte est marquée par l’élaboration d’une recension kouchito-saïte du Livre des Morts ; un processus similaire peut être suspecté pour l’Amdouat. Enfin, la Renaissance sébennytique voit, particulièrement sous Nectanébo II, une autre période de renouveau des textes.

The Amduat spreads under the 21st and 22nd Dynasties among the High Priests of Amun, then among the rest of the god’s employees. The templates used by the Karnak officials seem to find their roots in the copies of the royal tombs of the beginning of the 18th Dynasty. The last well dated Amduat manuscript for the Third Intermediate Period dates back to the reign of Takelot II. Thereafter, the tradition for elaborating papyri seems to be lost in Thebes until the beginning of the 25th Dynasty.
The return to monumental building at the end of the Third Intermediate Period and at the beginning of the Late Period coincides with the Kushito-Saite elaboration of a specific recension of the Book of the Dead. Such a process can be suspected for the Book of the Amduat. Lastly, under the 30th Dynasty, especially under the reign of Nectanebo II, the “Sebennytic Renaissance” represents another scholarly movement.


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BIFAO120_art_10.pdf (13.7 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 120
2020 IFAO

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La chapelle à trois loges (n° 1211) à Deir el-Médina. Épigraphie secondaire et construction d’un espace rituel (avec un catalogue de 21 graffiti)

La chapelle dite « à trois loges » à Deir el-Médina (chapelle 1211) est souvent considérée comme faisant partie des chapelles votives en raison de son triple naos, un signe distinctif de ce type de bâtiments à Deir el-Médina et à Amarna, en dépit de la présence ici d’un puits funéraire dans la cour. Que ce puit appartienne ou non à la chapelle, la vingtaine de graffiti figuratifs qu’on y trouve enregistre les activités sociales et votives qui prirent place dans cette chapelle. Ces témoignages de dévotion collective et d’épigraphie rituelle sont probablement à mettre en rapport avec la fête de Sokar à Deir el-Médina.

The so-called « chapelle à trois loges » at Deir el-Medina (chapel no. 1211) is usually ­considered as a votive chapel because it has three naoi, a feature distinctive of this category of buildings at Deir el-Medina and Amarna, in spite of the pit dug in its courtyard. Whether this ­funerary pit used to belong to this building or not, the 20 or so figurative graffiti that can still be found in the naoi record the social and votive activities that took place in this space. These testimonies of group devotion and ritual epigraphy are possibly to be put in relation with the Sokar Festival in Deir el-Medina.