Catalogue des publications
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Bibliothèque d’étude (BiEtud)
La collection Bibliothèque d’étude (BiEtud) est essentiellement dédiée à la publication de recherches d’excellence portant sur l'Egypte ancienne.
ISBN 9782724709674
2023 IFAO
Collection: BiEtud 185
Langue(s): anglais
1 vol. 424 p.
45 € (1452 EGP)
Ali Abdelhalim Ali (éd.), Dagmar Budde (éd.)
Mammisis of Egypt
Proceedings of the First International Colloquium, held in Cairo, IFAO, 27-28 March 2019
Birth Houses (Mammisis) are important components of late Egyptian temple complexes but have not been investigated in detail since the fundamental study of François Daumas published in 1958. In the meantime, new archaeological findings as well as re-evaluations of theology and piety in Greco-Roman Egypt have considerably expanded our traditional understanding of these extraordinary buildings. Therefore, reassessment of phenomena and expanded research approaches need to be undertaken.
This book presents the printed versions of the lectures given by international Egyptologists at the IFAO in Cairo on March 27-28, 2019, as part of the 1st Colloquium on “Mammisis of Egypt”. In the publication, criteria and reconsiderations are put up for discussion that can be decisive for the identification and definition of Mammisis. The spectrum of topics ranges from theological basics (including the significant birth cycle) and typical features, through historical development and cultic events, to the architecture of these temple buildings. Special motifs, theoretical and iconographic concepts and finally the persistence of certain rites in modern Egypt are also covered. One chapter introduces current scientific projects and their methods that are dedicated to selected mammisis or chapels (Coptos, Deir el-Medina, Edfu, Kom Ombo, Philae, Bahariya, Kellis, Jebel Barkal).
Numerous illustrations complement the contributions. They contain new material from excavations that is being published for the first time.
Les maisons de naissance (mammisis) sont des éléments importants des temples égyptiens de l’époque tardive, mais elles n’ont pas fait l’objet d’études détaillées depuis celle fondamentale de François Daumas, publiée en 1958. Depuis lors, des découvertes archéologiques et de nouvelles approches de la théologie et de la piété de l’Égypte gréco-romaine ont considérablement amélioré notre compréhension de ces bâtiments exceptionnels. Il est donc nécessaire de faire le point sur le sujet en élargissant les techniques d’approche.
Ce livre rassemble les textes des communications présentées par des spécialistes internationaux dans le cadre du 1er colloque sur les mammisis d’Égypte, qui s’est tenu à l’Ifao les 27 et 28 mars 2019. Dans le cadre de cette publication, le réexamen des données disponibles est mis en discussion, avec l’établissement de critères permettant l’identification et la définition des mammisis. L’éventail des sujets abordés est large : il couvre les bases théologiques (y compris l’important cycle des naissances) et les traits caractéristiques de ces bâtiments sacrés, envisagés à travers leur évolution historique et les événements cultuels qui les ont marqués, jusqu’à leur architecture. Sont également envisagés des représentations spécifiques et des concepts théoriques et iconographiques, ainsi que la persistance de certains rites dans l’Égypte moderne. Un chapitre présente les projets scientifiques actuels et les méthodes appliquées à certains mammisis ou chapelles (Coptos, Deir el-Médina, Edfou, Kôm Ombo, Philae, Bahariya, Kellis, Gebel Barkal).
De nombreuses illustrations complètent les textes des contributions, qui révèlent les nouvelles données issues des fouilles, publiées ici pour la première fois.
- Ali Abdelhalim Ali (
: 227268121)
Egyptologist, associate professor at Ayn Shams university, associate researcher at the Kom Ombo project and director of the Egyptian Museum. - Dagmar Budde (
: 081208812)
Associate professor at the Johannes Gutenberg University of Mainz.
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ISBN 9782724709544
2023 IFAO
Collection: BiEtud 184
Langue(s): anglais
1 vol. 328 p.
43 € (1387 EGP)
Mennat-Allah El Dorry (éd.)
Food and Drink in Egypt and Sudan
Selected Studies in Archaeology, Culture, and History
The study of historic foodways is as multifaceted and varied as food itself. The changes we see in food habits and choices over history reveal evolving social and political climates and help us envision our ancestors’ everyday lives and imagined afterlives. Food certainly played a role in funerary rites; it was offered to the dead, of course, but also shared at the grave among the living family members, symbolically bridging between this world and the next. Choosing the food was embedded in a series of traditions and norms; how it relates to what was actually eaten in associated settlements enables an understanding of its meaning. Feasts, whether for the dead or the living, were laden with political and social meaning. Fasting, although requiring abstention from certain foods, also involves the management—from sourcing and storing to cooking and eating—of the permitted foods, a key concern in contexts such as monasteries where fasting occurred.
This collective work demonstrates the diversity of possible approaches to food. It presents the current state of research on the foodways of Egypt and Sudan and highlights the importance of further interdisciplinary collaboration for a “big picture” approach. It brings together 16 articles covering archaeology (in the broadest sense), theory, anthropology, language, ethnography, and architecture to illustrate food traditions and history in Egypt and Sudan from as early as the 4th millennium BC to the 20th century.
L’étude des modes alimentaires historiques est aussi multiple et variée que la nourriture elle-même. Les changements que nous observons dans les habitudes et les choix alimentaires au fil du temps révèlent l’évolution des climats sociaux et politiques et nous aident à imaginer la vie quotidienne et l’au-delà de nos ancêtres. La nourriture jouait certainement un rôle dans les rites funéraires ; elle était offerte aux défunts, bien sûr, mais aussi partagée dans ou à proximité de la sépulture entre les membres vivants de la famille, jetant symboliquement un pont entre le monde d’ici-bas et l’au-delà. Le choix des aliments s’inscrivait dans une série de traditions et de normes ; la comparaison de ceux offerts avec ceux ordinairement consommés permet de comprendre la signification qui leur était attribuée. Les fêtes, qu’elles soient destinées aux morts ou aux vivants, étaient chargées d’une signification politique et sociale. Le jeûne, bien que consistant à s’abstenir de certains aliments, implique également la gestion – depuis l’approvisionnement et le stockage jusqu’à la cuisson et la consommation – des aliments autorisés, une préoccupation essentielle dans des contextes tels que les monastères, où le jeûne était pratiqué.
Cet ouvrage collectif rend compte de la diversité des approches possibles portant sur l’alimentation. Il présente l’état actuel de la recherche sur les habitudes alimentaires de l’Égypte et du Soudan et souligne l’importance d’une collaboration interdisciplinaire plus poussée pour une approche globale. Il rassemble 16 articles couvrant l’archéologie (au sens large), la théorie, l’anthropologie, la langue, l’ethnographie et l’architecture, qui illustrent les traditions alimentaires et l’histoire de l’Égypte et du Soudan depuis le IVe millénaire av. J.-C. jusqu’au xxe siècle.
- Mennat-Allah El Dorry (
: 242635563)
Mennat-Allah El Dorry is an archaeobotanist specialised in Egyptian food and agricultural history. Currently Chair of Coptic Studies at the American University in Cairo and lecturer of archaeobotany at Ain Shams University, she has worked extensively on archaeological sites across Egypt. She has also served in a number of positions at the Egyptian Ministry of Antiquities, the last of which was Head of the Minister’s Scientific Office. She has been awarded fellowships in Berlin, Lyon, Brussels, and Cairo, and was guest editor of a special edition on Egypt’s culinary history for Rawi – Egypt’s Heritage Review.
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Version pdf de l’ouvrage :
185
ISBN 9782724710250
2023 IFAO
Langue(s): anglais
424 p.
32 € (1032 EGP)
Ali Abdelhalim Ali (éd.), Dagmar Budde (éd.)
Mammisis of Egypt
Proceedings of the 1st International Colloquium, Cairo, IFAO, March 27-28, 2019
Les maisons de naissance (mammisis) sont des éléments importants des temples égyptiens de l’époque tardive, mais elles n’ont pas fait l’objet d’études détaillées depuis celle fondamentale de François Daumas, publiée en 1958. Depuis lors, des découvertes archéologiques et de nouvelles approches de la théologie et de la piété de l’Égypte gréco-romaine ont considérablement amélioré notre compréhension de ces bâtiments exceptionnels. Il est donc nécessaire de faire le point sur le sujet en élargissant les techniques d’approche.
Ce livre rassemble les textes des communications présentées par des spécialistes internationaux dans le cadre du 1er colloque sur les mammisis d’Égypte, qui s’est tenu à l’Ifao les 27 et 28 mars 2019. Dans le cadre de cette publication, le réexamen des données disponibles est mis en discussion, avec l’établissement de critères permettant l’identification et la définition des mammisis. L’éventail des sujets abordés est large : il couvre les bases théologiques (y compris l’important cycle des naissances) et les traits caractéristiques de ces bâtiments sacrés, envisagés à travers leur évolution historique et les événements cultuels qui les ont marqués, jusqu’à leur architecture. Sont également envisagés des représentations spécifiques et des concepts théoriques et iconographiques, ainsi que la persistance de certains rites dans l’Égypte moderne. Un chapitre présente les projets scientifiques actuels et les méthodes appliquées à certains mammisis ou chapelles (Coptos, Deir el-Médina, Edfou, Kôm Ombo, Philae, Bahariya, Kellis, Gebel Barkal).
De nombreuses illustrations complètent les textes des contributions, qui révèlent les nouvelles données issues des fouilles, publiées ici pour la première fois.
Birth Houses (Mammisis) are important components of late Egyptian temple complexes but have not been investigated in detail since the fundamental study of François Daumas published in 1958. In the meantime, new archaeological findings as well as re-evaluations of theology and piety in Greco-Roman Egypt have considerably expanded our traditional understanding of these extraordinary buildings. Therefore, reassessment of phenomena and expanded research approaches need to be undertaken.
This book presents the printed versions of the lectures given by international Egyptologists at the IFAO in Cairo on March 27-28, 2019, as part of the 1st Colloquium on “Mammisis of Egypt”. In the publication, criteria and reconsiderations are put up for discussion that can be decisive for the identification and definition of Mammisis. The spectrum of topics ranges from theological basics (including the significant birth cycle) and typical features, through historical development and cultic events, to the architecture of these temple buildings. Special motifs, theoretical and iconographic concepts and finally the persistence of certain rites in modern Egypt are also covered. One chapter introduces current scientific projects and their methods that are dedicated to selected mammisis or chapels (Coptos, Deir el-Medina, Edfu, Kom Ombo, Philae, Bahariya, Kellis, Jebel Barkal).
Numerous illustrations complement the contributions. They contain new material from excavations that is being published for the first time.

Version pdf de l’ouvrage :
184
ISBN 9782724710243
2023 IFAO
Langue(s): anglais
326 p.
30 € (968 EGP)
Mennat-Allah El Dorry (éd.)
Food and Drink in Egypt and Sudan
Selected Studies in Archaeology, Culture, and History
The study of historic foodways is as multifaceted and varied as food itself. The changes we see in food habits and choices over history reveal evolving social and political climates and help us envision our ancestors’ everyday lives and imagined afterlives. Food certainly played a role in funerary rites; it was offered to the dead, of course, but also shared at the grave among the living family members, symbolically bridging between this world and the next. Choosing the food was embedded in a series of traditions and norms; how it relates to what was actually eaten in associated settlements enables an understanding of its meaning. Feasts, whether for the dead or the living, were laden with political and social meaning. Fasting, although requiring abstention from certain foods, also involves the management—from sourcing and storing to cooking and eating—of the permitted foods, a key concern in contexts such as monasteries where fasting occurred.
This collective work demonstrates the diversity of possible approaches to food. It presents the current state of research on the foodways of Egypt and Sudan and highlights the importance of further interdisciplinary collaboration for a “big picture” approach. It brings together 16 articles covering archaeology (in the broadest sense), theory, anthropology, language, ethnography, and architecture to illustrate food traditions and history in Egypt and Sudan from as early as the 4th millennium BC to the 20th century.
L’étude des modes alimentaires historiques est aussi multiple et variée que la nourriture elle-même. Les changements que nous observons dans les habitudes et les choix alimentaires au fil du temps révèlent l’évolution des climats sociaux et politiques et nous aident à imaginer la vie quotidienne et l’au-delà de nos ancêtres. La nourriture jouait certainement un rôle dans les rites funéraires ; elle était offerte aux défunts, bien sûr, mais aussi partagée dans ou à proximité de la sépulture entre les membres vivants de la famille, jetant symboliquement un pont entre le monde d’ici-bas et l’au-delà. Le choix des aliments s’inscrivait dans une série de traditions et de normes ; la comparaison de ceux offerts avec ceux ordinairement consommés permet de comprendre la signification qui leur était attribuée. Les fêtes, qu’elles soient destinées aux morts ou aux vivants, étaient chargées d’une signification politique et sociale. Le jeûne, bien que consistant à s’abstenir de certains aliments, implique également la gestion – depuis l’approvisionnement et le stockage jusqu’à la cuisson et la consommation – des aliments autorisés, une préoccupation essentielle dans des contextes tels que les monastères, où le jeûne était pratiqué.
Cet ouvrage collectif rend compte de la diversité des approches possibles portant sur l’alimentation. Il présente l’état actuel de la recherche sur les habitudes alimentaires de l’Égypte et du Soudan et souligne l’importance d’une collaboration interdisciplinaire plus poussée pour une approche globale. Il rassemble 16 articles couvrant l’archéologie (au sens large), la théorie, l’anthropologie, la langue, l’ethnographie et l’architecture, qui illustrent les traditions alimentaires et l’histoire de l’Égypte et du Soudan depuis le IVe millénaire av. J.-C. jusqu’au xxe siècle.
- Mennat-Allah El Dorry (
: 242635563)
Mennat-Allah El Dorry is an archaeobotanist specialised in Egyptian food and agricultural history. Currently Chair of Coptic Studies at the American University in Cairo and lecturer of archaeobotany at Ain Shams University, she has worked extensively on archaeological sites across Egypt. She has also served in a number of positions at the Egyptian Ministry of Antiquities, the last of which was Head of the Minister’s Scientific Office. She has been awarded fellowships in Berlin, Lyon, Brussels, and Cairo, and was guest editor of a special edition on Egypt’s culinary history for Rawi – Egypt’s Heritage Review.
ISBN 9782724708509
2023 IFAO
Collection: BiEtud 182
Langue(s): anglais
1 vol. 450 p.
70 € (2258 EGP)
Chloé Ragazzoli (éd.), Khaled Hassan (éd.), Chiara Salvador (éd.)
Graffiti and Rock Inscriptions from Ancient Egypt
A Companion to Secondary Epigraphy
Graffiti, dipinti, rock-inscriptions and other additions to walls and rocks are integral to the landscape and writing practices of ancient Egypt. This book focuses on the margins of traditional ancient Egyptian epigraphic corpora. It aims to provide an all-encompassing view of graffiti practices and corpora in ancient Egypt, ranging from predynastic rock art in the Eastern Desert, to hieratic inscriptions in Middle Egyptian tombs, and demotic signatures in Karnak temple. A range of specialists present primary data from three different environments—deserts, tombs, and temples—following common lines of inquiry that aim to look beyond their textual or iconographic content and address graffiti’s agency more closely. Accordingly, this book investigates the interplay between secondary inscriptions and images, the space in which they were embedded, and the audiences for whom they were intended. Despite the diversity inherent in the nature of graffiti, common paths and shared threads of discussion emerge once these inscriptions are considered as material objects and socio-cultural practices.
Graffiti, dipinti, inscriptions rupestres et autres ajouts sur les murs et les parois rocheuses font partie intégrante du paysage et des pratiques d'écriture de l'Égypte ancienne. Ce livre se concentre sur les marges des corpus épigraphiques traditionnels et vise en effet à fournir une vue d'ensemble des graffiti en Égypte ancienne, allant de l'art rupestre prédynastique dans le désert Oriental aux inscriptions hiératiques dans les tombes de Moyenne Égypte, en passant par les signatures démotiques du temple de Karnak. Plusieurs spécialistes présentent des données primaires provenant de trois environnements différents – les déserts, les tombes et les temples – suivant des lignes d'enquête communes, qui visent à aller au-delà du seul contenu textuel ou iconographique et à examiner de plus près le fonctionnement des graffiti.
L'ouvrage examine ainsi l'interaction entre les inscriptions et les images secondaires, l'espace dans lequel elles étaient intégrées et les publics auxquels elles étaient destinées. Malgré la diversité inhérente aux corpus présentés, des voies communes et des fils de discussion partagés émergent une fois que ces inscriptions sont considérées comme des objets matériels et des pratiques socioculturelles.
- Chloé Ragazzoli (
: 132231360)
Chloé Ragazzoli est égyptologue, spécialiste d'histoire culturelle et des pratiques lettrées de l'Égypte ancienne. Actuellement maîtresse de conférences habilitée à diriger des recherches à la Sorbonne, ses recherches portent sur l'écriture, les scribes et les représentations ainsi que l’expérience moderne des textes anciens. Elle mène notamment un programme de terrain sur graffiti que les scribes de l'Égypte ancienne laissaient sur les monuments qu'ils visitaient. - Khaled Hassan (
: 244225478)
Khaled Hassan est maître de conférences en égyptologie à l'Université du Caire. Ses recherches portent sur la culture et les documents hiératiques. Il mène des projets relatifs à l'épigraphie, tels que l'étude de l'épigraphie secondaire dans les nécropoles de Moyenne Égypte. Il travaille également sur la paléographie des premières copies hiératiques du Livre des Morts. - Chiara Salvador (
: 230269494)
Docteure en égyptologie de l’université d’Oxford, Chiara Salvador travaille sur la relation entre l’individu et l’espace sacré. Pour sa thèse de doctorat, elle a analysé un corpus de graffiti pharaoniques dans le temple d’Amon à Karnak. Elle a travaillé en tant que collaboratrice scientifique contractuelle du Projet Karnak à l’Université Paul-Valéry Montpellier 3 et elle continue sa collaboration avec le CFEETK afin de poursuivre l’étude et la publication des corpus de graffiti inédits. Depuis 2019, Salvador codirige avec Elizabeth Frood le Karnak Graffiti Project.
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ISBN 9782724709353
2023 IFAO
Collection: BiEtud 183
Langue(s): anglais
1 vol. 368 p.
42 € (1355 EGP)
Pawel Lech Polkowski (éd.)
Stone Canvas
Towards a better integration of 'rock art' and 'graffiti' studies in Egypt and Sudan
This book presents proceedings of the conference devoted to rock art and graffiti studies in Egypt and Sudan that took place in Cairo from 10th to 12th November, 2019. The thematic spectrum of the contributions is very wide in terms of both their geographical and their chronological range, encompassing figural and textual sources dating from the Late Palaeolithic through the Predynastic, Dynastic, and Graeco-Roman periods, up to Christian and Islamic times. Many of the papers combine evidence from various archaeological domains and also attempt to better integrate graffiti and rock art materials in search of a common ground for research. Thus, the volume provides a good overview of the current state of investigations in these two fields of study in Egypt and Nubia.
A book co-published with the Polish Center of Mediterranean Archeology, University of Warsaw.
Cet ouvrage présente les actes du colloque sur l’art rupestre et les graffitis en Égypte et au Soudan qui s’est tenu au Caire du 10 au 12 novembre 2019. Le spectre couvert par les contributions est très large, tant sur le plan géographique que chronologique, puisqu’il englobe des sources figuratives et textuelles datant du Paléolithique supérieur, des périodes prédynastique, dynastique et gréco-romaine, jusqu’aux époques chrétienne et islamique. De nombreux articles rassemblent des témoignages issus de divers domaines archéologiques et tentent de mieux intégrer les graffitis et les sources d’art rupestre pour en faire un fonds commun de recherche. Le volume ainsi constitué offre un bon aperçu de l’état actuel des recherches dans ces deux domaines d’étude en Égypte et en Nubie.
Ouvrage publié en co-édition avec le Polish Center of Mediterranean Archeology, University of Warsaw.
- Pawel Lech Polkowski
Paweł Lech Polkowski, PhD, is a researcher at the Polish Centre of Mediterranean Archaeology (PCMA), University of Warsaw. He is in charge of the Rock Art Unit in the Poznań Archaeological Museum. He is director of the Dakhleh Oasis Project (DOP) and the Petroglyph Unit of the DOP. He specialises in Egyptian and Nubian rock art studies as well as in archaeological theory.
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ISBN 9782724708486
2023 IFAO
Collection: BiEtud 181
Langue(s): français
1 vol. 384 p.
49 € (1581 EGP)
Marie-Françoise Boussac (éd.), Sylvain Dhennin (éd.), Bérangère Redon (éd.), Claire Somaglino (éd.), Gaëlle Tallet (éd.)
Frontières et marges occidentales de l’Égypte de l’Antiquité au Moyen Âge
Actes du colloque international, Le Caire, 2-3 décembre 2017
Y eut-il, aux différentes époques de l’histoire égyptienne, une frontière occidentale clairement définie d’un point de vue culturel et politique ? Comment les limites ouest du territoire égyptien étaient-elles perçues et vécues par le pouvoir central comme par les populations locales ?
Dans cette optique, les actes du colloque international du Caire des 2-3 décembre 2017 explorent les marges occidentales de l’Égypte selon quatre axes : 1) définition, conception, représentation ; 2) occupation, contrôle, administration ; 3) économie ; 4) populations, réseaux, religion. Ils permettent d’esquisser le portrait d’une région-clé de l’Égypte de l’Antiquité au Moyen Âge. Une fois passée la phase de fixation territoriale de l’État égyptien, la faible densité de population dans le Delta occidental et l’absence de menace réelle n’ont guère incité à définir et défendre une véritable limite occidentale. L’arrivée de nouveaux groupes de populations libyennes aux portes de l’Égypte à l’époque ramesside représente un tournant. L’émergence de la dynastie saïte place la région dans une dynamique nouvelle, celle d’une frontière avec le monde grec et d’un front pionnier, qui préfigure la mise en valeur de ces territoires sous les Ptolémées.
À l’époque impériale, l’Égypte est englobée dans un empire qui s’étend largement plus à l’ouest et dont le centre de décision est extérieur, ce qui modifie le statut des marges ouest. Les incursions nomades dans la Grande Oasis à la fin de la période montrent cependant que la question de la frontière demeure un enjeu. Cet enjeu perdure après la conquête arabe alors que l’Égypte est de nouveau intégrée à un immense empire.
Was there, in different periods of Egyptian history, a clearly defined political and cultural western border? How was the western limit of Egyptian territory perceived and experienced by the central power and local populations?
Keeping these questions in mind, the proceedings of the international conference held in Cairo on 2-3 December 2017 explore the western margins of Egypt along four lines: 1) definition, conception, representation; 2) occupation, control, administration; 3) economy; 4) populations, networks, religion. They allow us to sketch a portrait of a key region of Egypt from Antiquity to the Middle Ages. Once the phase of territorial fixation of the Egyptian state was completed, the low population density in the Western Delta and the absence of a real threat did not encourage the definition and defense of an actual western border. However, the arrival of new Libyan groups at the gates of Egypt during the Ramesside period was a turning point.
The emergence of the Saite Dynasty placed this region in a new dynamic—that of border with the Greek world and pioneer front—which prefigured the development of this territory under the Ptolemies. During the Roman period, Egypt was part of an empire that extended much further west and whose decision-making center was outside the country, which changed the status of the western limit. Still, the nomadic incursions into the Great Oasis at the end of the period show that the question of the frontier remained an issue. This issue continued after the Arab conquest when Egypt became again part of a vast empire.
- Marie-Françoise Boussac (
: 031837123)
Marie-Françoise Boussac est historienne, ancien membre de l'École française d'Athènes et professeur émérite d'histoire grecque à l'université de Paris Nanterre. Spécialiste de l'Orient hellénisé et de l'Égypte gréco-romaine, elle a travaillé sur les archives et les sceaux du monde hellénistique, sur les échanges entre la Méditerranée et l'océan Indien et a été PI pour un programme collaboratif sur les bains (Balneorient : voir https://balneorient.hypotheses.org). Elle a été directrice de la mission française à Taposiris et Plinthine, qu'elle a lancée, de 1998 à 2017. Elle est responsable de la rédaction de la revue Topoi depuis 1991. - Sylvain Dhennin (
: 083372075)
Docteur en égyptologie, ancien membre scientifique de l'Ifao, chargé de recherches au CNRS (UMR 5189 HiSoMA), Sylvain Dhennin dirige le chantier archéologique de Kôm Abou Billou. - Bérangère Redon (
: 140353542)
Ancienne membre scientifique de l’IFAO de 2009 à 2012, Bérangère Redon est chargée de recherche au CNRS (HiSoMA, Lyon) depuis 2012. Historienne et archéologue, elle s’appuie sur l’étude combinée des vestiges et des textes pour mener une étude à la fois historique, culturelle, économique et sociale de la présence grecque et romaine en Égypte. Elle développe des travaux sur l’appropriation (pratique, symbolique, économique) des espaces égyptiens, en particulier des marges et des frontières, par les différents pouvoirs qui se sont succédé sur le trône égyptien de l’époque saïte à l’époque romaine et sur les rencontres culturelles entre les populations établies sur le sol égyptien. Pour nourrir ces travaux, Bérangère Redon travaille depuis 2010 au sein de la mission archéologique française du désert Oriental (IFAO, MEAE), dont elle a assuré la direction de 2013 à 2017. En parallèle, elle participe depuis 2002 à la mission française de Taposiris-Plinthine (IFAO, MEAE), sur la côte méditerranéenne. Elle en a repri - Claire Somaglino (
: 162030401)
Ancienne membre scientifique de l’IFAO, Claire Somaglino est agrégée d’histoire et maîtresse de conférences à l’UFR d’histoire de la faculté des Lettres de Sorbonne Université. Elle est spécialiste de l’étude des frontières de l’Égypte pharaonique et des questions de perception de l’espace, en particulier par l’étude de la toponymie ancienne. Elle participe à la fouille du port pharaonique d’Ayn Soukhna, en mer Rouge, depuis 2011 et en a repris la direction en 2017. Elle est également engagée dans la fouille du site de Plinthine depuis 2016. Claire Somaglino a publié récemment un Atlas de l’Égypte ancienne aux éditions Autrement (2020). - Gaëlle Tallet (
: 119250713)
Gaëlle Tallet est professeur d’histoire ancienne à l’Université de Limoges. Elle dirige depuis 2008, à la suite de Françoise Dunand, la mission archéologique d’El-Deir dans l’oasis de Kharga et est porteuse du projet collaboratif international CRISIS (ANR-15-CE03-0004), en partenariat avec Roger S. Bagnall (New York University), Salima Ikram (American University in Cairo), Corina Rossi (Politecnico di Milano) et Jean-Paul Bravard (UMR 5600 EVS). Ce consortium travaille sur les réponses impériales et provinciales apportées aux défis environnementaux et économiques dans la Grande Oasis, à la frontière de l'Empire romain, du Ier au VIe s. p.C. Elle a publié, avec Roger S. Bagnall, The Great Oasis of Egypt. Dakhla and Kharga during Antiquity, Cambridge, Cambridge University Press, 2018, et avec Thierry Sauzeau, Mers et déserts de l’Antiquité à nos jours : approches croisées. Actes du colloque international de Limoges, 7-9 novembre 2013, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2018.
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Version pdf de l’ouvrage :
181
ISBN 9782724709797
2023 IFAO
Langue(s): français, anglais
384 p.
34 € (1097 EGP)
Sylvain Dhennin (éd.), Bérangère Redon (éd.), Claire Somaglino (éd.), Gaëlle Tallet (éd.), Marie-Françoise Boussac (éd.)
Frontières et marges occidentales de l’Égypte de l’Antiquité au Moyen Âge
Actes du colloque international, Le Caire, 2-3 décembre 2017
Y eut-il, aux différentes époques de l’histoire égyptienne, une frontière occidentale clairement définie d’un point de vue culturel et politique ? Comment les limites ouest du territoire égyptien étaient-elles perçues et vécues par le pouvoir central comme par les populations locales ?
Dans cette optique, les actes du colloque international du Caire des 2-3 décembre 2017 explorent les marges occidentales de l’Égypte selon quatre axes : 1) définition, conception, représentation ; 2) occupation, contrôle, administration ; 3) économie ; 4) populations, réseaux, religion.
Ils permettent d’esquisser le portrait d’une région-clé de l’Égypte de l’Antiquité au Moyen Âge. Une fois passée la phase de fixation territoriale de l’État égyptien, la faible densité de population dans le Delta occidental et l’absence de menace réelle n’ont guère incité à définir et défendre une véritable limite occidentale. L’arrivée de nouveaux groupes de populations libyennes aux portes de l’Égypte à l’époque ramesside représente un tournant. L’émergence de la dynastie saïte place la région dans une dynamique nouvelle, celle d’une frontière avec le monde grec et d’un front pionnier, qui préfigure la mise en valeur de ces territoires sous les Ptolémées.
À l’époque impériale, l’Égypte est englobée dans un empire qui s’étend largement plus à l’ouest et dont le centre de décision est extérieur, ce qui modifie le statut des marges ouest. Les incursions nomades dans la Grande Oasis à la fin de la période montrent cependant que la question de la frontière demeure un enjeu. Cet enjeu perdure après la conquête arabe alors que l’Égypte est de nouveau intégrée à un immense empire.
Was there, in different periods of Egyptian history, a clearly defined political and cultural western border? How was the western limit of Egyptian territory perceived and experienced by the central power and local populations?
Keeping these questions in mind, the proceedings of the international conference held in Cairo on 2-3 December 2017 explore the western margins of Egypt along four lines: 1) definition, conception, representation; 2) occupation, control, administration; 3) economy; 4) populations, networks, religion.
They allow us to sketch a portrait of a key region of Egypt from Antiquity to the Middle Ages. Once the phase of territorial fixation of the Egyptian state was completed, the low population density in the Western Delta and the absence of a real threat did not encourage the definition and defense of an actual western border. However, the arrival of new Libyan groups at the gates of Egypt during the Ramesside period was a turning point.
The emergence of the Saite Dynasty placed this region in a new dynamic—that of border with the Greek world and pioneer front—which prefigured the development of this territory under the Ptolemies. During the Roman period, Egypt was part of an empire that extended much further west and whose decision-making center was outside the country, which changed the status of the western limit. Still, the nomadic incursions into the Great Oasis at the end of the period show that the question of the frontier remained an issue. This issue continued after the Arab conquest when Egypt became again part of a vast empire.
- Sylvain Dhennin (
: 083372075)
Docteur en égyptologie, ancien membre scientifique de l'Ifao, chargé de recherches au CNRS (UMR 5189 HiSoMA), Sylvain Dhennin dirige le chantier archéologique de Kôm Abou Billou. - Bérangère Redon (
: 140353542)
Ancienne membre scientifique de l’IFAO de 2009 à 2012, Bérangère Redon est chargée de recherche au CNRS (HiSoMA, Lyon) depuis 2012. Historienne et archéologue, elle s’appuie sur l’étude combinée des vestiges et des textes pour mener une étude à la fois historique, culturelle, économique et sociale de la présence grecque et romaine en Égypte. Elle développe des travaux sur l’appropriation (pratique, symbolique, économique) des espaces égyptiens, en particulier des marges et des frontières, par les différents pouvoirs qui se sont succédé sur le trône égyptien de l’époque saïte à l’époque romaine et sur les rencontres culturelles entre les populations établies sur le sol égyptien. Pour nourrir ces travaux, Bérangère Redon travaille depuis 2010 au sein de la mission archéologique française du désert Oriental (IFAO, MEAE), dont elle a assuré la direction de 2013 à 2017. En parallèle, elle participe depuis 2002 à la mission française de Taposiris-Plinthine (IFAO, MEAE), sur la côte méditerranéenne. Elle en a repri - Claire Somaglino (
: 162030401)
Ancienne membre scientifique de l’IFAO, Claire Somaglino est agrégée d’histoire et maîtresse de conférences à l’UFR d’histoire de la faculté des Lettres de Sorbonne Université. Elle est spécialiste de l’étude des frontières de l’Égypte pharaonique et des questions de perception de l’espace, en particulier par l’étude de la toponymie ancienne. Elle participe à la fouille du port pharaonique d’Ayn Soukhna, en mer Rouge, depuis 2011 et en a repris la direction en 2017. Elle est également engagée dans la fouille du site de Plinthine depuis 2016. Claire Somaglino a publié récemment un Atlas de l’Égypte ancienne aux éditions Autrement (2020). - Gaëlle Tallet (
: 119250713)
Gaëlle Tallet est professeur d’histoire ancienne à l’Université de Limoges. Elle dirige depuis 2008, à la suite de Françoise Dunand, la mission archéologique d’El-Deir dans l’oasis de Kharga et est porteuse du projet collaboratif international CRISIS (ANR-15-CE03-0004), en partenariat avec Roger S. Bagnall (New York University), Salima Ikram (American University in Cairo), Corina Rossi (Politecnico di Milano) et Jean-Paul Bravard (UMR 5600 EVS). Ce consortium travaille sur les réponses impériales et provinciales apportées aux défis environnementaux et économiques dans la Grande Oasis, à la frontière de l'Empire romain, du Ier au VIe s. p.C. Elle a publié, avec Roger S. Bagnall, The Great Oasis of Egypt. Dakhla and Kharga during Antiquity, Cambridge, Cambridge University Press, 2018, et avec Thierry Sauzeau, Mers et déserts de l’Antiquité à nos jours : approches croisées. Actes du colloque international de Limoges, 7-9 novembre 2013, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2018. - Marie-Françoise Boussac (
: 031837123)
Marie-Françoise Boussac est historienne, ancien membre de l'École française d'Athènes et professeur émérite d'histoire grecque à l'université de Paris Nanterre. Spécialiste de l'Orient hellénisé et de l'Égypte gréco-romaine, elle a travaillé sur les archives et les sceaux du monde hellénistique, sur les échanges entre la Méditerranée et l'océan Indien et a été PI pour un programme collaboratif sur les bains (Balneorient : voir https://balneorient.hypotheses.org). Elle a été directrice de la mission française à Taposiris et Plinthine, qu'elle a lancée, de 1998 à 2017. Elle est responsable de la rédaction de la revue Topoi depuis 1991.
ISBN 9782724708462
2022 IFAO
Collection: BiEtud 180
Langue(s): français, anglais
1 vol. 384 p.
69 € (2226 EGP)
Sibylle Emerit (éd.), Sylvain Perrot (éd.), Alexandre Vincent (éd.)
De la cacophonie à la musique
La perception du son dans les sociétés antiques
Les hommes et les femmes de l’Antiquité entendaient-ils comme nous ? Étaient-ils sensibles à certaines sonorités plutôt qu’à d’autres ? Ces simples questions nous rappellent que les sons et leurs interprétations sont inscrits dans des constructions culturelles, à tel point que la définition même de la cacophonie et de la musique, du bruit et du silence, change en fonction des époques et des contextes. L’historicité de ces notions est au cœur de l’ouvrage qui se propose, pour l’Égypte, l’Orient, les mondes grec et romain antiques, de décrypter les perceptions acoustiques des Anciens en cherchant à comprendre comment les sons, ou leur absence, deviennent signifiants. Derrière l’ampleur de l’arc chronologique se trouve un objet commun, l’étude du vocabulaire et des expressions qui relèvent du champ sémantique du son. Le lexique est ici analysé dans une démarche historique, nourrie par les questionnements en lien avec l’anthropologie du sonore. Tout au long des diverses contributions de ce volume, le lecteur est invité à se mettre à l’écoute des mots des Anciens. Cette approche au plus près des discours antiques a le mérite de nous révéler toute la complexité des valeurs sociales, politiques et religieuses dont les sons sont porteurs.
Did the men and women of antiquity hear as we do? Which sonorities were particularly significant to them? These simple questions remind us that sounds as well as their possible interpretations are embedded in cultural constructions, so that the definitions of cacophony and music, of noise and silence, vary both over time and from one context to another. The historicity of such ideas is at the heart of this book, which explores the ways in which sounds or their absence became meaningful in the ancient Eastern, Egyptian, Greek and Roman worlds. Behind the sweeping chronological arc lies a common objective, the study of terms and expressions related to sounds. This book analyzes this verbal corpus with an historical approach influenced by the anthropology of sound. The papers collected here invite the reader to listen carefully to ancient words and, by focusing on ancient discourses, grasp the complexity of social, political and religious values carried by sounds in particular settings.
- Sibylle Emerit (
: 109365496)
Sibylle Emerit est chargée de recherche au CNRS (UMR 5189 HiSoMA – Lyon). Ses premiers travaux ont porté sur le rôle de l’ouïe dans la religion égyptienne ancienne, puis elle s’est intéressée à l’histoire culturelle et sociale de la musique et des sons dans une perspective archéologique et anthropologique. - Sylvain Perrot (
: 180727303)
Sylvain Perrot est chargé de recherche au CNRS (UMR 7044 ArcHiMèdE – Strasbourg) et directeur adjoint de la MISHA (USR 3227). Il consacre ses travaux à l’anthropologie, l’archéologie et l’histoire des sons dans les mondes grecs et hellénisés, ainsi qu’à la réception de la musique grecque antique. - Alexandre Vincent (
: 157712230)
Alexandre Vincent est maître de conférences en histoire romaine à l’université de Poitiers (laboratoire HeRMA) et membre junior de l’Institut Universitaire de France. Ses travaux portent sur l’histoire des sons et la construction du sens auditif dans le monde romain, dans une perspective d’anthropologie historique.
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ISBN 9782724708455
2022 IFAO
Collection: BiEtud 179
Langue(s): français
1 vol. 544 p.
75 € (2419 EGP)
Audrey Eller
Nomes et toparchies en Égypte gréco-romaine
Réalités administratives et géographie religieuse d’Éléphantine à Memphis
Unités régionales et administratives, les nomes et toparchies découpaient l’Égypte ptolémaïque et romaine en une multitude de régions et districts permettant son contrôle total par l’État. Ce système, utilisé au plus tard dès l’Ancien Empire, a connu d’importantes modifications tout au long de l’histoire du pays. Toutefois, les remaniements semblent encore s’intensifier durant la période gréco-romaine.
Cet ouvrage propose d’analyser le découpage territorial de l’Égypte, entre Éléphantine et Memphis, et ses fluctuations dès le début du IIIe siècle av. J.-C., jusqu’à la fin du IIIe siècle apr. J.-C., au moment où les réformes de Dioclétien modifient encore le système. Parallèlement à cette étude du découpage administratif, la géographie religieuse présentée dans les listes et processions de nomes de cette époque tardive est examinée en détail afin de mettre en évidence les influences réciproques entre ces deux modes de perception du paysage égyptien. Les interactions constatées dans cette étude, même minimes, permettent de nuancer la fossilisation de la géographie sacerdotale et de revenir ainsi sur un lieu commun en égyptologie qui soutient que la distinction est de mise entre ces deux géographies, en particulier pendant les époques ptolémaïque et romaine.
Regional and administrative units, nomes and toparchies divided Ptolemaic and Roman Egypt into a multitude of regions and districts, allowing the total control of the state over the land. Used since at least the Old Kingdom, this system has undergone important changes throughout the history of the country. However, the pace and nature of the remodelling seem to intensify during the Greco-Roman period.
This book analyses the territorial division of Egypt, between Elephantine and Memphis, and its fluctuations from the third century BC to the end of the third century AD, when the reforms of Diocletian changed the system again. In parallel to the study of the country's administrative division, the religious geography outlined in the nomes lists and processions of this late period is investigated in detail in order to highlight the reciprocal influences between these two modes of perception of the Egyptian landscape. The interactions observed in this study, even minimal ones, make it possible to nuance the fossilisation of priestly geography and thus to reconsider the traditional Egyptological cliché which claims that a strong distinction is to be made between these two geographies, especially during the Ptolemaic and Roman eras.
- Audrey Eller (
: 257549005)
Égyptologue et historienne de l’Antiquité, elle mène des recherches sur l’organisation du territoire de l’Égypte gréco-romaine. Elle a occupé les postes d’assistante en histoire ancienne à l’université de Lausanne et de chargée d’enseignement en papyrologie et en égyptologie à l’université de Genève, tout en participant à de nombreuses campagnes de fouilles en Égypte, notamment avec le DAI à Dahchour depuis 2010. Après avoir obtenu une bourse postdoctorale du Fonds national suisse de la recherche scientifique en 2020-2021, elle est actuellement maître assistante en égyptologie à l'université de Genève.
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