Institut français
d’archéologie orientale du Caire

IFAO

Catalogue des publications


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IF1054
ISBN 9782724705942
2011 IFAO
Collection: BCAI 26
Langue(s): français
1 vol.
gratuit - free of charge

la version papier n’est pas disponible

Bulletin critique des Annales islamologiques 26

Le Bulletin critique des Annales islamologiques ( BCAI ) vise à rendre compte de toute publication intéressant les études arabes et islamiques dans les divers domaines : langue et littérature arabes ; islamologie ; philosophie ; histoire ; histoire des sciences et des techniques ; anthropologie et sciences sociales ; arts et archéologie. Il est publié avec le concours de l’UMR 80 84 « Islam médiéval. Espaces, réseaux et pratiques culturelles ».

Le BCAI est désormais intégralement en ligne rassemblant plus de 2000 recensions.


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IF1050
ISBN 9782724705904
2011 IFAO
Collection: PalHiero 5
Langue(s): français
1 vol. 253 p.
39 (1950 EGP)

Le tombeau de Nakhtamon (TT 335) à Deir al-Medina. Paléographie

Ce cinquième volume de la collection « Paléographie hiéroglyphique » est consacré à la tombe de Nakhtamon à Deir al-Medina (XIXᵉ dynastie). Il étudie les 261 signes hiéroglyphiques recensés dans ce monument. Le commentaire paléographique décrit chaque signe en établissant une corrélation avec les sources contemporaines, mais aussi avec l'utilisation qui en est faite dans des monuments plus anciens. Le livre est illustré par une sélection des fac-similés caractéristiques des signes étudiés ainsi que par dix-neuf planches réunissant les photographies de l'ensemble de ces hiéroglyphes.

The fifth volume of the collection "Paléographie hiéroglyphique" is dedicated to the tomb of Nakhtamun at Deir al-Medina (19th Dynasty). It examines the 261 hieroglyphic signs found in this monument. The palaeographical part deals with the commentary of each sign in relation with contemporary sources as well as monuments of early periods. The book is illustrated by a selection of characteristic drawings of the various identified hieroglyphs and by nineteen photographical places of these signs.


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IF1042
ISBN 9782724705829
2011 IFAO
Collection: FIFAO 64
Langue(s): français
1 vol. 434 p.
45 (2250 EGP)

Didymoi. Une garnison romaine dans le désert Oriental d’Égypte - 1. Les fouilles et le matériel.
Praesidia du désert de Bérénice IV

Didymoi – la Didyme de l’Itinéraire Antonin – fait partie de la douzaine de fortins (praesidia) construits par les Romains pour contrôler la route caravanière de Koptos, sur le Nil, à Bérénice, sur la mer Rouge. Son nom se réfère à ses divinités tutélaires, les Dioscures, invoqués par ses occupants dans leurs lettres privées, même si le matériel issu de la chapelle montre que le dieu principal était, comme dans toute la région depuis Trajan, Zeus Hèlios Grand Sarapis. Trois saisons de fouilles, menées entre 1997 et 2000 et financées par le ministère des Affaires étrangères et l’Ifao, ont mis en évidence les temps forts de l’histoire de Didymoi : fondation en 76/77 à l’instigation du préfet Iulius Ursus, renforcement des capacités de stockage d’eau sous Domitien, abandon probable dans le troisième quart du IIᵉ siècle, effondrement du puits, reconstruit en 176/177, l’année qui suit le séjour de Marc-Aurèle à Alexandrie. Mais bientôt l’occupation du fortin change d’allure : à la place des anciens casernements, régulièrement nettoyés, prolifèrent des locaux minuscules où les ordures s’amoncellent. C’est l’époque où les nomades (barbaroi), qui collaborent désormais avec l’armée romaine, viennent se ravitailler en pain et en vin dans les praesidia. Didymoi est définitivement abandonné vers le milieu du IIIᵉ siècle.

Dans ce premier volume sont présentés les résultats des fouilles et le matériel anépigraphe (à l’exception de la vaisselle céramique et des amphores). Didymoi s’est révélé un site exceptionnel pour les cuirs et pour les textiles. Les milliers de chiffons sortis des dépotoirs témoignent de la virtuosité des tisserands et des teinturiers égyptiens et de l’élégance vestimentaire des élites métropolitaines de la vallée du Nil ; ils révèlent en outre l’étonnante variété des produits textiles, de provenances très diverses, disponibles alors en Égypte.

Les inscriptions lapidaires et les ostraca grecs et latins sont publiés dans le second volume.

Didymoi – the Didyme of the Itinerarium Antoninianum – is one of the dozen fortlets (praesidia) that the Romans built to guard the caravan road from Coptos on the Nile to Berenice on the Red Sea. The name derives from its tutelary deities, the Dioscuri, who were invoked by the inhabitants in their private letters, although the finds from the chapel show that the pricipal god of the place, as in the whole region since the reign of Trajan, was Zeus Helios Great Sarapis. Three excavation campaigns between 1997 and 2000, campaigns that were financed by the French Ministry of Foreign Affairs and the Ifao, have brought to light the evidence for the important points of the history of Didymoi: the foundation in A.D. 76/77 ordered by the prefect Iulius Ursus, the enlargement of the facilities for storing water under Domitian, the probable abandon in the third quarter of the second century, the foundering of the well and its reconstruction in A.D. 176/77, the year that followed Marcus Aurelius’ visit to Alexandria. But soon after this the pattern of occupation changes: instead of the old barrack-rooms which were regularly cleaned, there are now a multitude of small rooms where rubbish abounds. This is the period when the nomads (barbaroi), who henceforth collaborate with the Roman army, come to the praesidia to obtain bread and wine. Didymoi is definitively abandoned towards the middle of the third century.

This first volume contains the results of the excavations and the uninscribed finds with the exception of ceramic tableware and amphorae. Didymoi is a remarkable site for leather and textiles. The thousands of rags that have been brought to light from the rubbish dump show the virtuosity of the Egyptian weavers and dyers and the sartorial elegance of the upper classes in the towns of the Nile valley. Furthermore, they show the extraordinary variety of the textile products, often imported from far away, that were then available in Egypt.

The inscriptions and the ostraca in Greek and Latin are published in the second volume.

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IF1045
ISBN 9782724705850
2011 IFAO
Collection: FIFAO 66
Langue(s): français
1 vol. DVD+224 p.
45 (2250 EGP)

Ayn Soukhna 2.
Les ateliers métallurgiques du Moyen Empire

L'une des découvertes les plus importantes effectuées ces dernières années sur le site d'Ayn Soukhna, côte ouest du golfe de Suez, a été celle d'un important complexe d'ateliers métallurgiques bien datés du Moyen Empire égyptien, trouvés la plupart du temps dans un état exceptionnel. Ces ateliers présentent plusieurs petits espaces, délimités par des murs de pierre sèches, dans lesquels il est possible de suivre les différentes étapes du traitement du minerai de cuivre, de sa réduction – qui s'effectue dans des batteries de fours à ventilation naturelle – à la refusion du métal en creuset – phase finale du processus – dans des foyers en fer à cheval qui sont attisés par des cannes à souffler. La première partie de la présente étude, « Rapport archéologique », s'attache à faire la description précise de tous les éléments livrés par la fouille. La seconde partie, « Études archéométallurtiques », est la présentation d'un travail effectué sur une plate-forme expérimentale aménagée sur le site par les soins de l'UMR 5060 « Métallurgie et culture » . La combinaison de ces deux approches permet de mieux comprendre quelles étaient les conditions réelles de la production du cuivre à l'époque pharaonique.

L'ensemble de ce travail a, entre autres, été rendu possible par l'aide de plusieurs entreprises françaises installées en Égypte, qui ont souhaité soutenir des recherches portant plus

particulièrement sur l'études des techniques égyptiennes de l'Antiquité ; Total-Égypte, Air Liquide, Métro du Caire ligne 3 (Bouygues, Vinci), Colas Rail, Gaz de France, Électricité de France. C'est leur aide généreuse qui a permis, année après année, la poursuite de la fouille archéologique et des études sur le terrain.

One of the most important discoveries of recent years on the Ayn Soukhna site on the west coast of the Gulf of Suez has been that of a complex of metallurgical workshops firmly dated to the Egyptian Middle Kingdom, that have for the most part been found in an exceptional state of preservation. These workshops comprise several small spaces delineated by walls of dry stone, in which it is possible to follow the different stages of treatment of the copper ore from its reduction /extraction, which was done in batteries or furnaces with natural ventilation, to the remelting of the metal in a crucible – the final phase of the process – in horseshoe hearts fanned by blow pipes. The first part of the present study, "Archaeological report", gives a precise description of all the elements revealed by the excavation. The second part, "Metallurgical study", presents the work undertaken within an experimental context set up on the site through the involvement of the unit UMR 5060 "Metallurgy and Cultures". The combination of these two approaches allowed for a better undestanding of what were the real conditions for the production of copper in the Pharaonic era.

The ensemble of this work was made possible by, among other factors, the aid of several French businesses established in Egypt that wished to support research aimed in particular at the study of Egyptian techniques in antiquity: Total-Égypte, Air Liquide, Cairo Metro Line 3 (Bouygues, Vinci), Colas Rail, Gaz de France, Électricité de France. It has been through their generous assistance that, year after year, the archaeological excavations and the on-site sutides have continued.

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IF1051
ISBN 9782724705911
2011 IFAO
Collection: CCE 9
Langue(s): français
1 vol. 575 p.
75 (3750 EGP)

Cahiers de la céramique égyptienne 9

David A. Aston

Blue-Painted Pottery of the Late Eighteenth Dynasty. The Material from the Tomb of Maya and Merit at Saqqara. 

Bettina Bader

Preliminary Observations on Ceramic Material found at Herakleopolis Magna (Ehnasiya el-Medina).

Donald M. Bailey

Drinking-Goblets and Table Amphorae: Groups of Ptolemaic Painted Pottery.

Julie Bonnéric, Anne Schmitt

La céramique de la période fatimide à Tinnîs. Premier état de la question.

Delphine Dixneuf

La diffusion des céramiques d’Assouan et des oasis du désert Occidental dans le nord du Sinaï. L’exemple de Péluse.

Christian Knoblauch

Not All that Glitters: A Case Study of Regional Aspects of Egyptian Middle Kingdom Pottery Production in Lower Nubia and the Second Cataract.

Svetlana Malykh

Pottery from the Rock-Cut Tomb of Khafraankh in Giza.

Sylvie Marchand

La dernière occupation d’une maison d’époque ptolémaïque du village de Tebtynis (Fayoum). Une céramique de transition tardo-hellénistique.

Stefanie Martin-Kilcher

Syene–Assuan (Ägypten). Eine Keramikplatte des 7. Jahrhunderts mit gemaltem Kreuz aus einem frühchristlichen Sakralkomplex.

Aurélia Masson

Persian and Ptolemaic Ceramics from Karnak: Change and Continuity.

Lies Op de Beeck, Stan Hendrickx

Deir al-Barsha 2002. Pottery Survey.

Amy Pettman

Form and Function: A Case Study of Site Function as Determined Through Ceramic Material from Two Areas of Ain el-Gazzareen, Dakhleh Oasis.

Mary-Ann Pouls Wegner

New Kingdom Ceramics Associated with the Cult Chapel of Thutmose III at Abydos: Preliminary Analysis and Interpretations.

Mary-Ann Pouls Wegner

Votive Deposits of the Ptolemaic Period in North Abydos.

Axelle Rougeulle, Sylvie Marchand

Des siga sur la côte du  Hadramawt (Yémen), témoins d'une attaque navale ?

Teodozja Izabela Rzeuska

Grain, Water and Wine: Remarks on the Marl A3 Transport-Storage Jar from Middle Kingdom Elephantine.

Elaine Sullivan

A Report on the Third Intermediate Period and Late Period Pottery from the Mut Temple, Luxor.

Kei Yamamoto

Offering Cones from Middle Kingdom North Abydos.

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IF1049
ISBN 9782724705898
2011 IFAO
Collection: TAEI 47
Langue(s): arabe
1 vol. 325 p.
32 (1600 EGP)

Al-A‘mâl al-kâmila lil Suyûtî al-mutawafî 911 H fil-tasawwuf al-islâmî

لم يشتهرُ السّيـوطيّ ـ عند عارفي فضلِه ـ في التّصوف الإسلاميّ كما اشتهر في غيره من الفنون والعلوم، وذلك يرجع إلى أنّ ما كَتبَه السّيوطيّ في التّصوف عبارةٌ عن رسائل صغيرة الحجم، ولكنّه أُنموذجٌ للصُّوفيّ الوَاعي المُدرِك لما حولهُ مِن أفكارٍ هدّامةٍ تسَلّلتْ للتّصوفِ فشوّهت صورتَه في عين الآخر.

فلقد شكا السّيـوطيّ مِن أوضاع التّصوف والمتصوّفة حولَهُ، وأرجَعَ ذلك إلى الدُّخلاءِ عليه، الذين تشبّهوا بالصّوفيّة الحَقّةِ، فاختلطَ الحابلُ بالنابلِ، وتشبّه الدّخيلُ بالأصيلِ، فحُقِّر الصُّوفيةُ على المستوى العام، فكشفَ عَوارَ الدُّخلاء وفنّد أحوالَهم في مؤلَّفِه: تأييدُ الحقيقةِ العليّة وتشييدُ الطّريقةِ الشّاذُليّة.

ولقـد ألّف السّيـوطيّ مـا يَقـرُب مـن عشـريـن رسـالـة في التّصـوّف الإسـلاميّ السُّنيّ ـ وابْتَعَـدَ كُليّـةً عـن التّصـوّف الفَلْسَفيّ الشّائـك ـ صـبّ فيهـا كـلَّ تجـارِبـه وأفكـارِه الصُّوفيـّة، ممّا يُناسبُ العامّـةَ والخاصّـةَ، ليس لقـارئ العربيّـة فحسب، بـل للقارئ في سَائـرِ الثّقافـاتِ والدّيانـاتِ.

ولا يخلو مِن أنْ يُنتقدَ السّيـوطيّ بسببِ بعض مؤلّفاتِه في التّصوف ـ مِن الكثيرينَ ممن لا يهوُون التّصوفَ ولا يطرقونَ بـابَهُ ـ كموضوع دفاعِه عن ابن عربيّ وابنِ الفارض، في مؤلَّفيه: تنبئةُ الغبي بتبرئةِ ابن عربيّ، قمعُ المعارضِ بنصرةِ ابنِ الفارض. وموضوع إرسال نبينا محمد ﷺ للملائكةِ، في مؤلَّفِه: تزيينُ الأرائك في إرسالِ نبيِّنا إلى الملائك، أو موضوع إمكانيّة رؤيَتِهِ ﷺ والملائكةِ في اليقظة في مؤلَّفِه: تنوير الحَلَك في إمكانِ رؤية النّبيّ والمَلَك.

نُقدِّم اليوم في هذا السِّفر السّيـوطيّ في ثوبٍ جديدٍ، لم يَعتدِ النّاسُ على رؤيتِه فيه، كما نُقدِّم فيه خمسة رسائل مِن مؤلَّفاتِه، ويتلوه في قابل الأيّام ـ بإذن الله تعالى ـ سِفرٌ آخر، يتضمّن عشرَ رسائل، سائلين الله أنْ ينفع به.


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IF1039
ISBN 9782724705751
2011 IFAO
Collection: BiGen 37
Langue(s): anglais
1 vol. 1 DVD+92 p.
16 (800 EGP)

Funerary Objects from the Tomb of Sennedjem [1 vol. + 1 DVD]
Ushabtis, Ushabtis in Coffins, Ushabti Boxes, Canopic Coffins, Canopic Chests, Cosmetic Chests, Furnitures, Dummy Vases, Pottery Jars, and Walking Sticks, Mainly from Egyptian Museum in Cairo and Metropolitan Museun of Art of New York

Discovered intact on February 2nd, 1886, the tomb of Sennedjem, “servant in the Place of Truth” at Deir el-Medina, contained a wealth of funerary equipment consisting of some 180 pieces belonging not only to the tomb owner, but also to his wife and to several generations of members of his family. In this publication, the first of the “Corpus” series, Adel Mahmoud collects all the ushabti boxes of all types, vases, and sticks found in the tomb, today dispersed in different museum collections. This booklet contains the presentation of the material as well as an historical overview; on the DVD, one may easily consult the scholarly catalogue, which includes, for each item, a description and museum data, a copy of the inscriptions with their translation, and one or more images.

Découverte intacte le 2 février 1886, la tombe de Sennedjem, « serviteur de la place de Vérité » à Deir el-Medina, abritait un riche mobilier funéraire de quelque 180 pièces, au nom du propriétaire, mais aussi de son épouse et des membres de sa famille sur plusieurs générations. Dans cet ouvrage, le premier de la série « Corpus », Adel Mahmoud rassemble l’ensemble des ouchebtis, coffres en tous genres, vases et bâtons aujourd’hui dispersés dans différentes collections. Le livret contient une présentation du matériel ainsi qu’une rétrospective historique ; sur le DVD, on pourra aisément consulter le catalogue raisonné, qui comprend pour chaque item la fiche muséographique, la copie des inscriptions et leur traduction, une ou plusieurs images.

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IF1025
ISBN 9782724705539
2011 IFAO
Collection: DFIFAO 49
Langue(s): anglais
1 vol. 430 p.
51 (2550 EGP)

Anthropoid Busts of Deir el Medineh

Since an anthropoid bust apparently entered Europe as early as 1798, these small sculptures with human heads on aniconic supports with shoulder-like tops have attracted the attention of collectors and scholars. Over the last 130 years they have been given many modern names that attempt to identify their function, but only a few are inscribed with ancient Egyptian names of persons or deities.

The busts were excavated in quantity at Deir el Medineh in the first half of the 20th century. Busts have also been found in or can be reasonably connected with 16 additional sites along the Nile, from the Sudan to the Egyptian delta, and now total nearly two hundred, one excavated at a new site in 2009.

This volume presents all the anthropoid busts known as of the end of 2010 in a catalogue raisonné of the 71 Deir el Medineh objects, four appendices of the other busts, and five analytic chapters.

Depuis la découverte en 1798 par l’Europe du premier buste anthropoïde, ces figures à tête humaine surmontant un support aniconique, dont la partie supérieure joue le rôle des épaules, ont suscité l’intérêt des amateurs d’art et des savants. Seul un petit nombre porte le nom d’un particulier ou d’une divinité. Diverses appellations modernes leur ont été attribuées au cours des dernières décennies, susceptibles de rendre la réalité de leur fonction.

La plupart des bustes furent découverts à Deir al-Medîna lors des fouilles menées dans la première moitié du XXe siècle, mais on peut estimer à 16 le nombre des autres sites dont ils proviennent – qu’ils y aient été effectivement trouvés ou qu’on le déduise – s’échelonnant du Soudan jusqu’au delta.

Cet ouvrage rassemble pour la première fois la totalité des bustes connus en 2010 – près de deux cents - dont l’un mis au jour tout récemment, en 2009. Les 71 originaires de Deir al-Medîna sont présentés sous la forme d’un catalogue raisonné, les autres font l’objet de quatre annexes. Les cinq premiers chapitres, quant à eux, proposent une étude d’ensemble de ce matériel.

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IF1040
ISBN 9782724705782
2011 IFAO
Collection: CAI 32
Langue(s): français
1 vol. 140 p.
15 (750 EGP)

Le sultan mérinide Abû l-Hassan ‘Alî et Jacques III de Majorque. Du traité de paix au pacte secret

À la différence des Archives du monde arabe, les chancelleries européennes ont conservé de nombreux traités de paix et de commerce passés au Moyen Âge avec les États musulmans. La Bibliothèque nationale de Paris renferme en particulier un document particulièrement riche et éclairant, le traité de paix passé le 15 avril 1339 à Tlemcen entre le souverain mérinide Abū l-Ḥasan ‘Alī, alors au faîte de sa puissance militaire, et les ambassadeurs de Jacques III, roi de Majorque.

Le traité jette une vive lumière sur les relations politiques et économiques entre les États riverains de la Méditerranée occidentale et sur le discours diplomatique qui les traduit. Le Maroc mérinide constituait pour le roi de Majorque un recours et un allié contre son suzerain, son parent et ennemi Pierre IV d’Aragon. L’alliance projetée ne sera pas conclue, et le royaume de Majorque annexé en 1343 à l’Aragon.

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IF1033
ISBN 9782724705676
2011 IFAO
Collection: EtudAlex 20
Langue(s): français
1 vol. 160 p.
20 (1000 EGP)

Images antiques d’Alexandrie

Cet ouvrage est fondé sur l’étude d’un corpus de documents, datés de 45 av. J.-C. à 785 apr. J.-C., représentant des monuments d’Alexandrie ou proposant des aperçus de la ville, de ses quartiers et de ses faubourgs. Les diverses images d’un même édifice ou ensemble architectural sont d’abord regroupées et examinées de manière à appréhender l’histoire et l’évolution des constructions, mais aussi les modes de figuration et les conventions iconographiques. Elles sont ensuite mises en rapport avec d’autres sources archéologiques ou littéraires, permettant ainsi l’identification de plusieurs bâtiments ou vues urbaines. L’examen du contexte iconographique dans lequel s’intègrent ces figures d’édifices aboutit à une réflexion sur la valeur symbolique ou évocatrice des images et éclaire leur présence sur les supports correspondants. Enfin, la mise en valeur de ces représentations pour restituer la réalité architecturale offre un reflet suggestif du paysage urbain alexandrin.

This work is based upon the study of a corpus of documents dating from 45 BC to 785 AD that present monuments of Alexandria or general overviews of the town, its districts and suburbs. Different images of the same edifice or architectural ensemble are first gathered together and examined in order to grasp the history and evolution of the constructions, and also the ways of representing and the iconographic conventions. They are then set in relation to other archaeological and literary sources, thus allowing for the identification of several buildings or urban views. The examination of the iconographic context in which these images of buildings are situated leads to considerations of the symbolic or evocative value of the images, and sheds light on their presence in the corresponding media. Lastly, approaching these representations as a means to reproducing an architectural reality proposes a suggestive reflection of Alexandria’s urban landscape.