Institut français
d’archéologie orientale du Caire

IFAO

Catalogue des publications


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IF1062
ISBN 9782724706284
2013 IFAO
Collection: BiEtud 157
Langue(s): français
1 vol. 354 p.
53 (2650 EGP)

Grecs et Romains en Égypte
Territoires, espaces de la vie et de la mort, objets de prestige et du quotidien

Avec l’arrivée des pouvoirs macédonien puis romain, la société de la vallée du Nil et sa culture matérielle connaissent de profondes mutations, bien que les traditions pharaoniques perdurent et continuent même de s’enrichir. L’Égypte est alors l’un des leviers essentiels de l’hellénisation et de la romanisation en Méditerranée orientale et ses confins, notamment grâce au verrou alexandrin.

Depuis une vingtaine d’années, l’archéologie de l’Égypte gréco-romaine connaît un net redéploiement, qui permet une réflexion élargie à l’échelle de la Méditerranée.

Le colloque organisé par la Société française d’archéologie classique en mars 2008 a souhaité rendre hommage à ce développement récent et fécond. Centrant le propos sur les « formes » spécifiques de la présence grecque et romaine dans la vallée du Nil, il a voulu diffuser ces nouvelles perspectives auprès des spécialistes du monde gréco-romain.

La trame de cette rencontre s’organise en trois sections : de nouveaux modes d’appropriation des territoires, en particulier ceux des fronts de mer et des marges ; le cadre spatial, des espaces de la vie à ceux de la mort ; les objets, au sens large, de la statuaire au mobilier. On suivra tout particulièrement la manière dont les « modèles » des mondes grec et romain ont été adoptés et adaptés, livrant souvent des formules spécifiques au terrain égyptien.

With the arrival of Macedonian and Roman powers, the society of the Nile Valley and its material culture are going under deep changes even though the pharaonic traditions are surviving and at the same time improving with new expressions. Egypt represents one of the essential keys of the hellenization and romanization in Eastern Mediterranea and its borders, especially through Alexandria.

For about twenty years, the archaeology of the Graeco-Roman Egypt knows a deep renewal, enlightened by the Mediterranean environment. The colloquium organized by the French Society of Classical Archaeology in March 2008 wished to pay tribute to this rich and recent development. Focusing on the specific « shapes » of the Greek and Roman presence in the Nile Valley, it is providing to the scholars of the Graeco-Roman sphere the opportunity to have access to these new perspectives.

This colloquium is organized in three sections: the new ways of appropriation of the territories, especially on the sea sides and at the borders of Egypt; the spatial frame, in the daily life spaces and the funerary places; the objects, in a large scale, from the statuary to the different items of the daily life. We will particularly follow how the Greek and Roman « models » have been adopted and adapted in the Nile Valley, often revealing original and specific expressions of the Egyptian field.


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IF1061
ISBN 9782724706277
2013 IFAO
Collection: BiEtud 156
Langue(s): français
1 vol. 322 p.
49 (2450 EGP)

Émile Prisse d’Avennes (1807-1879)
Un artiste-antiquaire en Égypte au XIXᵉ siècle

Les travaux d’Émile Prisse d’Avennes (1807-1879), figure savante qui a accompagné la naissance de l’égyptologie, constituent une entreprise scientifique de très large envergure, qui embrasse aussi bien les vestiges de l’Égypte ancienne et les monuments de l’Égypte islamique que la culture matérielle de l’Égypte contemporaine. Le présent ouvrage s’attache à cerner les contours d’une oeuvre dessinée et imprimée foisonnante, mais méconnue, à partir d’études fondées sur les papiers conservés à la Bibliothèque nationale de France et les sources complémentaires identifiées dans d’autres fonds français, mais aussi néerlandais, italiens ou britanniques. Les essais rassemblés font le point sur les multiples curiosités de celui qui aimait à se définir comme « artiste et antiquaire », sur ses méthodes de travail, sur ses lectures et sur le réseau d’interlocuteurs et de collaborateurs qui ont enrichi sa documentation, en Égypte comme en France. Des inédits et extraits de correspondance, ainsi qu’une bibliographie générale des écrits d’Émile Prisse d’Avennes, sont présentés pour

la première fois. L’ensemble renouvelle, au travers d’une personnalité scientifique sans doute moins atypique qu’il n’y paraît, la connaissance des relations entre art du dessin, sensibilité ethnographique et science antiquaire au XIXᵉ siècle.

The works of Émile Prisse d’Avennes (1807-1879), a scholar whose career is associated with the beginnings of Egyptology, represent an impressive scientific endeavour encompassing the study of ruins of Ancient Egypt, of monuments of Islamic Egypt as well as studies of material culture in contemporary Egypt. This book explores his abundant but unknown graphic and literary production, through a close examination of the papers held in the Bibliothèque nationale de France as well as additional sources discovered in other collections in France, the Netherlands, Italy and Great Britain. The essays consider the wide range of interests of Émile Prisse d’Avennes, who used to introduce himself as an “artist and antiquarian”, his working methods, his readings and the group of contacts and collaborators who contributed, in Egypt and France, to assembling his documentation. Unpublished writings, such as drafts and personal correspondence, as well as a comprehensive bibliography of Prisse d’Avennes, are presented here for the first time. Through studying the scholar, who is probably less atypical than usually thought, the book sheds new light on the relationship between the art of drawing,

an ethnographic sensitivity and the science of antiquarianism during the 19th century.

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IF1038
ISBN 9782724705720
2013 IFAO
Collection: BEC 20
Langue(s): français
1 vol. 148 p.
28 (1400 EGP)

Survivance des sites monastiques paléochrétiens dans le Proche-Orient

Un grand nombre d’établissements monastiques se sont implantés dans le Proche-Orient paléochrétien dès le IVᵉ siècle. Si certains ont disparu, mais sont documentés par les textes littéraires, d’autres, parfois moins connus de cette tradition, ont laissé des traces archéologiques qui ont permis de les étudier.

Cet ouvrage rend compte de ces implantations paléochrétiennes en utilisant les textes littéraires et documentaires mais également les études archéologiques. Ainsi, sont abordés les laures et monastères du désert de Judée, les implantations ascétiques des Kellia et de la région thébaine, les fondations pachômiennes et le monastère de saint Jérémie à Saqqara.

A wide range of monastic settlements have been founded in the early Christian Middle East from the 4th century. If some disappeared, nevertheless, they are informed by the literary texts. And some others, sometimes less known from this documentation, left archaeological testimony which make it possible to study them.

This book presents these early Christian settlements by using at the same time the literary and documentary texts but also the archaeological evidence.

Lauras and monasteries of the Judean Desert, the ascetic establishments of Kellia and Theban region, Pachomian foundations and Saint Jeremy's monastery to Saqqara are considered.


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IF1060
ISBN 9782724706000
2013 IFAO
Collection: TAEI 50
Langue(s): arabe
1 vol. 228 p.
33 (1650 EGP)

The Guidebook for Gullible Jurists and Mendicants to the Conditions for Befriending Emirs and, The Abbreviated Guidebook for Gullible Jurists and Mendicants to the Conditions for Befriendig Emirs by ‘Abd al-Wahhāb ibn Aḥmad ‘Alī al-Sha‘rānī

Histoire de deux textes médiévaux égyptiens de l’auteur soufi bien connu, Sha‘arani : le Guidebook for Gullible Jurist and Mendicants to the conditions to Befriending Emirs

et son abrégé, le Abreviated Guidebook for Gullible Jurist and Mendicants to the conditions to Befriending Emirs

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IF1064
ISBN 9782724706321
2013 IFAO
Collection: BIFAO 112
Langue(s): français
1 vol. 492 p.
68 (3400 EGP)

Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 112

Le Bulletin de l'Institut français d'archéologie orientale (BIFAO) se veut couvrir l’ensemble des champs de l’égyptologie. Le présent volume regroupe vingt contributions dont l’aire chronologique s’étend de l’Ancien Empire jusqu’à l’époque copte et qui s’intéressent aussi bien à l’archéologie, aux rites funéraires, à l’onomastique, la numismatique, la pratique des bains à l'époque lagide qu’à l’étude de textes religieux, magiques et médicaux.

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Y est joint le rapport annuel des activités de l’Institut

>>Lire les résumés-summaries

The Bulletin of the French Institute of Oriental (BIFAO) deals with the field of Egyptology in its entirety. The current volume includes twenty papers covering material from the Old Kingdom to the Coptic era. The topics are as different as archaeology, funerary rites, onomastic and numismatic studies, and the mechanics of bathing in Ptolemaic Egypt. New texts, religious, magical, and medical, are published.

The BIFAO includes the annual report of the activities and excavations of the Institute, which you can also read on the website: rapport annuel des activités de l’Institut

  • Les articles de ce volume sont accessibles gratuitement au format PDF.
  • The papers of this volume are freely available in PDF format.
Nicolas Grimal
p. 1-6
Jean Leclant (1920-2011).
Dominique Valbelle
p. 7-10
Paul Barguet (1915-2012).
Pierre Tallet
p. 11-18
Michel Baud (1963-2012).
Sobhi Ashour
p. 19-56
An Unpublished Granite Statue of Diskophoros Ephébos in Cairo.
Charles Bonnet
p. 57-76
Les grands monuments égyptiens et nubiens du début de la XVIIIe dynastie sur le site de Doukki Gel (Kerma).
Edward Brovarski
p. 77-96
Studies in Egyptian Lexicography III : CG 20506 and the Word for “Bed Canopy”.
Hélène Cuvigny
p. 97-100
« Quand Hèroïs aura accouché… » ἐάν = ὅταν dans l’expression de l’éventuel.
Alain Delattre
p. 101-110
Trois papyrus du monastère de Baouît.
Sylvain Dhennin
p. 111-128
Djekâper et Nikiou, anciennes métropoles sur le territoire de la Minūfīya.
Khaled El-Enany
p. 129-138
Une statuette sistrophore d’Atfih.
Mohamed Gaber Elmaghrabi
p. 139-146
Two Letters Exchanged between the Roman Forts of Dios and Xeron (Eastern Desert of Egypt) concerning a mulokopion.
Thomas Faucher, Wolfgang Fischer-Bossert, Sylvain Dhennin
p. 147-170
Les monnaies en or aux types hiéroglyphiques nwb nfr.
Thomas Gamelin
p. 171-190
Un assemblage décoratif pour une construction théologique dans la chapelle de Méhyt à Edfou.
Aude Gräzer Ohara
p. 191-214
Le palais des monts sur un bloc de remploi de Karnak : marou d’Amon et/ou complexe jubilaire d’Amenhotep III à Malqata ?
Elka Koleva-Ivanov
p. 215-224
Osiris et les briques sacrées.
David Lorand
p. 225-242
Un scribe sur les lieux de l’Histoire. À propos de l’ostracon MMA 32.1.119 et de la fréquentation des pyramides de Licht à la XIXe dynastie.
Tamás Mekis
p. 243-274
The Cartonnage of Nestanetjeretten (Louvre AF 12859; MG E 1082) and its Enigma.
Frédéric Mougenot
p. 275-290
Metchetchi en famille sur le linteau 93.32.3 du Chrysler Museum of Art de Norfolk.
Laure Pantalacci, Joséphine Lesur
p. 291-316
Élevage et consommation de viande à Balat (oasis de Dakhla). Fin de l’Ancien Empire-Première Période intermédiaire.
Sépideh Qahéri
p. 317-348
Fragments de vaisselle inscrite en égyptien conservés au Musée national d’Iran (Irân-e-Bâstân) – Téhéran.
Florence Saragoza
p. 349-370
La « maison à double-carré » de Médamoud et les sanctuaires isiaques d’Égypte.
Noha Shalaby
p. 371-380
A Headless Block Statuette of the XXVIth Dynasty (CGC 941).
Pierre Tallet, Damien Laisney
p. 381-398
Iry-Hor et Narmer au Sud-Sinaï (Ouadi ‘Ameyra). Un complément à la chronologie des expéditions minières égyptiennes.
Pierre Tallet, Grégory Marouard, Damien Laisney
p. 399-446
Un port de la IVe dynastie au Ouadi al-Jarf (mer Rouge).
Dominique Valbelle
p. 447-464
Comment les Égyptiens du début de la XVIIIe dynastie désignaient les Kouchites et leurs alliés.

>>Voir les détails de ces extraits - See all extract files details

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IF1063
ISBN 9782724706291
2013 IFAO
Collection: MIFAO 130
Langue(s): français
2 vol. 366+180 p.
75 (3750 EGP)

La zone minière pharaonique du Sud-Sinaï-I
Catalogue complémentaire des inscriptions du Sinaï

Près d’une soixantaine d’années se sont écoulées depuis la parution de l’ouvrage de référence d’A.H. Gardiner, T.E. Peet et J. Černy, Inscriptions of Sinai, dont les deux volumes, publiés respectivement en 1952 et 1955, présentaient un ensemble de 471 documents permettant d’étudier la présence des Égyptiens au sud de la péninsule du Sinaï entre la IIIᵉ dynastie et la fin du Nouvel Empire. Le présent ouvrage, premier résultat d’un survey de la zone minière engagé en 2006, a pour objectif d’apporter un complément à cette étude, en établissant le catalogue des inscriptions qui ont été découvertes depuis cette date par les différentes équipes qui ont travaillé dans cette région. Un certain nombre de textes connus ont également été repris, lorsqu’il était possible d’apporter des éléments nouveaux à leur compréhension. Les sites où des inscriptions d’époque pharaonique ont été relevées font l’objet d’une rapide présentation, accompagnée d’un plan topographique qui permet de localiser précisément les documents épigraphiques étudiés. Aux inscriptions rupestres du Sinaï proprement dit, nous avons jugé bon d’ajouter le matériel provenant de sites comme Ayn Soukhna, Timna et Tayma, qui jalonnent le parcours des mêmes expéditions minières égyptiennes, et permettent d’en avoir une vision d’ensemble. Les 272 documents réunis ici sont de nature variée : on y trouve de simples dessins et des marques de carriers aussi bien que des comptes rendus officiels relativement complexes. L’ensemble couvre la plus grande partie de la période chronologique concernée par les expéditions minières, de la Iʳᵉ dynastie au règne de Ramsès III.

It has been about sixty years since the major work of A.H. Gardiner, T.E. Peet and J. Černy, Inscriptions of Sinai, was printed. The first volume coming in 1952 and the second three years after in 1955. This study presented 471 documents giving major clues to the knowledge of Egyptian mining expeditions to Sinai between the 3rd and the 20th Dynasty. What we intended to do here is to follow that work, summing up all pharaonic inscriptions discovered since 1955. The material gathered here is the first result of a survey led in the mining zone from 2006. We added some already known texts whenever we were able to add something to their understanding. For each inscription here recorded will be found a short description of the context and a topographical map giving the precise location of the written material. We also registered in this catalog rock inscriptions that were found outside Sinai (in Ayn Soukhna, Timna and Tayma) since they are most probably linked to the same mining expeditions. At the end, 272 documents are presented ; from simple sketches and team marks to more complex official documents recording mining expeditions led toward Sinai between the 1st and the 20th Dynasty.


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IF1084
ISBN 9782724706376
2013 IFAO
Collection: FIFAO 72
Langue(s): français
1 vol. 176 p.
39 (1950 EGP)

Monuments funéraires du palais et de la nécropole. Balat XI

Balat XI n’est pas une monographie comme les dix précédents volumes de la série, mais réunit des études de monuments inédits qui illustrent la pratique du culte funéraire et l’histoire de la famille des gouverneurs de l’oasis de Dakhla de 2350 à 2050 environ.

Dans l’enceinte nord d’Ayn Asil, première résidence des gouverneurs, un linteau inscrit et deux fragments statuaires sont les indices de l’existence de sanctuaires de ka de gouverneurs dès le règne de Pépy Iᵉʳ. Au sud, après l’incendie du palais à l’extrême fin de l’Ancien Empire, la construction par un gouverneur inconnu d’un sanctuaire funéraire double, dont une chapelle est consacrée à Médou-néfer à titre d’ancêtre, marque une nouvelle fondation. Sur les sols de ces sanctuaires de ka, des dépôts de plats d’offrande, caractéristiques du site de Balat, représentent un indice concret de la pratique du culte.

Dans la nécropole de Qila al-Dabba, les petits monuments est du complexe du Mastaba I (M I/B et M I/C) sont les plus anciens tombeaux de gouverneurs et datent du début de la VIᵉ dynastie. Le vaste monument d’Ima-Pépy / Ima-Méryrê (M I/A) s’appuie contre eux. Puis le mastaba de Khentikaou-Pépy (M IV) inaugure un nouvel emplacement. Autour de ce monument, le plus grand et le plus haut de la nécropole, se groupent ceux de Khentika (M III, règne de Pépy II), puis de Médou-néfer (M V) et d’Ima-Pépy (M II).

Balat XI is not a monograph like the ten preceding volumes in the series, but gathers together studies of various monuments which illustrate the funerary practices within the family of the governors ruling the oasis of Dakhla from 2350 to approximately 2050 BC.

In the northern enclosure of Ayn Asil, the first residence of the governors, an inscribed lintel and two fragments of sculpture are the indices of the existence of ka-sanctuaries of governors from the reign of Pepy I. In the south, after the fire in the palace at the extreme end of the Old Kingdom, an unknown governor constructed a twin funerary sanctuary in which one of the two chapels was consecrated to Medu-nefer by his right of being an ancestor; it marks a new foundation.

On the floors of these ka-sanctuaries, deposits of offering dishes characteristic of the site of Balat, reveal hard evidence for the practice of the cult. In the Qila al-Dabba necropolis, the small eastern monuments of the Mastaba I (M I/B and M I/C) are the oldest tombs of governors, which date from the beginning of the 6th Dynasty. The large monument of Ima-Pepy / Ima-Meryre (M I/A) rests against them. The new element is a northern court, a feature again taken up by M IV, belonging to Khentikau-Pepy, who inaugurated a new site. Thus, the mastaba of Khentikaw-Pepy (M IV) inaugurated a new site. Around this mastaba, the largest and the highest within the necropolis, are grouped the monuments of Khentika (M III, reign of Pepy II), then of Medu-nefer (M V) and Ima-Pepy (M II).


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IF1073
ISBN 9782724706048
2013 IFAO
Collection: FIFAO 69
Langue(s): français
2 vol. 500+194 p.
113 (5650 EGP)

Saï II.
Le cimetière des tombes hypogées du Nouvel Empire (SAC5). 2 vol.

Cette seconde monographie consacrée à l’île de Saï, entre les 2ᵉ et 3ᵉ cataractes, présente les résultats de la fouille d’un cimetière élitaire égyptien du Nouvel Empire, dont l’exploration a débuté dans les années 1970 sous les auspices de la Mission archéologique française au Soudan, dirigée par Jean Vercoutter.

Ce cimetière comprenait une vingtaine de tombes collectives hypogées surmontées de superstructures – pour beaucoup d’entre elles de type pyramidal –, comparables à celles trouvées dans les deux nécropoles nubiennes de Soleb et d’Aniba, mais aussi à celles de la nécropole thébaine et dont la période d’utilisation s’est étendue du début de la XVIIIᵉ dynastie à l’époque pré-napatéenne. En dépit des pillages, ce cimetière recélait encore, dans certaines tombes, un riche matériel funéraire s’apparentant à celui des tombes thébaines de la même période. Parmi ce matériel très varié, comportant tous les éléments du trousseau funéraire classique d’un notable égyptien du Nouvel Empire, sont particulièrement remarquables le nombre et la variété des chaouabtis et scarabées de cœur en pierre inscrits.

Après une première partie qui présente la nécropole dans son ensemble et chacune des vingt-quatre tombes fouillées en particulier, suivies du catalogue de leur contenu, la publication propose une étude détaillée de chaque type d’objets composant le matériel funéraire.

De cette étude et de celle des titres et noms figurant sur un grand nombre d’objets inscrits, émerge l’image d’une communauté d’administrateurs civils et religieux –Égyptiens ou Nubiens égyptianisés –, en poste dans ce centre administratif de Haute Nubie qu’était Saï au début du Nouvel Empire. Cette publication contribue ainsi à éclairer l’histoire des rapports de l’Égypte avec cette région aurifère de Haute Nubie et, plus particulièrement, à mettre en lumière le rôle de la ville fortifiée de Saï et de ses habitants dans le dispositif égyptien d’occupation de la Nubie au Nouvel Empire.

This second monograph about the island of Sai, located between the second and third cataracts, presents the results of the excavation of the New Kingdom Egyptian cemetery for officials of the elite. The exploration of the cemetery began in the 1970’s under the direction of the French Archaeological Mission in the Sudan led by Jean Vercoutter.

The cemetery contained about twenty collective rock-cut tombs, with superstructures, many of them pyramidal, similar to those found in Soleb and Aniba in Nubia, for example, as well as those of the Theban necropolis. The graves were in use from the beginning of the 18th dynasty until the pre-Napatan period. Despite looting, some graves still contained rich funerary equipment similar to those found in Theban graves of the same period. Among these widely varied objects, which include all the elements of the classic funerary equipment of Egyptian high officials of the New Kingdom, there are inscribed stone shabtis and heart-scarabs, remarkable in their number and variety.

The first section presents an overview of the necropolis and a description of each of the 24 graves that were excavated, including a catalogue of their contents. The monograph then offers a detailed study of each type of object found among the funerary goods.

The latter study, along with an examination of the titles and names inscribed on a number of objects, depicts a community of civil and religious administrators – both Egyptians and assimilated Nubians – working in Sai, which was an administrative center of Upper Nubia at the beginning of the New Kingdom. Finally, this publication tries to shed light on the history of the relationships between Egypt and this gold-rich region of Upper Nubia and, more particularly, on the role of the fortified city of Sai and its inhabitants in the planned occupation of Nubia by the Egyptians in the New Kingdom.


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IF1059
ISBN 9782724705997
2013 IFAO
Collection: TAEI 51
Langue(s): arabe
1 vol. 188 p.
32 (1600 EGP)

Matâli‘ al-nûr al-sunnî al-munbî' ‘an tahârat nasab al-nabî al-‘arabî
Le traité de ‘Abdī Effendī al-Busnawī.

 

شغل مصير والدي النبي محمّد في الأبدية العديد من أجيال العلماء المسلمين وكذلك أجيال من المؤمنين. لقد توفيا أمينة وعبد الله قبل بداية رسالة ابنهما، أي توفيا وهما وثنيان في فترة الجاهلية، زمن الجهل. لم يكن اهتمام المعتنقين الأوائل للإسلام بمصيرهم بعد الموت يتعلق بالفضول العلمي بل بالرغبة في معرفة مصير آبائهم الذين توفوا قبل أن يتعرفوا على العقيدة الوحيدة التي تضمن الوصول إلى الفردوس.

وهناك حديث يحكم بالجحيم على جميع الذين يموتون وهم غير مسلمين، بما في ذلك والدي النبي محمّد. وينتمي هذا الحديث إلى مجموعة أحاديث مسلم (202-6 – 261/817-21 - 875)، الصحيح، المعروفة كمصدر موثوق به لاجدال عليه. يقال أنّ النبيّ قال لبدويِّ «أبي وأباك في الجحيم». مع مرور الزمن أصبح هذا الموقف الصارم جدا غير محتمل بالنسبة للأمّة. ظهرت أحاديث أقل قسوة أو تتجنب إعطاء أجوبة أحادية المعنى، كما حاول علماء ذوي معرفة واسعة مثال السيوطي، إيجاد أحاديث تبرز وجود ظروف مخففة لهؤلاء الوثنيين بغير إرادتهم.

تبقى مسألة معرفة كيف يمكن لأنقى الكائنات المخلوقة، النبي محمّد، أن تأتي من «نجس المشركين» (سورة 9، 28).

أثارت هذه المشكلة مناقشات كبيرة في اسطنبول خلال النصف الأول من القرن السابع عشر. كتب الببليوغرافي الشهير حاجي خليفة (كاتب شلبي 1609-1657)، تقريراً عن هذا النقاش في سيرته الذاتية «ميزان الحق».

أدخل عبدي أفندي(1584-1644) شيخ البيرمية وكاتب مدرسة ابن عربي الروحية، معاصر آخر للأحداث، أدخل عنصراً جديداً في النقاش، نور محمّد، وهو مادة مضيئة، الجوهر النبوي الذي أودعه الله في جسد آدم، أول الأنبياء، والذي انتقل من جيل إلى جيل ليصل أخيراً إلى عبد الله، والد آخر الأنبياء. هكذا ظل دائماً في هذا العالم شخص يحمي التوحيد ضد أي إغراء للشِرْك.

Le sort des parents du prophète Muhammad dans l’éternité occupa de nombreuses générations de savants musulmans et de simples croyants. Āmina et ‘Abdallāh étaient morts avant le commencement du message de leur fils, c’est-à-dire qu’ils moururent pendant la Ǧāhiliyya, le temps de l’ignorance, en païens. L’intérêt des premiers convertis à l’islam pour leur destin dans l’au-delà relevait certainement moins d’une curiosité intellectuelle que du souci de savoir quel serait le sort leurs propres parents, eux-mêmes morts avant de connaître la seule doctrine garantissant l’accès au Paradis. Un ḥadīṯ sans pitié condamne à l’enfer tous ceux qui meurent sans être musulmans, y compris les parents du Prophète. Il relève de la collection de traditions de Muslim (202-6 – 261/817-21 - 875), le Ṣaḥīḥ, reconnue comme une autorité orthodoxe et incontestable. « Ton père et mon père sont en enfer » aurait dit le Prophète à un bédouin. Avec le temps cette position trop rigoureuse a été ressentie comme insupportable par l’umma. Des traditions moins sévères ou évitant une réponse univoque apparurent, et des savants disposant d’une érudition étendue comme al-Suyūṭī ont cherché partout des traditions faisant valoir des circonstances atténuantes à ces païens malgré eux. Reste la question de savoir comment le plus pur des êtres créés, le prophète Muḥammad, pouvait provenir de la « saleté des polythéistes » (S. 9, 28). Ce problème suscita de grandes discussions à Istanbul pendant la première moitié du xviiᵉ siècle. Le célèbre bibliographe Ḥāǧǧī Ḫalīfa (Kâtip Çelebi, 1609-1657), rend compte de ce débat dans son autobiographie « La balance de la vérité ». Un autre contemporain, ‘Abdī Efendi (1584-1644), cheikh de la Bayramiyye et écrivain de l’école spirituelle de Ibn al-‘Arabī, a introduit un nouvel élément dans la discussion, le Nūr Muḥammad, une substance lumineuse, l’essence prophétique que Dieu a déposée dans le corps d’Adam, le premier prophète, et qui se transmit de génération en génération pour arriver finalement chez ‘Abdallāh, le père du dernier prophète. Ainsi, il y avait toujours quelqu’un au monde qui gardait le tawḥīd contre toute tentation de polythéisme.

« La naissance du Prophète ». Composition originale de Khaled Zaza.


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IF1081
ISBN 9782724706253
2013 IFAO
Collection: BiGen 42
Langue(s): arabe, français
1 vol. 224 p.
25 (1250 EGP)

Les terres cuites gréco-romaines du musée égyptien de l'Agriculture

Les collections du musée égyptien de l’Agriculture (Le Caire) comportent 107 terres cuites datées de l’époque gréco-romaine. Lors de leur entrée au musée entre 1932 et 1935, les statuettes ont été sélectionnées autour de quatre grands thèmes, afin d’illustrer une partie des collections constituée de restes d’animaux et de végétaux : les divinités protectrices, les représentations animales, les représentations végétales et les paniers.

Ces figurines, moulées pour la plupart, sont généralement qualifiées de « terres cuites du Fayoum » en raison du grand nombre de pièces qui y furent découvertes. Principalement attestées en contexte d’habitat, elles ont pourtant été mises au jour dans bien d’autres régions, sur des sites du Delta – en particulier à Alexandrie – , de la Moyenne et de la Haute Égypte, ainsi que dans les oasis et les praesidia du désert Oriental ; nullement circonscrites au Fayoum, ces terres cuites témoignent au contraire d’une production à grande échelle.

En s’appuyant sur les données fournies par les fouilles archéologiques récentes et les collections muséographiques publiées ou encore inédites, cet ouvrage aide à revoir la datation de cette documentation et permet de s’interroger largement sur la ou les fonctions de ces terres cuites.

The collections of the Egyptian Museum of Agriculture (Cairo) contain 107 terracotta potteries dating from the Graeco-Roman Period. When they entered the museum between 1932 and 1935, the statuettes were selected regarding four main themes in order to illustrate some of the collections consisting of animal and plants remains: protective deities, animal representations, plant representations and baskets.

These figurines, most of which are molded, are usually described as the "Fayoum terracotta potteries" because of the large number of objects discovered there. Mainly attested in settlement context, they have nonetheless been found in many other areas : the sites of the Delta -especially in Alexandria-, in Middle and Upper Egypt, as well as in the oases and praesidia of the Eastern Desert. Actually not at all limited to the Fayoum area, these terracotta potteries are on the contrary the products of a widespread production.

Based on data provided by the recent archaeological excavations and museum collections –whether published or unpublished- this book helps going over the dating of these documents while raising questions about the function or functions of these terracotta potteries.