Institut français
d’archéologie orientale du Caire

IFAO

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Les articles des volumes suivants sont vendus sous forme de PDF à télécharger: BiEtud: numéros 110, 120, 138, 140, 165 (gratuit), EtudUrb: 9.


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BIFAO117_art_12.pdf (0.7 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 117
2018 IFAO
25 p.
gratuit - free of charge
Reden und Rufe, a Neglected Genre? Towards a Definition of the Speech Captions in Private Tombs

Le présent article envisage un corpus de textes, lesdits « Reden und Rufe », qui ont été relativement négligés jusqu’à présent, dans le but de déterminer leur identité en tant que genre littéraire propre. Pour ce faire, je m’appuie sur la théorie de Gérard Genette, tout en m’interrogeant sur la pertinence de son application à des textes anciens, tels que les documents de l’Égypte pharaonique, dans les deux premières sections de cet article. J’applique ensuite, dans la troisième section, les trois critères de G. Genette (modes, thèmes et formes) aux Reden und Rufe provenant des tombes privées de l’Ancien et du Moyen Empire, après avoir rendu compte du caractère dynamique de l’ensemble du corpus. En guise de conclusion, je propose une définition préliminaire des Reden und Rufe, tout en soulignant la perméabilité du genre, que ce soit par leur propension à apparaître dans de nouveaux motifs de scènes dites de la vie quotidienne ou par la dissociation progressive d’un sous-corpus, qui finit par former son propre genre littéraire, lesdits « chants du harpiste ».

This paper aims at shedding light on a rather neglected corpus, the so-called “Reden und Rufe”. In this regard, I focus on the question of their identity as a literary genre. In seeking to define the identity of a literary genre, I first consider the structuralist approach of Gérard Genette and its possible applications to Ancient Egyptian texts (sections 1-2). In a second step, I apply his three criteria (modes, themes, and forms) to a workable sample of Reden und Rufe, in Old and Middle Kingdom private tombs, after having discussed the previous studies on the subject and the corpus dynamicity (section 3). I eventually offer a characterization of the Reden und Rufe, which appear to be subject to adaptations, either insertion in new kinds of “daily life” scenes or inception of a new literary genre, the “harpist songs”.


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BIFAO117_art_11.pdf (0.4 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 117
2018 IFAO
12 p.
gratuit - free of charge
The Longest Visitor’s Ostracon Concerning the Temple of Deir el-Bahri. A Recombination of Two Pieces, Ostraca Cairo 430 and 432

Cet article présente la recombinaison de deux ostraca découverts à Deir el-Bahari et conservés dans les réserves du Musée égyptien du Caire. L’ostracon ainsi recomposé contient une formule de visiteur intéressante, qui est d’ordinaire inscrite sur les murs des tombes sous forme de graffiti. L’ostracon en question constitue à ce jour la formule de visiteur la plus longue inscrite sur ostraca.

Mots-clés : formule de visiteur – Deir el-Bahari – XVIIIe dynastie – hiératique – temple d’Hatchepsout.

 

This article presents a recombination of two ostraca discovered in the provenance of Deir el-Bahri, and now stored in the basement of the Egyptian Museum of Cairo. This ostracon contains an interesting visitor’s formula that is usually inscribed on the walls of tombs as graffiti. It also constitutes the longest known visitor’s formula inscribed on ostraca.

Keywords: visitor’s formula – Deir el-Bahri – 18th Dynasty – hieratic – Hatshepsut temple.


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BIFAO117_art_10.pdf (1.8 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 117
2018 IFAO
20 p.
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An 18th Dynasty Writing-Board from Saqqara in the Cairo Museum (Prophecy of Neferti – CG 25224, JE 32972)

Cet article présente l’une des plus anciennes versions de la Prophétie de Néferti. Elle consiste en une tablette en bois, inscrite en hiératique des deux côtés, à l’encre noire et rouge. Cette tablette, qui fut trouvée à Saqqara, est aujourd’hui conservée au Musée égyptien du Caire (JE 32972). Elle est publiée ici pour la première fois. L’étude qui en est faite permet de jeter un éclairage nouveau sur la paléographie du texte, en le comparant à plusieurs autres textes hiératiques de la XVIIIe dynastie.

Mots-clés : tablette en bois – Musée égyptien du Caire – JE 32972 – Saqqara – Prophétie de Néferti – XVIIIe dynastie – hiératique.

This paper presents one of the earliest versions of the Prophecy of Neferti. It is a wooden tablet inscribed in heraldic script in black and red ink on both sides. It was found in Saqqara and is now conserved in the Egyptian Museum of Cairo (JE 32972). It is published for the first time in the present paper which also sheds new light on the palaeography of the text as compared to several other 18th Dynasty hieratic texts.

Keywords: wooden tablet – Cairo Egyptian Museum – JE 32972 – Saqqara – Prophecy of Neferti – 18th Dynasty – hieratic.


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BIFAO117_art_09.pdf (0.6 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 117
2018 IFAO
22 p.
gratuit - free of charge
Un nouvel éclairage sur l’artisanat du bois dans la région Memphis/Fayoum. La collection statuaire du musée d’Ethnographie de Neuchâtel

La collection des bois du musée d’Ethnographie de Neuchâtel, constituée par Gustave Jéquier au début du xxe siècle, forme un échantillon chronologiquement large et diversifié de la production statuaire de la région Memphis/Fayoum. Composée de 14 statues de particuliers et de 14 modèles funéraires datés entre la fin de la VIe dynastie et la XIIe dynastie, ces objets découverts in situ lors de fouilles menées dans les nécropoles de Saqqara-nord et sud donnent l’opportunité d’examiner un matériel inédit dont l’analyse technique et stylistique apporte un nouvel éclairage sur l’artisanat du bois dans une région étroitement liée à l’exercice du pouvoir, la Basse Égypte. Au-delà de l’identification d’ateliers, c’est la diversité des échanges de biens manufacturés dans la région memphite qui est mise en lumière par la collection neuchâteloise, véritable fil d’Ariane entre la fin de l’Ancien Empire et le Moyen Empire.

The wood collection of the Ethnographic Museum of Neuchâtel, constituted by Gustave Jéquier at the beginning of the 20th century, forms a chronologically broad and diversified sample of the statuary production of the Memphis/Fayum region. Composed of 14 statues of private individuals and 14 funerary models dated between the end of the 6th and the 12th Dynasties, these objects discovered in situ during excavations carried out in the necropolises of Saqqara North and South give the opportunity to examine new material and thanks to their technical and stylistic analysis new light is shed on wood craftsmanship in a region closely linked to the exercise of the power, Lower Egypt. Beyond the identification of workshops, it is the diversity of exchanges of manufactured goods in the Memphite region that is highlighted by the Neuchâtel collection, a true Ariadne’s thread between the end of the Old and the Middle Kingdom.


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BIFAO117_art_08.pdf (2.5 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 117
2018 IFAO
35 p.
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Un dépôt de fondation découvert dans le temple de Touy. Étude micro-stratigraphique, étude céramologique et étude de synthèse

Publication d’un dépôt de fondation découvert dans le temple de Touy pendant la campagne 2015. Situé dans la salle hypostyle nord-est du temple, il comprend deux fosses, dont l’une, intacte, contenait encore des céramiques miniatures.

Cette publication en propose une étude micro-stratigraphique, une étude céramologique, et une étude d’ensemble. La première permet de reconstituer les gestes ayant présidé à sa constitution, la seconde en étudie les céramiques et en donne un catalogue, tandis que la troisième l’examine dans le contexte des autres dépôts de fondation du temple et du réseau qu’ils forment.

 

Publication of a foundation deposit found in the temple of Tuya during the excavation season 2015. Situated in the north-western hypostyle hall of the temple, it consists of two pits. One of them, intact, was still equipped with miniature vessels.

This paper offers a micro-stratigraphic study, a ceramological study, and a general study. The first one allows for reconstituting the gestures involved in its constitution, the second one examines the miniature vessels, with a catalogue, whilst the third one investigates its relationships with other foundation deposits of the temple and the network they form together.


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BIFAO117_art_07.pdf (0.7 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 117
2018 IFAO
42 p.
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La syntaxe des appels aux vivants

L’article se propose de brosser à grands traits la syntaxe des appels aux vivants sur l’ensemble de la période pharaonique. Cette enquête met en évidence quelques aspects idéologiques qui sous-tendent la formule. La recherche d’une rhétorique particulière qui utilise des moyens énonciatifs en évolution durant l’Ancien Empire, l’uniformisation ou au contraire la diversification de l’expression à d’autres moments illustrent, selon les cas, la construction d’une synthèse ou le goût pour une multiplicité de nuances. L’idée d’un formalisme figé auquel l’appel est parfois réduit dans les grammaires a pu conduire à ignorer la souplesse de la formule et les différents courants qui la parcourent, qui ne sont d’ailleurs pas sans poser parfois quelques difficultés dans l’analyse. L’article tente de donner un aperçu de ces différents points.

This paper endeavours to give an overview of the syntax of the so-called Appeal to the Living Ones for the whole pharaonic period. We enlighten some ideological features behind the evolution of the formula. Indeed, the search for a specific rhetoric, still in progress during the Old Kingdom, may illustrate either the choice for uniformisation and synthesis or the taste for diversity, calling for several levels of reading. In our handbooks of the Egyptian language, the Appeal has been too often dismissed as a rather frozen formula as far as its syntax is concerned. This idea may have led to a underestimating of some inner qualities of the formula: its flexibility, its ability to express many trends and to open up to intertextuality. Nonetheless, our article will also underline some difficulties, which occurred while analysing the syntax.


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BIFAO117_art_06.pdf (4.5 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 117
2018 IFAO
35 p.
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Le temple « primitif » de Ptah à Karnak

Les fouilles récentes dans le temple de Ptah bâti par Thoutmosis III à Karnak confirment l’existence d’un édifice antérieur daté de la fin de la Deuxième Période intermédiaire ou du début de la XVIIIe dynastie. L’analyse des vestiges en brique, à la fois très détériorés et difficiles d’accès, découverts sous le temple révèle un édifice antérieur en brique composé de trois salles mais dont l’orientation diffère de celle du temple thoutmoside. La composition tripartite est toutefois comparable au temple en pierre, analogie qui permet de proposer que le temple antérieur ait pu, dès l’origine, avoir les mêmes fonctions que son successeur : un sanctuaire consacré à Ptah et à Hathor et un lieu d’accueil lors des sorties processionnelles d’Amon.

Recent excavations in the temple of Ptah built by Thutmosis III at Karnak confirm the existence of an earlier building dated to the end of the Second Intermediate Period or the beginning of the 18th Dynasty. The analysis of the mudbrick remains, very deteriorated and difficult to access, discovered under the temple, reveals an earlier mudbrick building composed of three rooms whose orientation differs from that of the Thutmosid temple. The tripartite composition, however, is comparable to the stone temple, analogy that suggests that the original building could have the same functions as its successor: a sanctuary dedicated to Ptah and Hathor and a place of welcome during the processional outings of Amon.


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BIFAO117_art_05.pdf (1.9 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 117
2018 IFAO
38 p.
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Un nouveau départ pour les archives de Papas. Papyrus coptes et grecs de la jarre d’Edfou 

L’article est la première publication issue du projet collaboratif qui a repris depuis 2015 l’étude des archives bilingues du pagarque Papas, contenues dans la jarre d’Edfou. Il comprend l’édition de cinq lettres coptes documentant les activités administratives de Papas (fiscalité, réquisitions des autorités arabes), ainsi qu’un document grec inédit des mêmes archives ; un autre fragment grec, dont l’appartenance à la jarre n’est pas assurée, est publié dans une première annexe ; une seconde annexe présente l’étude de 18 sceaux découverts au fond de la jarre. Les premiers résultats de cette étude montrent que les papyrus grecs et coptes sont complémentaires et que la répartition des langues ne suit pas le schéma : copte – sphère privée / grec – sphère administrative, comme le pensait Roger Rémondon, l’éditeur des papyrus grecs.

The article is the first publication since 2015 from the collaborative project that has resumed the study of the bilingual archive of the pagarch Papas, kept in the Edfu jar. It presents the edition of five Coptic letters documenting Papas’ administrative activities (taxation, requisitions made by the Arab authorities), as well as a unpublished Greek document from the same archive; another Greek fragment, possibly belonging to the archive, is published in a first annex; a second annex offers the study of 18 seals found at the bottom of the jar. The first results of this study show that Greek and Coptic papyri are complementary and that the distribution of languages does not follow the pattern: Coptic – private sphere / Greek – administrative sphere, as thought by Roger Rémondon, editor of the Greek papyri.


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BIFAO117_art_04.pdf (0.2 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 117
2018 IFAO
10 p.
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A Terracotta Portrait-Head of Alexander the Great from Karanis

Cet article présente une tête en terre cuite représentant Alexandre le Grand, qui a été découverte à Karanis dans un contexte archéologique datant des ve-vie siècles apr. J.-C. La tête en question date de la fin du iie ou du début du ier siècle av. J.-C., si l’on se fie à des critères stylistiques et qu’on la compare à une autre tête en terre cuite d’Alexandre conservée au Musée gréco-romain d’Alexandrie. Les deux têtes ont beaucoup en commun, quand on envisage le moule, la technique et le style, ce qui conduit à envisager la possibilité que la tête d’Alexandrie ait pu être fabriquée, comme l’autre, dans la région du Fayoum. La nouvelle tête d’Alexandre ressemble au soi-disant portrait d’Alexandre de Léocharès, mais présente aussi quelques traits de Lysippe, que l’on trouve sur les petites têtes d’Alexandre d’Égypte. Cette tête surmontait jadis une statuette complète qui était utilisée dans un culte public ou domestique d’Alexandre à Karanis. Un tel culte ne peut encore être établi de manière certaine, mais son éventualité repose sur l’attestation des cultes d’Alexandre et Ptolémée dans d’autres villes du Fayoum.

This article presents a terracotta head depicting Alexander the Great, which was discovered in Karanis by the Egyptian Antiquities Organization, it dates back to the 5th or 6th century AD. The head itself dates back to the late second or early first century BC judging by the stylistic criteria and when comparing it to another Alexander’s terracotta head conserved in the Alexandria Greco-Roman Museum. The two heads have much in commun in terms of mould, technique and style, which could lead to the possibility that the Alexandria head was manufactured in the Fayum region as was the other one. The new Alexander’s head looks very much like the so-called Leocharis portrait of Alexander, albeit some Lysippan features, which are also found on small heads of Alexander from Egypt. This portrait of Alexander once surmounted a complete statuette that was used in public or domestic cult of the Macedonian in Karanis. Such cult is still lacking direct evidence from the site, but its likelihood is based on the proof of Alexander and Ptolemaic cults in other Fayum towns.


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BIFAO117_art_03.pdf (1.2 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 117
2018 IFAO
47 p.
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La gémellité biologique dans l’Égypte ancienne. Synthèse des cas potentiels

Poser la question de la perception de la gémellité dans une société donnée revient à interroger l’attitude de cette société face à un phénomène rare, potentiellement hors norme. Le sujet semble particulièrement pertinent quand il concerne la culture de l’Égypte ancienne, puisque celle-ci est fondée sur la conformité à la norme, dans tous les domaines, et qu’elle est, par bien des aspects, dogmatiquement construite sur une certaine idée de la dualité – ce que l’on observe dans la conception même du territoire égyptien, de la monarchie, ou encore dans la construction binaire d’un certain nombre de figures mythiques.

Depuis l’article fondateur de John Baines, « Egyptian Twins », publié en 1985 dans Orientalia 54, de nouveaux jumeaux sont venus s’ajouter au dossier, et de nouvelles interprétations ont aussi enrichi la discussion. L’ambition du présent article est d’établir un corpus exhaustif de tous les cas potentiels, de les analyser afin de les inclure, ou non, au dossier et d’apporter des précisions, si possible, au cadre théorique autrefois posé par J. Baines.

Raising the question of the perception of twins in any society also means questioning its attitude towards a very uncommon phenomenon, which is potentially outside the norm. This subject seems peculiarly relevant when it comes to Ancient Egypt as its culture is based on the conformity to social standards and its territory, its monarchy and a number of its myths are built on a binary system.

Since John Baines’ seminal article “Egyptian Twins”, published in 1985 in Orientalia 54, new cases of Egyptian twins have emerged and new interpretations have significantly enriched the discussion. The purpose of the present article is to establish a complete corpus including all possible cases and to analyze them in order to be able to consider them as twins or not, thus to specify, if possible, the theoretical frame established by John Baines.