Institut français
d’archéologie orientale du Caire

IFAO

Catalogue des publications

Fouilles de l’Institut français d’archéologie orientale (FIFAO)

ISSN : 0768-4703

La collection Fouilles de l’Institut français d’archéologie orientale (FIFAO) se consacre à la publication scientifique des travaux archéologiques conduits sur l’ensemble des chantiers de l’Ifao. Elle est constituée de plusieurs séries : Balat, Tebtynis, Karnak-nord, Archéologie islamique, etc.


Vignette
IF1211
ISBN 9782724707687
2021 IFAO
Collection: FIFAO 86
Langue(s): anglais
1 vol. 280 p.
49 (2450 EGP)

Balat XII
The Sheikh Muftah Site

In the area of Balat on the eastern Dakhla Oasis the archaeological mission of the French Institute for Oriental Archaelogy has uncovered a large area consisting of various camps dating from the early 4th Dynasty (ca. 2600 BC), which were briefly but intensively occupied. These are understood to have served as residential base camps for some of the indigenous (and not yet fully sedentary) population of the oasis, the so-called Late Sheikh Muftah group. Little is known about this rather enigmatic group, but the excavations at Balat have revealed for the first time a well-preserved intra-site stratigraphy with hitherto unknown dwelling features for Sheikh Muftah contexts. The data gathered here is based on analysis of the features, the material culture and in-depth scientific studies. The new evidence offers not only hints about local crafts, food production and environmental conditions in Balat, but also represents a new contribution to ongoing discussions on subsistence and patterns of mobility of non-sedentary groups in the Western Desert. This has given archaeologists a glimpse of the lifestyle of the Sheikh Muftah group, and also, for the first time, shone a spotlight on daily life in a camp site in the oasis depression. The date of this occupation in the Early Old Kingdom falls into a period when Egyptian Pharaonic presence was just beginning to be evident in archaeological data. Cross-cultural contacts between the Balat Sheikh Muftah community and the Egyptian Pharaonic population, both within the oasis and into the Nile Valley are also in evidence and contribute to the discussions on transcultural exchange and assimilation processes in the oasis.

Au nord des enceintes pharaoniques d’Ayn Asil à Balat, sur le bord oriental de l’oasis de Dakhla, la mission archéologique de l’Institut français d’archéologie orientale a mis au jour un site étendu, datant de la IVe dynastie (ca. 2600 BC), composé de différents campements individuels. Ces campements n’étaient pas des campements de longue durée, mais ils furent occupés de manière régulière et soutenue. Il semble qu’ils aient servi de camps de résidence temporaire pour une partie de la population indigène (pas encore totalement sédentarisée) de l’oasis, le groupe dit « Sheikh Moftah tardif ». On sait peu de choses sur ce groupe, mais les travaux à Balat ont révélé pour la première fois une séquence stratigraphique bien préservée et des structures d’habitation, jusque-là inconnues pour ce groupe. Les études rassemblées dans ce livre consistent en l’analyse des structures, la présentation de la culture matérielle et l’exposé des résultats des analyses archéométriques. Les données recueillies fournissent des informations sur les travaux artisanaux, la production de nourriture et les conditions de vie à Balat. Elles apportent une contribution précieuse aux discussions scientifiques sur les moyens de subsistance et la mobilité des communautés non permanentes dans le désert occidental. Les archéologues peuvent ainsi se faire une idée de la vie du groupe Sheikh Moftah et, de manière plus générale, de la vie quotidienne dans un campement au sein de l’oasis. La datation de cette occupation du site au début de l’Ancien Empire correspond à une période pour laquelle les données archéologiques rendent de plus en plus évidente la présence égyptienne pharaonique dans l’oasis. Les contacts sont certains entre la communauté Sheikh Moftah à Balat et la population égyptienne pharaonique, à la fois dans la Vallée du Nil et dans l’oasis, et permettent de nourrir la discussion sur les échanges transculturels et les processus d’assimilation dans l’oasis.


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Clara Jeuthe
p. 1-274
34 €
Balat XII
Vignette
IF1204
ISBN 9782724707618
2020 IFAO
Collection: FIFAO 84
Langue(s): anglais
1 vol. 384 p.
69 (3450 EGP)

The Island City of Tinnis
A Postmortem

On an island in Lake Manzala in the north-east corner of the Nile Delta lie the ruins of the once-prosperous late Roman and medieval port and manufacturing centre of Tell Tinnīs. Although little can be seen above ground, beneath the surface lie archaeological deposits that can be accessed by geophysical and geoarchaeological survey, and remote sensing. In addition, some excavation has taken place, providing evidence for the existence of structures such as cisterns, while ceramics and artefacts from the site’s surface provide indications of the lifestyles of the town’s occupants and their regional connections. This volume presents the results of archaeological work undertaken at the site between 2004 and 2012, which has produced a relatively detailed impression of the form and nature of the town from its inception around the 3rd century AD to its abandonment in the 13th century in the face of Crusader raids. This new information is discussed in light of the town’s relationship to and connectedness with its surrounding landscape, and likewise considers Tinnīs in comparison to contemporary settlements of Egypt’s Mediterranean coast.

Sur une île du lac Manzala, au nord-est du delta du Nil, se trouvent les ruines de Tell Tinnis, port et centre industriel autrefois prospère de la fin de l’époque romaine au Moyen Âge. Bien que très peu de traces en soient encore visibles en surface, des vestiges matériels sont préservés sous terre, accessibles grâce aux études géophysiques et géoarchéologiques, ainsi qu’à la télédétection. Quelques fouilles ont été entreprises, qui ont témoigné de l’existence de structures, telles que des citernes, tandis que les céramiques et les artefacts prélevés en surface ont fourni des indications sur les modes de vie des habitants de la ville et sur leurs relations régionales. Cet ouvrage présente les résultats des opérations archéologiques réalisées sur le site entre 2004 et 2012, qui ont permis de préciser l’apparence et la nature de la ville depuis ses origines, vers le IIIe siècle, jusqu’à son abandon, au XIIIe siècle, suite aux assauts des Croisés. Ces nouvelles données sont analysées à la lumière des liens entre la ville et ses environs, mais aussi par rapport à d’autres agglomérations de la même époque sur la côte méditerranéenne de l’Égypte.


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Alison L. Gascoigne
p. 0-379
48 €
The Island City of Tinnis
Vignette
IF1208
ISBN 9782724707656
2020 IFAO
Collection: FIFAO 85
Langue(s): anglais
1 vol. 256 p.
45 (2250 EGP)

Ports and Fortifications in the Muslim World
Coastal Military Architecture from the Arab Conquest to the Ottoman Period

Ports have been extremely important locations in Muslim memory since the time of the Prophet. Islam was spread through trading networks such as the overland Silk Road and the maritime Spice Route, and also by pilgrimage that combined travel by land with sea voyages. The coast is a contact zone between land and sea. A distinct coastal culture develops in ports, since they are stops on travel routes and centers of contact and exchange between civilizations. Fortifications were built at ports to protect trade as well as safeguard the traders and the merchandise. These fortifications played an active role in the economy, both as fortified gateways serving as customs houses and as city walls enclosing cargo depots. The walls and citadels of coastal cities were major symbols of prestige and wealth. Politically, ports are strategic points subject to conquest. The study of coastal military architecture helps us to understand the Muslim expansion from the Mediterranean Sea to the Indian Ocean on the longue durée from the Arab conquest to the Ottoman period. 

Le port occupe une place importante dans l’imaginaire musulman. D’un point de vue économique, les ports sont des maillons essentiels des circuits commerciaux et constituent des sources de profits conséquents. Socialement, les ports sont des lieux de voyage, de pèlerinages et d’échanges entre civilisations. Politiquement, les ports sont des lieux stratégiques, frontières et points de conquête entre la mer et la terre. Les fortifications portuaires sont un symbole de prestige pour une cité, la muraille affirmant la richesse des habitants et la citadelle la puissance des dirigeants. La compréhension de la militarisation d’un port implique de distinguer ce qui relève de la volonté d’assurer la défense d’un territoire et ce qui tient à l’ambition d’exercer un contrôle sur les biens et les hommes. Les fortifications jouent un rôle actif dans la régulation et le contrôle de l’économie avec des murailles et des portes permettant aux douanes de taxer les produits échangés. L’étude de l’architecture militaire en milieu littoral permet de mieux comprendre la relation entre les Musulmans et la mer sur la longue durée depuis la Conquête arabe jusqu’à l’Empire ottoman, et de la mer Méditerranée jusqu’à l’océan Indien.


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Stéphane Pradines (éd.)
p. 1-254
31 €
Ports and Fortifications in the Muslim World
Vignette
IF1192
ISBN 9782724707540
2020 IFAO
Collection: FIFAO 82
Langue(s): français
1 vol. 464 p.
75 (3750 EGP)

Ayn Soukhna IV
Le matériel des galeries-magasins

Ce volume regroupe plusieurs études concernant le matériel le plus caractéristique découvert dans le secteur des galeries-magasins du site d’Ayn Soukhna (publié en 2016 dans le précédent ouvrage de cette série). Nous présentons successivement la totalité des inscriptions qui ont été relevées au cours de la fouille de cette zone en apportant des compléments à celles qui ont, en raison de leur importance historique, déjà été signalées, et en étudiant l’ensemble des petits objets inscrits de différentes périodes mis au jour. Une étude spécifique a également été consacrée à l’exceptionnel dépôt de couteaux de silex de l’Ancien Empire recueillis dans l’entrée de la galerie G1. L’analyse de près d’une centaine d’objets utilitaires en pierre (meules, polissoirs, aiguisoirs, enclumes) est ensuite proposée ici, avec la détermination de l’utilisation précise de l’ensemble de ce matériel. Un chapitre est par ailleurs consacré aux poulies sèches et tenons découverts à proximité des galeries, qui pourraient être des éléments de gréement des embarcations ayant été utilisées sur le site. Enfin, deux études sont consacrées l’une aux restes fauniques – qui donnent un aperçu de la consommation alimentaire au temps des expéditions pharaoniques – l’autre à des centaines de fragments de creusets découverts dans cette zone, qui correspondent à une activité métallurgique datée du début du Moyen Empire.

This volume gathers several studies concerning the most characteristic material discovered in the system of storage caves of the site of Ayn Soukhna (following the archeological report published in 2016 in a previous book). We present successively all the inscriptions which were found during the excavation of this sector, by adding complements to those which, because of their historical importance, have already been at least partially published, and by studying all the inscribed objects of various periods brought to light. A specific study was also devoted to the exceptional batch of Old Kingdom flint knives collected in the entrance to the G1 gallery. The analysis of nearly one hundred utilitary stone objects is then proposed here, with the determination of the precise use of all this material.

A chapter is also devoted to dry pulleys and tenons discovered near the galleries, which could be rigging elements of the boats that were used on the site. Finally, two studies are devoted one to faunal remains – which give an insight into food consumption by pharaonic teams during expeditions – the other to hundreds of fragments of crucibles found in this area, which correspond to a metallurgical activity dated to the early Middle Kingdom.

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Pierre Tallet (éd.), Georges Castel (éd.)
p. 1-456
53 €
Ayn Soukhna IV
Vignette
IF1195
ISBN 9782724707502
2020 IFAO
Collection: FIFAO 83
Langue(s): français
1 vol. 468 p.
75 (3750 EGP)

Samut Nord
L'exploitation de l'or du désert Oriental à l'époque ptolémaïque

Situé dans le désert Oriental égyptien, Samut Nord est un site entièrement voué à l’exploitation de l’or. Constitué de zones d’extraction et de transformation du quartz aurifère et de deux édifices dédiés au logement, il est occupé brièvement vers 310 av. J.-C. Avant leur destruction en 2017, les vestiges de Samut Nord étaient exceptionnellement bien préservés et leur exploration représentait l’opportunité d’étudier, pour la première fois et dans son intégralité, une installation minière à l’apogée de l’exploitation de l’or en Égypte. C’était aussi l’occasion de comparer le témoignage des vestiges archéologiques aux descriptions des mines antiques laissées par Agatharchide de Cnide, qui vécut au IIe siècle av. J.-C. La confrontation des données permet de dresser un panorama inédit de la chaîne opératoire qui a produit une partie de l’or dont Ptolémée, fils de Lagos, avait besoin pour conduire sa politique en Méditerranée. L’étude attentive de tous les vestiges, y compris les plus modestes, permet aussi de reconstituer les conditions de vie des habitants (soldats, intendants, mineurs, dont peut-être des femmes) qui ont, durant quelques saisons, vécu au milieu du désert pour en exploiter les richesses. Elles étaient manifestement effroyables. Est adjointe à ces chapitres l’étude de trois villages de mineurs localisés dans le district de Samut, occupés au Nouvel Empire et à l’époque médiévale.

Located in the Eastern desert of Egypt, Samut North is a site entirely devoted to gold mining. Consisting of areas for the extraction and transformation of gold quartz and two vast buildings dedicated to housing, it was briefly occupied around 310 BC. Before they were destroyed in 2017, the remains of Samut North were exceptionally well preserved and their exploration represented a unique opportunity to fully study a mining facility at the height of gold mining in Egypt. It was also a chance to compare the evidence of the archaeological remains with the descriptions of the ancient mines left by Agatharchides of Cnidus, who lived in the 2nd century BC. The comparison of the data makes it possible to draw up an unprecedented panorama of the operating chain that produced part of the gold that Ptolemy, son of Lagos, needed to conduct his policy in the Mediterranean. The careful study of all the remains, including the most modest ones, also makes it possible to reconstruct the living conditions of the inhabitants (soldiers, logisticians, miners, including perhaps women) who, for some seasons, lived in the middle of the desert to exploit its riches. They were obviously appalling. Added to these chapters is a study of three mining villages in Samut district dating back to the New Kingdom and the Middle Ages.


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Bérangère Redon, Thomas Faucher
p. 1-461
52 €
Samut Nord
Vignette
IF1179
ISBN 9782724707359
2019 IFAO
Collection: FIFAO 81
Langue(s): français
1 vol. 304 p.
45 (2250 EGP)

Ostraca de Krokodilô II
La correspondance privée et les réseaux personnels de Philoklès, Apollôs et Ischyras. Praesidia du désert de Bérénice V. O.Krok. 152-334.

Le fort de Krokodilô, fouillé en 1996 et 1997 par la Mission française du désert Oriental, est situé sur la route reliant Coptos, dans la Vallée du Nil, à Myos Hormos, sur la mer Rouge. Son dépotoir, formé sous les règnes de Trajan et Hadrien, a livré plus de 800 ostraca, dont 189 sont publiés dans ce volume. Après un premier volume des Ostraca de Krokodilô consacré à la correspondance militaire, le présent ouvrage s’intéresse à la correspondance privée que s’échangeaient les habitants de Krokodilô et des forts voisins, Phoinikôn et Persou. Les lettres ont été rédigées par trois personnalités très différentes : Philoklès, le vivandier et proxénète, joue un rôle central dans l’approvisionnement des habitants des fortins du désert, et dans le commerce de prostituées, dont il s’est fait une spécialité ; Ischyras, le carrier, est une connaissance de Philoklès, ses lettres regorgent de manifestations d’amitié tout en livrant quelques confidences peu amènes, indices de rapports humains parfois brutaux ; Apollôs enfin, en plus d’être semble-t-il un soldat, assure le rôle de scribe au sein d’un groupe dont les préoccupations concernent presque uniquement le ravitaillement. La richesse de ce corpus permet de reconstituer la vie des petites sociétés peuplant les garnisons du désert au début du iie s. apr. J.-C., et de mettre en lumière la vigueur des réseaux qui liaient les quelque 200 personnages qui apparaissent dans les ostraca. On y découvre l’importance des liens de solidarité dans un milieu hostile et la place essentielle des civils, notamment des femmes, dans la vie des fortins.

The fort of Krokodilo on the road from Coptos to Myos Hormos was excavated in 1996-97 by the French mission in the Eastern desert. Its rubbish-dump was formed during the reigns of Trajan and Hadrian, and produced over 800 ostraca, 189 of which are published in this volume. While the first volume of Ostraca de Krokodilô concerns military correspondence, this second volume contains private letters exchanged between the inhabitants of Krokodilo and the neighbouring forts, Phoinikon and Persou. The letters were written by three very different characters: Philokles, a green-grocer and pimp, plays a central role in supplying vegetables to the inhabitants of the desert forts and also organises the prostitution; Ischyras, a quarry-man, is an acquaintance of Philokles and his letters are full of declarations of friendship, but also contain some harsh remarks which demonstrate the brutality of certain human relationships; Apollos is probably a soldier, but also functions as a letter-writer for a group of people who are mostly concerned with their provisions of food. This rich corpus gives us a glimpse of the daily life in a society of some 200 people who lived in the desert garrisons at the beginning of the 2nd century AD, and who appear in the ostraca. We are able to witness the importance of solidarity in this hostile environment and the important role of civilians, not least the women, in the life around the forts.


Vignette
IF1177
ISBN 9782724707335
2019 IFAO
Collection: FIFAO 80
Langue(s): français
1 vol. 520 p.
69 (3450 EGP)

Mirgissa V
Les empreintes de sceaux. Aperçu sur l'administration de la Basse Nubie au Moyen Empire

Le volume V de la série Mirgissa est consacré à la publication des empreintes de sceaux mises au jour sur ce site de la frontière méridionale de l’Égypte, et datées, pour la plupart, des XIIe et XIIIe dynasties. Plus de 15 000 fragments ont été recueillis dans la forteresse et sa décharge. Outre un grand nombre sur les huisseries des portes, et d’autres sur papyrus, les sceaux étaient appliqués sur des coffres et divers contenants. Les empreintes ont été laissées par des sceaux aux motifs géométriques ou gravés de signes hiéroglyphiques ; d’autres livrent les noms de rois et des représentations locales de grandes institutions comme le Trésor, les greniers, les magasins, le service du travail, ou encore donnent les titres et les noms de fonctionnaires. Certaines émanent de forts voisins.

Cet ensemble remarquable et unique a permis d’étudier, dans une seconde partie, l’organisation, au Moyen Empire, d’un mnnw, Mirgissa/Iqen, placé sous l’autorité d’un gouverneur, et ses relations avec la métropole et les autres citadelles de Nubie.

The fifth volume of the Mirgissa series is devoted to the publication of the seals, dating from the 12th and 13th dynasties, which were discovered in the Mirgissa fortress on the southern Egyptian frontier. More than 15,000 pieces were found. A number of the seals were on doorframes; others were on papyrus documents, boxes and containers. Some were inscribed with geometric patterns, hieroglyphs and names. These included the names of kings, local departments of the main Egyptian institutions (such as the treasury, the granaries, the wdja-stores and the department of labor); and even the titles and names of officials. Some of the seals had been sent from neighboring fortresses.

This remarkable collection has enabled us to study the organisation of a mnnw, Mirgissa/Iqen, during the Middle Kingdom, as well as its links with other Nubian fortresses or the Theban region.


Vignette
IF1139
ISBN 9782724706949
2018 IFAO
Collection: FIFAO 78
Langue(s): français
1 vol. 264 p.
45 (2250 EGP)

Tebtynis VI
Scripta Varia. Textes hiéroglyphiques, hiératiques, démotiques, araméens, grecs et coptes sur différents supports

L’abondant matériel découvert à Tebtynis comporte peu de textes en hiéroglyphes et en araméen, d’ostraca hiératiques, ou encore de graffiti, d’inscriptions, de timbres, scellés, os et morceaux de verre inscrits. Pour autant, ces inscriptions ne sont pas dépourvues d’intérêt et le présent volume répond au souci de les rassembler, en les classant selon la langue, le type d’écriture et le support utilisé. Des indices complètent la répartition réalisée. Grâce à cette présentation, le lecteur qui s’intéresse à un type particulier de textes les trouvera tous réunis au même endroit, et quiconque étudie Tebtynis pourra aisément récupérer les renseignements que ces pièces offrent sur le village. Afin de faciliter les études sur Tebtynis et éviter la dispersion des travaux concernant l’agglomération, un appendice consacré aux papyrus du temple de Soknebtynis, l’un des legs majeurs du site à la science moderne, a été intégré au volume.

The abundant material discovered at Tebtynis includes few hieroglyphic or Aramaic texts, hieratic ostraca, graffiti, inscriptions, texts on stamps, seals, bones or glass. Nonetheless, these inscriptions are of interest and the present volume aims at gathering and classifying them, according to their language, the type of inscription and the material used. Indexes complete the classification. Thanks to this presentation, the reader interested in a particular type of text will easily find them grouped together here and anyone studying Tebtynis will have easy access to all the information these pieces offer about the village. In order to facilitate studies on Tebtynis and to avoid the scattering of works on the village, an appendix devoted to the papyri of Soknebtynis, one of the major legacies of the site to modern science, has been included in this volume.


Vignette
IF1167
ISBN 9782724707229
2018 IFAO
Collection: FIFAO 77
Langue(s): français
2 vol. 648 p.
89 (4450 EGP)

Céramiques des murailles du Caire (fin Xe - début XVIe siècle)

Les fouilles archéologiques entreprises par la fondation Aga Khan et l’Institut français d’archéologie orientale entre 2000 et 2009, le long de la muraille médiévale du Caire, ont révélé la présence d’un précédent rempart, bâti en briques crues, dont l’existence n’était jusqu’alors signalée que par les sources écrites. Outre le dégagement de cette enceinte, les fouilles ont permis d’exhumer des bâtiments funéraires fatimides, des structures artisanales ayyoubides, ainsi que des habitats et ateliers d’artisans mamelouks.

La mise au jour de ces vestiges s’accompagne de la découverte de nombreux fragments de céramiques des époques fatimide, ayyoubide et mamelouke, en partie datés par l’analyse stratigraphique des contextes archéologiques. L’étude du matériel présenté dans ce volume permet de retracer sur plus de cinq siècles l’évolution d’un répertoire morphologique jusqu’ici peu connu. Il en ressort une grande diversité de formes et de productions glaçurées, ainsi que des spécificités propres à chacune des trois périodes chronologiques. L’ étude apporte aussi un éclairage sur la vie quotidienne et sur le contexte socio-économique d’un quartier de la capitale aux époques considérées.

The archaeological excavations undertaken by Aga Khan Cultural Services and the French Institute of Oriental Archeology in Cairo between 2000 and 2009 along the Ayyubid walls of Cairo, revealed an earlier mud brick rampart which, until then, had only previously been spoken of in written sources. Moreover, these excavations revealed Fatimid tombs, Ayyubid artisan structures, as well as houses and workshops from the Mamluk era.

A large quantity of pottery sherds from the Fatimid, Ayyubid and Mamluk eras were also discovered and dated thanks to the stratigraphic analysis of the site. The study of the material presented in this volume shows the chronological development of the shapes of common and glazed wares over more than five centuries. It also reveals a great diversity of forms and glazing techniques as well as specific aspects of each of the periods presented. Lastly, it helps shed light on the daily life and socio-economic context of this district of the capital during the relevant periods.


Vignette
IF1171
ISBN 9782724707250
2018 IFAO
Collection: FIFAO 79
Langue(s): français
1 vol. 352 p.
49 (2450 EGP)

El-Hobagi : une nécropole de rang impérial au Soudan central
Deux tumulus sur sept

La Fin de Méroé est bien connue en Nubie, par les tombes royales de Qoustoul et Ballana, et par les fouilles de capitales à Faras et au Gebel Adda. Pour documenter la période dans la région de Méroé même, la Section française a sondé en 1987-1990 les monuments du site d’el-Hobagi. Des sept grands tumulus à sépultures souveraines, tous enclos d’un mur d’enceinte très original, deux ont été fouillés. Chaque tombe procure un armement exceptionnel, emblématique de la royauté méroïtique. On compte aussi une série étonnante de récipients en bronze gravés de motifs ou de scènes et ayant servi au culte. L’un d’eux porte l’inscription en hiéroglyphes la plus tardive de l’Empire (REM 1222). La datation du matériel et le radiocarbone situent el-Hobagi au IVe siècle, au début, donc de l’époque charnière du transfert de la capitale vers Soba. Le cimetière d’el-Hobagi est postérieur au cimetière nord des qore de Méroé, et contemporain à la fois des dernières pyramides du cimetière ouest et des cimetières Garstang 400 et 500. Y est soulignée la persistance d’un État méroïtique dans le Soudan central, quand la Nubie fait sécession. L’interprétation ne permet pas d’affirmer qu’el-Hobagi succède à Méroé ; pour autant, par leurs rites funéraires, les personnages enterrés là – peut-être des ethnarques Noba comparables aux rois Nobades de Nubie – affirment leur appartenance à l’Empire méroïtique.

The End of Meroe is best known in Nubia from the royal tombs at Qustul and Ballana and by the excavations in the capitals at Faras and Gebel Adda. For documentation on the same period in the region of Meroe, the Section française surveyed in1987-1990, the monuments of the site at el-Hobagi. Of the seven large tumuli covering the graves of kings, all enclosed by a wall of unusual form, two were excavated. Each grave produced exceptional weaponry, insignia of Meroitic royalty. There was also an astonishing series of vessels in bronze engraved with motifs or scenes and used for ritual purposes. One of them bore an inscription in hieroglyphs, the latest known in the Empire (REM 1222). The dating of the material and that derived from radiocarbon analysis place el-Hobagi in the 4th century, at the beginning of the pivotal period of the transfer of the capital towards Soba. The cemetery of el-Hobagi is later than the North Cemetery of the rulers of Meroe, and contemporary with both the latest pyramids in the West Cemetery and of Garstang’s cemeteries 400 and 500. It emphasised the persistence of the Meroitic state in central Sudan, when Nubia was already lost. The interpretation does not allow an affirmation that el-Hobagi succeeded Meroe; but, by their funerary rites, the individuals interred – perhaps of Noba ethnicity comparable to the kings of Nobadia in Nubia – were asserting that they belonged to the Meroitic Empire.