Catalogue des publications
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Fouilles de l’Institut français d’archéologie orientale (FIFAO)
La collection Fouilles de l’Institut français d’archéologie orientale (FIFAO) se consacre à la publication scientifique des travaux archéologiques conduits sur l’ensemble des chantiers de l’Ifao. Elle est constituée de plusieurs séries : Balat, Tebtynis, Karnak-nord, Archéologie islamique, etc.
ISBN 9782724710069
2024 IFAO
Collection: FIFAO 94
Langue(s): français
1 vol. 296 p.
29 € (1450 EGP)
la version papier n’est pas disponible
Georges Castel
Gebel el-Zeit III
Les figurines féminines en terre cuite
Au IIe millénaire av. J.-C., des expéditions pharaoniques traversent le désert oriental égyptien afin d’aller extraire la galène du Gebel el-Zeit au bord de la mer Rouge. Attenant aux mines, un sanctuaire d’Hathor « maîtresse de la galène » consiste en un enclos de pierres sèches adossé au rocher. Il comportait un abondant matériel déposé en ex-voto, datable de la XIIe dynastie au règne de Ramsès II, notamment des figurines féminines en terre cuite enveloppées de riches étoffes et parées de bijoux. La présente publication est une présentation de ces figurines et de leurs transformations durant cette longue période.
In the 2nd millennium BC, pharaonic expeditions crossed the Egyptian eastern desert to extract galena from Gebel el-Zeit on the shores of the Red Sea. Adjacent to the mines, a sanctuary of Hathor "mistress of galena" consisted of a dry-stone enclosure set against the rock wall. It contained a wealth of material deposited as ex-voto offerings, dating from the 12th Dynasty to the reign of Ramses II, in particular female terracotta figurines wrapped in linen and adorned with jewels. This publication presents these figurines and their transformations over this long period.
في الألفية الثّانية قبل الميلاد، عبرت البعثات المصريّة القديمة الصَّحراءَ الشَّرقيَّة المِصْريَّة لاستخراج الجالينا من جبل الزَّيت على شواطئ البحر الأحمر. بجوار المناجم، وجدت مقصورة لحتحور «سيدة الجالينا»، تتكوّن من سور من الحجر الجاف مستند على الصخر. وقد احتوت على ثروة من المواد المودعة كقرابين، ولا سيما تماثيل طينيّة لسيّدات ملفوفة بالكتان الثمين ومُزيّنة بالجواهر، يعود تاريخها إلى عصر الأسرة الثانية عشرة وحتّى عهد الملك رمسيس الثاني. يتناول هذا الكتاب دراسة لتلك التماثيل الصَّغيرة، وتحوّلاتها، خلال تلك الفترة الزَّمنيَّة الطّويلة.
- Georges Castel ( : 026771314)
Architecte de fouilles et archéologue à l’IFAO, Georges Castel a dirigé ou codirigé de nombreux programmes de fouilles en Égypte, dont la mission d’Ayn Soukhna de 2001 à 2016.
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ISBN 9782724709926
2024 IFAO
Collection: FIFAO 93
Langue(s): français
2 vol. 536 p.
123 € (6150 EGP)
Pierre Tallet, Grégory Marouard, Damien Laisney
Ouadi el-Jarf I
Les installations du littoral
Le port pharaonique du Ouadi el-Jarf est constitué d’un ensemble d’installations (galeries magasins, campements, installations maritimes) qui se répartissent sur une distance d’environ 5 km, entre le piémont du Gebel Galala el-Qibliya et la côte du golfe de Suez. Ce premier volume, résultat de fouilles menées entre 2012 et 2021, a pour objectif de présenter les aménagements qui se trouvent sur le littoral de la mer Rouge où l’on observe encore les vestiges d’une jetée de grande taille en forme de « L » destinée à fournir un abri aux embarcations qui fréquentaient le port, ainsi que ceux d’une série de campements installés à quelque 200 m du littoral. Cette zone était particulièrement fréquentée par les équipes d’ouvriers qui étaient chargées du montage et du démontage des bateaux utilisés sur le site. Le riche matériel recueilli lors de la fouille de cette zone du site comprend notamment de nombreuses empreintes de sceaux aux noms des rois Snéfrou et Chéops — qui permettent de dater l’occupation du site du tout début de la IVe dynastie — ainsi qu’un dépôt exceptionnel d’une centaine d’ancres de bateaux qui avaient été abritées dans ces bâtiments au terme de la dernière grande expédition maritime organisée à cet endroit. Celles-ci sont régulièrement inscrites au nom des embarcations auxquelles elles appartenaient, et nous renvoient une image de la dernière flotte qui a fréquenté les lieux vers 2600 av. J.-C.
The pharaonic port of Wadi el-Jarf is composed of a set of settlements (storage caves, camps, maritime installations) that are spread over a distance of 5 km, from the foothills of the Gebel el-Galala el-Qibliya to the coast of the Gulf of Suez. This first volume presents the results of the excavations conducted in the coastal part of the site between 2012 and 2021. There, one can still see the remains of a large L-shaped pier, built to provide a shelter for the boats that frequented the harbor, as well as camps— some 200 m from the seashore—that were surely the dwelling places of the workers in charge of the on-site assembling and dismantling of the boats used for expeditions (stored in the caves). The abundant material collected during the excavations includes numerous seal impressions on clay showing the names of Snefru and Khufu, dating the occupation of the site to the two first kings of the 4th Dynasty, and an exceptional deposit in one of the camps of one hundred stone boat anchors, many of them still inscribed with the names of the boats to which they belonged. This gives us a glimpse of the last fleet that made use of the harbor c. 2600 BC.
ميناء «وادي الجرف» المصري القديم عبارة عن مجموعة من المنشآت (ممرات للتخزين، معسكرات، مُنشآت بحريَّة) تنتشر على مسافة ٥ كم، ما بين سفوح «جبل الجلالة» القبليَّة وحتّى ساحل خليج السّويس. يهدف هذا المُجلّد الأوَّل - الذي يقدم نتائج الحفائر التي تمَّت في هذا الجزء من الموقع بين عامي ٢٠١٢ و٢٠٢١م - إلى عرض التطورات على ساحل البحر الأحمر حيث لا يزال في الإمكان رؤية بقايا رصيف كبير على شكل حرف L، تمَّ بناؤه لتوفير مأوى للمراكب التي كانت تتردّد على الميناء، فضلًا عن المعسكرات – التي تبعد حوالي ٢٠٠ متر عن شاطئ البحر – والتي كان يشغلها العمال المسؤولون عن تجميع وتفكيك القوارب المستخدمة في الموقع. وتشتمل المواد الوفيرة التي تمَّ جمعها أثناء التنقيب على عِدَّة أختام على الطين تُظْهِر اسمي سنفرو وخوفو، مما يسمح لنا بتأريخ فترة إشغال الموقع في بداية الأسرة الرّابعة؛ كما تشتمل على مستودع استثنائي للمئات من مراسي المراكب التي وضعت في هذه المباني بعد آخر حملة بحرية كبيرة نُظمت في هذا المكان، لا يزال العديد منها منقوشًا عليها اسم المراكب التي كانت تنتمي إليها. وهذه تعكس لنا صورة الأسطول الأخير الذي قدم إلى هذا المكان في حوالي عام ٢٦٠٠ قبل الميلاد.
- Pierre Tallet ( : 07926817X)
Ancien élève de l’École normale supérieure (Ulm), agrégé d’histoire et ancien adjoint aux publications de l’IFAO, Pierre Tallet est actuellement titulaire de la chaire d’égyptologie de la Sorbonne. Depuis 2001, dans le cadre d’un programme consacré aux expéditions minières égyptiennes en mer Rouge, il a dirigé ou co-dirigé les missions archéologiques d’Ayn Soukhna et du ouadi el-Jarf – deux ports pharaoniques récemment identifiés sur la côte du golfe de Suez – et mené une prospection au sud de la péninsule du Sinaï. - Grégory Marouard ( : 15990322X)
Gregory Marouard est un archéologue spécialisé dans l’étude des vestiges de l’Égypte ancienne, à toutes les périodes de son histoire, du prédynastique à l’époque gréco-romaine. Il a participé à de nombreuses fouilles (entre autres à Tebtynis, Bouto, Edfou, Ayn Soukhna et au Ouadi el-Jarf). Il enseigne actuellement l’archéologie égyptienne à l’université de Yale. - Damien Laisney ( : 122830687)
Damien Laisney, topographe, a été membre de l’Institut français d’archéologie de 1996 à 2010. Il a dans ce cadre participé à la plupart des missions archéologiques de l’Ifao, aussi bien dans la Vallée du Nil que dans les déserts arabique et libyque et le Sinaï. Il est rattaché à la Maison de l’Orient et de la Méditerranée de Lyon (CNRS FR 3747).
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ISBN 9782724708493
2023 IFAO
Collection: FIFAO 91
Langue(s): français
2 vol. 615 p.
69 € (3450 EGP)
Brigitte Gratien, Lauriane Miellé, Michel Azim, Jacques Pelegrin, Fleur Morfoisse
Mirgissa IV
La forteresse haute et les enceintes
Construite au sud des rapides de la deuxième cataracte, la forteresse haute de Mirgissa/Iqen protège ce site de la frontière méridionale de l’Égypte et contrôle les voies fluviales et terrestres ; liée aux enceintes qui entourent les habitats de la plaine, les ateliers et les installations portuaires, elle fut probablement édifiée sous le règne de Sésostris Ier, comme Bouhen plus au nord. C’est un modèle d’architecture militaire du Moyen Empire avec sa double enceinte fortifiée, les fossés, les glacis ; elle abrite aussi la résidence du gouverneur, l’armurerie, des bâtiments affectés aux grandes institutions égyptiennes, des sanctuaires, des ateliers, ainsi que différents habitats.
Quatre niveaux principaux ont été reconnus. La première enceinte fut très vite remplacée sous la XIIe dynastie par un établissement complexe dont le plan intérieur ne varia guère ; on y accédait via une porte monumentale. À la fin du Moyen Empire, les habitats se diversifient, avec la construction de résidences de tailles diverses. Pendant le Nouvel Empire, le site perd sa fonction première et les bâtiments sont divisés ou reconstruits.
Le mobilier mis au jour est varié, dont une remarquable collection d’armes lithiques du Moyen Empire ; les centaines de céramiques ont permis l’établissement d’une typologie.
Built south of the rapids of the Second Cataract, the Upper Fortress of Mirgissa/Iqen protected this site on Egypt’s southern frontier and controlled river and desert roads. It was linked to the enclosure walls surrounding the settlements, the workshops and the harbour in the lower parts of the site. It was probably built under the reign of Senwosret I, as was the fortress Buhen further north. It is a good example of Middle Kingdom’s military architecture with its double fortified enclosure, ditches and glacis. It also houses the governor’s residence, the armory, buildings assigned to major Egyptian institutions, sanctuaries, workshops, and various habitats.
Four main levels have been discovered. During the twelfth dynasty, the first enclosure wall was replaced by a large fort whose interior map did not vary much; it was accessed through a monumental gate. At the end of the Middle Kingdom, the settlements diversified, with the construction of residences of various sizes. During the New Kingdom, the site lost its primary function and the buildings were divided or rebuilt.
The furniture unearthed is varied, including a remarkable collection of lithic weapons from the Middle Kingdom; the hundreds of ceramics have made it possible to establish a new typology.
- Brigitte Gratien ( : 026901196)
Directeur de recherche émérite CNRS (UMR 8164, HALMA-IPEL, Université de Lille 3) et directeur de la Mission Archéologique Française de Gism el-Arba (chantiers de Gism el-Arba, Zankor, Abou Sofyan), Brigitte Gratien a participé aux fouilles de Mirgissa et de Saï, sous la direction du Pr. J. Vercoutter, spécialiste des cultures nubiennes et de leurs relations avec l'Egypte pharaonique. - Lauriane Miellé ( : 172765315)
Lauriane Miellé, céramologue, a soutenu une thèse de doctorat à l'université de Lille en 2013 sur la céramique du Nouvel Empire découverte au Soudan actuel. Elle a participé à plusieurs missions sur l'Ile de Saï. Elle est en charge des études sur la céramique pharaonique pour les sites de Mirgissa et de Gism el-Arba (Soudan). - Michel Azim ( : 056920903)
Ingénieur de recherche au CNRS et membre de la SFE de longue date, Michel Azim avait participé à de nombreuses missions au Soudan et au Liban de 1967 à 1974, avant de diriger, durant onze ans, la section chargée de l'architecture, de la topographie et des fouilles au Centre franco-égyptien d'étude des temples de Karnak (CFEETK). - Jacques Pelegrin ( : 034765360)
Préhistorien spécialiste de technologie lithique, Jacques Pelegrin s'intéresse aux techniques de taille des outils préhistoriques et protohistoriques, y compris en regard de leur place dans le développement des capacités cognitives au cours de l'hominisation. - Fleur Morfoisse ( : 181381281)
Fleur Morfoisse est conservatrice en chef des antiquités et des arts décoratifs au Palais des Beaux-Arts de Lille depuis 2009.
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ISBN 9782724708073
2023 IFAO
Collection: FIFAO 90
Langue(s): français
1 vol. 616 p.
95 € (4750 EGP)
Marie-Françoise Boussac (éd.), Olivier Callot (éd.), Patrice Georges-Zimmermann (éd.)
La nécropole hellénistique de Plinthine
La nécropole hellénistique de Plinthine, située à environ 800 m à l’ouest de l’établissement urbain de Kôm el Nogous/Plinthine, aux marges occidentales de la chôra alexandrine, a été aménagée sur et dans la ride de calcarénite ou ténia qui sépare la Méditerranée du lac Mariout. Elle a été célébrée depuis les premières fouilles par Achille Adriani en 1937, suivies de diverses interventions non publiées, comme une version miniature des grandes nécropoles alexandrines, mais elle n’avait pas fait l’objet d’une étude globale alliant analyse architecturale et enquête sur les pratiques funéraires. La politique suivie par la mission (MFTMP) – relevé architectural systématique d’une nécropole trop souvent analysée à travers le prisme de quelques hypogées, accent mis sur le phasage, études anthropologiques – a permis de donner une vision plus globale de la nécropole de Plinthine que celle fournie par les études antérieures : les morts ne sont plus absents et la nécropole retrouve une histoire parallèle à celle de la bourgade hellénistique de Plinthine.
The Hellenistic necropolis of Plinthine, located about 800 m west of the urban settlement of Kom el Nogus/Plinthine, on the western margins of the Alexandrian chora, was built on and in the calcarenite ridge or taenia that separates the Mediterranean from Lake Mariut. It has been celebrated as a miniature version of the great Alexandrian necropolises since the first excavations by Achille Adriani in 1937, followed by various unpublished explorations. Nevertheless, it had not been the subject of a comprehensive study combining architectural analysis and investigation of funerary practices.
The policy followed by the French expedition (MFTMP)—systematic architectural survey of a necropolis too often previously analyzed through the prism of a few hypogeas, emphasis on phasing, anthropological studies—made it possible to give a more global vision of the Plinthine necropolis than that provided by earlier studies: the dead are no longer absent and the necropolis reveals a history parallel to that of the Plinthine Hellenistic town.
- Marie-Françoise Boussac ( : 031837123)
Marie-Françoise Boussac est historienne, ancien membre de l'École française d'Athènes et professeur émérite d'histoire grecque à l'université de Paris Nanterre. Spécialiste de l'Orient hellénisé et de l'Égypte gréco-romaine, elle a travaillé sur les archives et les sceaux du monde hellénistique, sur les échanges entre la Méditerranée et l'océan Indien et a été PI pour un programme collaboratif sur les bains (Balneorient : voir https://balneorient.hypotheses.org). Elle a été directrice de la mission française à Taposiris et Plinthine, qu'elle a lancée, de 1998 à 2017. Elle est responsable de la rédaction de la revue Topoi depuis 1991. - Olivier Callot ( : 032346972)
Directeur de recherche honoraire au CNRS (HISOMA, Maison de l’Orient), architecte DPLG, spécialiste d'architecture antique, archéologue, numismate, a travaillé à Chypre, au Proche-Orient (Syrie, Liban, Jordanie) et dans le golfe (Koweit). En Égypte il a participé au chantier de la nécropole de Gabbari et a fait l’étude architecturale de la nécropole de Plinthine. - Patrice Georges-Zimmermann ( : 192461214)
Patrice Georges-Zimmermann, Ingénieur chargé de recherches à l’Inrap, est archéo-anthropologue et coéquipier de la Cellule d’intervention sur les structures archéologiques profondes (Cisap). Il est membre de l’UMR 5608 TRACES (Université Toulouse Jean-Jaurès) et participe notamment aux recherches du Pôle Afrique. Son travail porte sur la mise en évidence des pratiques funéraires et des gestes portés sur et autour du corps, dans des contextes chrono-culturels différents, concernant aussi bien la France que l’Afrique. Il a travaillé sur de nombreux chantiers dont, en Égypte, ceux des nécropoles alexandrines (Gabbari notamment) et de Plinthine ; il participe aujourd’hui au nouveau programme du site de Bouto/Tell el Fara.
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ISBN 9782724707977
2022 IFAO
Collection: FIFAO 89
Langue(s): français
2 vol. 304 p.
82 € (4100 EGP)
Brigitte Gratien, Lauriane Miellé
Mirgissa VI
La ville hors les murs
Le volume VI de la série Mirgissa est consacré à la publication de la ville civile égyptienne MI, une des implantations les plus anciennes sur le site. Située au nord de la forteresse à laquelle elle était reliée par l’une des premières enceintes, elle fermait la zone portuaire du mnnw Iqen. Elle fut probablement construite sous Sésostris Ier, comme Bouhen à l’autre extrémité des rapides de la deuxième cataracte. Cet habitat, proche du Nil, a la forme d’un vaste quadrilatère ; il est protégé par sa propre enceinte de pierres. Le plan diffère des « villages d’ouvriers ». À l’ombre des ruelles s’entremêlent de vastes demeures patriciennes – édifiées en briques crues à l’abri de leur enceinte sinusoïdale, avec leurs installations domestiques et parfois leur propre jardinet –, et des maisons plus modestes édifiées en pierres, ou encore des ateliers de potiers, des boulangeries. Un grand jardin ou potager occupe le centre du village. Le mobilier, presque uniquement de la céramique, date l’occupation de la deuxième moitié de la XIIe dynastie à la fin du Moyen Empire. Cette édition comporte un volume de texte et un coffret présentant trente-sept plans du site.
The sixth volume of the Mirgissa series is devoted to the publication of the Egyptian civil town MI, one of the most ancient settlements. Located north of the fortress, it was linked to it by one of the earliest enclosure walls, surrounding the harbor of Iqen’s mnnw. It was probably built during the reign of Senusret I, like Buhen at the other end of the second cataract. This settlement, near the Nile, has the form of a large rectangle protected by its own stone enclosure wall. The plan differs from that of a “workers’ settlement”. The elite dwellings along the narrow streets are built in mud brick within sinusoidal walls, with domestic installations and sometimes with their own small gardens. Smaller houses are built with stones, as well as bakeries and potters’ workshops. A large garden or kitchen-garden is in the middle of the settlement. Finds within the settlement, most only pottery, date the occupation between the second half of the XIIth dynasty and the end of the Middle Kingdom. This edition includes a volume of text and a folder with thirty-seven plans of the site.
- Brigitte Gratien ( : 026901196)
Directeur de recherche émérite CNRS (UMR 8164, HALMA-IPEL, Université de Lille 3) et directeur de la Mission Archéologique Française de Gism el-Arba (chantiers de Gism el-Arba, Zankor, Abou Sofyan), Brigitte Gratien a participé aux fouilles de Mirgissa et de Saï, sous la direction du Pr. J. Vercoutter, spécialiste des cultures nubiennes et de leurs relations avec l'Egypte pharaonique. - Lauriane Miellé ( : 172765315)
Lauriane Miellé, céramologue, a soutenu une thèse de doctorat à l'université de Lille en 2013 sur la céramique du Nouvel Empire découverte au Soudan actuel. Elle a participé à plusieurs missions sur l'Ile de Saï. Elle est en charge des études sur la céramique pharaonique pour les sites de Mirgissa et de Gism el-Arba (Soudan).
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ISBN 9782724707779
2021 IFAO
Collection: FIFAO 88
Langue(s): français
1 vol. 232 p.
48 € (2400 EGP)
Mathilde Minotti
Adaïma IV
La parure en contexte funéraire : technique, esthétique et fonction
Ce quatrième volume de la série dédiée aux fouilles d’Adaïma est consacré aux parures découvertes dans les sépultures du site. L’étude concerne plus de trois cents parures réparties dans cent quatre-vingt-sept sépultures. Leur description, ainsi que celle des tombes, est accessible sur le catalogue en ligne sur le site de l’Ifao. Sont abordés trois domaines liés à l’ornementation : la technique, l’esthétique et la fonction des parures dans le domaine funéraire. Ces trois sphères de la culture matérielle ont été traitées séparément, mais elles sont fortement imbriquées dans les réalités sociales. Leur désolidarisation permet de traiter de manière méthodique différents aspects de l’ornementation. Réimbriquer ces sphères et examiner les spécificités de chacune à la lumière des autres ouvre les champs d’une étude holistique de la parure archéologique.
Dans la perspective d’une approche des systèmes techniques, l’analyse des chaînes opératoires a été privilégiée. Des analyses statistiques multifactorielles ont été mobilisées pour décrire les traditions ornementales. L’analyse des pratiques funéraires couplée à une étude tracéologique a permis de mettre en lumière les usages et les significations des parures dans les cérémonies funéraires. L’analyse fonctionnelle distingue deux niveaux d’utilisation avant dépôt : avec traces d’usure, elles sont alors issues du monde des vivants ; sans traces d’usure, elles ont été conçues pour les funérailles. On peut alors avancer plusieurs hypothèses sur leurs fonctions, les unes et les autres pouvant se combiner : signes de prestige, valeur apotropaïque ou viatique, lien ou marqueur d’identité.
This fourth volume of the series dedicated to the excavations of Adaïma is devoted to the ornaments discovered in the tombs of the site. The study concerns more than three hundred ornaments found in the graves of one hundred and eighty-seven burials. Their description, as well as that of the graves, is available on the downloadable online catalogue.
Three fields relating to ornamentation are discussed: technique, aesthetics and the function of ornaments in the funeral ritual. These three spheres of material culture have been treated separately, but they are strongly embedded in social realities. Their separation makes it possible to methodically deal with various aspects of ornamentation. Nesting these spheres and examining the specificities of each in the light of the others opens up the fields for a holistic study of archaeological adornment.
From the perspective of a technical systems approach, the analysis of the “chaînes opératoires“ was favoured. Multifactorial statistical analyses were used to describe the ornamental traditions. The analysis of funerary practices coupled with a use-wear analysis has highlighted the uses and meanings of ornaments in funeral ceremonies. The functional study distinguishes two levels of use before depositing: showing traces of wear, they come from the world of the living; unused, they were specifically designed for funerals. We can therefore offer several hypotheses regarding their functions, each of which can be combined with the others: signs of prestige, apotropaic or viatic value, link or marker of identity.
- Mathilde Minotti ( : 184989949)
Mathilde Minotti est docteure en archéologie, membre associé à l’UMR 5608 – TRACES. Archéologue, spécialiste des parures et du petit mobilier, elle travaille depuis 2008 avec plusieurs équipes sur la pré- et la proto histoire de l’Égypte (Tell-el-Iswid, oasis de Kharga et Adaïma).
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ISBN 9782724707717
2021 IFAO
Collection: FIFAO 87
Langue(s): français
1 vol. 624 p.
94 € (4700 EGP)
Béatrix Midant-Reynes (éd.), Nathalie Buchez (éd.)
Kôm el-Khilgan
La nécropole prédynastique
La nécropole prédynastique de Kôm el-Khilgan (Delta oriental) a fait l’objet de quatre campagnes de fouille, de 2002 à 2005, dans le cadre des chantiers de l’Ifao. Plusieurs sondages ont été réalisés qui ont permis de mettre au jour un ensemble funéraire du plus grand intérêt pour mieux comprendre les grands changements culturels qui se sont produits au IVe millénaire en Égypte. Deux cent trente-neuf tombes ont été fouillées, qui présentent clairement deux ensembles différents par leur mode d’inhumation et leur matériel funéraire. L’un relève des cultures de Basse Égypte et peut être daté de la première moitié du IVe millénaire, l’autre des cultures de Naqada (Haute Égypte), qui occupe la seconde moitié du IVe millénaire jusqu’à l’émergence de l’État, vers 3000 avant notre ère.
Cet ouvrage comprend deux parties : le catalogue complet des tombes, décrites par les anthropologues qui les ont fouillées, et une synthèse qui se propose, en conclusion, de reconsidérer, à la lumière des observations faites à Kôm el-Khilgan, le phénomène aujourd’hui très discuté de « l’expansion naqadienne ».
The predynastic necropolis of Kom el-Khilgan (Eastern Delta) was the subject of four excavation campaigns from 2002 to 2004 carried out within the framework of the IFAO. Several test-pits were conducted which uncovered a funeral complex of great interest for a better understanding of major cultural changes that occurred in Egypt during the fourth millennium. Two hundred and thirty nine tombs were excavated, which can clearly be allocated to two distinct groups differentiating by their burial practice and funeral equipment. The first belongs to the Lower Egyptian Culture and can be dated to the first half of the 4th millennium, the second to the Naqada Culture (Upper Egypt), which occupied the second half of the 4th millennium to the emergence of the State about 3000 BC.
This book is divided into two parts: the complete catalogue of the tombs, described by the anthropologists who excavated them, and a synthesis that proposes in conclusion to reconsider in the light of the observations made at Kom el-Khilgan, the question of the “Naqadian expansion”, which is nowadays much discussed.
- Béatrix Midant-Reynes ( : 030156963)
Béatrix Midant-Reynes s’est spécialisée dans l’étude de la préhistoire égyptienne. Elle a dirigé, dans le cadre de l’Ifao, plusieurs chantiers de fouilles en Égypte, tous centrés sur la période prédynastique : Adaïma, en Haute Égypte (nécropoles et habitat), Kom el-Khilgan, dans le Delta oriental (nécropole), Tell el-Iswid, dans le Delta oriental (habitat). En 2015, elle a transmis la direction de la fouille de ce site à Nathalie Buchez. De 2000 à 2015, elle a codirigé le volet préhistoire du programme de prospection du bassin sud de Douch (oasis de Kharga). De 2010 à 2015, elle a été directrice de l’Institut français d’archéologie orientale. Elle est actuellement directrice de recherche émérite au CNRS. Parmi les ouvrages publiés, deux sont adressés à un plus large public : Prehistory of Egypt, From the First Egyptians to the First Pharaohs, Londres, 2000, et Aux origines de l’Égypte. Du Néolithique à l’émergence de l’État, Paris, 2003. - Nathalie Buchez ( : 066514290)
Nathalie Buchez est responsable de recherche archéologique à l’Institut national de recherche en archéologie préventive (Inrap) où elle est plus particulièrement en charge d’opérations de terrain, d’études céramiques et de coordination de projets concernant les âges du Bronze et du premier âge du Fer dans le nord de la France. Docteure en archéologie de l’EHESS, rattachée à l’UMR 5608-TRACES de Toulouse, elle poursuit des recherches sur l’Egypte prédynastique depuis 1989. En 2015, elle a succédé à Béatrix Midant-Reynes comme responsable de la fouille de Tell el-Iswid (Delta oriental) pour l’Ifao et le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.
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ISBN 9782724707687
2021 IFAO
Collection: FIFAO 86
Langue(s): anglais
1 vol. 280 p.
49 € (2450 EGP)
Clara Jeuthe
Balat XII
The Sheikh Muftah Site
In the area of Balat on the eastern Dakhla Oasis the archaeological mission of the French Institute for Oriental Archaelogy has uncovered a large area consisting of various camps dating from the early 4th Dynasty (ca. 2600 BC), which were briefly but intensively occupied. These are understood to have served as residential base camps for some of the indigenous (and not yet fully sedentary) population of the oasis, the so-called Late Sheikh Muftah group. Little is known about this rather enigmatic group, but the excavations at Balat have revealed for the first time a well-preserved intra-site stratigraphy with hitherto unknown dwelling features for Sheikh Muftah contexts. The data gathered here is based on analysis of the features, the material culture and in-depth scientific studies. The new evidence offers not only hints about local crafts, food production and environmental conditions in Balat, but also represents a new contribution to ongoing discussions on subsistence and patterns of mobility of non-sedentary groups in the Western Desert. This has given archaeologists a glimpse of the lifestyle of the Sheikh Muftah group, and also, for the first time, shone a spotlight on daily life in a camp site in the oasis depression. The date of this occupation in the Early Old Kingdom falls into a period when Egyptian Pharaonic presence was just beginning to be evident in archaeological data. Cross-cultural contacts between the Balat Sheikh Muftah community and the Egyptian Pharaonic population, both within the oasis and into the Nile Valley are also in evidence and contribute to the discussions on transcultural exchange and assimilation processes in the oasis.
Au nord des enceintes pharaoniques d’Ayn Asil à Balat, sur le bord oriental de l’oasis de Dakhla, la mission archéologique de l’Institut français d’archéologie orientale a mis au jour un site étendu, datant de la IVe dynastie (ca. 2600 BC), composé de différents campements individuels. Ces campements n’étaient pas des campements de longue durée, mais ils furent occupés de manière régulière et soutenue. Il semble qu’ils aient servi de camps de résidence temporaire pour une partie de la population indigène (pas encore totalement sédentarisée) de l’oasis, le groupe dit « Sheikh Moftah tardif ». On sait peu de choses sur ce groupe, mais les travaux à Balat ont révélé pour la première fois une séquence stratigraphique bien préservée et des structures d’habitation, jusque-là inconnues pour ce groupe. Les études rassemblées dans ce livre consistent en l’analyse des structures, la présentation de la culture matérielle et l’exposé des résultats des analyses archéométriques. Les données recueillies fournissent des informations sur les travaux artisanaux, la production de nourriture et les conditions de vie à Balat. Elles apportent une contribution précieuse aux discussions scientifiques sur les moyens de subsistance et la mobilité des communautés non permanentes dans le désert occidental. Les archéologues peuvent ainsi se faire une idée de la vie du groupe Sheikh Moftah et, de manière plus générale, de la vie quotidienne dans un campement au sein de l’oasis. La datation de cette occupation du site au début de l’Ancien Empire correspond à une période pour laquelle les données archéologiques rendent de plus en plus évidente la présence égyptienne pharaonique dans l’oasis. Les contacts sont certains entre la communauté Sheikh Moftah à Balat et la population égyptienne pharaonique, à la fois dans la Vallée du Nil et dans l’oasis, et permettent de nourrir la discussion sur les échanges transculturels et les processus d’assimilation dans l’oasis.
- Clara Jeuthe ( : 163825386)
Clara Jeuthe is a Senior Research Fellow at the German Archaeological Institute in Cairo and has been working as archaeologist for many years in Egypt. She is also a long-term member of the archaeological mission of the French Archaeological Institute at Balat in Dakhla Oasis in the Western Desert.
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ISBN 9782724707618
2020 IFAO
Collection: FIFAO 84
Langue(s): anglais
1 vol. 384 p.
69 € (3450 EGP)
Alison L. Gascoigne
The Island City of Tinnis
A Postmortem
On an island in Lake Manzala in the north-east corner of the Nile Delta lie the ruins of the once-prosperous late Roman and medieval port and manufacturing centre of Tell Tinnīs. Although little can be seen above ground, beneath the surface lie archaeological deposits that can be accessed by geophysical and geoarchaeological survey, and remote sensing. In addition, some excavation has taken place, providing evidence for the existence of structures such as cisterns, while ceramics and artefacts from the site’s surface provide indications of the lifestyles of the town’s occupants and their regional connections. This volume presents the results of archaeological work undertaken at the site between 2004 and 2012, which has produced a relatively detailed impression of the form and nature of the town from its inception around the 3rd century AD to its abandonment in the 13th century in the face of Crusader raids. This new information is discussed in light of the town’s relationship to and connectedness with its surrounding landscape, and likewise considers Tinnīs in comparison to contemporary settlements of Egypt’s Mediterranean coast.
Sur une île du lac Manzala, au nord-est du delta du Nil, se trouvent les ruines de Tell Tinnis, port et centre industriel autrefois prospère de la fin de l’époque romaine au Moyen Âge. Bien que très peu de traces en soient encore visibles en surface, des vestiges matériels sont préservés sous terre, accessibles grâce aux études géophysiques et géoarchéologiques, ainsi qu’à la télédétection. Quelques fouilles ont été entreprises, qui ont témoigné de l’existence de structures, telles que des citernes, tandis que les céramiques et les artefacts prélevés en surface ont fourni des indications sur les modes de vie des habitants de la ville et sur leurs relations régionales. Cet ouvrage présente les résultats des opérations archéologiques réalisées sur le site entre 2004 et 2012, qui ont permis de préciser l’apparence et la nature de la ville depuis ses origines, vers le IIIe siècle, jusqu’à son abandon, au XIIIe siècle, suite aux assauts des Croisés. Ces nouvelles données sont analysées à la lumière des liens entre la ville et ses environs, mais aussi par rapport à d’autres agglomérations de la même époque sur la côte méditerranéenne de l’Égypte.
- Alison L. Gascoigne ( : 131802518)
Associate Professor of Archaeology at the University of Southampton, UK, Alison L. Gascoigne has undertaken extensive field research throughout Egypt, including in the north-east Nile delta, in Old Cairo, in the Aswan region and in the Kharga oasis. She has also worked at the sites of Jam and Kabul’s Bala Hissar in Afghanistan, and in Uzbekistan. She has published the results of these and other research projects in a number of co-edited volumes and numerous articles. She is currently working on a monograph on Islamic-era Egypt for the Cambridge World Archaeology series.
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ISBN 9782724707656
2020 IFAO
Collection: FIFAO 85
Langue(s): anglais
1 vol. 256 p.
45 € (2250 EGP)
Stéphane Pradines (éd.)
Ports and Fortifications in the Muslim World
Coastal Military Architecture from the Arab Conquest to the Ottoman Period
Ports have been extremely important locations in Muslim memory since the time of the Prophet. Islam was spread through trading networks such as the overland Silk Road and the maritime Spice Route, and also by pilgrimage that combined travel by land with sea voyages. The coast is a contact zone between land and sea. A distinct coastal culture develops in ports, since they are stops on travel routes and centers of contact and exchange between civilizations. Fortifications were built at ports to protect trade as well as safeguard the traders and the merchandise. These fortifications played an active role in the economy, both as fortified gateways serving as customs houses and as city walls enclosing cargo depots. The walls and citadels of coastal cities were major symbols of prestige and wealth. Politically, ports are strategic points subject to conquest. The study of coastal military architecture helps us to understand the Muslim expansion from the Mediterranean Sea to the Indian Ocean on the longue durée from the Arab conquest to the Ottoman period.
Le port occupe une place importante dans l’imaginaire musulman. D’un point de vue économique, les ports sont des maillons essentiels des circuits commerciaux et constituent des sources de profits conséquents. Socialement, les ports sont des lieux de voyage, de pèlerinages et d’échanges entre civilisations. Politiquement, les ports sont des lieux stratégiques, frontières et points de conquête entre la mer et la terre. Les fortifications portuaires sont un symbole de prestige pour une cité, la muraille affirmant la richesse des habitants et la citadelle la puissance des dirigeants. La compréhension de la militarisation d’un port implique de distinguer ce qui relève de la volonté d’assurer la défense d’un territoire et ce qui tient à l’ambition d’exercer un contrôle sur les biens et les hommes. Les fortifications jouent un rôle actif dans la régulation et le contrôle de l’économie avec des murailles et des portes permettant aux douanes de taxer les produits échangés. L’étude de l’architecture militaire en milieu littoral permet de mieux comprendre la relation entre les Musulmans et la mer sur la longue durée depuis la Conquête arabe jusqu’à l’Empire ottoman, et de la mer Méditerranée jusqu’à l’océan Indien.
- Stéphane Pradines ( : 060719532)
Stéphane Pradines est archéologue et professeur d’art et d’architecture islamique à l’Université Aga Khan, Institut pour l’étude des civilisations musulmanes à Londres. Il a dirigé de nombreuses fouilles archéologiques dont les fouilles des murailles du Caire et d’autres fouilles dans l’océan Indien et en Afrique orientale. Il est spécialiste du commerce médiéval dans l’océan Indien, de l’islamisation en Afrique subsaharienne et des cultures matérielles de guerre en Afrique musulmane.
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