Institut français
d’archéologie orientale du Caire

IFAO

Catalogue des publications


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BIFAO116_art_03.pdf (0.7 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 116
2017 IFAO
24 p.
gratuit - free of charge
Embodying the Divine: A Tattooed Female Mummy from Deir el-Medina

Lors de la campagne 2014 de la mission Ifao à Deir el-Medina, le torse d’une momie de femme largement tatouée sur les bras, les épaules, le cou, et le dos a été identifié. Cet article se propose de présenter cette momie tatouée en replaçant tout d’abord la découverte dans le contexte plus vaste de la pratique du tatouage en Égypte ancienne. La nature de cette momie est ensuite étudiée, et ses tatouages passés en revue, à travers l’examen de leur localisation et de leur portée symbolique. Enfin, les implications que cette femme peut avoir non seulement sur l’histoire de la pratique du tatouage en Égypte ancienne, mais aussi sur le rôle des femmes dans la pratique de la magie, de la médecine, et de la religion durant le Nouvel Empire, sont discutées.

During the 2014 Ifao mission at Deir el-Medina, we identified the torso of a female mummy that was heavily tattooed along the arms, shoulders, neck, and back. This article presents this tattooed mummy by first contextualizing the discovery within broader research on tattooing in ancient Egypt. We then describe the nature of this mummy and her tattoos through a detailed discussion of their placement and symbolism. Finally, we discuss the potential implications this woman has not only for the history of tattooing in Egypt, but also women’s roles in Egyptian magic, medicine, and religion during the New Kingdom.


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BIFAO116_art_04.pdf (0.6 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 116
2017 IFAO
10 p.
gratuit - free of charge
Une possible représentation de l’arbre jšd dans le temple de Millions d’Années de Thoutmosis III à Thèbes-Ouest

Les fouilles archéologiques qui se déroulent depuis 2008 dans le Henket-Ankh, temple des Millions d’Années de Thoutmosis III, situé entre el-Assasif et el-Khokha, ont livré une grande quantité de fragments et de blocs, majoritairement inédits, provenant des reliefs en grès des parois. Bien que fragmentaires et de taille très variable, ils permettent de proposer des hypothèses de reconstitution des scènes qui étaient ­représentées dans le temple. Dans cet article, un focus est fait sur une série de fragments associés à une probable représentation de l’arbre jšd. En tant que symbole de légitimité et de régénération du pouvoir royal, ce type de scène trouve parfaitement sa place dans le contexte des temples des Millions d’Années. Ces éléments enrichissent ainsi le corpus iconographique connu et participent de la compréhension de la fonction et du programme iconographique du temple.

As a result of the works carried out since 2008 in the Henket-Ankh, the Temple of Millions of Years of Thutmosis III situated between el-Assasif and el-Khokha, a huge amount of fragments and blocs proceeding from the sandstone reliefs of the temple, and mostly unpublished, have been recovered. Even if quite fragmented and variable in size, they allow us to set hypothesis about some of the scenes that were carved on the temple’s walls. In this paper, we will focus on preserved reliefs connected to a possible representation of the jšd tree. As a symbol of legitimacy and royal regeneration, this kind of scene fits perfectly into the context of Temples of Millions of Years, essentially aimed to this function. These evidences would contribute to the already known iconographic corpus as well as to the understanding of the temple iconographic program and function.


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BIFAO116_art_05.pdf (1.8 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 116
2017 IFAO
40 p.
gratuit - free of charge
Nouveaux textes littéraires du scribe Amennakhte (et autres ostraca relatifs au scribe de la Tombe)

Cet article est le premier d’une série de contributions consacrées à la publication de documents inédits, conservés à l’Institut français d’archéologie orientale, qui ont pour point commun le fait d’être, plus ou moins directement, liés au scribe de la Tombe Amennakhte, fils d’Ipouy. Les six ostraca publiés ici appartiennent au fonds des ostraca dits « littéraires » et viennent notamment enrichir le nombre des textes « signés » par le scribe Amennakhte (e.g., un hymne à Osiris et un hymne à Ramsès).

This paper is the first of a series of publications devoted to unpublished written sources of the French Institute for Oriental Archaeology, which are all linked in one way or another to the scribe of the Necropolis Amennakht, son of Ipuy. The six ostraca published here belong to the “literary” category, among which are new texts “signed” by the scribe Amennakht (e.g., an hymn to Osiris and an hymn to Ramesses).


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BIFAO116_art_06.pdf (0.6 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 116
2017 IFAO
26 p.
gratuit - free of charge
Consommation et proscription du miel en Égypte ancienne. Quand bj.t devient bw.t

À l’instar d’autres civilisations antiques, l’Égypte pharaonique associa très tôt l’alimentation à certaines pratiques rituelles et croyances mythologiques, tant à travers les traités médicaux, les textes funéraires que dans les encyclopédies géographiques et sacerdotales. Dans cette problématique, cet article s’intéresse au concept caractéristique de la bw.t alimentaire d’après un exemple – semble-t-il unique – de proscription touchant la consommation du miel. S’attachant à définir l’origine de cet interdit spécifique, cette étude a également pour objectif de comprendre son rôle et ses implications dans la vie quotidienne des Égyptiens.

Ainsi, cité au côté du poisson-iténou dans la grande encyclopédie de la VIe province de Haute Égypte à Dendara, l’acte de « manger du miel » apparaît comme prohibé dans le nome tentyrite et acquiert dès lors une dimension théologique négative pour l’homme qui en consommerait. Faut-il y voir un lien avec Hathor, maîtresse des lieux, et issue des larmes de Rê comme le sont les abeilles produisant cet édulcorant indispensable ? Le fait d’interdire une denrée aussi présente dans l’alimentation et dans la médecine égyptiennes peut-il n’avoir qu’une valeur théologique, sans dissimuler une justification économique, sociale, ou éventuellement liée au cycle des saisons ? Autant de questions auxquelles cet article tente d’apporter quelques éléments de réponse, en croisant notamment les données issues des calendriers des jours fastes et néfastes, des textes ptolémaïques et des ménologes arabes et coptes.

Like other ancient civilizations, Pharaonic Egypt associated food with some ritual practices and mythological beliefs, through medical treatises as well as funerary texts and geographical and sacerdotal encyclopaedia. Dealing with this issue, the present paper focuses on the characteristic concept of alimentary bw.t from the seemingly unique example of the proscription of honey consumption. The aim of this study is to define the origin of this specific prohibition and to understand its role and its implications in the daily life of the Egyptians.

Mentioned next to the itenu-fish in the great encyclopaedia of the VIth Upper Egyptian Province at Dendara, the act of “eating honey” appears to be prohibited in the tentyrite nome and thus acquires a negative theological dimension for anyone who consumes it. Should we see a connection with Hathor, the local deitie, born from the tears of Re like the bees producing this essential sweetener? Can banning a ­commodity which is so present in Egyptian food and medicine be just of theological value without disguising any economic, social or even seasonal justification? These are some of the questions on which this paper attempts to provide some clues, especially thanks to cross-references between calendars of the lucky and unlucky days, Ptolemaic texts and Arabic and Coptic menologia.


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BIFAO116_art_07.pdf (0.5 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 116
2017 IFAO
54 p.
gratuit - free of charge
À la recherche des « classes moyennes ». Les espaces de la différenciation sociale dans l’Égypte du IIIe millénaire av. J.-C.

Pour l’Égypte du IIIe millénaire av. J.-C., l’espace funéraire a été particulièrement étudié et analysé comme un terrain d’expression du pouvoir des élites, comme un miroir reflétant pour l’éternité une image idéale de la société. Or, les fouilles archéologiques françaises et allemandes ont permis de mettre au jour des sites de peuplement englobant non seulement des zones d’habitat mais aussi des établissements religieux et administratifs, autant de sources d’informations nouvelles et complémentaires sur les structures de la population égyptienne. L’ambition du présent article est de reprendre, de manière critique, la notion sociologique de « classes moyennes » déjà adoptée pour le Moyen Empire afin de tester ce qu’elle peut apporter ou non à la compréhension de la société de l’Ancien Empire. Concrètement, il s’agira ici d’étudier comment des catégories modestes d’individus extérieurs aux cercles des élites peuvent être détectées dans les espaces urbains, religieux et funéraires de deux sites du IIIe millénaire av. J.-C. : Balat et Éléphantine. Ces deux cas d’étude permettront d’observer la diversité des couches sociales intermédiaires en croisant les données archéologiques et épigraphiques et en comparant les espaces urbains, religieux et funéraires dans lesquels se sont déployées les activités des différentes strates de la population égyptienne.

The history of Ancient Egypt was marked for centuries by the awesome image of the great pyramids, these royal monuments and the organisation of the necropolis around them being considered as the mirror of a strictly hierarchical society: the king and the elite on the one side; the anonymous masses on the other. Through hieroglyphic texts and monumentalized architecture only the elite could make its voice heard. Communication was conceived as a “vertical” exchange between great officials giving orders and their silent servants and peasants. Nevertheless, textual, iconographical and archaeological studies of the last decades have deepened our knowledge about intermediate and lower social groups. From the Old Kingdom to the beginning of the Middle Kingdom, the organisation of space and landscape could integrate several distinct areas restricted to certain categories of individuals and could follow different logics of gathering. Whereas the funerary space is known to have been accommodated in order to display an ideal image of the society for eternity, the work in progress in Egypt has led to unearth religious and administrative establishments as well as urban settlements, which provide precious complementary data. The aim of this paper is to study how modest categories of individuals can be detected in urban, religious and funerary spaces of two sites: Balat and Elephantine. This will enable us to show the diversity among and within these intermediate social levels by comparing archaeological and epigraphic data. Thus, we will discuss the sociological notion of “middle classes”, which has been adopted for the Middle Kingdom, and specify its content and value concerning the Old Kingdom.


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BIFAO116_art_08.pdf (0.7 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 116
2017 IFAO
14 p.
gratuit - free of charge
The Votive Stela of the “Overseer of the Singers of the King” Nfr-rnpt (Egyptian Museum Cairo TR 14.6.24.17)

Cet article republie une stèle Ramesside votive de Nfr-rnpt conservée au musée égyptien du Caire (TR 14.6.24.17). Il propose un nouveau fac-similé, une transcription, une translittération, une traduction et un commentaire des inscriptions et des titres du propriétaire.

This article republishes a Ramesside votive stela of Nfr-rnpt at the Egyptian Museum Cairo TR 14.6.24.17. It presents a new facsimile, a transcription, a transliteration, a translation, and a comment of the inscriptions and the titles of the owner.


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BIFAO116_art_09.pdf (2.3 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 116
2017 IFAO
38 p.
gratuit - free of charge
Étude d’une cloison d’église de la fin du premier millénaire conservée au musée du Louvre. Monastère de Baouît, Moyenne Égypte

Bien que très parcellaire, la boiserie constitue néanmoins un élément majeur, meuble, de l’église nord de Baouît. Elle révèle l’existence d’écrans dans les églises égyptiennes, seul exemple rescapé du viiie s., entre les simples traces laissées à l’époque byzantine et la multiplicité des cloisons qui segmenteront tout l’espace intérieur à partir du Moyen Âge. Sa hauteur totale connue, 2,33 m, la désignait comme possible cloison séparant le vaisseau du khurus, séparation par ailleurs attestée par les éléments photographiés en place en 1902. C’est pourquoi l’analyse de son organisation structurelle a été le fondement de l’étude minutieuse des pièces existantes (dix-huit montants, traverses et panneaux, et quatre petits balustres, conservés au musée du Louvre). Elle a ainsi permis d’évaluer et de tenter d’identifier certains éléments orphelins parmi le matériel disponible mis au jour lors des différentes campagnes de fouilles. L’emplacement de la boiserie dans le monument n’a finalement pas pu être précisé mais cette observation donne à lire une page du répertoire du savoir-faire artisanal employé pour son élaboration.

This piece of woodwork, while very fragmentary, nonetheless formed a major element of the furnishings of the north church in Bawit. The only item to survive from the 8th century, its known total height was 2.33 m, indicating that it was possibly a partition separating the nave from the khurus; this function is also attested by the items photographed in place in 1902. Consequently, analysis of its construction has been fundamental to a detailed study of the surviving parts (eighteen uprights, rails and panels, and four small balusters, now in the Louvre). Through this analysis in turn we have been able to evaluate and try to identify the function of some unidentified elements among the materials discovered during various excavation campaigns. In the end the exact position of this element in the church has not been determined, but studying it has taught us more about the repertoire of craft skills used to build it.


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BIFAO116_art_10.pdf (2.6 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 116
2017 IFAO
44 p.
gratuit - free of charge
Étude d’un vantail de la fin du premier millénaire conservé au musée du Louvre. Monastère de Baouît, Moyenne Égypte

À l’occasion de nouvelles campagnes de fouilles à Baouît réalisées conjointement par le musée du Louvre et l’Ifao sous la direction de Dominique Bénazeth dans les années 2003-2007, un des objectifs était de mieux connaître l’église nord du monastère. À cette fin, les recherches se tournent également vers la documentation des fouilles de 1901-1902 et les objets alors offerts à la France et aujourd’hui conservés au Louvre. L’un d’entre eux est un vantail de porte, mis au jour dans cet édifice. Les documents de comparaison sont rares. Une approche technologique de cette menuiserie a fourni de très intéressantes observations. Loin de simples corrélations techniques, le parti pris a été d’analyser intrinsèquement l’ouvrage, sa conception, sa fabrication et les traces de son utilisation avant l’enfouissement et après la redécouverte. Cette étude met en lumière les caractéristiques techniques artisanales présentes à la fin du Ier millénaire dans l’Égypte copte.

A new campaign of excavations in Bawit was conducted jointly during 2003–2007 by the Louvre and the IFAO under the direction of Dominique Bénazeth. One of its goals was to get a better understanding of the monastery’s north church. To this end, research was also focused on the documentation of the 1901–1902 excavations and on the objects handed over at that point to France and now in the Louvre. One of the items is a door leaf, discovered in this church. Comparative documentation is scarce. A technical treatment of this piece of woodwork produced some very interesting observations. The focus was not on simple technical correlations, but on a close analysis of the object, its design, manufacture and the traces left by its use both before the site was buried and after it was uncovered. This study highlights the technical characteristics of craftsmanship at the end of the 1st millennium in Coptic Egypt.


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BIFAO116_art_11.pdf (1.6 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 116
2017 IFAO
30 p.
gratuit - free of charge
Varia tanitica I. Vestiges royaux

La reprise des travaux par une nouvelle équipe sur le site de Tanis/Sân el-Haggar a permis un travail d’inventaire et de recherche dans les magasins de fouilles du site. À cette occasion, un certain nombre de vérifications ont pu être effectuées sur des inscriptions et objets trouvés lors de campagnes anciennes. Ils seront publiés in extenso en plusieurs livraisons de ces Varia tanitica. Ce premier article s’intéresse à divers monuments royaux de la Troisième Période intermédiaire, inédits ou mal connus : un groupe statuaire d’Amenemopé, un relief d’Amenemopé (XXIe dynastie), un support au nom de Chéchonq IV (XXIIe dynastie), un relief au nom d’un Ousermaâtrê (XXIIe-XXIIIe dynastie), un relief au nom d’un roi Pétoubastis (XXIIIe dynastie) et un torse de statue de Taharqa (XXVe dynastie).

The arrival of a new team on the site of Tanis/Sân el-Hagar was the opportunity to begin research work in the storerooms. Several objects and inscriptions found long ago were thus checked. They will be published in extenso in several deliveries of the Varia tanitica. This first article deals with royal monuments dating to the Third Intermediate Period, either unpublished or very little known: a statuary group and a relief of King Amenemope (21st Dynasty), a stand in the name of Shoshenq IV (22nd Dynasty), a relief of a King named Usimare (22nd–23rd Dynasties), a relief naming one of the kings Pedubast (23rd Dynasty) and a torso of a statue of King Taharqo (25th Dynasty).


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BIFAO116_art_12.pdf (2.5 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 116
2017 IFAO
22 p.
gratuit - free of charge
« La vigne a été inventée dans la ville égyptienne de Plinthine ». À propos de la découverte d’un fouloir saïte à Kôm el-Nogous (Maréotide)

En avril-mai 2016, un fouloir à raisin exceptionnellement bien préservé a été mis au jour dans le secteur 6 de Kôm el-Nogous, fouillé depuis 2012 par la Mission française de Taposiris et Plinthine.

Le fouloir est composé d’une plateforme de foulage et d’une cuve-recette, toutes deux construites en blocs de calcaire fin. La construction du fouloir est particulièrement soignée et il prend place dans une pièce voûtée située sur le flanc est du kôm, au plus près, sans doute, des vignes.

À part un exemple beaucoup moins bien préservé trouvé à Tell el-Daba, le fouloir de Kôm el-Nogous est, à ce jour, le plus bel exemple de fouloir pharaonique jamais trouvé en Égypte ; il trouve ses meilleurs parallèles dans les représentations peintes des tombes de la vallée thébaines, en particulier celles du tombeau de Nakht (TT 52). Il date, d’après l’analyse de la céramique, du début de l’époque saïte, une période de grande activité sur et dans les environs du kôm.

La découverte du fouloir de Kôm el-Nogous prouve qu’au début de l’époque saïte, on produisait un cru local sur la rive nord du lac Maréotis. Elle donne encore plus de poids à l’identification du kôm avec la Plinthine des Grecs, où Hellanicos, un auteur du ve s. av. J.-C., place l’invention de la (culture de la) vigne.

In April-May 2016, an exceptionally well preserved grape grinder was unearthed in sector 6 of Kom el Nogous, excavated since 2012 by the French Expedition at Taposiris and Plinthine.

The structure consists of a crushing platform and a collecting vat, both constructed of fine limestone blocks. The construction of the grape grinder is particularly meticulous. It takes place in a vaulted room located on the eastern edge of the kom, probably near the vineyards.

Apart from a much less well-preserved example found at Tell el-Daba, the Kom el-Nogous treading structure is, to date, the best example of a Pharaonic grape grinder ever found in Egypt. The best parallels are to be found in the painted representations of the tombs of the Theban Valley, especially those of the tomb of Nakht (TT 52). According the pottery study, it dates from the beginning of the Saite epoch, a period of great activity on and in the vicinity of the kom.

The discovery of Kom el Nogous proves that at the beginning of the Saite era, a local vintage was produced on the north shore of Lake Mareotis. It gives even greater weight to the identification of the kom with the Plinthine of the Greeks, where Hellanicos, an author of the 5th century BC, locates the invention of the (culture of) the vine.