Institut français
d’archéologie orientale du Caire

IFAO

Catalogue des publications


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BIFAO112_art_15.pdf (0.26 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 112
2013 IFAO
10 p.
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Osiris et les briques sacrées.

Les briques sacrées, telles les briques de naissance et les briques magiques, sont bien attestées dans les textes égyptiens. Elles peuvent être rapprochées des quatre briques d’Héliopolis, évoquées dans le Rituel des quatre boules, qui ont pour rôle de protéger le corps d’Osiris contre les attaques de Seth. Toutes ces briques sacrées présentent des caractéristiques communes. Au nombre de quatre, elles sont chargées de pouvoirs apotropaïques et également étroitement liées au dieu Osiris, et cela, dès la fin du Moyen Empire. Ces liens reposent sur le caractère régénérateur et « revificateur » du dieu qui, au cours du Nouvel Empire, s’affirme de plus en plus comme symbole de la renaissance.

Mots-clés : briques d’Héliopolis – briques de naissance – briques magiques – Rituel des quatre boules – faïence – Osiris – Meskhenet.

Sacred bricks, such as bricks of birth and magical bricks, are well known from Egyptian texts. They seem to be linked to the four Heliopolis bricks from the Four Pellets Ritual whose role is to protect Osiris against the attacks of Seth. All these different kinds of bricks have common characteristics. They are four in number and are credited with apotropaic powers. These bricks are also closely related to Osiris, since the end of the Middle Kingdom. They remind the regenerative aspect of Osiris who became a symbol of rebirth during the New Kingdom.

Keywords: Heliopolis bricks – Bricks of birth – Magical bricks – Four Pellets Ritual – Faience – Osiris – Meskhenet.

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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 112
2013 IFAO
18 p.
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Un scribe sur les lieux de l’Histoire. À propos de l’ostracon MMA 32.1.119 et de la fréquentation des pyramides de Licht à la XIXe dynastie.

À l’occasion des fouilles archéologiques menées sur le site du complexe funéraire de Sésostris Ier à Licht Sud, l’équipe du Metropolitan Museum of Art de New York mit au jour deux ostraca datables de la XIXe ­dynastie par comparaison paléographique. Le plus important des deux, inventorié MMA 32.1.119, conserve la 9e strophe complète de l’Enseignement d’Amenemhat. La présente contribution commente certains points de traduction et tente de préciser l’interprétation à donner de divers passages. Il est également question du rapport qu’entretenait le propriétaire de l’ostracon avec le site de Licht : avait-il conscience du lien entre le contenu du texte et les individus inhumés dans la nécropole royale de la XIIe dynastie ? L’article esquisse un panorama de la perception de l’Histoire du site de Licht à l’époque ramesside.

Mots-clés : Enseignement d’Amenemhat – culture de scribe – perception du passé – XIXe dynastie – Ramsès II – Amenemhat Ier – Sésostris Ier – nécropole de Licht.

During the archaeological exploration of the funerary complex of Senwosret Ist at Lisht South, the team of the Metropolitan Museum of Art in New York unearthed two ostraca dated to the 19 th Dynasty thanks to paleographic considerations. The largest one, inventoried MMA 32.1.119, retains the complete ninth stanza of the Teaching of Amenemhet. This paper discusses some issues of translation and attempts to clarify the interpretation of various passages. It also tackles the question of the relationship between the ostrakon’s owner and the site of Lisht: Was he aware of the link between the content of the text and the individuals buried in the royal necropolis of the 12 th Dynasty? The article provides a panorama of the perception of Lisht’ History in the Ramesside period.

Keywords: Teaching of Amenemhet – Scribal culture – Perception of the past – 19 th Dynasty – Ramesses II – Amenemhet Ist – Senwosret Ist – Lisht necropolis.

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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 112
2013 IFAO
32 p.
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The Cartonnage of Nestanetjeretten (Louvre AF 12859; MG E 1082) and its Enigma.

Le but de cet article est d’examiner la parure de cartonnage de la joueuse de sistre d’Amon-Rê, Nestanetjeretten (PP IX, 7112c) datée de la fin de l’époque pharaonique ou du début de la ptolémaïque. Lors de l’examen des textes du cartonnage, une question intéressante a été soulevée. Un prêtre d’Amon, Paiuhor est nommé sur l’un des bandeaux de la coiffe en tant que propriétaire de la parure, tandis que les autres textes donnent le nom de Nestanetjeretten et sa filiation. La deuxième partie de l’article tente de résoudre cette énigme par l’examen de plusieurs documents et apporte des informations supplémentaires sur le personnage de Paiuhor (PP IX, 5775j).

Mots-clés : cartonnage – Nestanetjeretten – joueuse de sistre d’Amon-Rê – Paiuhor – prêtre d’Amon.

The aim of this article is to discuss the late Pharaonic/early Ptolemaic one-piece-cartonnage of the sistrum-player of Amun-Ra, Nestanetjeretten (PP IX, 7112c). During the examination of the texts of the cartonnage an interesting problem emerged. An Amun priest, Paiuhor (PP IX, 5775j) is named on one of the bands of the headdress as the owner of the mummy case, while the other texts give the name of Nestanetjeretten and her parentage. The second part of the article explains the enigma by the interpretation of the several documents and provides some further details to the personal file of Paiuhor.

Keywords: Cartonnage – Nestanetjeretten – Sistrum-player of Amun-Ra – Paiuhor – Amun priest.

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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 112
2013 IFAO
16 p.
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Metchetchi en famille sur le linteau 93.32.3 du Chrysler Museum of Art de Norfolk.

Publication d’un linteau de tombe de l’Ancien Empire, probablement lacunaire, appartenant à un certain Ihy, contremaître de Nekhen et contremaître du roi de Basse Égypte, dont le fils Metchetchi est noble du roi et directeur du bureau des fermiers du Palais. Il doit sans doute être identifié avec un dignitaire déjà connu par des éléments de sa propre tombe conservés dans différents musées. L’étude du linteau de son père n’apporte guère d’informations supplémentaires pour affiner la datation de Metchetchi, mais elle permet de reconsidérer l’inscription dans laquelle il affirme avoir fourni le trousseau funéraire de ses parents.

Mots-clés : linteau – Ihy – Metchetchi – Inti – contremaître de Nekhen – contremaître du roi de Basse Égypte – directeur du bureau des fermiers du Palais – trousseau funéraire – homonymes – datation.

Publication of a tomb lintel of the Old Kingdom, probably incomplete, belonging to “Ihy”, overseer of Nekhen and overseer of the king of Lower Egypt, whose son Metjetji is a king’s nobleman and the office’s director of the Palace’s tenant farmers. He can be surely identified as a dignitary also known through elements from his own tomb conserved in various museums. The study of his father’s lintel doesn’t learn us much more information about the dating of Metjetji, but it allows to reconsider the inscription in which he claims having brought his parents tomb equipment.

Keywords: Lintel – Ihy – Metjetji – Inti – Overseer of Nekhen – Overseer of the king of Lower Egypt – Director of the office of the tenant farmers of the Palace – Tomb equipment – Homonyms – Dating.

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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 112
2013 IFAO
26 p.
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Élevage et consommation de viande à Balat (oasis de Dakhla). Fin de l’Ancien Empire-Première Période intermédiaire.

Cette étude sur la consommation de viande à Balat, dans l’oasis de Dakhla, à la fin du IIIe millénaire avant notre ère repose sur une approche originale : la confrontation directe des données de l’étude ­archéo-zoologique avec celles des textes documentaires provenant d’un seul et même site, la résidence des gouverneurs de l’oasis. Elle confirme que la viande de bovinés, particulièrement bien attestée dans les deux catégories de sources, était de consommation relativement courante, et ce probablement dans toutes les catégories sociales. L’étude croisée permet de suivre toute la chaîne de la production animale. Si l’étude des ossements animaux révèle certaines pratiques d’élevage, l’analyse des textes d’archives la complète par des indications sur la boucherie et la distribution/consommation de la viande. En l’absence de parallèles pertinents, il reste néanmoins difficile de déterminer si les pratiques identifiées sont marquées par la situation particulière de l’oasis, ou si elles reflètent des comportements courants dans les provinces égyptiennes au dernier quart du IIIe millénaire.

Mots-clés : Ancien Empire – Première Période intermédiaire – alimentation – élevage – bovinés – consommation de viande – statut social.

This paper addresses the topic of meat consumption in Balat, Dakhla oasis, at the end of the 3 rd millennium BCE. Its methodology consists in cross-checking the data from archaeozoological analysis with documentary texts from the same site, i.e. the palace of the governors. Both approaches confirm that bovine meat was available in rather lavish quantities, and probably regardless of social classes. Both sets of data usefully complement each other; animal bones bring information about cattle-breeding, and textual data are mostly concerned with butchery and meat distribution/consumption patterns. For lack of relevant parallels from other Egyptian contemporary sites, it cannot be ascertained whether the patterns described are peculiar to the oasis milieu, or if they reflect the standard situation in the whole of Egypt at the turn of the 3 rd millennium.

Keywords: Old kingdom – First Intermediate Period – Diet – Cattle-breeding – Bovids – meat Consumption – social Status.

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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 112
2013 IFAO
32 p.
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Fragments de vaisselle inscrite en égyptien conservés au Musée national d’Iran (Irân-e-Bâstân) – Téhéran.

Les fouilles menées au début du siècle dernier dans les deux grands sites achéménides de Suse et de Persépolis ont mis au jour un ensemble intéressant d’objets égyptiens et égyptisants. La vaisselle en pierre constitue un groupe important de ces Aegyptiaca. Elle témoigne du goût de la cour perse pour l’art royal de l’Égypte et ses artisans, mais aussi des intérêts économiques des Achéménides dans le territoire pharaonique. Certains exemplaires inédits de ces récipients (complets ou fragmentaires), conservés au Musée national d’Iran, sont présentés et étudiés dans cet article. Ils se composent de deux groupes principaux : 1. Les vases égyptiens portant les titulatures des pharaons saïtes ; 2. Les récipients d’époque perse – vaisselle de table, alabastra et jarres – avec une inscription cunéiforme et hiéroglyphique comportant les noms des souverains achéménides. Les inscriptions et les caractéristiques typologiques de chaque catégorie sont détaillées dans cette étude afin de mieux connaître les fonctions et les origines éventuelles de ces vases.

Mots-clés : Suse – Persépolis – vaisselle en pierre – vaisselle de table – alabastra – artisans égyptiens – ­titulature royale – cour perse.

Excavations in two great Achaemenid sites of Suse and Persepolis, in the beginning of the last century, brought to light an interesting group of Egyptian and Egyptianized artifacts. The stone vessels is an important category of these Aegyptiaca. This reflects, not only, the appreciation of the Persian court for the royal art of Egypt and its craftsmen, but also the economic interests of Achaemenids in the Pharaonic territory. This paper deals with some unpublished examples of this material (complete or fragmentary) kept in the National Museum of Iran. They consist of two main groups, (1) the Egyptian vessels bearing the titularies of Saite Pharaohs, (2) the wares of Persian Period – royal tableware, alabastra and jars – with a cuneiform and hieroglyphic inscription, containing the names of Achaemenid Kings. The study of the inscriptions and typological characteristics of each group, in this article, offers a better understanding of functions of these vessels and their possible origins.

Keywords: Susa – Persepolis – Stone vessels – Tableware – Alabastra – Egyptian craftsmen – Royal ­titulary – Persian court.

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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 112
2013 IFAO
22 p.
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La « maison à double-carré » de Médamoud et les sanctuaires isiaques d’Égypte.

Cette contribution propose d’identifier, à partir de la relecture de la documentation ancienne, un nouveau temple isiaque dans le téménos du temple de Montou à Médamoud. L’édifice, dont on ne connaît que le plan et une partie de l’équipement statuaire, a été fouillé dans les années 1930 par F. Bisson de La Roque. Il peut être attribué à la période impériale, sans que cette datation puisse être affinée. Si cette étude distingue deux types architecturaux en Égypte, elle conclut surtout au fait que l’architecture ne constitue pas un critère d’évaluation pertinent pour l’étude des cultes isiaques. Cet édifice constitue un nouvel exemple de ce que M. Malaise et Fr. Dunand qualifient de « religion égyptienne isiaque » en raison de l’intégration de la gens isiaque au panthéon pharaonique comme en témoignent les milieux d’implantation ou les prêtrises attestées par la documentation papyrologique grecque. La question de la nature du culte célébré reste toutefois posée. Quoi qu’il en soit, il s’agit là de l’une des formes de la religion des derniers siècles de l’histoire antique de l’Égypte.

Mots-clés : nouveau temple – Médamoud – culte isiaque et religion égyptienne isiaque – Isis – Sérapis.

This essay suggests from the review of the former documentation that a new Isiac temple can be identified inside Montu’s temenos in Medamud. The building, partially known by the plan and a part of the statuary, was digged out by F. Bisson de La Roque in the 1930’s. It was built during the imperial period, but no precise date can be assigned. If two main types of architecture can be distinguished in Egypt, architecture does not seem to be a good criterion for evaluating Isiac cult. The Medamud Isiac temple gives a new example of what M. Malaise and Fr. Dunand call “Egyptian Isiac Religion” because of the integration of the Isiac gens into the pharaonic pantheon as can be seen from the titles for priests in Greek papyri. However, the question of the nature of the cult remains. It is one of the different forms of the religious beliefs during the last centuries of Egyptian paganism.

Keywords: New temple – Medamud – Isiac cult and Egyptian Isiac religion – Isis – Serapis.

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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 112
2013 IFAO
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A Headless Block Statuette of the XXVIth Dynasty (CGC 941).

Publication d’une statuette cube acéphale, conservée dans les réserves du Musée égyptien du Caire. Son propriétaire, Pastjenef – probablement à identifier avec le Pastjenef mentionné dans le Papyrus Brooklyn 47.218.3 – était prophète d’Amon à Karnak où il avait la charge des vêtements de la statue d’Amon-Rê et la responsabilité de la table d’offrandes « grande et pure » du temple d’Amon. Des détails stylistiques et épigraphiques permettent de la dater du début de la XXVIe dynastie. Les textes de la statuette comprennent la formule ḥtp-di-nswt et la formule « saïte », en plus des titres de son propriétaire tel ḥry-sštȝ n mnḫt špst nt ḥʿw-nṯr (inhabituel pour les sculptures de la XXVIe dynastie).

Mots-clés : statuette cube – prophète d’Amon – Karnak – Pastjenef – XXVIe dynastie – ḥry-sštȝ n mnḫt špst nt ḥʿw-nṯr – ỉmy-st-(nt-)ʿ n pȝ ḥtp ʿȝ wʿb (n) pr Ỉmn – Papyrus Brooklyn 47.218.3.

Publication of a headless block statuette kept in the basement of the Egyptian Museum in Cairo. The statuette owner, Pastjenef – probably the same person mentioned in Brooklyn Papyrus 47.218.3 – served as a prophet of Amun at Karnak where he was in charge of the clothing of the statue of Amun-Re, as well as being responsible for the great and pure offering table of the temple of Amun. Stylistic and epigraphical details suggest a date at the beginning of the 26 th Dynasty. The inscriptions on the statuette include the ḥtp-di-nswt and the “Saite” formulae, in addition to the titles of its owner such as ḥry-sštȝ n mnḫt špst nt ḥʿw-nṯr (unusual on 26 th Dynasty sculptures).

Keywords: Block statuette – Prophet of Amun – Karnak – Pastjenef – 26 th Dynasty – ḥry-sštȝ n mnḫt špst nt ḥʿw-nṯr – ỉmy-st-(nt-)ʿ n pȝ ḥtp ʿȝ wʿb (n) pr Ỉmn – Brooklyn Papyrus 47.218.3.

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BIFAO112_art_23.pdf (1.3 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 112
2013 IFAO
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Iry-Hor et Narmer au Sud-Sinaï (Ouadi ‘Ameyra). Un complément à la chronologie des expéditions minières égyptiennes.

Une prospection menée au sud de la péninsule du Sinaï a récemment permis l’identification d’un site pharaonique jusqu’ici inconnu au Ouadi ‘Ameyra, dans la zone du Ouadi al-Homr. L’élément le plus remarquable du site est un grand panneau rocheux, qui reçut pendant une période prolongée, de la soi-disant « dynastie 0 » à la IIe dynastie, des inscriptions commémorant le passage d’expéditions égyptiennes au tout début de l’histoire pharaonique.

Mots-clés : Sinaï – Ouadi ‘Ameyra – Ouadi al-Homr – « dynastie 0 » – IIe dynastie – expéditions minières.

A survey on the Southwestern part of the Sinai Peninsula has recently allowed the discovery of a new pharaonic site in Wadi Ameyra, in the Wadi al-Homr area. The most remarkable element feature of the site is a large rock wall, where several Egyptian expeditions dating back from the very beginning of the pharaonic period (from the so-called “0 Dynasty” to the midst 2 nd Dynasty) have engraved commemorative drawings and inscriptions.

Keywords: Sinai – Wadi Ameyra – Wadi al-Homr – “0 Dynasty” – 2 nd Dynasty – Mining expeditions.

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BIFAO112_art_24.pdf (4.1 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 112
2013 IFAO
48 p.
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Un port de la IVe dynastie au Ouadi al-Jarf (mer Rouge).

Le site du Ouadi al-Jarf est situé sur la côte occidentale du golfe de Suez au pied du monastère de Saint-Paul, quelques kilomètres au sud de la ville moderne de Zaafarana. Deux campagnes de fouilles menées sur le terrain en juin 2011, puis en mars-avril 2012 ont permis d’identifier à cet endroit d’anciens aménagements portuaires qui se répartissent sur une distance de plus de 6 km, entre le premier ressaut montagneux qui borde la côte et la zone du littoral, où une jetée construite a été relevée. L’étude des galeries a montré qu’elles avaient été aménagées, comme sur les sites d’Ayn Soukhna et de Mersa Gaouasis, pour entreposer des embarcations. L’étude de la poterie, en grande partie produite sur le site, ainsi que l’abondant matériel épigraphique (marques sur jarres, marques de contrôles sur des blocs) permettent de dater l’ensemble de ce système du début de la IVe dynastie – et en particulier du règne de Chéops dont le nom apparaît de façon récurrente.

Mots-clés : Ouadi al-Jarf – aménagements portuaires – galeries – bateaux – IVe dynastie – Chéops.

The Wadi al-Jarf pharaonic site is located on the western coast of the Suez Gulf, nearby the Saint Paul monastery, few kilometres south of the modern town of Zaafarana. During two campaigns, on June 2011 and March-April 2012, an elaborate complex of 30 storage galleries has been party excavated. Some of them are gallery for storage of boat parts, very similar to examples known on other coastal sites like Ayn Soukhna and Mersa Gawasis. On the seashore, an Ancient Egyptian L-shaped jetty could be the most ancient structure of the kind so far known in the world. The study of the pottery has shown that it was mostly locally produced, and be securely dated to the early 4 th Dynasty. The abundant epigraphic material (inscriptions on storage jars, control marks on blocks) points also to this period, and most particularly to the reign of Khufu, whose name has been found quite often on the site.

Keywords: Wadi al-Jarf – Seaport – Storage galleries – Boat – 4 th Dynasty – Khufu.