Institut français
d’archéologie orientale du Caire

IFAO

Catalogue des publications

extrait du catalogue (recherche de “BIFAO118_”)


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BIFAO118_art_07.pdf (1 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 118
2019 IFAO
7 p.
gratuit - free of charge
Die Göttin Nut und der Ba-Vogel: Ein bisher unerkanntes Relief aus dem Grab des Petosiris (Tuna el-Gebel) im Kunsthistorischen Museum Wien

Publication d’un bas-relief d’époque gréco-romaine qui montre la déesse Nout versant une libation pour l’oiseau-ba (Kunsthistorisches Museum de Vienne, Ägyptisch-Orientalische Sammlung Inv. 5092). Comme il est démontré dans ce court article, la scène faisait partie de la frise à l’intérieur du « naos » du fameux tombeau de Pétosiris à Touna el-Gebel. La signification de la frise est brièvement discutée et des parallèles à ce motif dans l’art funéraire et la décoration des temples tardifs sont indiqués.

Publication of a Graeco-Roman relief, which shows the goddess Nut pouring out a libation for the ba-bird (Vienna, Kunsthistorisches Museum, Ägyptisch-Orientalische Sammlung Inv. 5092). As is demonstrated in this short article, the scene was part of the frieze inside the “naos” of the famous tomb of Petosiris at Tuna el-Gebel. The significance of the frieze is briefly discussed and parallels for the motive in funerary art and temple decoration are pointed out.


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BIFAO118_art_06.pdf (0.9 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 118
2019 IFAO
35 p.
gratuit - free of charge
Le supposé deuxième protocole royal de Ptolémée XII Aulète à Kôm Ombo et à Dendara

Connu par une titulature dite « usuelle » attestée à Edfou, Philae et dans la grande salle hypostyle de Kôm Ombo, Ptolémée XII Aulète en a utilisé une seconde, attestée seulement dans deux cryptes de Dendara et dans une chambre de Kôm Ombo, dans laquelle il remploya le nom d’Horus d’Or de Ptolémée X Alexandre Ier. Cette étude ayant pour objet de déterminer la datation de ces deux protocoles, elle arrive à la conclusion qu’ils dateraient respectivement du premier règne du roi (80/76 à 58 av. J.-C.) et du second (55 à 51 av. J.-C.). Cette hypothèse amène ensuite l’auteur à proposer des dates précises de construction des lieux où ces titulatures particulières apparaissent.

Essentially known by his traditional title attested in Edfu, Philae and in the great ­hypostyle hall of Kom Ombo, Ptolemy XII Auletes also used a second title in which he reused the Golden Horus name of Ptolemy X Alexander I. This second title is only attested in two crypts of Dendara Temple and a chamber of Kom Ombo. This study attempts to date these two royal protocols and concludes that they respectively date back to the first (80/76-58 BC) and the second reign (55-51 BC) of the king. These conclusions thus enable the author to propose more precise dates for the construction program of the places where this title appears.


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BIFAO118_art_05.pdf (3.5 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 118
2019 IFAO
45 p.
gratuit - free of charge
An Early Old Kingdom Rural Community in the Eastern Nile Delta: First Season of Excavations at Tell el-Neshed

Le site de Tell el-Neshed est situé non loin de la limite orientale du Delta dans le gouvernorat de la Sharqiyah. Les fouilles conduites en 2015 et 2016 par l’Ifao y ont révélé les vestiges bien préservés d’un village du début de l’Ancien Empire. Plusieurs phases de constructions en briques crues associées à des silos ont été mises en évidence, tandis qu’un sondage a révélé que l’épaisseur des dépôts des IIIe et IVe dynasties atteint plus de 3 m avant que ces derniers ne soient noyés sous la nappe phréatique. Tell el-Neshed est l’un des rares sites d’habitat du début de l’Ancien Empire connus à ce jour. En tant que tel, il pourrait offrir des informations de première importance sur la vie économique et sociale des communautés rurales à cette période. En venant enrichir ce que l’on sait grâce aux textes de la gestion territoriale au début de l’Ancien Empire, les fouilles conduites à Tell el-Neshed visent à mieux comprendre les modalités des réformes territoriales conduites par les souverains des IIIe et IVe dynasties et l’implication du pouvoir royal dans les zones rurales.

Tell el-Neshed is located in the Sharqiya governorate, not far from the eastern edge of the Nile delta. Excavations led by the French Institute for Oriental Archaeology in Cairo (IFAO) in 2015 and 2016 uncovered extensive remains of an early Old Kingdom settlement. Fieldwork brought to light several superimposed mud-brick buildings and silos dated to the early 4th Dynasty. A test trench revealed more than 3 m of 3rd – early 4th Dynasty deposits above the water table. Tell el-Neshed is one of the very few early Old Kingdom settlements known so far in the Nile Delta. As such, it should provide us with new insights into the economic and social life of the rural communities in this time frame. By supplementing the textual evidence about how the territory was run in the early Old Kingdom, excavations at Tell el-Neshed aim at making a meaningful contribution towards a better understanding of the implementation of the territorial reforms undertaken by the 3rd and 4th Dynasty monarchs and the involvement of royal power in rural zones.


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BIFAO118_art_04.pdf (1.2 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 118
2019 IFAO
15 p.
gratuit - free of charge
Zum Mundöffnungsritual im Grab des Padiamenope (TT 33)

Le rituel de l’Ouverture de la Bouche noté dans la tombe du prêtre-lecteur en chef Padiaménopé (TT 33) est connu de longue date et a été publié par Eberhard Otto en 1960. Avec les copies de Harwa (TT 37) et de Montouemhat (TT 34), celle de Padiaménopé ­constitue l’une des versions les mieux préservées dans les tombes thébaines tardives. Des études récentes (2015, 2016) ont montré que le texte du rituel inscrit dans la tombe TT 33 est bien plus long et détaillé que ce que l’on croyait à l’origine et, de fait, qu’il développe de manière considérable le contenu des rituels connus dans les tombes des XVIIIe et XIXe dynasties à Thèbes. Des ­parallèles dans la sélection et la séquence des scènes peuvent être mis en lumière, particulièrement dans la reproduction du rituel sur les papyri, et par-dessus tout celui de Saïs.

La présente contribution fournit un aperçu général des scènes documentées – et en partie nouvellement identifiées – dans la tombe TT 33 (ordre, présentation et localisation dans le programme iconographique et textuel), ainsi qu’une première analyse de la structure du rituel dans la tombe du prêtre-lecteur en chef.

The ritual of Opening the Mouth from the tomb of the chief lector priest Padiamenope (TT 33) has long been known and was most recently published by Eberhard Otto in 1960. Together with the rituals of TT 37 (Harwa) and TT 34 (Montuemhat), it belongs to the most well-preserved versions in the Late Period Theban tombs. Previous studies by this author in the years 2015 and 2016 have shown that the ritual version in TT 33 is far more detailed than previously thought. It therefore goes far beyond the content of the rituals in the tombs of the 18th and 19th Dynasty in Thebes. Parallels in the selection and sequence of the scenes can especially be recognized in the reproduction of the ritual on papyri and above all in that of Sais. This contribution gives a first overview of all scenes, including newly identified scenes, documented in TT 33, their order, design and context in the tomb’s iconographic and textual program. Finally, this article analyses the structure of the ritual in the tomb of the chief lector priest.


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BIFAO118_art_03.pdf (4 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 118
2019 IFAO
44 p.
gratuit - free of charge
Glimpses of the First Owners of a Reused Burial: Fragments of a Shroud with Book of the Dead Spells from Dra Abu el-Naga North

À Dra Abou el-Naga nord, la zone située au sud-ouest de la cour ouverte de la tombe-chapelle de Djehouty (TT 11) était densément occupée, d’une part, par des tombes de la XIe/début de la XIIe dynastie taillées dans la roche, d’autre part, par des chapelles en briques crues et des puits funéraires de la Deuxième Période intermédiaire construits pour des membres de la famille royale et des hauts dignitaires de la cour thébaine, lesquels furent pillés et réutilisés à la Troisième Période intermédiaire. L’équipement funéraire et les corps humains déposés à l’intérieur des chambres funéraires furent alors réduits en fragments et dispersés avec le sable et les pierres qui remplissaient les puits. En conséquence, il est aujourd’hui difficile d’identifier le premier propriétaire de chaque puits et de reconnaître les objets qui furent déposés à ses côtés. Le puits funéraire le plus grand et le plus élaboré fut réutilisé à l’époque de la XXIIe dynastie par plusieurs personnes, toutefois plusieurs fragments d’un linceul de la XVIIe/début de la XVIIIe dynastie y furent retrouvés. Portant des passages du Livre des Morts, ce document inscrit pourrait appartenir à la première personne ensevelie dans ce puits et honorée dans la chapelle en briques crues aménagée dans son alignement. L’analyse du linceul (L. SMDAN 1344) et de la version ancienne du Livre des Morts dont il est le support fait l’objet de cet article.

In Dra Abu el-Naga North, the area southwest of the open courtyard of the tomb-chapel of Djehuty (TT 11) was densely occupied by 11th/early 12th Dynasty rock-cut tombs and Second Intermediate Period mud-brick chapels and funerary shafts built for members of the royal family and high officials of the Theban court, which were pillaged and reused in the Third Intermediate Period. The funerary equipment and human bodies placed inside the burial chambers were then broken into pieces and scattered around among the sand and stones that filled the shafts. Hence, today it is difficult to ascertain who the original owner of each shaft was and to deduce which objects were deposited with him/her. The larger and most elaborate funerary shaft was reused in the 22nd Dynasty by several individuals, but various fragments of a 17th or early 18th Dynasty shroud inscribed with Book of the Dead spells were found, which could have belonged to the first individual buried here and honoured in the mud-brick chapel aligned with it. The shroud (L. SMDAN 1344) and its early version of the Book of the Dead are analysed in the present study.


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BIFAO118_art_02.pdf (2.8 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 118
2019 IFAO
35 p.
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La table d’offrande Louvre D 69. Un monument pour « faire venir le ba au corps »

Cet article propose une étude iconographique, textuelle, onomastique et prosopographique de la table d’offrande D 69 du musée du Louvre. Si les inscriptions – certaines en hiéroglyphes, d’autres en démotique – permettent de confirmer la provenance akhmîmique de l’objet et d’établir un arbre généalogique sur trois générations de la famille du propriétaire, le prêtre smȝty Pa-di-Hor-pa-khered, la décoration, malgré une apparence très classique, développe les thèmes iconographiques et textuels bien connus des tables d’offrande de la région pour les porter à leur apogée, insistant notamment sur l’importance du ba pour le bien-être du défunt dans son existence outre-tombe.

This article consists in an iconographic, textual, onomastic and prosopographic ­study of the ­offering table Louvre D 69. The inscriptions—some in hieroglyphs, some in demotic—corroborate the Akhmimic origin of the object and allow us to draw up the family tree of the owner, the smȝty priest Pa-di-Hor-pa-khered, over three generations. The decoration, although very classic at first sight, expands on the iconographic and textual themes that are ubiquitous on offering tables from this region and thus emphasizes the important role of the ba for the deceased’s well-being in his otherwordly existence.


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BIFAO118_art_01.pdf (2.8 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 118
2019 IFAO
46 p.
gratuit - free of charge
Papyrus coptes et grecs de la jarre d’Edfou (suite)

Cet article constitue la deuxième livraison d’éditions de papyrus coptes et grecs des archives de Papas et s’inscrit dans le cadre du projet collectif mené sur ces archives (« jarre d’Edfou »). Les pièces publiées ici, au nombre de huit, attestent le phénomène de remploi de documents coptes (brouillon de procédure judiciaire, lettres) pour inscrire des comptabilités en grec, et témoignent de la variété des sujets abordés dans la correspondance rédigée en copte, où il est souvent difficile de distinguer les sphères publique et privée. Ils contribuent aussi à la question de la délimitation chronologique des papyrus de la jarre, certains paraissant être fort proches de la conquête arabe, sinon antérieurs à celle-ci. Un petit compte écrit exceptionnellement en copte clôt cette série.

This article is the second set of editions of Coptic and Greek papyri from the archives of Papas, included in the collective project on these archives (“The Edfu jar”). The eight texts published here attest to the phenomenon of the re-use of Coptic documents (a draft of judicial proceedings, letters) to draft accounts in Greek, and testify to the variety of topics covered in the correspondence written in Coptic, where it is often difficult to distinguish between the public and private spheres. They also contribute to the question of the chronological delimitation of the papyri of the jar, some appearing to be very close to the Arab conquest, if not earlier. A small account exceptionally written in Coptic closes this series.


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BIFAO118_art_18.pdf (9.4 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 118
2019 IFAO
55 p.
gratuit - free of charge
Nouvelles recherches sur le site de Gourob. Des fouilles du XIXe siècle aux résultats de la campagne 2017

Entre 1888 et 1920, le site de Gourob, à l’entrée sud du Fayoum, a fait l’objet de quatre campagnes de fouilles, ainsi que d’actions plus ponctuelles, qui ont permis de mettre au jour les principales composantes du Nouvel Empire, à savoir une ville, un « harem », des lieux d’artisanat, des nécropoles, ainsi qu’un « fort ». Le Gurob Harem Palace Project (mission anglo-danoise) a ensuite repris le travail sur le site jusqu’en 2015.

Depuis 2016, Gourob est un chantier de l’Ifao et les résultats de la campagne 2017 sont ici présentés. L’une des principales nouvelles problématiques développées dans ce cadre est celle de la présence d’un port dans l’Antiquité, bien attesté dans la documentation textuelle. C’est en ce sens que des prospections géophysiques et géoarchéologiques ont été menées à l’est du site, avec des résultats particulièrement engageants. L’étude archéologique s’est quant à elle concentrée sur la zone au nord-est du palais-harem, qui n’avait pas fait l’objet de fouilles depuis 1920, et principalement sur un bâtiment appelé « fort » par les anciens fouilleurs, datant selon eux de la Première Période intermédiaire. Les sondages effectués dans les parties nord et est de cette structure ont permis de formuler des hypothèses préliminaires quant à sa fonction, sa datation et son lien avec la rampe qui coupe son flanc est. Ces observations demanderont à être vérifiées lors des prochaines saisons.

Between 1888 and 1920, the site of Gurob, located at the south entrance of the Fayum area, was the subject of four campaigns of archaeological excavations, as well as some more specific actions. This led to the discovery of the main New Kingdom component, i.e. the town, a “harim,” an industrial area, several necropolises and a “fort.” The Gurob Harem Palace Project (British-Danish team) then carried out work between 2005 and 2015.

Since 2016, Gurob is an IFAO fieldwork and the results of the campaign 2017 are presented herein. One of the main new issues developed within this framework is the presence of a harbor during Antiquity, well attested in the textual documentation. Geophysical and geoarchaeological surveys have been led in this sense along the eastern edge of the site, with particularly promising results. The archaeological study focused on the area north-east of the harim-palace, which has not been excavated since 1920, and mainly on a building called “fort” by the former excavators, who dated it back to the First Intermediate Period. The trench dug in the northern and eastern sectors of this structure allowed a preliminary hypothesis to be presented concerning its function, its dating and its link with the ramp cutting through its eastern side. These observations prompt verification during the next seasons.