Institut français
d’archéologie orientale du Caire

IFAO

Catalogue des publications

Fichiers à télécharger

Les articles des volumes suivants sont vendus sous forme de PDF à télécharger: BiEtud: numéros 110, 120, 138, 140, 165 (gratuit), EtudUrb: 9.


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BIFAO119_art_05.pdf (0.6 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 119
2019 IFAO
20 p.
gratuit - free of charge
Comment traduire jdnw ? Contribution à l’étude d’un titre polysémique

Idénou est un titre attesté à partir du Moyen Empire, dont Heinrich Brugsch, suivi par de nombreux égyptologues, a très tôt déterminé qu’il vise une personne se substituant à une autre. Il a en outre été démontré que son importance dépendait de l’administration dans laquelle la personne en question travaillait et du niveau hiérarchique qui était le sien. Dans cette étude, l’auteur établit que le titre peut être employé selon deux schémas distincts. Dans le premier, le titre se réfère à une personne, dans le second, à un groupe de personnes ou à une institution. S’appuyant sur différents exemples, l’auteur montre ensuite l’ambivalence de l’idénou, à la fois substitut et dirigeant, ce qui le conduit à proposer, dans les emplois correspondant au second schéma, une traduction de jdnw par « régisseur ». Ses hypothèses sont confirmées par l’étude de plusieurs cas particuliers.

Idenou is an attested title since the Middle Kingdom. Heinrich Brugsch, who was followed by many Egyptologists, determined early on its signification. According to this scholar, the jdnw is a person acting as a substitute to another. Moreover, it was established that the importance of that person depended on the administration employing him and the hierarchical level occupied. In this study, the author establishes that this title can be employed according to two schemes. In the first, the title refers to a person, while in the second it refers to a group of people or an institution. Relying on many examples, the author proves the ambivalence of the jdnw, both substitute and leader, and proposes to translate the term by “régisseur”/“manager” in the cases corresponding to the second scheme. His hypotheses are confirmed by the study of several particular cases.


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BIFAO119_art_04.pdf (2.1 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 119
2019 IFAO
15 p.
gratuit - free of charge
Le mammisi de Nectanébo à Dendara

Cette étude sur le mammisi de Nectanébo à Dendara reconsidére la disposition initiale des propylées et de leur couverture, proposée par F. Daumas en 1950 (BIFAO 50) : elle montre, en effet, que les colonnes palmiformes étaient surmontées d’un dieu Bès, et supportaient une couverture en pierre.

This study on the mammisi of Nectanébo in Dendara reconsiders the initial arrangement of its Propylates and their coverage, as proposed by F. Daumas in 1950 (BIFAO 50): it proves that the palmiform columns were surmounted by a Bes god, and supported a stone cover.


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BIFAO119_art_03.pdf (0.5 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 119
2019 IFAO
27 p.
gratuit - free of charge
Ten Coptic ostraca at the IFAO

Publication de dix ostraca coptes par un groupe d’étudiants égyptiens sous la direction des auteurs. Ils comprennent trois exercices de piété, quatre lettres, deux textes juridiques et un compte. Ils proviennent, à une ou deux exceptions près, de la région thébaine.

Publication of ten Coptic ostraca by a group of Egyptian students under the direction of the authors. They include three devotional exercises, four letters, two legal texts and one ­accounting document. They originate, except for one or two, from the Theban region.


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BIFAO119_art_02.pdf (7.1 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 119
2019 IFAO
13 p.
gratuit - free of charge
La porte nord-ouest de la ville antique de Doukki Gel

La Mission archéologique Suisse-Franco-Soudanaise à Kerma-Douki Gel a obtenu durant ces dernières décennies des résultats importants sur les origines d’un « Royaume noir sur le Nil ». À Doukki Gel, la découverte de grands monuments circulaires ou ovales paraît rattacher ces constructions à l’Afrique Centrale, alors que la métropole de Kerma est à considérer comme la capitale de la Nubie avec d’autres traditions. La conquête de ce territoire par les troupes égyptiennes sous Thoutmosis Ier change l’image des deux villes et nous pouvons nous livrer à des recherches comparatives concernant une architecture originale provenant de trois pays bien différents. La présentation de portes et d’avant-portes permet de comprendre une évolution de la manière de construire des populations africaines puis des Égyptiens, tout en rattachant ces exemples aux forteresses pharaoniques de la deuxième cataracte.

After 50 years of research on the historical record and archaeology of the site of Kerma (Sudan) which go back to the origins of African history, we are now able to evaluate the discoveries. The two ancient cities of Kerma and Dukki Gel supply rich documentation, suggesting influences associated mainly with Egypt, but also with « Central Sudan ». From the Old Kingdom onward, the Nubian populations, along with inhabitants of several southern countries, tried to repel the pharaonic armies. Monumental constructions show the remarkable development of the indigenous architecture and, during the Egyptian conquest of the building techniques of the Empire, adapted it to an African environment. The main chronological phases presented here were identified thanks to the pottery of the early New Kingdom and of the Kerma cultures.


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BIFAO119_art_01.pdf (3.8 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 119
2019 IFAO
35 p.
gratuit - free of charge
Étude épigraphique de la façade occidentale du IIe pylône de Karnak. État de la recherche et premiers résultats

Cet article expose les recherches actuellement menées sur la façade occidentale du IIe pylône du temple d’Amon à Karnak. En effet, depuis 2017, une étude épigraphique est conduite sur les centaines de blocs de grès qui composaient à l’origine la paroi ouest de l’édifice et qui sont maintenant entreposés dans les dépôts lapidaires nord et sud du complexe. L’enquête présentera l’ensemble des données (historiographiques et de terrain) récoltées sur ce monument, ainsi que les premiers résultats relatifs à son programme décoratif et sa chronologie de construction/décoration.

This text presents current research on the western facade of the Second Pylon of the Temple of Amon in Karnak. Indeed, as of 2017, an on-going epigraphic study is being conducted on the hundreds of sandstone blocks that originally formed the west facade of the building and which are now stored on the northern and southern benches. The present investigation sets out all the data (historiographical and field data) collected on this monument as well as the first results relating to its decorative program and its construction/decoration chronology.


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BIFAO118_art_17.pdf (2.5 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 118
2019 IFAO
30 p.
gratuit - free of charge
The Book of Caverns in Theban Tomb 33: Late Period Reception Process and Individual Adaptation

Le présent article résume, met à jour et complète les précédentes recherches de l’auteur sur la copie du Livre des Cavernes dans la tombe thébaine du prêtre lecteur en chef Padiaménopé (TT 33), datée du début de la Basse Époque (XXVe-XXVIe dynastie). La première partie est consacrée à la réception du Livre à la fin de la Troisième Période intermédiaire / début de la Basse Époque. Nous avons pu mettre en évidence que la source de la copie de Padiaménopé était le résultat d’une recherche « archéo-philologique » : la collation d’une copie reliée à la version de l’Osiréion, ainsi que d’une copie de la tombe de Ramsès VI (KV 9). Une série d’éléments démontre que la réception du Livre reposait originellement sur la volonté d’une reproduction « authentique » (bien qu’amendée par des ajouts au bénéfice du défunt), ce qui n’excluait pas pour autant les variantes, la mise à jour et la créativité. Outre les indispensables mises à jour d’ajouts (personnalisés à la fois dans le texte et l’iconographie) qui furent originellement créées pour les rois ramessides, on rencontre des changements modérés dans l’orthographe, le vocabulaire et la grammaire, de même que de légères modifications dans les scènes. On peut en outre identifier quelques rares cas de changements d’ordre textuel, de conjectures et d’additions. La seconde partie de l’article présente et discute le modèle sophistiqué de la version du Livre des Cavernes sur les parois des salles XVII à XIX de la tombe TT 33, qui reflète « indexicalement » (C.S. Peirce) le voyage du dieu soleil – et avec lui, celui de Padiaménopé – d’ouest en est à travers l’au-delà.

This article summarizes, updates, and adds to past research performed by the author on the copy of the Book of Caverns in the early Late Period Theban Tomb 33 (TT 33) of the chief lector priest Petamenophis. The first part is devoted to the reception of Caverns in the late Third Intermediate Period / early Late Period. It describes the source of Petamenophis’s copy as being the result of an “archaeo-philological” endeavor: a collation of a copy related to the copy in the Osireion and a copy from the tomb of Ramesses VI (KV 9). A series of sections discusses the reception as being primarily shaped by the aim for an “authentic” reproduction (notably with additions to the benefit of a deceased), however, also by emendation, update, and creativity. Besides the necessary updates to the personalized textual and pictorial additions that were originally created for the Ramesside kings, we find moderate orthographical, lexicographical, and grammatical changes, as well as a few changes to the images. We can also identify a few cases of textual emendations, conjectures, and additions. The second part of the article presents and discusses the sophisticated layout of the copy of Caverns on the walls of the rooms XVII–XIX in TT 33, which indexically (C.S. Peirce) mirrors the journey of the sun god—and with him Petamenophis—from west to east through the netherworld.


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BIFAO118_art_16.pdf (5.2 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 118
2019 IFAO
60 p.
gratuit - free of charge
Ostraca with Identity Marks and the Organisation of the Royal Necropolis Workmen of the 18th Dynasty

On sait peu de choses concernant l’administration de l’équipe des ouvriers de la nécropole royale durant la XVIIIe dynastie, mais les ostraca portant des marques d’identité non textuelles sont une source de connaissance non négligeable pour cette période. Beaucoup de ces derniers sont conservés au Caire, soit au Musée égyptien soit à l’Ifao, et restent pourtant à ce jour inédits et mal compris. La présente étude est consacrée au contexte fonctionnel et social de ces documents. Bien que la signification précise des ostraca avec marques d’identité soit souvent difficile à saisir en raison de leur nature implicite, ces sources fournissent des indications d’importance concernant l’organisation et la taille de l’équipe, l’administration du travail, et l’absence d’une tradition locale de scribes.

Very little is known about the administration of the 18th Dynasty crew of royal necropolis workmen, but ostraca inscribed with non-textual identity marks provide a significant source of information for this period. Many of the ostraca are kept in Cairo in the Egyptian Museum and the IFAO, and remain unpublished and poorly understood. This article discusses the functional and social context of these documents. Although the precise meaning of the ostraca with identity marks is often elusive because of their implicit nature, the documents provide valuable insights into the organisation of the crew of workmen, the administration of work, the size of the crew, as well as the absence of a local scribal tradition.


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BIFAO118_art_15.pdf (2.3 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 118
2019 IFAO
23 p.
gratuit - free of charge
Un fonctionnaire, Téti-em-Rê, et une reine, Ahmès-Néfertary. Fragments épigraphiques de la XVIIIe dynastie à Dra Abou el-Naga dans leur contexte historique

Nous présentons la publication et l’étude de quelques fragments épigraphiques trouvés à Dra Abou el-Naga, aux alentours de la tombe de Djéhouty (TT 11), qui permettent la ­reconstruction de deux stèles de la XVIIIe dynastie d’une remarquable valeur historique. Le premier document, complété grâce à un fragment conservé aujourd’hui au Brooklyn Museum, appartient à un fonctionnaire nommé Téti-em-Rê, en charge de l’or du domaine d’Amon. Il était éventuellement lié à Djéhouty, le puissant ministre d’Hatchepsout responsable, entre autres, de la décoration en or et en métaux précieux de plusieurs monuments de la reine.

Le deuxième document correspond à une stèle au nom d’Ahmès-Néfertary. Il s’agit d’une dédicace au ka, dans le contexte du culte funéraire de la reine. On doit mettre en relation ce document avec d’autres fragments épigraphiques, aussi trouvés tout près de la TT 11, qui font mention d’Ahmès-Néfertary et possiblement aussi d’Amenhotep Ier. Tous pourraient provenir éventuellement de la tombe de la reine, du temple funéraire (le mn-jst) voire d’une chapelle de culte de la reine située dans les environs de la tombe de Djéhouty.

We present the study and publication of some epigraphic fragments found in Dra Abu el-Naga, near the tomb of Djehuty (TT 11), allowing the reconstruction of two stelae dating to the 18th Dynasty of a considerable historical value. The first document, completed thanks to a fragment today in the Brooklyn Museum, belongs to an official named Teti-em-Re, in charge of the gold of the Domain of Amon. He was possibly linked with Djehuty, the powerful minister of Hatshepsut, responsible, among others, of the decoration in gold and precious metals of several monuments of the queen.

The second document corresponds to a stela dedicated to Ahmes Nefertary. More precisely, it is a dedication to the ka, in the context of the funeral worship of the queen. We can now relate this document with three other epigraphic fragments, also found in the neighborhood of the TT 11, with the mention of Ahmes Nefertary, and possibly two of Amenhotep I. All could have come from the tomb of the queen, located in Dra Abu el-Naga, or from the (not far) funeral temple (the mn ist), or even better from a different chapel dedicated to the cult of the queen and located by the tomb of Djehuty.

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BIFAO118_art_14.pdf (5.7 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 118
2019 IFAO
38 p.
gratuit - free of charge
Morceaux de bravoure et traits d’humour. À propos de deux peintures de Bernard Bruyère dans la maison de fouilles de Deir el-Medina

Dans cet article, deux œuvres personnelles de Bernard Bruyère sont publiées. Toutes deux s’inspirent de décors funéraires de Deir el-Medina et ont été peintes par l’archéologue dans la maison de fouilles de l’Institut français d’archéologie orientale. La première œuvre, conservée dans une des chambres de l’étage inférieur de la maison, est la reproduction d’un personnage de la tombe d’Ipouy (TT 217), tandis que la seconde, peinte dans la chambre de Bernard Bruyère, parodie la scène unique de l’embaumement d’un poisson conservée dans la tombe TT 2 – TT 2B. Cette parodie, ignorée du plus grand nombre mais communément appelée par ceux qui la connaissent la « recette de la bouillabaisse », témoigne des talents artistiques de Bernard Bruyère et d’une autre facette de sa personnalité, plus fantaisiste et plus drôle.

This article aims to publish two original and personal artworks by Bernard Bruyère. Both of them are inspired by some funerary scenes from Deir el-Medina’s tombs and were painted by the archaeologist directly on the walls of the IFAO dig-house on-site. The first painting, located in one of the lower-level rooms of the house, consists of a reproduction of a figure from Ipuy’s tomb (TT 217), while the second, located in Bernard Bruyère’s old room, parodies a unique scene from TT 2 – TT 2B: the embalming of a fish. This parody, little known outside the circle of “Deir el-Medina people” and French scholars, and usually called the “bouillabaisse recipe,” bears witness to Bernard Bruyère’s artistic skills and shows another side of his character, more playful and humorous.


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BIFAO118_art_13.pdf (2.2 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 118
2019 IFAO
39 p.
gratuit - free of charge
Quelques considérations sur le « tableau de l’oracle de Médamoud » : un relief cultuel ?

Le « tableau de l’oracle » est un des reliefs les plus célèbres du temple de Médamoud. En suivant l’interprétation du texte héritée de son premier éditeur, Étienne Drioton, la scène a été lue comme la description d’une consultation oraculaire (précisément localisable dans le temps) du « taureau de Médamoud ». Dans le cadre du nouveau programme de réédition des textes par la mission Médamoud (Ifao/Sorbonne Université) nous avons souhaité en reprendre la traduction. Nous proposons de mettre en rapport la scène avec les reliefs cultuels aux chevets des temples et de ne plus la voir comme la représentation d’un oracle, mais comme un accès pour le fidèle à une image divine. Cette révision nous permet également de repenser le sens de l’arrière-temple et de proposer de nouveaux arguments pour justifier l’emplacement du tableau.

The “scene of the oracle” is one of the most famous scenes from the Montu temple in Medamud. According to the interpretation of the text given by its first publisher, Étienne Drioton, this scene has been considered as the description of an oracular process (precisely situated in time) of the “bull of Medamud.” Within the framework of the programme for a new edition of texts of the temple by the Medamud mission (IFAO/Sorbonne Université) we wanted to go over the translation again and reconsider it. We propose to relate this scene to the cult reliefs and no longer to see it as a representation of an oracle, but as a way for the people to have access to a divine image. This re-examination also allows us to reconsider the meaning of the rear temple and to propose new arguments to justify the location of the scene.