IFAO

Ce volume contient les actes d’un colloque qui s’est tenu à l’Ifao en avril 1999. Il regroupe les travaux de chercheurs qui se sont donnés pour tâche l’étude de l’hagiographie copte et musulmane en Égypte jusqu’à nos jours, en y incluant, à titre comparatif, une étude sur le Maghreb.

Ahmed Galal Abdel Fattah

New kingdom pottery from Kom Abu Radi

David and Barbara Aston, Donald P. Ryan

Pottery from Tombs in the Valley of the Kings KV 21, 27, 28, 44, 45 and 60

Laurent Bavay, Jean-Luc Bovot, Olivier Lavigne

La céramique romaine tardive et byzantine de Tanis. Prospection archéologique sur le Tell Sân el-Hagar

Laurent Bavay, Sylvie Marchand, Pierre Tallet

Les jarres inscrites du Nouvel Empire provenant de Deir al-Médina

Monique Drieux, Michel Wuttmann

Pour une meilleure conservation des ostraca. L’exemple des ostraca de ‘Ayn Manâwîr, oasis de Kharga (Égypte)

Sandrine Élaigne

Imitations locales de céramiques fines importées: le cas des ‘colour-coated ware’ dans les contextes hellénistiques d’Alexandrie

Brigitte Gratien

Les pots de cuisson nubiens et les bols décorés de la première moitié du IIe millénaire avant J.-C. Problèmes d’identification

Cécile Harlaut

Une nécropole populaire sur le Tell Sân el-Hagar: Tanis

Stan Hendrickx, Renée Friedman, Fabienne Loyens

Experimental Archaeology concerning Black-Topped Pottery from Ancient Egypt and the Sudan

Colin A. Hope

Kegs and Flasks from the Dakhleh Oasis

Mark A. J. Eccleston

Appendix 1: Macroscopic and Petrographic Descriptions of Late Period Keg and Flask Fabrics

Olaf E. Kaper

Appendix 2: A Stamp in a Keg from ‘Ein el-Azizi

Sylvie Marchand

Appendix 3: Les siga des Oasis datées de la XXVIIe-XXIXe dynastie et de l’époque ptolémaïque ancienne trouvées à ‘Ayn Manâwîr (oasis de Kharga) et à Tebtynis (Fayoum)

Deborah Darnell

Appendix 4: Oasis Ware Flasks and Kegs from the Theban Desert

Guy Lecuyot

La céramique du mastaba d’Akhethetep à Saqqara. Observations préliminaires

Sylvie Marchand avec la collaboration de Damien Laisney

Le survey de Dendara (1996-1997)

Geneviève Pierrat-Bonnefois

La céramique dynastique et ptolémaïque des fouilles du Louvre à Tôd, 1989-1991

Édifié et décoré sous le règne de Ptolémée III Évergète, achevé sous celui de Ptolémée IV Philopator, le propylône élevé à l'avant du temple dédié à Montou dans l'enceinte de Karnak-Nord est entré dans la légende des habitants de Louqsor et de Karnak sous le nom de Bâb el-'Abd, «la Porte du Serviteur». Cette porte monumentale aux montants et aux linteaux rythmés par le chiffre «quatre», est dédiée à une force divine qui emprunte ses aspects tant à la personnalité d'Amon-Rê que de Montou-Rê. Il s'agit de l'un des monuments les plus complets et les plus explicites concernant la théologie de l'Égypte gréco-romaine en général et le culte de Montou en particulier.

Ce volume comporte une approche historiographique de la porte, une étude architecturale ainsi qu'une traduction et un commentaire de l'ensemble du texte.

Réflexion historique sur le concept de «fitra», «conception originelle» ou «nature religieuse primordiale» de l’homme selon l’islam, cet ouvrage met en évidence, principalement, deux orientations de la pensée. Une tendance de type «universaliste» considère que, de par leur «nature originelle», tous les hommes, sans exception, se situent au même degré de dignité puisqu’ils viennent au monde dans un état de pureté et d’innocence absolues devant le Créateur. Telle est, en particulier, la vision de plusieurs mystiques et philosophes au Moyen Âge. En revanche, la tendance «particulariste» part du point de vue que la «fitra» n’est autre que l’islam et que, même si tous y ont part, de manière nécessaire, à la naissance, seuls certains sont destinés à la conserver, les humains la perdant, entre autres, par leur appartenance à une religion différente. Cette conception est généralement celle des juristes et des traditionnistes anciens, ainsi que de nombreux savants du kalâm. Quant aux mu‘tazilites, qui nient absolument la notion de prédestination, la «fitra» est pour eux un argument en faveur de l’affirmation que tous les enfants morts en bas âge sont au Paradis. D’autres interprétations, axées davantage sur la symbolique, permettent de mettre en évidence l’importance du nombre cinq dans de nombreux contextes liés à la question des origines. Il convient enfin de se demander comment ces interprétations si différentes, et même opposées, ont pris naissance à partir du texte coranique, à travers diverses traditions prophétiques en circulation, mais également les commentaires des compagnons et des épigones, dans le contexte de l’époque.