Institut français
d’archéologie orientale du Caire

IFAO

Catalogue des publications


Vignette
IF1112
ISBN 9782724706673
2015 IFAO
Collection: BiEtud 165
Langue(s): allemand
1 vol. 264 p.
gratuit - free of charge

la version papier n’est pas disponible

Kurzbibliographie zu den übersetzten Tempeltexten der griechisch-römischen Zeit, 6e éd.

Ce livre fait suite à l’ouvrage de Jean-Claude Grenier : Temples ptolémaïques et romains. Répertoire bibliographique (index des citations 1955-1974, incluant l’index des citations de 1939 à 1954 réunies par N. Sauneron), BiEtud 75, Le Caire, 1979. Afin d'offrir au chercheur un outil d’actualité, il sera dorénavant disponible sur le serveur de l’Ifao (www.ifao.egnet.net) et régulièrement mis à jour sous la responsabilité de Christian Leitz.

This book updates Jean-Claude Grenier’s Temples ptolémaïques et romains. Répertoire bibliographique : Index des citations 1955-1974, incluant l’index des citations de 1939 à 1954 réunies par N. Sauneron, BiEtud 75, Cairo, 1979. In order to provide scholars with an ever-relevant research tool, the bibliography will also be available on the IFAO website (www.ifao.egnet.net), with regular updates reviewed by Christian Leitz.


Vignette
IF1086
ISBN 9782724706390
2015 IFAO
Collection: TAEI 52
Langue(s): français
1 vol. 528 p.
75 (3750 EGP)

Poétique de l'éloge
Le panégyrique dans la poésie d'al-Ahtal

Art séculaire et bien vivant aujourd’hui, le panégyrique [madīḥ] n’a pas suscité beaucoup d’intérêt parmi les chercheurs. Pourtant, l’analyse des madīḥ-s, datés et authentiques, du célèbre « chantre des Umayyades », al-Aḫṭal [m. 710] montre que loin d’être un simple portrait flatteur et surfait de l’homme de pouvoir ou du dignitaire, le panégyrique, en érigeant le dédicataire [mamdūḥ] en modèle, devient de facto le réceptacle des valeurs cardinales auxquelles adhère toute une société. La figure incarnée par le dédicataire est un idéal à atteindre et le discours poétique se charge de rappeler à ses récepteurs les valeurs qui en sont le fondement, contribuant ainsi à leur perpétuation.

D’autre part, le panégyrique mobilise la mémoire collective, réécrit inlassablement l’histoire de la communauté, et célèbre bruyamment ses nouveaux exploits.

Il est également un poème dans lequel s’exprime une vision du monde et un imaginaire fertile, nourris par des croyances et des mythes, désormais dégradés, dont l’origine remonte à des temps immémoriaux, et qui sourdent des topoi et des figures de style qu’il recèle (que l’on pense, par exemple, au récit du voyage dans le désert à dos de chamelle [raḥīl]).

Sur le plan de la structure, le poème de madīḥ se révèle être, non pas une juxtaposition d’éléments disparates, mais un ensemble organiquement uni, dans lequel différentes composantes (le prologue amoureux [nasīb], et/ou le raḥīl, et/ou la satire [hiǧāʾ]), sont, pour des raisons diverses, susceptibles de figurer. Leur présence, conditionnée par les circonstances de la composition ou de la performance, relève du seul choix du poète et d’un projet poétique intentionnellement conçu.

Enfin, considéré dans une perspective maussienne (voir l’Essai sur le don), le panégyrique s’inscrit dans le cadre d’un échange de dons. Motivé par la ḥāǧa [requête], il constitue le don par lequel le poète oblige son dédicataire.

As a centuries-old art still alive today, the panegyric [madīḥ] did not arouse much interest among scholars. Yet, the analysis of the madīḥ-s, dated and authentic, by the famous “bard of the Umayyads”, al-Akhtal [m. 710 A.D] shows that, far from being a mere flattering and superficial portrait of the man in power or the dignitary, the panegyric, by making the dedicatee [mamdūḥ] a model, becomes de facto the receptacle of the cardinal values on which a whole society agrees. The figure embodied by the dedicatee is an ideal to reach, and the poetic discourse is a reminder of its founding values, thus contributing to their perpetuation.

Besides, the panegyric mobilizes the collective memory, tirelessly rewrites the history of the community and celebrates loudly its new achievements.

It is also a poem in which a vision of the world is expressed, as well as a fertile imaginary, nourished by now degraded beliefs and myths, coming from immemorial times, and taking shape from the topoi and figures of speech it harbors (we can think, for example, of the desert travel on the back of a she-camel [raḥīl]).

In regard to its structure, rather than the juxtaposition of scattered elements, the madīḥ poem appears to be an organically united ensemble, in which various components such as the love prologue [nasīb], and/or the raḥīl, and/or the satire [hiǧāʾ] can be found, for various reasons. Their presence, conditioned by the circumstances of the composition or the performance, is both the result of the poet’s choice and of an intentional poetic project.

Finally, according to the Mauss perspective (see The Gift), the panegyric comes within the scope of an exchange of gifts. Motivated by the ḥāǧa [quest], it is a gift through which the poet obliges and compels his dedicatee.

Vignette
IF1104
ISBN 9782724706598
2015 IFAO
Collection: BiGen 47
Langue(s): français, anglais
1 vol. 240 p.
25 (1250 EGP)

Les pyramides de Sakkara / The pyramids of Sakkara
Edition bilingue

Vers 2700 av. J.-C., le pharaon Néteri-khet, premier roi de la IIIe dynastie, plus connu sous le nom de Djoser, installe son complexe funéraire au centre de la nécropole de Sakkara, sur un endroit déjà sacré et vénéré depuis plus de 400 ans au cours des règnes précédents. Le point culminant de ce complexe, la célèbre Pyramide à degrés, reste encore aujourd’hui le bâtiment le plus élevé de Sakkara, avec autour les pyramides de Sekhem-khet, Ouserkaf, Ounas et Téti. Jean-Philippe Lauer, fonctionnaire éternel du Service des Antiquités d’Égypte et directeur de recherche honoraire du CNRS, a consacré 75 ans de sa vie de centenaire au travail de reconstitution du complexe de Djoser. En 2015, l’Institut français d’archéologie orientale édite la septième édition du petit livre Les Pyramides de Sakkara, enrichie de nouvelles illustrations. Un humble témoignage devant l’œuvre de Jean-Philippe Lauer, qui, à travers cet ouvrage, nous offre une véritable immersion dans l’histoire de Sakkara. Un texte riche et précis, ainsi que de nombreuses photographies, détaillent les différentes découvertes et le long processus de restauration du complexe de Djoser, qui nous fascine depuis tant d’années.

Around 2700 BC, Neteri-khet, the first pharaoh of the Third Dynasty of Egypt—better known today as Djoser—sited his funerary complex at the heart of the Sakkara necropolis. Kings before him had already made Sakkara a place of veneration over the four centuries preceding his reign, and later kings followed Djoser’s example. Surrounded by the later pyramids of Sekhem-khet, Userkaf, Unis, and Teti, Djoser’s famous Step Pyramid is still the tallest construction at Sakkara. The French architect Jean-Philippe Lauer devoted seventy-five of his hundred years to Sakkara, as a permanent employee of the Service des Antiquités d’Égypte and honorary research director of the CNRS, working on the reconstruction of the Djoser complex. In 2015, this seventh edition of The Pyramids of Sakkara, re-issued with new illustrations by the Institut français d’archéologie orientale, bears faithful witness to Jean-Philippe Lauer’s work. Its informative, succinct text and numerous illustrations provide an immersive experience of the site and give a clear account of the fascinating story of the discovery and long restoration of the Djoser complex.


Vignette
IF1105
ISBN 9782724706604
2015 IFAO
Collection: RAPH 37
Langue(s): français
1 vol. 478 p.

La guerre dans le Proche-Orient médiéval (Xe-XVe s.)
Etat de la question, lieux communs, nouvelles approches

Longtemps apanage des militaires, l’historiographie de la guerre a connu d’importants bouleversements après la Seconde Guerre mondiale. L’histoire militaire laissa alors la place à une histoire plus englobante, soucieuse d’analyser les liens étroits qui unissent la guerre à la société. Progressivement, ce changement gagna les spécialistes du Proche-Orient médiéval. Cet ouvrage pluridisciplinaire, qui réunit des historiens et des archéologues, offre un bilan des principaux travaux réalisés jusqu’ici, et propose, par l’exemple, des perspectives de recherche. Il confirme que le fait guerrier joua un rôle moteur dans l’évolution des sociétés du Proche-Orient des Xe-XVe siècles. Mathieu Eychenne (UMR 8167 Orient et Méditerranée, Paris), historien et arabisant, est spécialiste du Proche-Orient à l'époque mamelouke (XIIIe-XVe s.). Abbès Zouache (CIHAM-UMR 5648, Lyon), historien et arabisant, est spécialiste de l'histoire de la guerre dans l'Orient médiéval.

For a long time, the history of war was the prerogative of military officers. After World War Two, it saw significant reorientations. Military history evolved into a more global history, which aims to analyse the interaction of war with societies. These historiographical changes progressively affected researchers who deal with the history of the Medieval Near East. This pluridisciplinary book, gathering historians and archeologists, aims to give an assessment of the historiography of war in the Medieval Near East, and to provide new and original research perspectives. This book confirms that war played a key role in the development of Near Eastern societies from the tenth to the fifteenth century. Mathieu Eychenne (UMR 8167 Orient et Méditerranée, Paris), Historian and Arabist specializing in the history of the Near East under the Mamluks (13th-15th C.). Abbès Zouache (CIHAM-UMR 5648, Lyon), Historian and Arabist specializing in the history of war in the medieval Middle East.


pdf
BIFAO114_art_01.pdf (1.3 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 114
2015 IFAO
18 p.
gratuit - free of charge
A Lunette Stela of Pasenedjemibnash in Cairo Museum CG 22151

La stèle de Pasenedjemibnash, découverte à Akhmim, est actuellement préservée au musée égyptien du Caire. Elle est datée à la première moitié du iie s. av. J.-C. Cette stèle se divise en trois parties : une lunette avec la représentation d’un disque solaire ailé, un registre montrant le défunt devant des divinités, et un long texte de 20 lignes rédigées en hiéroglyphes. La stèle se distingue par des vignettes uniques, telles que le ba sur la tête du défunt dans une attitude d’adoration. Outre la traduction et l’analyse du texte principal de la stèle, l’article offre une étude de son contenu et des commentaires paléographiques et philologiques.

Mots-clés : stèles – Akhmim – Pasenedjemibnash – formules de menace – âme-ba.

The stela of Pasenedjemibnash was found at Akhmim and currently stored in Cairo Museum. It dates to the 1st half of the 2nd c. BC. This stela is divided into three parts: a lunette with winged sun-disk, a register containing the owner before deities and finally a long text with 20 lines of hieroglyphs. The stela is distinguished by unique vignettes such as depicting the Ba-soul on the head of the deceased in an adoration attitude. In addition to translation and analysis of the main text, the study offers content, palaeographical, philological and epigraphical comments.

Keywords: stelae – Akhmim – Pasenedjemibnash – threat-formulae – Ba-soul.

pdf
BIFAO114_art_02.pdf (1.5 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 114
2015 IFAO
54 p.
gratuit - free of charge
Purification du post-partum et rites des relevailles dans l’Égypte ancienne

Le propos de cet article est de définir les conditions de la marge vécue par la jeune mère égyptienne pendant la période du post-partum, et de déterminer la séquence des rites des relevailles qui permettent sa réintégration à la société. La documentation prise en compte se divise, pour sa grande majorité, en deux ensembles cohérents : les ostraca en provenance de Deir el-Medina, qui témoignent – à tout le moins – de la norme imposée aux femmes du village, et les textes et représentations issus des temples et mammisis gréco-romains, qui concernent les mères divines.

Mots-clés : relevailles – accouchement – post-partum – sang – pureté – impureté – rituels – ostracon – mammisi.

The aim of this article is to tackle the liminality experienced by the young Egyptian mother during the post-partum phase, and to determine the ritual sequence that allows her to reintegrate the society. The documentation taken into account is mostly divided in two groups: the ostraca from Deir el-Medina, that give information on the norm being imposed to the women of the village – at least –, and the texts and representations coming from greco-roman mammisis, that concern divine mothers.

Keywords: churching – birth-giving – post-partum – blood – purity – impurity – rituals – ostracon – mammisi.

pdf
BIFAO114_art_03.pdf (2.9 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 114
2015 IFAO
26 p.
gratuit - free of charge
Sur les traces de Georg August Schweinfurth. Les sites d’exploitation du silex d’époque pharaonique dans le massif du Galâlâ nord (désert Oriental)

En retraçant les étapes du botaniste et ethnologue allemand Georg August Schweinfurth, qui avait publié un article dans le Bulletin de l’Institut Égyptien en 1886 sur la découverte d’ateliers de silex dans le ouadi Sannur et le ouadi Warag, Fr. Biois et B. Midant-Reynes ont réussi à localiser et visiter ces sites, afin de mieux les comprendre en termes de technologie lithique et évaluer leur importance historique, mais ils ont également mis en lumière quelque 50 autres sites qui constituent de vastes complexes de fabrication qui n’avaient jusqu’alors jamais été identifiés. Ces carrières et ateliers sont situés dans le nord du Galâlâ, sur des strates à silex dans le flanc des montagnes calcaires de l’Éocène, entre les ouadis Sannur et Abou Rimth, et plus au nord, à l’embouchure du ouadi Warag. Une première mission, qui a permis de repérer et ­d’examiner la zone, a eu lieu en juin 2014. Étant donné le grand nombre et la répartition des sites identifiés, cette découverte rappelle celle des carrières bien connues du ouadi el-Cheikh et atteste l’existence de différents sites pour l’extraction et la fabrication des deux principaux objets de la typologie lithique : les lames et couteaux bifaciaux. Les recherches menées au cours de cette première saison ont autorisé un examen plus précis des méthodes utilisées dans l’exploitation des carrières et des méthodes de fabrication des lames et des couteaux bifaciaux, grâce à un examen technologique très précis des abondants nuclei et des déchets de débitage accumulés. Une étude détaillée de deux structures liées au fonctionnement de la carrière a pu être conduite et il a été possible de livrer des premiers éléments de datation, qui situent ces ateliers entre la période protodynastique et la IVe dynastie.

Les ateliers du Nord Galâlâ sont la preuve d’une production industrielle d’un haut niveau technique qui a fourni les sites de la vallée durant plusieurs siècles. Ils étaient aussi très probablement des repères précieux pour les personnes voyageant entre le Nil et la mer Rouge.

Mots-clés : Georg August Schweinfurth – Ouadi Sannur – carrières de silex – ateliers de silex – lames et couteaux bifaciaux – technologie lithique – production lithique – protodynastique – IVe dynastie.

By retracing the steps of the German botanist and ethnologist, Georg August Schweinfurth, who had published an article in the Bulletin de l’Institut Egyptien in 1886 on the discovery of flint workshops in Wadi Sannur and Wadi Warag, F. Briois and B. Midant-Reynes have managed not only to locate and visit these sites, to better understand them in terms of lithic technology and to evaluate their historic importance, but they have also brought to light some 50 other sites forming vast manufacturing complexes that have never previously been mentioned. These quarries and workshops are set in the north Galala range upon flint outcrops in the flanks of Eocene limestone hills between Wadis Sannur and Rimth, and further north, at the mouth of Wadi Warag. An initial mission to scout and examine took place in June 2014. Given the large number and spread of the sites identified, this discovery recalls the well-known quarries of Wadi el-Sheikh and attests the existence of different places for the quarrying and manufacture of the two major artefacts of lithic typology: blades and bifacial knives. Investigations undertaken during this first season have involved a more precise consideration of: 1. the methods used in working the quarries; 2. the production methods of the blades and bifacial knives, thanks to a very close technological examination of the abundant nuclei and the accumulated knapping waste; 3. a detailed study of two built structures connected to the quarry workings; 4. initial elements for dating, which place these workshops between the Protodynastic Period and the 4th Dynasty. The workshops of North Galala are evidence of industrial production of a high technical level that supplied sites in the valley for over several centuries. They were also most probably valuable landmarks for those people travelling between the Nile and the Red Sea.

Keywords: Georg August Schweinfurth – Wadi Sannur – flint quarries – flint workshops – blades and bifacial knives – lithic technology – lithic production – Protodynastic – 4th dynasty.

pdf
BIFAO114_art_04.pdf (0.6 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 114
2015 IFAO
12 p.
gratuit - free of charge
Hatiay, responsable des prophètes de tous les dieux : une généalogie ramesside à réviser

Hatiay, premier prophète de Montou et responsable des prophètes de tous les dieux, était un haut dignitaire de la période ramesside. Il est aujourd’hui bien connu notamment grâce à sa tombe dans la nécropole de Cheikh Abd el-Gourna, la TT 324. Néanmoins, selon les auteurs, la datation de ce personnage oscille entre le règne de Ramsès II et celui de Ramsès VI, soit un écart minimum d’une soixantaine d’années. Vouloir préciser cette datation n’est pas anecdotique, puisque sa fonction de responsable des prophètes de tous les dieux en faisait probablement l’un des personnages les plus influents de son époque. Mais de quelle époque parle-t-on au juste ? D’un côté, sa tombe comporte un style caractéristique du tout début de la période ramesside. De l’autre, des inscriptions de la région de la Première Cataracte, où il est représenté avec des membres de sa famille, sont reconnues comme contemporaines des règnes de Ramsès IV à Ramsès VI. L’objectif du présent article est donc de reprendre la documentation à disposition afin de tenter de déterminer durant quelle période Hatiay a exercé ses fonctions. Le groupe statuaire Naples 1069 est le point central de cette analyse.

Mots-clés : Hatiay – TT 324 – groupe statuaire Naples 1069 – inscriptions de Séhel SHE 434 et 435.

Hatiay, High Priest of Montu and Overseer of Prophets of all the gods, was one of the Ramesside period’s highest dignitary. He is now well known thanks to his tomb in the Abd el-Qurna necropolis, the TT 324. Nonetheless the dating of this character oscillates between the reigns of Ramesses II and Ramesses VI, that is a chronological gap of sixty years. A search for historic precision in is not trivial, since as Overseer of Prophets of all the gods, he was probably one of the most influential figures of his time. But what time? On the one hand, his grave shows a characteristic style of the very beginning of the Ramesside period. On the other, rock inscriptions in the region of the First Cataract, showing him with his family, are dated from the reigns of Ramesses IV to VI. This article’s purpose is also to study once again the available documentation and try to determine at what period Hatiay has served. The statuary group Naples 1069 is the focus point of this analysis.

Keywords: Hatiay – TT 324 – statuary group Naples 1069 – Séhel inscriptions SHE 434 and 435.

pdf
BIFAO114_art_05.pdf (2.7 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 114
2015 IFAO
38 p.
gratuit - free of charge
Deux blocs du Museum August Kestner à Hanovre et leur importance pour les théologies de la boucle thébaine du Nil

Publication de deux blocs inédits du Museum August Kestner à Hanovre mentionnant une prêtrise aux services de Sekhmet et d’Isis qualifiées de nb(.t)-Ḥw.t-Jšrw. Lecture directe, « Dame de Ḥw.t-Jšrw », qui sous-entendrait un hapax *Ḥw.t-Jšrw mis pour Jšrw, et hypothèse d’une lecture secondaire, « Dame de Ḥw.t(-sḫm) (= Hou / Diospolis Parva) et l’Ichérou », étayée par des liens bien attestés unissant Thèbes et Diospolis Parva : liens économiques depuis le Moyen Empire, et liens cultuels, notamment à l’époque tardive, où des personnages cumulaient des prêtrises dans ces deux cités. Un lien théologique entre Sekhmet Dame de l’Ichérou et Isis dame de Hou / Diospolis Parva, qui auraient partagé leurs épithètes respectives pour être ainsi toutes deux qualifiées de nb(.t)-Ḥw.t -Jšrw est démontré, en s’appuyant sur une reconstitution théorique, à partir des inscriptions de la porte ptolémaïque du temenos de Mout à l’Ichérou et quelques scènes du temple d’Hathor de Dendéra, d’un rituel commun impliquant le sistre-sḫm, originaire de Diospolis Parva, transféré sur Thèbes au moment de la transition du cycle annuel pour y apaiser Sekhmet ; puis, pour le cycle suivant, ramené à Diospolis Parva (rite de la course au sistre) par la piste reliant directement Thèbes Ouest à Diospolis Parva, raccourci qu’empruntaient les coursiers pour éviter la boucle du Nil, d’abord à pied puis à cheval à partir de la Deuxième Période intermédiaire, et permettant, dans le cas du rite de la course au sistre, de devancer les émissaires de Sekhmet et retenir leur progression à partir de Diospolis Parva.

Mots-clés : Livre des Morts chapitre 15c – théologie thébaine tardive – anthroponyme Ipethémétès – toponyme Hout-Ichérou – Diospolis Parva / Hou / Hout-sekhem – sistre – piste de Farchout – Sekhmet – Isis – Nephthys – Mout.

Edition of two unpublished blocks of the August Kestner Museum in Hannover mentioning a sacerdotal office for the worship of Sekhmet and Isis both qualified as nb(.t)-Ḥw.t-Jšrw. A direct reading of the epithet, “the Lady of Hut-Isheru”, supposes the use of a hapax *Ḥw.t-Jšrw instead of Jšrw. A second reading – “the Lady of Ḥw.t(-sḫm) (= Hu / Diospolis Parva) and Isheru” – can also be considered, relevant links between Thebes and Diospolis Parva being well attested: economic relationship since the Middle Kingdom, and then religious bonds during the Late Period. Indeed, these bonds are notably represented by personalities holding offices in both cities concurrently. Moreover, a theological relation between Sekhmet, the Lady of Isheru, and Isis, the Lady of Hu / Diospolis Parva, is demonstrated. On the Kestner Museum blocks and considering the possibility of the second reading, both goddesses seem to share out their respective epithet, each of them being qualified as nb(.t)-Ḥw.t -Jšrw. This second reading is supported by a shared ritual theoretically reconstituted from the inscriptions of the Ptolemaic gate of the Mut precinct at South-Karnak and scenes of the Hathor temple at Dendara. The relevant ritual involves the sḫm-sistrum originating from Diospolis Parva and transferred to Thebes to pacify Sekhmet during the period of the annual transition, and then, brought back to Diospolis Parva for the next annual cycle (the “Running with sistrum” ritual), using the desert road connecting directly West-Thebes to Diospolis Parva as a quicker way than using the Nile bend. This shortcut was anciently used by couriers, firstly on foot and then on horses since the Second Intermediate Period; in the case of the “Running with sistrum” ritual, this shorter way probably enabled the pharaoh to outdistance the emissaries of Sekhmet and to hold back their progression in Diospolis Parva.

Keywords: Book of the Dead Chapter 15c – late Theban theology – anthroponym Ipethemetes – toponym Hut-Isheru – Diospolis Parva / Hu / Hut-sekhem – sistrum – Farshut road – Sekhmet – Isis – Nephthys – Mut.

pdf
BIFAO114_art_06.pdf (0.3 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 114
2015 IFAO
6 p.
gratuit - free of charge
Une inscription disparue du Dayr al-Faḫūrī

Édition d’une inscription copte du xiie s. peinte dans l’église du monastère de Dayr al-Faḫūrī, près d’Esna. Le texte, aujourd’hui disparu, est connu par une copie réalisée par le voyageur français Jean-Jacques Rifaud (1786-1852).

Mots-clés : Inscription copte – Dayr al-Faḫūrī – peintures – époque fatimide – Rifaud.

Edition of a 12th c. Coptic inscription painted in the church of the Dayr al-Faḫūrī monastery, near Esna. The text, which is now lost, is known by a copy made by the French traveller Jean-Jacques Rifaud (1786-1852).

Keywords: Coptic inscription – Dayr al-Faḫūrī – paintings – Fatimid period – Rifaud.