Institut français
d’archéologie orientale du Caire

IFAO

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Les articles des volumes suivants sont vendus sous forme de PDF à télécharger: BiEtud: numéros 110, 120, 138, 140, 165 (gratuit), EtudUrb: 9.


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BIFAO119_art_10.pdf (1.8 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 119
2019 IFAO
33 p.
gratuit - free of charge
Un thesauros/grenier à Bouto. Approches préliminaires sur l’écosystème du site à l’époque impériale

Cet article présente les derniers résultats des fouilles menées à Bouto par la Mission française, dans le cadre de sa collaboration avec le Deutsches Archäologisches Institut au Caire (DAIK), détenteur de la concession, ayant, en particulier, révélé l’existence d’un grand bâtiment de stockage du Haut Empire au sommet du kôm A (secteur P18), un type d’édifice économique rarement attesté dans le Delta à la période gréco-romaine. Dans une approche pluridisciplinaire, plusieurs contributions, alimentées par différentes sources trouvées in situ, en relation avec la gestion de l’alimentation (nombreux macro-restes de céréales ; amphores à vin et huile, peut-être à poisson ; un ostracon mentionnant le type de transport), présentent l’état de la recherche en cours et, à la lumière de ce cas et des références textuelles liées à la gestion alimentaire et céréalière, permettent d’évoquer la place de l’Égypte dans l’économie romaine.

In this paper, we will present the latest results of the excavations conducted in Buto (2016-2018) by the French Mission, in the frame of the collaboration with the Deutsches Archäologisches Institut in Cairo (DAIK), holder of the concession, showing evidence of a large storage building of the Early Roman period on the top of the kom A (sector P18), a very rare kind of economic structure in the Delta in Graeco-Roman times. Some contributions, based on the different sources provided in this sector, and in relation with the food economy (macro-remains of cereals, wine and oil and maybe fish, amphoras and an ostracon mentioning the transport system), present the current state of the research in this area, in some pluridisciplinary approachs, integrating the textual economical references, and, in the light of this case, suggesting the role of Egypt in the Roman economy.


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BIFAO119_art_11.pdf (0.4 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 119
2019 IFAO
14 p.
gratuit - free of charge
Egyptian Middle Kingdom Oyster Shells with Royal Names: Function, Chronology and Gender Issues

Cet article examine les questions de la fonction, de la chronologie et du genre des coquilles du Moyen Empire, en prenant comme point de départ l’exemple MMA 23.2.76a. En s’appuyant sur une recherche détaillée de ce type d’objets, il présente une analyse critique des publications discutant de leur fonction et du genre de leur propriétaire. Le but de cet article est en outre d’explorer le contexte archéologique dans lequel ces coquilles ont été mises au jour, en mettant le matériel inédit de Sheikh Farag en relation avec les exemples publiés de Licht et d’Esna. Cette étude montre le rapport que ces coquilles entretenaient avec d’autres types d’objets de la fin du Moyen Empire, tels que des ouchebtis ou des ivoires magiques, et l’absence de lien avec les modèles de bois typiques du début du Moyen Empire.

This paper examines the function, chronology, and gender issues of the Egyptian Middle Kingdom oyster shells, taking MMA 23.2.76a as a case-study. It presents a critical analysis for the early publication on the function and the gender of the owner, of this oyster shell and many others, based on a close investigation of this object. Furthermore, it investigates the archaeological context in which these oyster shells were found, presenting some unpublished materials from Sheikh Farag, collaborating with the published material from Lisht and Esna. It shows the relationships the oyster shells entertain with other objects of Late Middle Kingdom, e.g. shabtis and ivory tusks, and the absence of the wooden models, typical early Middle Kingdom objects.


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BIFAO119_art_12.pdf (2.3 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 119
2019 IFAO
57 p.
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Un pylône thoutmoside à Medamoud.Résultats des fouilles de 2017-2018 autour du « mur de 9 mètres »

Les fouilles de la mission de Médamoud (Louqsor) se sont concentrées en 2017-2018 sur le parvis du temple de Montou, déjà dégagé par Bisson de la Roque entre 1929 et 1931. Ce dernier avait mis au jour un secteur de production de céramiques ainsi qu’un mur d’enceinte appelé le « mur de 9 m ». Désormais, un nouvel apport substantiel de données archéologiques permet de revenir sur la datation et les relations stratigraphiques de ces différentes structures. Ainsi, le mur de 9 m peut désormais être associé à la réfection du temple menée à partir du règne de Thoutmosis III et devait correspondre au de pylône d’entrée du temenos. Son érection a signé l’abandon du quartier de production céramique situé au sud-ouest du temple du Moyen Empire, en fonctionnement pendant la XVIIe et le début de la XVIIIe dynastie. Le mur de 9 m a cependant été en fonctionnement jusqu’à l’époque ptolémaïque, avant son arasement à l’époque augustéenne.

The excavations of the Madamud (Louqsor) mission on the forecourt of the Montou temple, already cleared by Bisson de la Roque between 1929 and 1931 were carried out in 2017-2018. He discovered a ceramic production area and an enclosure wall called the "9m wall". At ­present, a substantial new supply of archaeological data enables us to go back to the question of ­dating the stratigraphic relationships of these different structures. Thus, the 9m wall can now be ­associated with the restoration of the temple carried out during the reign of Thutmes III, which was to serve as the entrance pylon to the temenos. Its erection marked the discontinuation of the ceramic production district located southwest of the Middle Kingdom temple, which was in operation during the 17th and early 18th dynasties. However, the 9m wall was in operation until the Ptolemaic period, and later was levelled in the Augustan period.


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BIFAO119_art_13.pdf (0.5 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 119
2019 IFAO
12 p.
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Renseneb et la chapelle abydénienne de Montouhotep II sous la XIIIe dynastie

La statue d’un responsable du Moyen Empire tardif du nom de Renseneb est présentée ici. Elle provient de fouilles clandestines sur le site d’Abydos et a été saisie avec plus de mille autres objets à Damiette, en 2015, par le service des douanes égyptiennes. Le personnage, qui porte les titres de ḫtmtj bjty (trésorier de Basse Égypte) et jmy-r gs-pr (directeur du domaine) est assimilé au propriétaire d’une statue découverte en 1998 sur le site de Kerma et à celui d’une stèle ­conservée au musée de Berlin (ÄGM 32/66). L’étude du second titre permet de voir en Renseneb un membre de l’administration locale responsable de la gestion d’un domaine royal rattaché à la chapelle-mâhât de Montouhotep II à Abydos.

The topic of this article is the study of a statue belonging to an official from the Middle Kingdom called Renseneb, which was seized by the Egyptian authorities in 2015 in Damiette among more than one thousand artefacts. It came from some clandestine excavations on the site of Abydos. The owner of the statue, who holds the titles ḫtmtj bjty (treasurer of Lower Egypt) and jmy-r gs pr (director of domain) is supposed to be the same as the owner of a statue discovered in 1998 at Kerma and of a stela kept in the museum of Berlin (ÄGM 32/66). The study of the second title enables Renseneb to be seen as a member of the local administration who was in charge of the management of a royal domain attached to the mâhât-chapel of Mentuhotep II in Abydos.


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AnIsl052_art_01.pdf (0.3 Mb)
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Annales islamologiques 52
2019 IFAO
8 p.
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Introduction. Chrétiens du monde arabe. Vers une pluralité des sources et des approches


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AnIsl052_art_02.pdf (0.8 Mb)
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Annales islamologiques 52
2019 IFAO
34 p.
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Les ʿammē « en Ǧazīra et en Occident ». Genèse et fixation d’un ethnonyme standardisé pour les tribus arabes chrétiennes. Les Tanūkōyē, Ṭūʿōyē, ʿAqūlōyē à l’âge marwanide

Lorsque la littérature syro‑occidentale désigne des Arabes chrétiens (ṭayyōyē krisṭyōnē), elle emploie souvent une expression ternaire à l’ordre variable : « les Tanūkōyē, ʿAqūlōyē et Ṭūʿōyē ». Ces populations (ʿammē) ont joué un rôle important lors de la IIe guerre civile (60‑72/680-692) au sein de l’Église syro‑orthodoxe alors que celle-ci commence à envisager l’altérité musulmane. C’est à ce moment qu’un évêché homonyme est attesté, notamment sous l’autorité de Georges (m. 105/724), un des principaux intellectuels de son temps. Ces peuples semblent avoir ­résidé en « Occident » (le ǧund de Qinnasrīn en formation) et dans la partie post-romaine de la Haute-Mésopotamie (la Ǧazīra) à l’époque omeyyade. Si les Tanūḫ (Tanūkōyē) sont bien identifiés comme une collectivité irakienne partiellement installée en Syrie du Nord, la période de cette migration, traditionnellement placée à l’époque proto‑byzantine, reste indéterminée. Les deux autres termes sont plus obscurs : les ʿAqūlōyē se rapportent aux habitants du ressort d’al‑Kūfa, l’expression étant presque assurément post-hégirienne, tandis que les Ṭūʿōyē correspondraient à d’ancien groupes de la même région. Nous faisons l’hypothèse que le déplacement de ces ʿammē irakiens désignés par cet ethnonyme ternaire standardisé (qui ne sont pas des tribus au sens du nasab arabe) vers l’espace syrien découle d’une politique de transferts sous le califat de Muʿāwiya (m. 60/680). C’est sans doute dans ce contexte qu’ils auraient été affiliés à la nomenclature épiscopale miaphysite, à une époque où il était possible de participer au mouvement des croyants tout en s’intégrant à l’Église d’Antioche.

When Western Syriac literature designates the Christian Arabs (ṭayyōyē krisṭyōnē), it is ­often through a ternary expression, the « Tanūkōyē, ʿAqūlōyē and Ṭūʿōyē », in variable order. These people (ʿammē) played a very significant role during the second civil war (60‑72/680-692) within the Syriac Orthodox Church, as it is starting to consider the Muslim alterity. At this ­specific time, a homonym bishopric is attested, especially under Georges’ authority (d. 105/724), one of the main intellectuals of this time. These populations seem to have lived in « the Occident » (then forming the ǧund of Qinnasrīn) and in the post-Roman Upper Mesopotamia (the Ǧazīra) during the Umayyad period. The Tanūḫ (Tanūkōyē) are defined as an Iraqi community partially settled in northern Syria, but the period of this migration, traditionally dated to the proto-Byzantine era, is still indeterminate. The two other words are less clear: the ʿAqūlōyē are related to the people of al‑Kūfa (the expression is almost certainly post‑Hiǧra) while the Ṭūʿōyē would correspond to ancient groups from the same area. Our hypothesis is that the moving of these Iraqi ʿammē, designated by this ternary standardized ethnonym (they are not tribes in the sense of arabic nasab) to the Syrian space results from a transfer policy under Muʿāwiya (d. 60/680). It is most likely in this context that they might have been affiliated to the episcopal miaphysit nomenclature, at a time where it was possible to participate in the Believers’ movement while including one’s self in the Antiochene Church.


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AnIsl052_art_03.pdf (0.8 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Annales islamologiques 52
2019 IFAO
36 p.
gratuit - free of charge
L’Église melkite au IXe siècle à travers le conflit entre David de Damas et Siméon d’Antioche. Apports d’un dossier documentaire inédit

Cet article présente un dossier inédit de documents concernant les chrétiens de Damas à la fin du ixe siècle. Conservés au moyen de leur copie dans deux manuscrits tous deux datables approximativement du xe-xie siècle, ces neuf documents rédigés en arabe ont été produits à l’occasion d’un conflit au sein de l’Église melkite de Syrie en 277/890‑891. Il ressort de l’analyse que David, évêque métropolitain de Damas, a lui-même réuni ces documents à charge contre son adversaire Siméon, patriarche d’Antioche. La plainte de David de Damas aux deux autres patriarches, Élie de Jérusalem et Michel ­d’Alexandrie, contre Siméon d’Antioche, est éditée et traduite en français en annexe de l’article.

La plainte de l’évêque, les réponses et avis juridiques émis par les deux patriarches, la lettre des habitants d’Antioche (ahl Anṭākiya) et, enfin, un jugement antérieur du patriarche Théodose d’Antioche, apportent de précieuses informations sur la hiérarchie ecclésiastique melkite contemporaine et donnent un aperçu du fonctionnement de la justice ecclésiastique et de l’utilisation du droit canonique. Le conflit implique aussi des laïcs chrétiens et musulmans de Damas, autour de l’administration des revenus et des propriétés de l’Église, dont une boulangerie (furn al‑kanīsa). Le pouvoir toulounide figure en arrière-plan d’un conflit essentiellement géré par les autorités ecclésiastiques de l’espace syro‑égyptien.

This paper presents an unpublished dossier of documents related to the Christians of Damascus in the late 9th century. Preserved through their copy in two manuscripts ­datable to the 10th or 11th century, these nine documents written in Arabic were issued on the ­occasion of a conflict that happened among the Melkite Church in Syria in 277/890‑891. The ­documents prove to have been gathered by David the metropolitan bishop of Damascus, against his adversary Simeon the patriarch of Antioch. The complaint of David of Damascus against Simeon of Antioch, addressed to the two other patriarchs, Elias of Jerusalem and Michael of Alexandria, is edited and translated into French as an appendix to this article.

The complaint of the bishop, the answers and legal opinions expressed by the two patriarchs, along with the letter of the people of Antioch (ahl Anṭākiya) and an earlier sentence of the patriarch Theodosius of Antioch, shed light on the Melkite ecclesiastical hierarchy of the time and give new insights into how the ecclesiastical justice was working and the canon law was used. The conflict also implies Christian and Muslim laymen of Damascus about the administration of the Church income and properties, among which a bakery (furn al-kanīsa). The Tulunid power remains in the background of a conflict which is mainly handled by the ecclesiastical authorities of the Syro‑Egyptian area.

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AnIsl052_art_04.pdf (0.8 Mb)
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Annales islamologiques 52
2019 IFAO
26 p.
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Le christianisme oriental au sud du Sinaï vu au prisme des graffiti arabo-chrétiens (IXe-XIe siècle)

Cet article s’inscrit dans le domaine de la graffitologie et livre l’étude d’un corpus ­encore largement méconnu. Répertoriés entre 2001 et 2005 par la mission japonaise au Sinaï (Dir. M. Kawatoko), les graffiti arabes chrétiens présents en grand nombre dans le sud de la péninsule n’avaient, cependant, jamais livré leurs contenus. L’étude des sources du point de vue des formulaires, de l’onomastique et de la paléographie ainsi que la contextualisation historique et épigraphique apportent un éclairage sur l’histoire du christianisme oriental dans la région. L’exploitation des données permet en outre d’esquisser le profil de ces pèlerins chrétiens convergeant vers le Mont Sinaï et informe sur la fréquentation des routes aux époques abbassides et fatimides.

This article is inscribed in the field of graffitology and it presents the study of a corpus which still largely unknown. Collected by the Japanese mission in Sinai (Dir. M. Kawatoko) between 2001 and 2005, the Christian Arab graffiti present in large numbers in the south of the peninsula, had never delivered their contents. The study of these sources, from the point of view of forms, onomastics and paleography, as well as historical and epigraphic contextualization, shed a light on the history of Eastern Christianity in the region. The exploitation of the data makes it possible to outline the profile of these Christian pilgrims converging on Mount Sinai and informs about the frequentation of the roads at the Abbasid and Fatimid times.


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AnIsl052_art_05.pdf (0.5 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Annales islamologiques 52
2019 IFAO
22 p.
gratuit - free of charge
Qirāʾa fī tarikat baṭriyark qibṭī min al-qarn al-sābiʿ ʿašr

This article is an attempt to place the history of the Copts into a broader context, that of Ottoman history and shows that Coptic history is closely linked to Egyptian history. Based on two sharia court cases, we can explain not only the period of transformation in Coptic history but also the history of Egypt at the end of the 16th century, which completed at the middle of 17th century. On the other hand, the article shows how the sources of the courts can be supplemented with Coptic sources, and that to better understand the 17th century, it would be necessary to use both of these sources. The two court cases studied here are only comprehensible when Coptic sources are taken into consideration.


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AnIsl052_art_06.pdf (1.1 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Annales islamologiques 52
2019 IFAO
30 p.
gratuit - free of charge
Le mécénat artistique en Égypte. Nouvelle approche de l’icône ottomane

Dans une société égyptienne ottomane très cosmopolite, un individu est défini par son statut social et son métier, puis par ses convictions religieuses. L’élite copte du xviiie siècle, suivant un usage aussi bien chrétien que musulman, met à profit l’essor économique de la province pour redistribuer une partie des fortunes acquises au profit de l’Église et de leurs coreligionnaires.

Qu’ils soient fonctionnaires ou administrateurs, ils participent, à leur manière, à la ­renaissance artistique qui marque l’histoire de la peinture de dévotion au Caire. Par un partage de goûts communs, ils font preuve d’une conscience de groupe dans une communauté qui émerge à peine à cette époque. Ils ont toujours pris un soin particulier à ce que leurs noms soient indiqués sur les panneaux, au plus près des saintes images, à la recherche de l’intercession pour accéder au Paradis. Prolifiques mécènes, les nombreux travaux se succèdent et célèbrent leurs noms. C’est en confrontant cette nouvelle approche des chrétiens d’Égypte aux récits historiques et aux sources textuelles qu’il devient possible de redécouvrir sous un nouveau jour cette production. Les icônes portant ces dédicaces, souvent inédites, deviennent des témoignages éclairants de la construction communautaire copte.

In a very cosmopolitan Egyptian Ottoman society, an individual is defined by his social status and profession, and then by his religious beliefs. The Coptic elite of the 18th century, following both Christian and Muslim usage, takes advantage of the province’s important economic development to redistribute the acquired wealth for the benefit of the Church and their coreligionists.

Officials or administrators, they participate, in their own way, in the artistic renaissance that marks the history of devotional painting in Cairo. By sharing common tastes, they show a consciousness group in a community that is just emerging at that time. They have always taken special care to have their names on the paintings, closer to the holy images, in search of intercession to Paradise. Prolific patrons, the works follow one another and celebrate their names. By confronting this new approach of Egyptian Christians with historical narratives and textual sources, it becomes possible to rediscover this production in a new light. The icons bearing these dedications, often unpublished, become enlightening testimonies of the Coptic community’s construction.