Institut français
d’archéologie orientale du Caire

IFAO

Catalogue des publications

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AnIsl057_art_03.pdf (0.5 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Annales islamologiques 57
2023 IFAO
Langue(s): français
14 p.
gratuit - free of charge
Comment s’approcher des sources paradisiaques du Nil. L’exploration de Ḥāʾid ibn Abī Sālūm

L’histoire de la découverte de la source paradisiaque du Nil par Ḥāʾid ibn Abī Sālūm apparaît au milieu du xe siècle dans la littérature arabe. Ses éléments narratifs la rapprochent des Qiṣaṣ al‑anbiyāʾ ou « Histoires des prophètes » puisque le narré du conte comble un vide de la tradition qui associe parfois le Nil d’Égypte avec le Paradis. Cette association est ici confirmée par un descendant d’Ésaü, mais elle se dédouble d’une aventure merveilleuse à valeur morale.

The story of Ḥāʾid ibn Abī Sālūm’s discovery of the paradisiacal source of the Nile appears in mid‑tenth century Arabic literature. Its narrative elements bring it closer to the Qiṣaṣ al‑anbiyāʾ or “Stories of the Prophets” since the narration of the tale fills a gap in the tradition that sometimes associates the Nile of Egypt with Paradise. This association is here confirmed by a descendant of Esau, but it is duplicated by a marvellous adventure with moral value.

تظهر قصة اكتشاف منبع النيل في الجنة لحائد ابن أبي سالوم في الأدب العربي في منتصف القرن العاشر. والعناصر السردية للقصة تجعلها قريبة من نمط قصص الأنبياء، إذ يملأ سرد القصة فراغًا في التقاليد الأدبية حيث يرتبط نيل مصر أحيانًا بالجنة. ويؤكَد هذا الارتباط هنا من قبل رجل من بني العيص أو عيسو، بيد أن القصة تنقسم إلى قسمين حيث يتخذ ثانيهما شكل مغامرة عجيبة لها قيمة العبرة.


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AnIsl057_art_02.pdf (0.3 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Annales islamologiques 57
2023 IFAO
Langue(s): français
10 p.
gratuit - free of charge
Introduction


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AnIsl057_art_01.pdf (0.2 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Annales islamologiques 57
2023 IFAO
Langue(s): français, anglais, arabe
6 p.
gratuit - free of charge
Editorial


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AnIsl056_art_11.pdf (9.8 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Annales islamologiques 56
2022 IFAO
Langue(s): arabe
18 p.
gratuit - free of charge
Qaryat al-burǧ min ꜥamal Bayrūt maṭlaꜥ al-qarn al-ṯāmin al-hiǧrī/al-rābiꜥ ꜥašar al-mīlādī

L’article se réfère à un document non publié, mentionnant un waqf du Sultan al-Nāṣir Muḥammad Ibn Qalāwūn. Ce document nous fournit des informations importantes sur le village d’al-Burǧ dans le district de Beyrouth à l’époque mamelouke au début du VIIIe/XIVe siècle. Il constitue un modèle de l’administration des terres et des propriétés des Francs qui furent confisquées par les mamelouks.

The article is based on an unpublished document about the waqf of the Sultan al-Nāṣir Muḥammad Ibn Qalāwūn. This document provides important information about the village of al-Burğ in the district of Beirut during the Mamluk rule at the beginning of the eighth century AH/fourteenth century AD. It constitutes a model of administration of the lands and properties of the Franks occupied by the Mamluks.


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AnIsl056_art_10.pdf (1.6 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Annales islamologiques 56
2022 IFAO
Langue(s): anglais
42 p.
gratuit - free of charge
Historiography and the Making of the Sultan’s Court in 15th Century Cairo. The case of the court office of ‘the Chief Head of the Guards’ (raʾs nawbat al‑nuwab)

This article addresses the changing organization of the leadership of the Syro-Egyptian sultanate of Cairo between the late 14th and the early 16th centuries. Our aim is to further the understanding of how Arabic manuals of courtly protocol and texts of history from the 15th and early 16th centuries were active participants in a contested discourse of state formation that was directly involved in this changing organization on the one hand and that, on the other hand, mediated all medieval and modern encounters with it. Representations of the office of ‘the Chief Head of the [sultan’s] Guards’ (raʾs nawbat al-nuwab) are foregrounded here as a case study and a representative example of these discursive agencies. Exploring the representation of ‘the Chief Headship’ by 15th- and early 16th century scribes and historians as well as by modern scholars, this article demonstrates how they all, one way or another, participated in the sultanate’s complex processes of courtly configuration and state formation.

Cet article s'intéresse à l'organisation changeante du leadership du sultanat syro-égyptien du Caire entre la fin du XIVe et le début du xvie siècle. Notre objectif est d'approfondir la compréhension de la manière dont les manuels arabes de la cour et les textes d'histoire du XVe et début du XVIe siècle ont été des participants actifs à un discours contesté sur la formation de l'État qui était directement impliqué dans cette organisation changeante d'une part et qui, d'autre part, canalisait toutes les rencontres médiévales et modernes avec elle. Les représentations du poste de « chef capitaine des gardes [du sultan] » (raʾs nawbat al-nuwab) sont présentées ici comme une étude de cas et un exemple représentatif de ces agences discursives. Explorant la représentation du « chef capitaine » par les scribes et historiens du xve et du début du xvie siècle ainsi que par les savants modernes, cet article montre comment ils ont tous, d’une manière ou d’une autre, participé aux processus complexes de configuration courtoise et de formation de l’État du sultanat.


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AnIsl056_art_09.pdf (139.5 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Annales islamologiques 56
2022 IFAO
64 p.
gratuit - free of charge
Au tribunal de Ṭalīt. Deux partages successoraux entre Coptes du Fayoum (Ve/XIe siècle)

Le tribunal de Ṭalīt, dans le Fayoum méridional, n’était jusqu’ici connu qu’à partir d’un unique document remontant au début de la période fatimide. La présente contribution offre l’édition et la traduction de deux nouveaux documents, comportant en tout cinq textes qui permettent de mettre en évidence le fonctionnement de ce petit tribunal provincial présidé par un substitut, ainsi que son articulation aux échelons supérieurs et inférieurs du système judiciaire islamique. Le procès-verbal d’une audience (maḥḍar), une pétition de plaideur (qiṣṣa) et le rescrit (tawqīʿ) auquel celle-ci donna lieu, projettent une lumière nouvelle sur les usages de l’écrit dans les tribunaux, surtout étudiés jusqu’ici à partir des sources littéraires. Enfin, à travers ces documents, transparaissent les stratégies successorales d’une famille de notables coptes du village de Ṭuṭūn/Tebtynis, les Banū Ǧirǧa, qui recoururent au tribunal islamique pour sanctionner des accords à l’amiable conformes à leurs coutumes.

The court of Ṭalīt, in the southern Fayyum, was hitherto known only from a single document dating back to the early Fatimid period. The present contribution offers the edition and translation of two new documents, containing a total of five texts that shed light on the functioning of this small provincial court presided over by a deputy judge, and its relationship to the upper and lower levels of the Islamic judicial system. The minutes of a hearing (maḥḍar), a litigant’s petition (qiṣṣa) and the rescript (tawqīʿ) written on the back side give new insight into the use of writing in Islamic courts, which has so far been studied mainly from literary sources. Finally, these documents reveal the inheritance strategies of a family of Coptic notables from the village of Ṭuṭūn/Tebtynis, the Banū Ǧirǧa, who used the Islamic court to sanction amicable settlements in accordance with their customs.


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AnIsl056_art_08.pdf (0.7 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Annales islamologiques 56
2022 IFAO
28 p.
gratuit - free of charge
La légitimation de la rébellion dans le sultanat mamelouk (XIIIe‑XVIe siècles). Discours juridique et pratique sociopolitique

Alors que la notion de conflit interne dans l’islam médiéval est associée à des connotations sacrées de fin des temps et d’explosion de la communauté des croyants, le cadre conceptuel qui l’entoure semble évoluer à l’époque mamelouke, tant est manifeste la fréquence de la fitna dans les chroniques. En même temps que le droit sur les guerres internes évolue dans le sultanat du Caire, les sources historiographiques montrent à quel point l’anathème n’est plus guère utilisé pour condamner les rebelles. Les fitna‐s deviennent alors systémiques, engagées dans le fonctionnement du régime comme un élément clef de son équilibre. Des fatwā‐s sont parfois promulguées pour condamner un rebelle mais généralement pour des crimes d’ordre civil plutôt que politique, et surtout, la plupart des révoltes ne donnent pas lieu à de tels actes juridiques. Ce sont les normes sociopolitiques et non les normes juridiques qui décidaient de l’éclatement ou non de rébellions : les émirs ou mamelouks invoquaient tantôt la capacité militaire du souverain, tantôt le consensus des émirs, tantôt les abus d’autorité, tantôt l’équité de la répartition des ressources et des honneurs pour justifier de tels soulèvements. Ce sont ainsi les normes de la pratique sociopolitique qui se sont imposées pour faire évoluer les normes juridiques et la nature du discours sur la fitna. Celle‐ci ne perdit toutefois pas ses connotations sacrées mais la sacralité se déplaça de l’histoire des origines de l’islam vers l’histoire du début du régime dit « circassien » pour condamner fermement la guerre interne et faire du rebelle triomphant non point le transgresseur mais le restaurateur de l’ordre et de la justice.

While the notion of internal conflict in medieval Islam is associated with sacred connotations related to the end of time or to the explosion of the community of believers, the conceptual framework around it seems to have evolved in the Mamluk era, so obvious is the frequency of the mentions of fitnas in the chronicles. While the law on internal war evolved in the Cairo sultanate, the historiographical sources show the extent to which the anathema was no longer used to condemn rebels. Fitnas became systemic, involved in the functioning of the regime as a key element of its socio‐political balance. Fatwas were sometimes issued to condemn a rebel, but usually for civil rather than political crimes. Moreover, most rebellions were not followed by such legal acts. Rather than the judicial norms, it was socio‐political norms that decided the outbreak of a rebellion. Amirs and Mamluks invoked either the military capacity of the sovereign, or the consensus of the amirs, or the abuses of authority, or the fairness of the distribution of resources and honors to justify such uprisings. Thus, the norms of the socio‐political practice prevailed in the evolution of the legal norms and the discourse on rebellion. The notion of fitna, however, kept its sacred connotations, but the sacrality moved from the history of the origins of Islam to the history of the early “circassian” regime. It was then used to condemn internal war and to make the triumphing rebel not the transgressor but the restorer of justice and order.


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AnIsl056_art_07.pdf (68.5 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Annales islamologiques 56
2022 IFAO
Langue(s): anglais
22 p.
gratuit - free of charge
Some New Insights regarding Mamluk Siege Artillery (7th–8th/13th–14th centuries)

The conquest of the Frankish and Armenian fortresses attests to the high level of mastery achieved by the Mamluk army in the art of siege warfare. In addition to the large number of places they conquered, the short duration of their sieges raises the question of the process and phases of the Mamluk army’s sieges, the presence of specialized corps (sappers, artificers), and above all their use of artillery. Had the Mamluks not used heavy artillery with effective firepower, they would never have been able to conquer so many Frankish and Armenian strongholds in such a short time. This article builds on previous articles by scholars who have examined some aspects of the Mamluk army’s artillery, aiming to broaden our knowledge of the equipment and processes of the Mamluk army in siege warfare during the 7th/13th and 8th/14th centuries. By comparing Mamluk didactic and narrative sources, this study attempts to provide new data on the siege equipment of the Mamluk army and its use, and to shed light on questions relating to Mamluk poliorcetics that have been debated by scholars.

La conquête des forteresses franques et arméniennes atteste du haut niveau de maîtrise atteint par l’armée mamelouke dans l’art de la guerre de siège. Outre le grand nombre de places conquises, la brièveté des sièges pose la question du déroulement et des phases des sièges de l’armée mamelouke, de la présence de corps spécialisés (sapeurs, artificiers), et surtout celle de l’utilisation de l’artillerie. Il semble évident que si les Mamelouks n’avaient pas utilisé une artillerie de siège lourde dotée d’une puissance de feu efficace, ils n’auraient probablement jamais pu conquérir autant de forteresses franques et arméniennes en si peu de temps. Cet article s’appuie sur des travaux précédents de chercheurs qui ont examiné certains aspects de l’artillerie de siège de l’armée mamelouke. En comparant les sources didactiques et narratives mameloukes, cette étude tente de fournir de nouvelles données sur l’équipement de siège de l’armée mamelouke et son utilisation au cours des VIIe/XIIIe et VIIIe/XIVe siècles, et d’éclairer des questions relatives à la poliorcétique mamelouke qui ont fait l’objet de débats entre les chercheurs.


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AnIsl056_art_06.pdf (22.6 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Annales islamologiques 56
2022 IFAO
44 p.
gratuit - free of charge
Un an de fitna-s à Bagdad. Les désordres urbains de l’année 422-1031

À l’époque médiévale, les fitna-s, ou émeutes urbaines, causaient périodiquement de profonds dégâts dans les grandes villes du domaine islamique. À Bagdad, elles étaient particulièrement fréquentes et engendraient des conséquences désastreuses pour la population urbaine. Le présent article propose une traduction annotée ainsi que le commentaire d’extraits de chroniques arabes (notamment le Muntaẓam d’Ibn al‐Ǧawzī, le Mirʾāt al-zamān de Sibṭ ibn al‐Ǧawzī, et le Kāmil d’Ibn al‐Aṯīr), décrivant les nombreuses fitna‐s qui eurent lieu au cours de l’année 422/1031. Le contexte régional était celui du délitement du contrôle des Bouyides sur les terres centrales du califat abbasside et sur leur capitale, de la rivalité intense entre membres de la famille bouyide pour obtenir le titre de Grand émir (amīr al-umarāʾ), et enfin de la mort du calife al‐Qādir bi‐Llāh (r. 381‐422/992‐1031). Le contexte bagdadien, lui, incluait l’agitation endémique des troupes et émirs turcs cantonnés dans la capitale abbasside, les affrontements confessionnelsentre groupes sunnites et chiites, qui s’étaient intensifiés sous le règne des Bouyides, ainsi que les exactions de bandes d’hommes armés, les ʿayyār-s. L’article examine ensuite la terminologie entourant le terme fitna, et les facteurs, tant sociaux que religieux et politiques, qui menaient au déclenchement de ces émeutes. Il étudie leurs acteurs, qu’ils soient issus du petit peuple ou bien institutionnels ; l’intervention (ou non) des instances de contrôle urbain ; et enfin les lourdes conséquences de ces fitna-s pour une société bagdadienne déjà fort divisée.

Fitnas, or urban riots, were disruptive events in urban life. In medieval Baghdad, they were frequent and caused great damage to the civil population. This article presents the annotated translation and commentary of many extracts of Arabic chronicles (Ibn al‐Jawzī’s Muntaẓam, Sibṭ ibn al‐Jawzī’s Mirʾāt al-zamān, Ibn al‐Athīr’s Kāmil, and others) about the numerous fitnas that took place during the year 422/1031. The regional context is the waning of Buwayhid rule over the central lands of the Abbasid caliphate and its capital, the rivalry between members of the Buwayhid family to obtain the title of Great Amir, and the death of the reigning Caliph al‐Qādir bi‐Llāh (r. 381–422/992–1031). The local context in Baghdad encompasses the unrest of Turkish amirs and troops in the Abbasid capital, the sectarian strife between Sunni and Shiʿi groups, which intensified during Buwayhid rule, and the exactions of gangs of armed men called ʿayyārs. The article then examines the terminology of fitnas, their social, religious and political motives, their actors, popular as well as institutional, the intervention (or non‐intervention) of the urban control authorities, and the consequences of fitnas for the already deeply divided Baghdadi society.


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AnIsl056_art_05.pdf (0.8 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Annales islamologiques 56
2022 IFAO
34 p.
gratuit - free of charge
Les émirats irano‑turks entre jihad et fitna. Approche comparative de la légitimation de la guerre chez les Samanides et les Ghaznévides (IXe‑XIe siècle)

À partir du début du iiie/ixe siècle, les émirats des marges orientales du Dār al‐Islām, au Khorassan et en Transoxiane, sont aux mains des dirigeants iraniens (Tahirides, Samanides, Saffarides) puis Turks (Ghaznévides, fin IVe‐Ve/Xe‐XIe siècle). Ceux‐ci fondent leur légitimité politique sur la défense du territoire contre les ennemis venant des steppes ou sur l’expansion du Dār al‐Islām face aux infidèles de l’Inde. Toutefois, plusieurs épisodes militaires montrent que leurs ambitions territoriales, multidirectionnelles, menacent d’autres dynastes musulmanssunnites, qu’il s’agisse d’émirs iraniens ou du calife abbasside lui‐même. Dans ce contexte, divers arguments sont invoqués pour justifier – ou parfois condamner – une guerre a priori illégale. Nous analyserons ces arguments, mais soulignerons aussi les divergences des sources en la matière.

From the beginning of the 3rd/9th century, the emirates of the eastern margins of the Dār al‐Islām, in Khorassan and Transoxiana, were in the hands first of Iranian rulers (Tahirids, Samanids, Saffarids) and later Turks (Ghaznavids, end of the 4th–5th/11th–10th centuries). These rulers based their political legitimacy on the defense of the territory against enemies coming from the steppes, or on the expansion of the Dār al‐Islām in the face of the infidels from India. However, several military episodes show that their multidirectional territorial ambitions threatened other Sunni Muslim dynasts, be they Iranian emirs or the Abbasid caliph himself. In this context, various arguments are invoked to justify—or sometimes condemn—an a priori illegal war. We will analyze these arguments, but will also underline the divergences of the sources on the subject.