Catalogue des publications
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extrait du catalogue (recherche de “BIFAO117_”)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 117
2018 IFAO
38 p.
gratuit - free of charge
Anne Boud’hors, Alain Delattre, Lajos Berkes, Ruey-Lin Chang, Esther Garel, Jean Gascou, Isabelle Marthot, Grzegorz Ochała, Naïm Vanthieghem
Un nouveau départ pour les archives de Papas. Papyrus coptes et grecs de la jarre d’Edfou
L’article est la première publication issue du projet collaboratif qui a repris depuis 2015 l’étude des archives bilingues du pagarque Papas, contenues dans la jarre d’Edfou. Il comprend l’édition de cinq lettres coptes documentant les activités administratives de Papas (fiscalité, réquisitions des autorités arabes), ainsi qu’un document grec inédit des mêmes archives ; un autre fragment grec, dont l’appartenance à la jarre n’est pas assurée, est publié dans une première annexe ; une seconde annexe présente l’étude de 18 sceaux découverts au fond de la jarre. Les premiers résultats de cette étude montrent que les papyrus grecs et coptes sont complémentaires et que la répartition des langues ne suit pas le schéma : copte – sphère privée / grec – sphère administrative, comme le pensait Roger Rémondon, l’éditeur des papyrus grecs.
The article is the first publication since 2015 from the collaborative project that has resumed the study of the bilingual archive of the pagarch Papas, kept in the Edfu jar. It presents the edition of five Coptic letters documenting Papas’ administrative activities (taxation, requisitions made by the Arab authorities), as well as a unpublished Greek document from the same archive; another Greek fragment, possibly belonging to the archive, is published in a first annex; a second annex offers the study of 18 seals found at the bottom of the jar. The first results of this study show that Greek and Coptic papyri are complementary and that the distribution of languages does not follow the pattern: Coptic – private sphere / Greek – administrative sphere, as thought by Roger Rémondon, editor of the Greek papyri.
- Anne Boud’hors ( : 029142091)
Directeur de recherche au CNRS-IRHT - Alain Delattre ( : 116668776)
- Lajos Berkes ( : 158955919)
- Ruey-Lin Chang ( : 113037384)
- Esther Garel ( : 199826897)
Esther Garel est maître de conférences en papyrologie, langue et archéologie coptes à l’université de Strasbourg. Ses recherches sont centrées sur la papyrologie documentaire et sur l’histoire institutionnelle, sociale et culturelle de l’Égypte à la fin de l’époque byzantine et au début de l’époque arabe, notamment à travers l’étude du multilinguisme. - Jean Gascou ( : 031121764)
Professeur émérite, Sorbonne Université Paris IV - Isabelle Marthot ( : 196867770)
- Grzegorz Ochała ( : 16122072X)
- Naïm Vanthieghem ( : 174662203)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 117
2018 IFAO
10 p.
gratuit - free of charge
Sobhi Ashour, Ahmed Hassan
A Terracotta Portrait-Head of Alexander the Great from Karanis
Cet article présente une tête en terre cuite représentant Alexandre le Grand, qui a été découverte à Karanis dans un contexte archéologique datant des ve-vie siècles apr. J.-C. La tête en question date de la fin du iie ou du début du ier siècle av. J.-C., si l’on se fie à des critères stylistiques et qu’on la compare à une autre tête en terre cuite d’Alexandre conservée au Musée gréco-romain d’Alexandrie. Les deux têtes ont beaucoup en commun, quand on envisage le moule, la technique et le style, ce qui conduit à envisager la possibilité que la tête d’Alexandrie ait pu être fabriquée, comme l’autre, dans la région du Fayoum. La nouvelle tête d’Alexandre ressemble au soi-disant portrait d’Alexandre de Léocharès, mais présente aussi quelques traits de Lysippe, que l’on trouve sur les petites têtes d’Alexandre d’Égypte. Cette tête surmontait jadis une statuette complète qui était utilisée dans un culte public ou domestique d’Alexandre à Karanis. Un tel culte ne peut encore être établi de manière certaine, mais son éventualité repose sur l’attestation des cultes d’Alexandre et Ptolémée dans d’autres villes du Fayoum.
This article presents a terracotta head depicting Alexander the Great, which was discovered in Karanis by the Egyptian Antiquities Organization, it dates back to the 5th or 6th century AD. The head itself dates back to the late second or early first century BC judging by the stylistic criteria and when comparing it to another Alexander’s terracotta head conserved in the Alexandria Greco-Roman Museum. The two heads have much in commun in terms of mould, technique and style, which could lead to the possibility that the Alexandria head was manufactured in the Fayum region as was the other one. The new Alexander’s head looks very much like the so-called Leocharis portrait of Alexander, albeit some Lysippan features, which are also found on small heads of Alexander from Egypt. This portrait of Alexander once surmounted a complete statuette that was used in public or domestic cult of the Macedonian in Karanis. Such cult is still lacking direct evidence from the site, but its likelihood is based on the proof of Alexander and Ptolemaic cults in other Fayum towns.
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 117
2018 IFAO
47 p.
gratuit - free of charge
Marie-Lys Arnette
La gémellité biologique dans l’Égypte ancienne. Synthèse des cas potentiels
Poser la question de la perception de la gémellité dans une société donnée revient à interroger l’attitude de cette société face à un phénomène rare, potentiellement hors norme. Le sujet semble particulièrement pertinent quand il concerne la culture de l’Égypte ancienne, puisque celle-ci est fondée sur la conformité à la norme, dans tous les domaines, et qu’elle est, par bien des aspects, dogmatiquement construite sur une certaine idée de la dualité – ce que l’on observe dans la conception même du territoire égyptien, de la monarchie, ou encore dans la construction binaire d’un certain nombre de figures mythiques.
Depuis l’article fondateur de John Baines, « Egyptian Twins », publié en 1985 dans Orientalia 54, de nouveaux jumeaux sont venus s’ajouter au dossier, et de nouvelles interprétations ont aussi enrichi la discussion. L’ambition du présent article est d’établir un corpus exhaustif de tous les cas potentiels, de les analyser afin de les inclure, ou non, au dossier et d’apporter des précisions, si possible, au cadre théorique autrefois posé par J. Baines.
Raising the question of the perception of twins in any society also means questioning its attitude towards a very uncommon phenomenon, which is potentially outside the norm. This subject seems peculiarly relevant when it comes to Ancient Egypt as its culture is based on the conformity to social standards and its territory, its monarchy and a number of its myths are built on a binary system.
Since John Baines’ seminal article “Egyptian Twins”, published in 1985 in Orientalia 54, new cases of Egyptian twins have emerged and new interpretations have significantly enriched the discussion. The purpose of the present article is to establish a complete corpus including all possible cases and to analyze them in order to be able to consider them as twins or not, thus to specify, if possible, the theoretical frame established by John Baines.
- Marie-Lys Arnette ( : 153683953)
Ancienne élève de l’École du Louvre, Marie-Lys Arnette a soutenu sa thèse de doctorat en égyptologie à la Sorbonne Université, en novembre 2010. Elle a ensuite été adjointe aux publications (2012-2013), puis membre scientifique de l'Ifao (2013-2017). Elle est actuellement membre du programme ERC Locus Ludi (université de Fribourg, Suisse). Ses thèmes de recherche répondent de l’anthropologie historique et de l’histoire culturelle : elle s’intéresse au corps et à ses normes, aux affects, à l’alimentation, à la mort et, plus récemment, aux jeux.
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 117
2018 IFAO
19 p.
gratuit - free of charge
Omar Abou Zaid
A New Discovery of Catacomb in Qurnet Murai at Thebes
Dans le cadre du projet de cartographie des nouveaux tombeaux thébains (NTTMP), une nouvelle catacombe a été découverte, taillée dans la roche, à Qurnet Murai (N : 337178 – E : 775603), datant de l’époque ptolémaïque. Son étude, comparée à celle d’autres catacombes (animales, osiriennes et mixtes), conduit à envisager l’hypothèse qu’il puisse s’agir d’une catacombe osirienne, dont la fonction serait à mettre en relation avec les rituels exécutés pour Osiris pendant la fête de Khoïak.
The New Theban Tombs Mapping Project (NTTMP) uncovered a rock-cut catacomb in Qurnet Murai (N: 337178 – E: 775603), dating back to the Ptolemaic period. Its study, compared to that of other (animal, osirian and mixed) catacombs, leads to the hypothesis that it might be an osirian catacomb, serving for the rituals performed for Osiris during the Khoiak feast.
- Omar Abou Zaid ( : 248333364)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 117
2018 IFAO
8 p.
gratuit - free of charge
Philippe Collombert, François Schuler
Jean Jacquet (1921-2016)
- Philippe Collombert ( : 149147546)
Philippe Collombert, égyptologue, ancien membre scientifique de l’Ifao, est actuellement professeur ordinaire à l’Université de Genève. Il est directeur de la Mission archéologique française de Saqqâra (fouilles de la nécropole de Pépi Ier). - François Schuler ( : 057625719)