Institut français
d’archéologie orientale du Caire

IFAO

Catalogue des publications


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IF1136
ISBN 9782724706987
2016 IFAO
Collection: BCAI 30
Langue(s): français
1 vol.
gratuit - free of charge

la version papier n’est pas disponible

Bulletin critique des Annales islamologiques 30

Le Bulletin critique des Annales islamologiques (BCAI) vise à rendre compte de toute publication intéressant les études arabes et islamiques dans les divers domaines : langue et littérature arabes ; islamologie ; philosophie ; histoire ; histoire des sciences et des techniques ; anthropologie et sciences sociales ; arts et archéologie. Le BCAI est conçu et préparé par l’équipe Islam médiéval de l’UMR 8167 Orient Méditerranée du Cnrs. Il est mis en page et mis en ligne par l’Ifao.

Le BCAI est intégralement en ligne et rassemble plus de 2000 recensions : http://www.ifao.egnet.net/bcai/30/

The Bulletin critique des Annales islamologiques takes into account all publications of interest to Arab and Islamic studies in a variety of domains: Arabic language and literature; Islamic studies; philosophy; history; history of science and technology; anthropology and social sciences; arts and archaeology. It is edited by the team of Islam médiéval (UMR 8167 Orient Méditerranée - Cnrs) and published on line by IFAO.


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IF1129
ISBN 9782724706857
2016 IFAO
Collection: MIFAO 133
Langue(s): français
1 vol. 260 p.
65 (3250 EGP)

La Chapelle d’Hathor. Temple d’Hatchepsout à Deir el-Bahari. II – Façade et salles hypostyles. 1- Figures et planches

La chapelle d’Hathor constitue l’un des trois sanctuaires divins érigés par Hatchepsout au sein de son temple funéraire de Deir el-Bahari.

Au sein de ce monument, la nature féminine de la reine permet à Hatchepsout de nouer des liens uniques avec la déesse et de réaliser son destin funéraire de façon exceptionnelle : si Hatchepsout se place sous la protection divine d’Hathor, dans une perspective pharaonique traditionnelle, comme son fils Horus, le détenteur du pouvoir royal légitime, elle apparaît aussi comme la fille d’Hathor. Nourrie du lait vivifiant de la déesse qui est elle-même fille de Rê et son uraeus, la reine se dresse à son tour en uraeus solaire. Hatchepsout, en même temps roi et reine, tisse ainsi un complexe réseau théologique qui lui permet de devenir à la fois Horus, fils de Rê et disque solaire, et Hathor-Maât, uraeus au front de ce même disque.

Le volume II présente la façade et les deux salles hypostyles en avant des sanctuaires. Ce fascicule de planches offre les photographies et dessins des scènes pariétales et des inscriptions sur les piliers, colonnes et architraves. Un livret de figures présente une sélection de photographies de détails. Un lien vers un PDF interactif est fourni afin de permettre au lecteur d’agrandir à volonté les planches.

The Hathor shrine is one of the three divine shrines erected by Hatsheput in her mortuary temple of Deir-el-Bahari.

In this monument, the queen’s feminine nature allows Hatshepsut to establish a unique relationship with the goddess and to complete her funerary destiny in an exceptional manner: if Hatshepsut places herself under Hathor’s divine protection in a traditional pharaonic perspective, as her son Horus, holder of the legitimate royal power, she also appears as the daughter of Hathor. Nourished by the invigorating milk of the goddess who is herself daughter of Re and his uraeus, the queen, in turn, raises as the solar uraeus. Hatshepsut, as both king and queen, weaves a complex theological network that allows her to become both Horus, son of Rê and sun disk, and Hathor-Maât, uraeus of this same disc.

Volume II concerns the facade and the two hypostyle halls leading to the sanctuaries. It offers plates of photographs and drawings of all the preserved scenes and inscriptions. A booklet presents selected detailed photographs. A link enables the reader to download an interactive PDF and enlarge at will the plates.

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Nathalie Beaux, Janusz Karkowski, Elizabeth Majerus, Gaël Pollin
p. 1-88
39 €
La Chapelle d’Hathor. Temple d’Hatchepsout à Deir el-Bahari. II – Facade et salles hypostyles. Planches
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MIFAO129.pdf (0 Mb)
Version pdf de l’ouvrage :
Mémoires publiés par les membres de l’Institut français d’archéologie orientale 129
ISBN 9782724708240
2016 IFAO
444 p.
66 (3300 EGP)

La chapelle d'Hathor - Temple d'Hatchepsout à Deir el-Bahari I.
Fasc 1 : Textes ; Fasc. 2 : Figures ; Fasc. 3 : Planches

La chapelle d'Hathor constitue l'un des trois sanctuaires divins érigés par Hatchepsout au sein de son temple funéraire de Deir el-Bahari. Au sein de ce monument, la nature féminine de la reine permet à Hatchepsout de nouer des liens uniques avec la déesse et de réaliser son destin funéraire de façon exceptionnelle : si Hatchepsout se place sous la protection divine d'Hathor, dans une perspective pharaonique traditionnelle, comme son fils Horus, le détenteur du pouvoir royal légitime, elle apparaît aussi comme la fille d'Hathor. Nourrie du lait vivifiant de la déesse qui est elle-même fille de Rê et son uræus, la reine se dresse à son tour en uræus solaire. Hatchepsout, en même temps roi et reine, tisse ainsi un complexe réseau théologique qui lui permet de devenir à la fois Horus, fils de Rê et disque solaire, et Hathor-Maât, uræus au front de ce même disque. Le volume I présente le vestibule, le sanctuaire de la barque et le sanctuaire. Il se divise en trois parties : un premier fascicule de Texte élabore une analyse permettant l'interprétation du monument, un second fascicule de Figures présente une sélection de photographies de détails et un troisième fascicule donne 67 Planches de photographies et dessins des scènes. Des études thématiques sur les représentations et mentions de rois, de dieux, de mobilier et d'offrandes, sans oublier les évocations de Senmout, complètent cette synthèse. Un DVD permet au lecteur d'agrandir à volonté les planches de photographies et de dessins des scènes.

The Hathor shrine is one of the three divine shrines erected by Hatshepsut in her mortuary temple of Deir el-Bahari. In this monument, the queen's feminine nature allows Hatshepsut to establish a unique relationship with the goddess and to complete her funerary destiny in an exceptional manner: if Hatshepsut places herself under Hathor's divine protection in a traditional pharaonic perspective, as her son Horus, holder of the legitimate royal power, she also appears as the daughter of Hathor. Nourished by the invigorating milk of the goddess who is herself daughter of Re and his uræus, the queen, in turn, raises as the solar uræus. Hatshepsut, as both king and queen, weaves a complex theological network that allows her to become both Horus, son of Re and sun disc, and Hathor-Maât, uræus of this same disc. Volume I concerns the vestibule, the bark shrine and the sanctuary. It is divided into three parts : a first part, Text, provides an analysis and interpretation of the monument, while a second part, Figures, presents selected detailed photographs, and a third part offers 67 Plates of the scenes photographs and drawings. Thematic studies on representations of kings, gods, furniture and offerings, not to mention evocations of Senmout, complete this synthesis. A DVD enables the reader to enlarge at will the plates of the photographs and drawings of the scenes.


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MIFAO133.pdf (347 Mb)
Version pdf de l’ouvrage :
Mémoires publiés par les membres de l’Institut français d’archéologie orientale 133
ISBN 9782724708257
2016 IFAO
88 p.
39 (1950 EGP)

La Chapelle d’Hathor. Temple d’Hatchepsout à Deir el-Bahari. II – Facade et salles hypostyles. Planches

La chapelle d’Hathor constitue l’un des trois sanctuaires divins érigés par Hatchepsout au sein de son temple funéraire de Deir el-Bahari. Au sein de ce monument, la nature féminine de la reine permet à Hatchepsout de nouer des liens uniques avec la déesse et de réaliser son destin funéraire de façon exceptionnelle : si Hatchepsout se place sous la protection divine d’Hathor, dans une perspective pharaonique traditionnelle, comme son fils Horus, le détenteur du pouvoir royal légitime, elle apparaît aussi comme la fille d’Hathor. Nourrie du lait vivifiant de la déesse qui est elle-même fille de Rê et son uraeus, la reine se dresse à son tour en uraeus solaire. Hatchepsout, en même temps roi et reine, tisse ainsi un complexe réseau théologique qui lui permet de devenir à la fois Horus, fils de Rê et disque solaire, et Hathor-Maât, uraeus au front de ce même disque. Le volume II présente la façade et les deux salles hypostyles en avant des sanctuaires. Ce fascicule de planches offre les photographies et dessins des scènes pariétales et des inscriptions sur les piliers, colonnes et architraves. Un livret de figures présente une sélection de photographies de détails. Un lien vers un PDF interactif est fourni afin de permettre au lecteur d’agrandir à volonté les planches.

The Hathor shrine is one of the three divine shrines erected by Hatsheput in her mortuary temple of Deir-el-Bahari. In this monument, the queen’s feminine nature allows Hatshepsut to establish a unique relationship with the goddess and to complete her funerary destiny in an exceptional manner: if Hatshepsut places herself under Hathor’s divine protection in a traditional pharaonic perspective, as her son Horus, holder of the legitimate royal power, she also appears as the daughter of Hathor. Nourished by the invigorating milk of the goddess who is herself daughter of Re and his uraeus, the queen, in turn, raises as the solar uraeus. Hatshepsut, as both king and queen, weaves a complex theological network that allows her to become both Horus, son of Rê and sun disk, and Hathor-Maât, uraeus of this same disc. Volume II concerns the facade and the two hypostyle halls leading to the sanctuaries. It offers plates of photographs and drawings of all the preserved scenes and inscriptions. A booklet presents selected detailed photographs. A link enables the reader to download an interactive PDF and enlarge at will the plates.


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IF1125
ISBN 9782724706819
2016 IFAO
Collection: CAI 33
Langue(s): français
1 vol. 112 p.
19 (950 EGP)

Transmission de biens, mariage et répudiation à Uqlūl, village du Fayyoum, au Ve/XIe siècle

La papyrologie arabe s’attache à publier des documents dispersés dans les collections d’Orient et d’Occident qui éclairent souvent le quotidien de simples gens oubliés des sources narratives. Revenus au jour au hasard de fouilles officielles ou clandestines, ils doivent être patiemment déchiffrés et longuement commentés. Yūsuf Rāġib, papyrologue réputé, édite, traduit et commente ici huit papiers et parchemins rédigés au cours du XIe siècle dans un village obscur du sud du Fayyoum. Découverts à la fin du XIXe siècle, six gagnèrent Londres et deux Berlin. Les cinq premiers sont des actes provenant des archives d’une famille musulmane, les Banū Barmūda ; les trois derniers, des contrats de mariage dont le second fut dissous deux ans plus tard. Le contrat le plus important, écrit sur le plus grand parchemin arabe connu à ce jour, révèle l’opulence d’un émir bédouin qui imposait aux villageois  une protection rémunérée : l’année même où le calife al-Mustanṣir survivait dans son palais lors d’une famine sans fin qui régnait dans le pays, il offrait à son épouse une dot considérable et lui promettait nombre de présents somptueux.

Arabic papyrology seeks to publish documents, scattered in the collections of East and West, that often illuminate the daily life of simple people forgotten by narrative sources. Brought to light by official or clandestine excavations, these documents need to be patiently deciphered and commented at length. Yūsuf Rāġib, papyrologist of renown, edits, translates and comments here eight documents on paper and parchment written in the eleventh century in an obscure village in southern Fayyoum. Discovered in the late nineteenth century, six of these documents found their way to London and two to Berlin. The first five belong to the archives of a Muslim family, the Banū Barmuda; the last three are marriage contracts, one dissolved two years after its conclusion. The most important contract, which happens to be the largest Arabic document on parchment known to date, reveals the opulence of a Bedouin emir who imposed a paid protection on the villagers. The year in which Caliph al-Mustanṣir survived in his palace a famine that would not end, the emir offered his wife a rich dowry while promising many more sumptuous presents.


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IF1107
ISBN 9782724706628
2016 IFAO
Collection: RAPH 38
Langue(s): français
1 vol. 288 p.
25 (1250 EGP)

Etudes d'onomastique égyptienne
Méthodologie et nouvelles approches

Les Études d’onomastique égyptienne. Méthodologie et nouvelles approches marquent l’existence depuis 2008 à l’Ifao d’un programme de recherche consacré aux recherches en onomastique. Cet ouvrage rassemble les articles remaniés issus de communications présentées lors de séminaires tenus en 2008 et 2009, qui témoignent de l’attention croissante portée aux études d’onomastique en égyptologie.

De fait, noms de lieux et noms de personnes jouent un rôle essentiel dans l’organisation de l’espace et de la vie sociale. Ce rôle est manifeste tout au long de l’époque pharaonique, et ce depuis les mentions de toponymes dans les toutes premières inscriptions de la période prédynastique, jusqu’aux anthroponymes présents dans les graffiti démotiques.

Les articles de ce volume résument les précédentes recherches en la matière, mais aussi fournissent de nouvelles pistes et hypothèses. Les noms sont ainsi analysés dans des études ayant trait, notamment, à la grammaire égyptienne, à la sémantique, à la prosopographie et à la géographie.

The Études d’onomastique égyptienne. Méthodologie et nouvelles approches underscores the presence of a research programme at the IFAO devoted to onomastic research since 2008. This volume contains the reworked papers from some seminars held in Cairo in 2008 and 2009, which testify to the increasing attention paid to onomastic studies in Egyptology.

In fact, names of places and people play an indispensable role in organising space and social life. This is clearly visible throughout the pharaonic period from the mention of place-names from the very first texts of the Predynastic through to the personal names of late Demotic graffiti.

The articles in this volume sum up previous research and also contribute with new insights and hypotheses. Names are explored through studies relating to aspects such as Egyptian grammar, semantic fields, prosopography and geography.

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IF1115
ISBN 9782724706703
2016 IFAO
Collection: RAPH 39
Langue(s): français
1 vol. 272 p.
25 (1250 EGP)

Décrire, imaginer, construire l’espace
Toponymie égyptienne de l’Antiquité au Moyen Âge

Ce volume rassemble treize contributions relatives à la toponymie de l’Égypte ancienne et médiévale. Il constitue la publication des actes de deux colloques tenus à l’Ifao (2011) et à l’université de Paris-Sorbonne (2012), dans le cadre du programme de recherche « Systèmes Toponymiques » de l’Ifao. Ces travaux d’onomastique, issus d’une tradition ancienne à l’Ifao, proposent une approche renouvelée de la toponymie pour le territoire égyptien, laissant une large place aux problématiques de l’espace et du territoire. Ils portent sur la longue durée de manière à permettre d’aborder les mutations géographiques et les évolutions dans la perception de l’espace.

Sylvain Dhennin est chargé de recherche au CNRS (HiSoMA, MOM).

Claire Somaglino est maître de conférences à l’université Paris-Sorbonne.

Ils sont tous deux anciens membres scientifiques de l’Ifao où ils ont mis en place et continuent de développer des recherches sur la toponymie et l’espace de l’Égypte.

This volume gathers thirteen contributions on place names in Ancient and Medieval Egypt. It is the publication of the proceedings of two conferences, held in the Ifao (2011) and the University of Paris-Sorbonne (2012), as part of the research programme “Toponymic Systems” of the Ifao. This research on onomastics, stemming from a long tradition in the Ifao, proposes a renewed approach of toponymy, including current reflections on space and territory. It aims to consider the evolution of place names on a long-term chronology, as to evaluate the geographical changes and modifications in the perception of space.


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IF1124
ISBN 9782724706802
2016 IFAO
Collection: RAPH 41
Langue(s): français
1 vol. 320 p.
27 (1350 EGP)

Les variations du mouvement
Abū al-Barakāt, un physicien à Bagdad (VIe/XIIe siècle)

Pourquoi la pierre lancée en l’air poursuit-elle son mouvement loin de la main du lanceur ? Pourquoi ralentit-elle pour accélérer ensuite ? Ce mouvement serait-il possible dans le vide infini ? S’arrête-t-il un temps, en haut de la trajectoire ?

Depuis l’Antiquité, les interprétations de ce mouvement ont suscité des discussions passionnées, et la controverse est encore vivante lorsqu’un philosophe juif, médecin du calife de Bagdad, Abū al-Barakāt (m. 1152), en renouvelle l’approche.

Le présent ouvrage nous guide dans un réseau complexe de textes abordant les notions d’espace, de vide, de temps, d’infini, de continu et met en lumière les apports de la physique médiévale arabe. L’auteur interroge à cette occasion la nature des filtres qui ont empêché jusque là d’en restituer toute la portée. L’histoire des sciences, parfois obnubilée par la recherche des continuités, peine à identifier les inventions audacieuses lorsque celles-ci ne semblent pas aller dans le sens de l’histoire.

Sylvie Nony est professeure agrégée de sciences physiques à Bordeaux et chercheuse associée à l'UMR 7219 SPHère.

Why does a stone thrown into the air keep going, even after it has left the thrower’s hand? Why does it slow down before speeding up again? Could it be thrown in a void without end? Is there a rest at the peak of its flight?

Interpreting this movement has aroused impassioned debate since antiquity; the controversy was still ongoing at the time when the Jewish philosopher Abū al-Barakāt (d. 1152), physician to the Caliph of Baghdad, provided a new approach to it.

This book takes the reader through a labyrinth of texts dealing with notions of space, emptiness, time, infinity, and continuity; it sheds light on mediaeval Arabic contributions to physics. The author also explores the barriers that have hitherto obstructed complete understanding of the subject. The history of science, which sometimes fixates on the study of continuities finds it hard to get to grips with disruptive theories if they do not seem to follow the larger trajectory of history.

Sylvie Nony is Physics Teacher (Bordeaux) and Associated Researcher, UMR 7219 SPHère.

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IF1132
ISBN 9782724706888
2016 IFAO
Collection: MIDEO 31
Langue(s): français, anglais
1 vol. 320 p.

la version papier n’est pas disponible

Mélanges de l'Institut dominicain d'études orientales 31

Dans ce numéro, la thématique retenue est celle des recherches actuelles sur le Coran et la pluralité des herméneutiques. Michel Cuypers signe un article où il répond à un des critiques de l’analyse rhétorique appliquée au Coran. El-Sayed Amin, enseignant à al-Azhar, propose une mise au point exégétique sur la question de la violence dans le Coran. Jean-Louis Déclais présente une traduction de la sourate al-Aʿrāf et montre l’existence de procédés midrashiques. Mohammad-Ali Amir-Moezzi rend compte de l’apport de l’enseignement des imams à propos de la sourate al-Qadr. Geneviève Gobillot, en suivant la méthode inductive de lecture du Coran, traite de la question de l’histoire et de la géographie sacrée dans le Coran à partir de l’exemple de Sodome. Enfin, Mehdi Azaiez propose une analyse de la présence d’une figure rhétorique décisive dans le Coran, celle de l’allocutaire coranique. Par ailleurs, en dehors de la thématique, Philippe Vallat signe un article important sur Abū Bakr al-Rāzī.

Ce numéro est disponible sur OpenEdition : https://journals.openedition.org/mideo/316

In this issue, the chosen theme is that of the current research on the Qur'an and the plurality of hermeneutics. Michel Cuypers has written an article in which he responds to one of the critics of the rhetorical analysis applied to the Qur'an. El-Sayed Amin, professor at al-Azhar, offers an exegetical review regarding violence in the Qur'an. Jean-Louis Déclais presents a translation of the Surat al-Aʿrāf and shows the existence of midrashic processes. Mohammad-Ali Amir-Moezzi reports on the educational contribution made by imams on Surat al-Qadr. Geneviève Gobillot, following the inductive method of reading the Qur'an, addresses the issue of history and sacred geography in the Qur'an, using the example of Sodom. Finally, Mehdi Azaiez provides an analysis of the presence of a decisive rhetorical figure in the Qur'an, that of its addressee. Moreover, apart from the theme, Philippe Vallat has written a key article on Abu Bakr al-Rāzī.

This issue is available on OpenEdition : https://journals.openedition.org/mideo/316

يتناول هذا العدد من مجلّة المعهد الأبحاث الحالية الّتي تدور حول القرآن الكريم وتعدديّة المناهج التفسيريّة. أوّلًا، كتب ميشيل كويبرس موضوعًا ردّ فيه على نقد لمنهجه للتحليل البلاغيّ للقرآن الكريم. ثانيًا، اقترح السيّد أمين، أستاذ بجامعة الأزهر الشريف، تقييمًا للتفسيرات حول قضيّة العنف في القرآن الكريم. ثالثًا، قدّم جان لوي ديكليه ترجمةً لسورة الأعراف مبيّنًا وجود الأسلوب المِدراشيّ فيها. رابعًا، أخذ محمّد عليّ أمير معزّي بعين الاعتبار إسهامات تعاليم الأئمّة فيما يخصّ تفسير سورة القدر. خامسًا، تعاملتْ جونفييف جوبييو بقضيّة التاريخ والجغرافيا في القرآن الكريم باتّباع الأسلوب الأستقرائيّ، وأخذتْ مدينة سدوم مثالًا. وأخيرًا، قدّم مهدي عزايز تحليلًا لوجود صورة بلاغيّة حاسمة في القرآن الكريم وهي صورة المخاطَب القرآنيّ. من جهةٍ أخرى وبعيدًا عن موضوع هذا العدد من المجلّة، كتب فيليب فالا موضوعًا هامًّا عن أبي بكر الرازيّ.


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IF1110
ISBN 9782724706659
2016 IFAO
Collection: BiGen 49
Langue(s): français
2 vol. 344 ; 208 p.
92 (4600 EGP)

Le Temple de Ptah à Karnak
Travaux du Centre franco-égyptien d'étude des temples de Karnak

Situé sur la bordure nord du domaine d’Amon-Rê à Karnak, le temple de Ptah n’a pas fait l’objet d’une étude depuis les travaux pionniers de Georges Legrain en 1899 et 1900. Initié en 2008, un programme du CFEETK (MAE-CNRS USR 3172) vise à une compréhension globale de cet édifice bâti par Thoutmosis III, agrandi et décoré jusqu’au début de l’époque romaine. Les deux premiers volumes proposés livrent pour la première fois l’ensemble de la matière épigraphique du temple (fac-similés et textes hiéroglyphiques en ligne) ainsi que la couverture photographique complète, réalisée essentiellement après l’achèvement, en 2013, d’un important programme de restauration et de conservation. La documentation réunie dans ces deux volumes témoigne du rôle prépondérant du dieu Ptah dans les théologies thébaines. Dans ce temple où primitivement Amon-Rê était l’hôte de Ptah et d’Hathor, les théologiens de l’époque ptolémaïque ont adjoint Somtous l’enfant et Imhotep, l’architecte divinisé. Tout au long de son histoire, sur plus d’un millénaire et demi de fonctionnement, le temple de Ptah restera un lieu privilégié à Karnak, accueillant Amon-Rê et Osiris lors de leurs sorties processionnelles.

Located on the northern edge of the precinct of Amon-Re at Karnak, the temple of Ptah has not been studied since the pioneering work of Georges Legrain in 1899 and 1900. A CFEETK (MAE-CNRS USR 3172) programme was begun in 2008 and aims to develop an overall understanding of this edifice which was built by Thutmose III and enlarged and decorated up until the beginning of the Roman period. The first two planned volumes will contain, for the first time, the ensemble of epigraphic material from the temple (facsimiles and hieroglyphic texts) as well as a comprehensive photographic coverage that was undertaken in 2013 after the completion of a large programme of restoration and preservation. The documentation gathered in these volumes is evidence of the leading role occupied by Ptah in Theban theology. In the beginning, Amon-Re was the host of Ptah and Hathor in this temple but theologians of the Ptolemaic period introduced Somtus the child and Imhotep, the deified architect. Throughout its long history, over fifteen hundred years of functioning, the temple of Ptah was a favoured spot at Karnak, receiving Amon-Re and Osiris at the moment of their processional outings.