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ISBN 9782724709568
2023 IFAO
Collection: GIFAO 3
Langue(s): anglais
1 vol. 180 p.
19 € (950 EGP)
Guillemette Andreu-Lanoë, Dominique Valbelle, Ian Shaw
Guide to Deir el-Medina
The site of Deir el-Medina is unique in its particularly well-preserved archaeological remains, which represent an exceptional ensemble in Egypt (consisting of a village, a necropolis and a temple), and in the rich documentation that it has delivered across the millennia.
The inhabitants of Deir el-Medina—artists as well as craftsmen—dug and decorated the hypogea of the sovereigns in the Valley of the Kings and Queens. They did not restrict the use of their talents to the only benefit of the sovereigns, but decorated, or had decorated by the most skilled amongst them, their own tombs and were buried with hundreds of cult objects and grave goods. The scribes kept archives, which constitute an incredible wealth of information for the history of the New Kingdom and the functioning of the royal sites. They also had literary interests, and some of them established libraries, which are considered among the richest of those that have survived.
Walking around the site of Deir el-Medina and studying the paintings that adorn the walls of the rock tombs, the visitor will get to know the spirit of its occupants, their earthly ambitions, the religious and funerary universe of their conception of the afterlife and also the feasts of the multiple deities who composed the local pantheon. Coming upon the temple, built in the Ptolemaic period, comes as a perfect ending to this archaeological walk.
Translated from French to English by Ian Shaw.
Le site de Deir el-Médina est unique : ses vestiges archéologiques, particulièrement bien préservés, forment un ensemble exceptionnel en Égypte (constitué d’un village, d’une nécropole et d’un temple), et la riche documentation qu’il a livrée a traversé les millénaires.
Artistes autant qu’artisans, les habitants de Deir el-Médina creusaient et décoraient les hypogées des souverains dans la Vallée des Rois et des Reines. Ils ne se limitaient pas à exercer leurs talents au bénéfice des souverains, ils ont aussi décoré, ou fait décorer par les plus habiles d’entre eux, leurs propres sépultures et se sont fait enterrer avec des centaines d’objets de culte et de mobilier funéraire. Les scribes tenaient des archives, qui constituent une incroyable mine d’informations sur l’histoire du Nouvel Empire et le fonctionnement des chantiers royaux, mais ils avaient aussi des intérêts littéraires, et certains ont constitué des bibliothèques parmi les plus riches qui nous sont parvenues.
Au gré de sa promenade sur le site de Deir el-Médina et à travers les peintures qui ornent les parois des caveaux rupestres, le visiteur pourra découvrir l’esprit de ses occupants, leurs aspirations terrestres, l'univers religieux et funéraire de leur conception de l’au-delà et les fêtes des multiples divinités qui composaient le panthéon local. La découverte du temple, élevé à l’époque ptolémaïque, constitue un épilogue heureux à cette promenade archéologique.
Traduit du français en anglais par Ian Shaw.
- Guillemette Andreu-Lanoë ( : 029120497)
Ancien membre scientifique de l’IFAO, Guillemette Andreu-Lanoë a été conservatrice puis directrice du département des Antiquités égyptiennes du Louvre. Spécialiste de Deir el-Médina, elle a consacré en 2002 une exposition internationale (Paris, Turin, Bruxelles) aux artistes et artisans de Deir el-Médina. - Dominique Valbelle ( : 027174107)
Ancien membre scientifique de l’Ifao, professeur émérite de Sorbonne-Université, Dominique Valbelle a consacré de nombreuses années au site de Deir el-Médina. Elle a rédigé une synthèse sur l’institution et les hommes de « la Tombe » et publié plusieurs volumes sur les ouchebtis, les poids à inscriptions hiératiques, une tombe et les registres de recensement dans le Village. - Ian Shaw
Chercheur à l'Université de Liverpool, Ian Shaw est Professeur d'égyptologie à l'Institut d'histoire des civilisations anciennes (IHAC) de l'Université de Changchun (Chine). Il a récemment publié, avec Elizabeth Bloxam, The Oxford Handbook of Egyptology (OUP, 2020).
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Version pdf de l’ouvrage :
Guides de l'Institut français d'archéologie orientale 3
ISBN 9782724709933
2023 IFAO
Langue(s): anglais
180 p.
13 € (650 EGP)
Guillemette Andreu-Lanoë, Dominique Valbelle, Ian Shaw
Guide to Deir el-Medina
The site of Deir el-Medina is unique in its particularly well-preserved archaeological remains, which represent an exceptional ensemble in Egypt (consisting of a village, a necropolis and a temple), and in the rich documentation that it has delivered across the millennia.
The inhabitants of Deir el-Medina—artists as well as craftsmen—dug and decorated the hypogea of the sovereigns in the Valley of the Kings and Queens. They did not restrict the use of their talents to the only benefit of the sovereigns, but decorated, or had decorated by the most skilled amongst them, their own tombs and were buried with hundreds of cult objects and grave goods. The scribes kept archives, which constitute an incredible wealth of information for the history of the New Kingdom and the functioning of the royal sites. They also had literary interests, and some of them established libraries, which are considered among the richest of those that have survived.
Walking around the site of Deir el-Medina and studying the paintings that adorn the walls of the rock tombs, the visitor will get to know the spirit of its occupants, their earthly ambitions, the religious and funerary universe of their conception of the afterlife and also the feasts of the multiple deities who composed the local pantheon. Coming upon the temple, built in the Ptolemaic period, comes as a perfect ending to this archaeological walk.
Translated from French to English by Ian Shaw.
Le site de Deir el-Médina est unique : ses vestiges archéologiques, particulièrement bien préservés, forment un ensemble exceptionnel en Égypte (constitué d’un village, d’une nécropole et d’un temple), et la riche documentation qu’il a livrée a traversé les millénaires.
Artistes autant qu’artisans, les habitants de Deir el-Médina creusaient et décoraient les hypogées des souverains dans la Vallée des Rois et des Reines. Ils ne se limitaient pas à exercer leurs talents au bénéfice des souverains, ils ont aussi décoré, ou fait décorer par les plus habiles d’entre eux, leurs propres sépultures et se sont fait enterrer avec des centaines d’objets de culte et de mobilier funéraire. Les scribes tenaient des archives qui constituent une incroyable mine d’informations sur l’histoire du Nouvel Empire et le fonctionnement des chantiers royaux, mais ils avaient aussi des intérêts littéraires, et certains ont constitué des bibliothèques parmi les plus riches qui nous sont parvenues.
Au gré de sa promenade sur le site de Deir el-Médina et à travers les peintures qui ornent les parois des caveaux rupestres, le visiteur pourra découvrir l’esprit de ses occupants, leurs aspirations terrestres, l'univers religieux et funéraire de leur conception de l’au-delà et les fêtes des multiples divinités qui composaient le panthéon local. La découverte du temple, élevé à l’époque ptolémaïque, constitue un épilogue heureux à cette promenade archéologique.
Traduit du français en anglais par Ian Shaw.
- Guillemette Andreu-Lanoë ( : 029120497)
Ancien membre scientifique de l’IFAO, Guillemette Andreu-Lanoë a été conservatrice puis directrice du département des Antiquités égyptiennes du Louvre. Spécialiste de Deir el-Médina, elle a consacré en 2002 une exposition internationale (Paris, Turin, Bruxelles) aux artistes et artisans de Deir el-Médina. - Dominique Valbelle ( : 027174107)
Ancien membre scientifique de l’Ifao, professeur émérite de Sorbonne-Université, Dominique Valbelle a consacré de nombreuses années au site de Deir el-Médina. Elle a rédigé une synthèse sur l’institution et les hommes de « la Tombe » et publié plusieurs volumes sur les ouchebtis, les poids à inscriptions hiératiques, une tombe et les registres de recensement dans le Village. - Ian Shaw
Chercheur à l'Université de Liverpool, Ian Shaw est Professeur d'égyptologie à l'Institut d'histoire des civilisations anciennes (IHAC) de l'Université de Changchun (Chine). Il a récemment publié, avec Elizabeth Bloxam, The Oxford Handbook of Egyptology (OUP, 2020).
ISBN 9782724708585
2023 IFAO
Collection: RAPH Religions 46
Langue(s): français
1 vol. 300 p.
38 € (1900 EGP)
Marion Claude (éd.), Abraham Ignacio Fernández Pichel (éd.)
Cultes et textes sacrés dans l’Égypte tardive
Diffusion, circulation et adaptation
Les temples égyptiens et leurs clergés, loin de fonctionner comme des entités isolées, faisaient l’objet de nombreux points de contact entre les dieux, comme entre les hommes. Toutefois, bien que ces échanges soient avérés et témoignent d’une certaine universalisation de la religion égyptienne au niveau du pays, chaque clergé local avait à cœur de transformer ces emprunts pour les adapter aux particularités de son panthéon et de ses sanctuaires. De fait, il est souvent difficile de retracer avec certitude l’origine exacte de telle ou telle influence, de postuler l’existence d’un texte source (Urtext) ou encore de définir quelle est la part de « norme » et la part d’adaptation dans chaque tradition.
L’objectif du présent ouvrage est donc de contribuer à une meilleure compréhension de ces relations et des pratiques rituelles qui les sous-tendent, afin de mettre en valeur les modalités de fonctionnement de la religion égyptienne tardive, au cœur d’un double mouvement, d’apparence contradictoire, de standardisation d’une part et de singularisation locale d’autre part.
Far from being isolated units, ancient Egyptian temples were places of numerous points of contact among deities and among men. While these links are well known and tend to show a measure of universality in Egyptian religion throughout the country, each local clergy was intent on modifying this common background to adapt it to the specificity of its own pantheon and sanctuaries. Indeed, it is often difficult to determine with any certainty the precise origin of this or that influence, to postulate the existence of an original source (Urtext), or even to distinguish in each tradition which part proceeds from the “norm” and which is the product of an adaptation.
The aim of this book is to contribute to a better understanding of such relationships as well as of the underlying ritual practices in order to highlight the workings of Egyptian religion in the later periods—torn as they are between two apparently contradictory movements: standardization on the one hand and local singularization on the other.
- Marion Claude ( : 227829875)
Docteure en égyptologie de l’Université Montpellier 3 (2017) puis post-doctorante du LabEx HASTEC au sein de l’UMR 8210 AnHiMA et A.T.E.R. à l’École Pratique des Hautes Études (section des Sciences Religieuses, UMR 8546 AOrOc), Marion Claude est actuellement membre scientifique à l'Institut français d'archéologie orientale. Elle s’intéresse à la géographie religieuse, principalement de la région d’Akhmîm à laquelle elle a consacré sa thèse de doctorat, à la prosopographie et à l'organisation sociale des prêtres. Elle porte une attention particulière aux relations entre textes, images, objets et pratiques rituelles. - Abraham Ignacio Fernández Pichel ( : 230909175)
Abraham I. Fernández Pichel a fait ses études d'égyptologie à l'Université Lyon II - Louis Lumière et obtenu son doctorat à l'Universität Tübingen, en Allemagne. En 2017, il a commencé son travail postdoctoral en tant qu’ingénieur de recherche au Centre égyptien d'étude des temples de Karnak (CFEETK) à Louxor. Depuis 2020, il est maître de conférences (Égyptologie) au Center for History de la Faculdade de Letras de l'Universidade de Lisboa. Ses principaux domaines d'étude sont la religion égyptienne et les inscriptions hiéroglyphiques des temples gréco-romains, en particulier les temples d'Esna et de Karnak en Haute Égypte. Il s’est également spécialisé dans les études de réception culturelle liées à l’égyptologie, principalement dans la littérature, les BDs et le cinéma contemporains. Dans ce domaine, il est directeur du projet international Egypopcult, financé par le gouvernement portugais.
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Version pdf de l’ouvrage :
RAPH Religions 46
ISBN 9782724709896
2023 IFAO
Langue(s): français
300 p.
27 € (1350 EGP)
Marion Claude (éd.), Abraham Ignacio Fernández Pichel (éd.)
Cultes et textes sacrés dans l’Égypte tardive
Diffusion, circulation et adaptation
Les temples égyptiens et leurs clergés, loin de fonctionner comme des entités isolées, faisaient l’objet de nombreux points de contact entre les dieux, comme entre les hommes. Toutefois, bien que ces échanges soient avérés et témoignent d’une certaine universalisation de la religion égyptienne au niveau du pays, chaque clergé local avait à cœur de transformer ces emprunts pour les adapter aux particularités de son panthéon et de ses sanctuaires. De fait, il est souvent difficile de retracer avec certitude l’origine exacte de telle ou telle influence, de postuler l’existence d’un texte source (Urtext) ou encore de définir quelle est la part de « norme » et la part d’adaptation dans chaque tradition.
L’objectif du présent ouvrage est donc de contribuer à une meilleure compréhension de ces relations et des pratiques rituelles qui les sous-tendent, afin de mettre en valeur les modalités de fonctionnement de la religion égyptienne tardive, au cœur d’un double mouvement, d’apparence contradictoire, de standardisation d’une part et de singularisation locale d’autre part.
Far from being isolated units, ancient Egyptian temples were places of numerous points of contact among deities and among men. While these links are well known and tend to show a measure of universality in Egyptian religion throughout the country, each local clergy was intent on modifying this common background to adapt it to the specificity of its own pantheon and sanctuaries. Indeed, it is often difficult to determine with any certainty the precise origin of this or that influence, to postulate the existence of an original source (Urtext), or even to distinguish in each tradition which part proceeds from the “norm” and which is the product of an adaptation.
The aim of this book is to contribute to a better understanding of such relationships as well as of the underlying ritual practices in order to highlight the workings of Egyptian religion in the later periods—torn as they are between two apparently contradictory movements: standardization on the one hand and local singularization on the other.
- Marion Claude ( : 227829875)
Docteure en égyptologie de l’Université Montpellier 3 (2017) puis post-doctorante du LabEx HASTEC au sein de l’UMR 8210 AnHiMA et A.T.E.R. à l’École Pratique des Hautes Études (section des Sciences Religieuses, UMR 8546 AOrOc), Marion Claude est actuellement membre scientifique à l'Institut français d'archéologie orientale. Elle s’intéresse à la géographie religieuse, principalement de la région d’Akhmîm à laquelle elle a consacré sa thèse de doctorat, à la prosopographie et à l'organisation sociale des prêtres. Elle porte une attention particulière aux relations entre textes, images, objets et pratiques rituelles. - Abraham Ignacio Fernández Pichel ( : 230909175)
Abraham I. Fernández Pichel a fait ses études d'égyptologie à l'Université Lyon II - Louis Lumière et obtenu son doctorat à l'Universität Tübingen, en Allemagne. En 2017, il a commencé son travail postdoctoral en tant qu’ingénieur de recherche au Centre égyptien d'étude des temples de Karnak (CFEETK) à Louxor. Depuis 2020, il est maître de conférences (Égyptologie) au Center for History de la Faculdade de Letras de l'Universidade de Lisboa. Ses principaux domaines d'étude sont la religion égyptienne et les inscriptions hiéroglyphiques des temples gréco-romains, en particulier les temples d'Esna et de Karnak en Haute Égypte. Il s’est également spécialisé dans les études de réception culturelle liées à l’égyptologie, principalement dans la littérature, les BDs et le cinéma contemporains. Dans ce domaine, il est directeur du projet international Egypopcult, financé par le gouvernement portugais.
ISBN 9782724709711
2023 IFAO
Collection: Temples Deir Chelouit 5
Langue(s): français
2 vol. 1026 p.
125 € (6250 EGP)
Christiane Zivie-Coche
Le temple de Deir Chelouit V
Les inscriptions (vol. 1, édition révisée) / Translittération, traduction et commentaire (vol. 2)
Le temple de Deir Chelouit, situé sur la rive gauche thébaine au sud de Médinet Habou, est resté longtemps inédit. Une édition princeps a été publiée dans les années 1980. Depuis, les opérations de nettoyage, menées par l’ARCE, ont rendu les textes beaucoup plus lisibles, ce qui a permis une édition révisée des inscriptions, accompagnée de leur traduction.
On accède au temenos par un propylône. Le temple, bâti à l’époque romaine, a été décoré sous Hadrien et Antonin.
Le décor et les textes ont été soigneusement élaborés. Isis « qui réside dans la montagne de l’occident/la montagne mystérieuse » est honorée sur la paroi du fond du naos ; les hymnes du propylône et de la porte du naos lui sont dédiés. Épouse d’Osiris, enterré à Djemê, elle assure son culte et celui des dieux morts. L’emplacement du temple sur « le chemin divin de Montou » en fait une chapelle processionnelle où le dieu d’Ermant s’arrêtait lors de son voyage annuel à Djemê, pendant les fêtes de Khoiak, pour rendre un culte à Osiris. Le rôle de Montou dans les quatre villes du « Palladium de Thèbes » est inscrit dans le décor du naos, dont il protège les angles. Osiris est bénéficiaire de deux hymnes, connus par des versions sur papyrus et sur pierre.
The temple of Deir Cheluit is situated on the west bank of the Nile in Thebes, south of Medinet Habu. It remained unpublished for a long time. A first edition was published during the 1980s. The recent cleaning carried out by the ARCE is the basis of a revised edition of the inscriptions with their translation.
The access to the temenos is through a propylon. The temple, built during the Roman period, was decorated under Hadrian and Antoninus.
The decoration and the texts are executed with care. Isis “who resides in the western mountain/the mysterious mountain” is honored on the rear wall of the naos; hymns are dedicated to her on the propylon and the naos door. Wife of Osiris, buried in Djeme, she performs his cult and that of the dead gods interred at Djeme. The temple’s position on “the divine road of Montu” shows it is a processional chapel for the god. Travelling from Armant to Djeme during the Khoiak festival to honor Osiris, the god stopped there. The role of Montu in his four cities of the “Palladium of Thebes” is obvious in the decoration of the naos, protecting its four corners. Two hymns are dedicated to Osiris; they have parallels on papyrus and in other temples.
- Christiane Zivie-Coche ( : 027204235)
Christiane Zivie-Coche a été directrice de l’équipe d’accueil EA 4519 « Égypte ancienne : Archéologie, Langue, Religion » de l’EPHE de 2008 à 2015. Elle a été membre scientifique de l’IFAO de 1973 à 1976, attachée de recherche au CNRS de 1976 à 1981, chargée de recherche au CNRS de 1982 à 1990, directrice de recherche au CNRS de 1990 à 1992 et consultante auprès de l’American Research Center in Egypt dans le cadre d’un survey et d’une fouille sur le site de Giza, de 1980 à 1981 et en 1986. Elle fut également membre de la Mission archéologique française du Bubasteion (Saqqara), de 1980 à 1991, et membre de la Mission française des fouilles de Tanis, de 1969 à 1971 et de 1988 à 2005.
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Version pdf de l’ouvrage :
Temples Chelouit 5
ISBN 9782724709834
2023 IFAO
Langue(s): français
1026 p.
88 € (4400 EGP)
Christiane Zivie-Coche
Le temple de Deir Chelouit V
Les inscriptions (vol. 1, édition révisée) / Translittération, traduction et commentaire (vol. 2)
Le temple de Deir Chelouit, situé sur la rive gauche thébaine au sud de Medinet Habou, est resté longtemps inédit. Une édition princeps a été publiée dans les années 1980. Depuis, les opérations de nettoyage, menées par l’ARCE, ont rendu les textes beaucoup plus lisibles, ce qui a permis une édition révisée des inscriptions, accompagnée de leur traduction.
On accède au temenos par un propylône. Le temple, bâti à l’époque romaine, a été décoré sous Hadrien et Antonin.
Le décor et les textes ont été soigneusement élaborés. Isis « qui réside dans la montagne de l’occident/la montagne mystérieuse » est honorée sur la paroi du fond du naos ; les hymnes du propylône et de la porte du naos lui sont dédiés. Épouse d’Osiris, enterré à Djemê, elle assure son culte et celui des dieux morts. L’emplacement du temple sur « le chemin divin de Montou » en fait une chapelle processionnelle où le dieu d’Ermant s’arrêtait lors de son voyage annuel à Djemê, pendant les fêtes de Khoiak, pour rendre un culte à Osiris. Le rôle de Montou dans les quatre villes du « Palladium de Thèbes » est inscrit dans le décor du naos, dont il protège les angles. Osiris est bénéficiaire de deux hymnes, connus par des versions sur papyrus et sur pierre.
The temple of Deir Cheluit is situated on the west bank of the Nile in Thebes, south of Medinet Habu. It remained unpublished for a long time. A first edition was published during the 1980s. The recent cleaning carried out by the ARCE is the basis of a revised edition of the inscriptions with their translation.
The access to the temenos is through a propylon. The temple, built during the Roman period, was decorated under Hadrian and Antoninus.
The decoration and the texts are executed with care. Isis “who resides in the western mountain/the mysterious mountain” is honored on the rear wall of the naos; hymns are dedicated to her on the propylon and the naos door. Wife of Osiris, buried in Djeme, she performs his cult and that of the dead gods interred at Djeme. The temple’s position on “the divine road of Montu” shows it is a processional chapel for the god. Travelling from Armant to Djeme during the Khoiak festival to honor Osiris, the god stopped there. The role of Montu in his four cities of the “Palladium of Thebes” is obvious in the decoration of the naos, protecting its four corners. Two hymns are dedicated to Osiris; they have parallels on papyrus and in other temples.
- Christiane Zivie-Coche ( : 027204235)
Christiane Zivie-Coche a été directrice de l’équipe d’accueil EA 4519 « Égypte ancienne : Archéologie, Langue, Religion » de l’EPHE de 2008 à 2015. Elle a été membre scientifique de l’IFAO de 1973 à 1976, attachée de recherche au CNRS de 1976 à 1981, chargée de recherche au CNRS de 1982 à 1990, directrice de recherche au CNRS de 1990 à 1992 et consultante auprès de l’American Research Center in Egypt dans le cadre d’un survey et d’une fouille sur le site de Giza, de 1980 à 1981 et en 1986. Elle fut également membre de la Mission archéologique française du Bubasteion (Saqqara), de 1980 à 1991, et membre de la Mission française des fouilles de Tanis, de 1969 à 1971 et de 1988 à 2005.
ISBN 9782724708493
2023 IFAO
Collection: FIFAO 91
Langue(s): français
2 vol. 615 p.
69 € (3450 EGP)
Brigitte Gratien, Lauriane Miellé, Michel Azim, Jacques Pelegrin, Fleur Morfoisse
Mirgissa IV
La forteresse haute et les enceintes
Construite au sud des rapides de la deuxième cataracte, la forteresse haute de Mirgissa/Iqen protège ce site de la frontière méridionale de l’Égypte et contrôle les voies fluviales et terrestres ; liée aux enceintes qui entourent les habitats de la plaine, les ateliers et les installations portuaires, elle fut probablement édifiée sous le règne de Sésostris Ier, comme Bouhen plus au nord. C’est un modèle d’architecture militaire du Moyen Empire avec sa double enceinte fortifiée, les fossés, les glacis ; elle abrite aussi la résidence du gouverneur, l’armurerie, des bâtiments affectés aux grandes institutions égyptiennes, des sanctuaires, des ateliers, ainsi que différents habitats.
Quatre niveaux principaux ont été reconnus. La première enceinte fut très vite remplacée sous la XIIe dynastie par un établissement complexe dont le plan intérieur ne varia guère ; on y accédait via une porte monumentale. À la fin du Moyen Empire, les habitats se diversifient, avec la construction de résidences de tailles diverses. Pendant le Nouvel Empire, le site perd sa fonction première et les bâtiments sont divisés ou reconstruits.
Le mobilier mis au jour est varié, dont une remarquable collection d’armes lithiques du Moyen Empire ; les centaines de céramiques ont permis l’établissement d’une typologie.
Built south of the rapids of the Second Cataract, the Upper Fortress of Mirgissa/Iqen protected this site on Egypt’s southern frontier and controlled river and desert roads. It was linked to the enclosure walls surrounding the settlements, the workshops and the harbour in the lower parts of the site. It was probably built under the reign of Senwosret I, as was the fortress Buhen further north. It is a good example of Middle Kingdom’s military architecture with its double fortified enclosure, ditches and glacis. It also houses the governor’s residence, the armory, buildings assigned to major Egyptian institutions, sanctuaries, workshops, and various habitats.
Four main levels have been discovered. During the twelfth dynasty, the first enclosure wall was replaced by a large fort whose interior map did not vary much; it was accessed through a monumental gate. At the end of the Middle Kingdom, the settlements diversified, with the construction of residences of various sizes. During the New Kingdom, the site lost its primary function and the buildings were divided or rebuilt.
The furniture unearthed is varied, including a remarkable collection of lithic weapons from the Middle Kingdom; the hundreds of ceramics have made it possible to establish a new typology.
- Brigitte Gratien ( : 026901196)
Directeur de recherche émérite CNRS (UMR 8164, HALMA-IPEL, Université de Lille 3) et directeur de la Mission Archéologique Française de Gism el-Arba (chantiers de Gism el-Arba, Zankor, Abou Sofyan), Brigitte Gratien a participé aux fouilles de Mirgissa et de Saï, sous la direction du Pr. J. Vercoutter, spécialiste des cultures nubiennes et de leurs relations avec l'Egypte pharaonique. - Lauriane Miellé ( : 172765315)
Lauriane Miellé, céramologue, a soutenu une thèse de doctorat à l'université de Lille en 2013 sur la céramique du Nouvel Empire découverte au Soudan actuel. Elle a participé à plusieurs missions sur l'Ile de Saï. Elle est en charge des études sur la céramique pharaonique pour les sites de Mirgissa et de Gism el-Arba (Soudan). - Michel Azim ( : 056920903)
Ingénieur de recherche au CNRS et membre de la SFE de longue date, Michel Azim avait participé à de nombreuses missions au Soudan et au Liban de 1967 à 1974, avant de diriger, durant onze ans, la section chargée de l'architecture, de la topographie et des fouilles au Centre franco-égyptien d'étude des temples de Karnak (CFEETK). - Jacques Pelegrin ( : 034765360)
Préhistorien spécialiste de technologie lithique, Jacques Pelegrin s'intéresse aux techniques de taille des outils préhistoriques et protohistoriques, y compris en regard de leur place dans le développement des capacités cognitives au cours de l'hominisation. - Fleur Morfoisse ( : 181381281)
Fleur Morfoisse est conservatrice en chef des antiquités et des arts décoratifs au Palais des Beaux-Arts de Lille depuis 2009.
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Version pdf de l’ouvrage :
Fouilles de l’Institut français d’archéologie orientale 91
ISBN 9782724709865
2023 IFAO
Langue(s): français
615 p.
48 € (2400 EGP)
Brigitte Gratien, Lauriane Miellé, Michel Azim, Jacques Pelegrin, Fleur Morfoisse
Mirgissa IV
La forteresse haute et les enceintes
Construite au sud des rapides de la deuxième cataracte, la forteresse haute de Mirgissa/Iqen protège ce site de la frontière méridionale de l’Égypte et contrôle les voies fluviales et terrestres ; liée aux enceintes qui entourent les habitats de la plaine, les ateliers et les installations portuaires, elle fut probablement édifiée sous le règne de Sésostris Ier, comme Bouhen plus au nord. C’est un modèle d’architecture militaire du Moyen Empire avec sa double enceinte fortifiée, les fossés, les glacis ; elle abrite aussi la résidence du gouverneur, l’armurerie, des bâtiments affectés aux grandes institutions égyptiennes, des sanctuaires, des ateliers, ainsi que différents habitats.
Quatre niveaux principaux ont été reconnus. La première enceinte fut très vite remplacée sous la XIIe dynastie par un établissement complexe dont le plan intérieur ne varia guère ; on y accédait via une porte monumentale. À la fin du Moyen Empire, les habitats se diversifient, avec la construction de résidences de tailles diverses. Pendant le Nouvel Empire, le site perd sa fonction première et les bâtiments sont divisés ou reconstruits.
Le mobilier mis au jour est varié, dont une remarquable collection d’armes lithiques du Moyen Empire ; les centaines de céramiques ont permis l’établissement d’une typologie.
Built south of the rapids of the Second Cataract, the Upper Fortress of Mirgissa/Iqen protected this site on Egypt’s southern frontier and controlled river and desert roads. It was linked to the enclosure walls surrounding the settlements, the workshops and the harbour in the lower parts of the site. It was probably built under the reign of Senwosret I, as was the fortress Buhen further north. It is a good example of Middle Kingdom’s military architecture with its double fortified enclosure, ditches and glacis. It also houses the governor’s residence, the armory, buildings assigned to major Egyptian institutions, sanctuaries, workshops, and various habitats.
Four main levels have been discovered. During the twelfth dynasty, the first enclosure wall was replaced by a large fort whose interior map did not vary much; it was accessed through a monumental gate. At the end of the Middle Kingdom, the settlements diversified, with the construction of residences of various sizes. During the New Kingdom, the site lost its primary function and the buildings were divided or rebuilt.
The furniture unearthed is varied, including a remarkable collection of lithic weapons from the Middle Kingdom; the hundreds of ceramics have made it possible to establish a new typology.
- Brigitte Gratien ( : 026901196)
Directeur de recherche émérite CNRS (UMR 8164, HALMA-IPEL, Université de Lille 3) et directeur de la Mission Archéologique Française de Gism el-Arba (chantiers de Gism el-Arba, Zankor, Abou Sofyan), Brigitte Gratien a participé aux fouilles de Mirgissa et de Saï, sous la direction du Pr. J. Vercoutter, spécialiste des cultures nubiennes et de leurs relations avec l'Egypte pharaonique. - Lauriane Miellé ( : 172765315)
Lauriane Miellé, céramologue, a soutenu une thèse de doctorat à l'université de Lille en 2013 sur la céramique du Nouvel Empire découverte au Soudan actuel. Elle a participé à plusieurs missions sur l'Ile de Saï. Elle est en charge des études sur la céramique pharaonique pour les sites de Mirgissa et de Gism el-Arba (Soudan). - Michel Azim ( : 056920903)
Ingénieur de recherche au CNRS et membre de la SFE de longue date, Michel Azim avait participé à de nombreuses missions au Soudan et au Liban de 1967 à 1974, avant de diriger, durant onze ans, la section chargée de l'architecture, de la topographie et des fouilles au Centre franco-égyptien d'étude des temples de Karnak (CFEETK). - Jacques Pelegrin ( : 034765360)
Préhistorien spécialiste de technologie lithique, Jacques Pelegrin s'intéresse aux techniques de taille des outils préhistoriques et protohistoriques, y compris en regard de leur place dans le développement des capacités cognitives au cours de l'hominisation. - Fleur Morfoisse ( : 181381281)
Fleur Morfoisse est conservatrice en chef des antiquités et des arts décoratifs au Palais des Beaux-Arts de Lille depuis 2009.
ISBN 9782724708073
2023 IFAO
Collection: FIFAO 90
Langue(s): français
1 vol. 616 p.
95 € (4750 EGP)
Marie-Françoise Boussac (éd.), Olivier Callot (éd.), Patrice Georges-Zimmermann (éd.)
La nécropole hellénistique de Plinthine
La nécropole hellénistique de Plinthine, située à environ 800 m à l’ouest de l’établissement urbain de Kôm el Nogous/Plinthine, aux marges occidentales de la chôra alexandrine, a été aménagée sur et dans la ride de calcarénite ou ténia qui sépare la Méditerranée du lac Mariout. Elle a été célébrée depuis les premières fouilles par Achille Adriani en 1937, suivies de diverses interventions non publiées, comme une version miniature des grandes nécropoles alexandrines, mais elle n’avait pas fait l’objet d’une étude globale alliant analyse architecturale et enquête sur les pratiques funéraires. La politique suivie par la mission (MFTMP) – relevé architectural systématique d’une nécropole trop souvent analysée à travers le prisme de quelques hypogées, accent mis sur le phasage, études anthropologiques – a permis de donner une vision plus globale de la nécropole de Plinthine que celle fournie par les études antérieures : les morts ne sont plus absents et la nécropole retrouve une histoire parallèle à celle de la bourgade hellénistique de Plinthine.
The Hellenistic necropolis of Plinthine, located about 800 m west of the urban settlement of Kom el Nogus/Plinthine, on the western margins of the Alexandrian chora, was built on and in the calcarenite ridge or taenia that separates the Mediterranean from Lake Mariut. It has been celebrated as a miniature version of the great Alexandrian necropolises since the first excavations by Achille Adriani in 1937, followed by various unpublished explorations. Nevertheless, it had not been the subject of a comprehensive study combining architectural analysis and investigation of funerary practices.
The policy followed by the French expedition (MFTMP)—systematic architectural survey of a necropolis too often previously analyzed through the prism of a few hypogeas, emphasis on phasing, anthropological studies—made it possible to give a more global vision of the Plinthine necropolis than that provided by earlier studies: the dead are no longer absent and the necropolis reveals a history parallel to that of the Plinthine Hellenistic town.
- Marie-Françoise Boussac ( : 031837123)
Marie-Françoise Boussac est historienne, ancien membre de l'École française d'Athènes et professeur émérite d'histoire grecque à l'université de Paris Nanterre. Spécialiste de l'Orient hellénisé et de l'Égypte gréco-romaine, elle a travaillé sur les archives et les sceaux du monde hellénistique, sur les échanges entre la Méditerranée et l'océan Indien et a été PI pour un programme collaboratif sur les bains (Balneorient : voir https://balneorient.hypotheses.org). Elle a été directrice de la mission française à Taposiris et Plinthine, qu'elle a lancée, de 1998 à 2017. Elle est responsable de la rédaction de la revue Topoi depuis 1991. - Olivier Callot ( : 032346972)
Directeur de recherche honoraire au CNRS (HISOMA, Maison de l’Orient), architecte DPLG, spécialiste d'architecture antique, archéologue, numismate, a travaillé à Chypre, au Proche-Orient (Syrie, Liban, Jordanie) et dans le golfe (Koweit). En Égypte il a participé au chantier de la nécropole de Gabbari et a fait l’étude architecturale de la nécropole de Plinthine. - Patrice Georges-Zimmermann ( : 192461214)
Patrice Georges-Zimmermann, Ingénieur chargé de recherches à l’Inrap, est archéo-anthropologue et coéquipier de la Cellule d’intervention sur les structures archéologiques profondes (Cisap). Il est membre de l’UMR 5608 TRACES (Université Toulouse Jean-Jaurès) et participe notamment aux recherches du Pôle Afrique. Son travail porte sur la mise en évidence des pratiques funéraires et des gestes portés sur et autour du corps, dans des contextes chrono-culturels différents, concernant aussi bien la France que l’Afrique. Il a travaillé sur de nombreux chantiers dont, en Égypte, ceux des nécropoles alexandrines (Gabbari notamment) et de Plinthine ; il participe aujourd’hui au nouveau programme du site de Bouto/Tell el Fara.
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Version pdf de l’ouvrage :
Fouilles de l’Institut français d’archéologie orientale 90
ISBN 9782724709872
2023 IFAO
Langue(s): français
616 p.
67 € (3350 EGP)
Marie-Françoise Boussac (éd.), Olivier Callot (éd.), Patrice Georges-Zimmermann (éd.)
La nécropole hellénistique de Plinthine
La nécropole hellénistique de Plinthine, située à environ 800 m à l’ouest de l’établissement urbain de Kôm el Nogous/Plinthine, aux marges occidentales de la chôra alexandrine, a été aménagée sur et dans la ride de calcarénite ou ténia qui sépare la Méditerranée du lac Mariout. Elle a été célébrée depuis les premières fouilles par Achille Adriani en 1937, suivies de diverses interventions non publiées, comme une version miniature des grandes nécropoles alexandrines, mais elle n’avait pas fait l’objet d’une étude globale alliant analyse architecturale et enquête sur les pratiques funéraires. La politique suivie par la mission (MFTMP) – relevé architectural systématique d’une nécropole trop souvent analysée à travers le prisme de quelques hypogées, accent mis sur le phasage, études anthropologiques – a permis de donner une vision plus globale de la nécropole de Plinthine que celle fournie par les études antérieures : les morts ne sont plus absents et la nécropole retrouve une histoire parallèle à celle de la bourgade hellénistique de Plinthine.
The Hellenistic necropolis of Plinthine, located about 800 m west of the urban settlement of Kom el Nogus/Plinthine, on the western margins of the Alexandrian chora, was built on and in the calcarenite ridge or taenia that separates the Mediterranean from Lake Mariut. It has been celebrated as a miniature version of the great Alexandrian necropolises since the first excavations by Achille Adriani in 1937, followed by various unpublished explorations. Nevertheless, it had not been the subject of a comprehensive study combining architectural analysis and investigation of funerary practices. The policy followed by the French expedition (MFTMP)—systematic architectural survey of a necropolis too often previously analyzed through the prism of a few hypogeas, emphasis on phasing, anthropological studies—made it possible to give a more global vision of the Plinthine necropolis than that provided by earlier studies: the dead are no longer absent and the necropolis reveals a history parallel to that of the Plinthine urban site.
- Marie-Françoise Boussac ( : 031837123)
Marie-Françoise Boussac est historienne, ancien membre de l'École française d'Athènes et professeur émérite d'histoire grecque à l'université de Paris Nanterre. Spécialiste de l'Orient hellénisé et de l'Égypte gréco-romaine, elle a travaillé sur les archives et les sceaux du monde hellénistique, sur les échanges entre la Méditerranée et l'océan Indien et a été PI pour un programme collaboratif sur les bains (Balneorient : voir https://balneorient.hypotheses.org). Elle a été directrice de la mission française à Taposiris et Plinthine, qu'elle a lancée, de 1998 à 2017. Elle est responsable de la rédaction de la revue Topoi depuis 1991. - Olivier Callot ( : 032346972)
Directeur de recherche honoraire au CNRS (HISOMA, Maison de l’Orient), architecte DPLG, spécialiste d'architecture antique, archéologue, numismate, a travaillé à Chypre, au Proche-Orient (Syrie, Liban, Jordanie) et dans le golfe (Koweit). En Égypte il a participé au chantier de la nécropole de Gabbari et a fait l’étude architecturale de la nécropole de Plinthine. - Patrice Georges-Zimmermann ( : 192461214)
Patrice Georges-Zimmermann, Ingénieur chargé de recherches à l’Inrap, est archéo-anthropologue et coéquipier de la Cellule d’intervention sur les structures archéologiques profondes (Cisap). Il est membre de l’UMR 5608 TRACES (Université Toulouse Jean-Jaurès) et participe notamment aux recherches du Pôle Afrique. Son travail porte sur la mise en évidence des pratiques funéraires et des gestes portés sur et autour du corps, dans des contextes chrono-culturels différents, concernant aussi bien la France que l’Afrique. Il a travaillé sur de nombreux chantiers dont, en Égypte, ceux des nécropoles alexandrines (Gabbari notamment) et de Plinthine ; il participe aujourd’hui au nouveau programme du site de Bouto/Tell el Fara.