Institut français
d’archéologie orientale du Caire

IFAO

Catalogue des publications

Fichiers à télécharger

Les articles des volumes suivants sont vendus sous forme de PDF à télécharger: BiEtud: numéros 110, 120, 138, 140, 165 (gratuit), EtudUrb: 9.


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BIGEN071_art_04.pdf (2.2 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
71
2023 IFAO
80 p.
gratuit - free of charge
IV. History 


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BIGEN071_art_03.pdf (1.9 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
71
2023 IFAO
20 p.
gratuit - free of charge
III. Site management, conservation, preservation 


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BIGEN071_art_02.pdf (9.3 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
71
2023 IFAO
200 p.
gratuit - free of charge
II. Art and architecture 


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BIGEN071_art_01.pdf (18.5 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
71
2023 IFAO
342 p.
gratuit - free of charge
I. Archaeology, current methods and field work 


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RAPH-Religions046.pdf (16 Mb)
Version pdf de l’ouvrage :
RAPH Religions 46
ISBN 9782724709896
2023 IFAO
Langue(s): français
300 p.
27 (1350 EGP)

Cultes et textes sacrés dans l’Égypte tardive
Diffusion, circulation et adaptation

Les temples égyptiens et leurs clergés, loin de fonctionner comme des entités isolées, faisaient l’objet de nombreux points de contact entre les dieux, comme entre les hommes. Toutefois, bien que ces échanges soient avérés et témoignent d’une certaine universalisation de la religion égyptienne au niveau du pays, chaque clergé local avait à cœur de transformer ces emprunts pour les adapter aux particularités de son panthéon et de ses sanctuaires. De fait, il est souvent difficile de retracer avec certitude l’origine exacte de telle ou telle influence, de postuler l’existence d’un texte source (Urtext) ou encore de définir quelle est la part de « norme » et la part d’adaptation dans chaque tradition.

L’objectif du présent ouvrage est donc de contribuer à une meilleure compréhension de ces relations et des pratiques rituelles qui les sous-tendent, afin de mettre en valeur les modalités de fonctionnement de la religion égyptienne tardive, au cœur d’un double mouvement, d’apparence contradictoire, de standardisation d’une part et de singularisation locale d’autre part.

Far from being isolated units, ancient Egyptian temples were places of numerous points of contact among deities and among men. While these links are well known and tend to show a measure of universality in Egyptian religion throughout the country, each local clergy was intent on modifying this common background to adapt it to the specificity of its own pantheon and sanctuaries. Indeed, it is often difficult to determine with any certainty the precise origin of this or that influence, to postulate the existence of an original source (Urtext), or even to distinguish in each tradition which part proceeds from the “norm” and which is the product of an adaptation.

The aim of this book is to contribute to a better understanding of such relationships as well as of the underlying ritual practices in order to highlight the workings of Egyptian religion in the later periods—torn as they are between two apparently contradictory movements: standardization on the one hand and local singularization on the other.


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Temples-Chelouit005.pdf (397 Mb)
Version pdf de l’ouvrage :
Temples Chelouit 5
ISBN 9782724709834
2023 IFAO
Langue(s): français
1026 p.
88 (4400 EGP)

Le temple de Deir Chelouit V
Les inscriptions (vol. 1, édition révisée) / Translittération, traduction et commentaire (vol. 2)

Le temple de Deir Chelouit, situé sur la rive gauche thébaine au sud de Medinet Habou, est resté longtemps inédit. Une édition princeps a été publiée dans les années 1980. Depuis, les opérations de nettoyage, menées par l’ARCE, ont rendu les textes beaucoup plus lisibles, ce qui a permis une édition révisée des inscriptions, accompagnée de leur traduction.

On accède au temenos par un propylône. Le temple, bâti à l’époque romaine, a été décoré sous Hadrien et Antonin. 

Le décor et les textes ont été soigneusement élaborés. Isis « qui réside dans la montagne de l’occident/la montagne mystérieuse » est honorée sur la paroi du fond du naos ; les hymnes du propylône et de la porte du naos lui sont dédiés. Épouse d’Osiris, enterré à Djemê, elle assure son culte et celui des dieux morts. L’emplacement du temple sur « le chemin divin de Montou » en fait une chapelle processionnelle où le dieu d’Ermant s’arrêtait lors de son voyage annuel à Djemê, pendant les fêtes de Khoiak, pour rendre un culte à Osiris. Le rôle de Montou dans les quatre villes du « Palladium de Thèbes » est inscrit dans le décor du naos, dont il protège les angles. Osiris est bénéficiaire de deux hymnes, connus par des versions sur papyrus et sur pierre.

The temple of Deir Cheluit is situated on the west bank of the Nile in Thebes, south of Medinet Habu. It remained unpublished for a long time. A first edition was published during the 1980s. The recent cleaning carried out by the ARCE is the basis of a revised edition of the inscriptions with their translation.

The access to the temenos is through a propylon. The temple, built during the Roman period, was decorated under Hadrian and Antoninus.

The decoration and the texts are executed with care. Isis “who resides in the western mountain/the mysterious mountain” is honored on the rear wall of the naos; hymns are dedicated to her on the propylon and the naos door. Wife of Osiris, buried in Djeme, she performs his cult and that of the dead gods interred at Djeme. The temple’s position on “the divine road of Montu” shows it is a processional chapel for the god. Travelling from Armant to Djeme during the Khoiak festival to honor Osiris, the god stopped there. The role of Montu in his four cities of the “Palladium of Thebes” is obvious in the decoration of the naos, protecting its four corners. Two hymns are dedicated to Osiris; they have parallels on papyrus and in other temples.


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FIFAO091.pdf (169 Mb)
Version pdf de l’ouvrage :
Fouilles de l’Institut français d’archéologie orientale 91
ISBN 9782724709865
2023 IFAO
Langue(s): français
615 p.
48 (2400 EGP)

Mirgissa IV
La forteresse haute et les enceintes

Construite au sud des rapides de la deuxième cataracte, la forteresse haute de Mirgissa/Iqen protège ce site de la frontière méridionale de l’Égypte et contrôle les voies fluviales et terrestres ; liée aux enceintes qui entourent les habitats de la plaine, les ateliers et les installations portuaires, elle fut probablement édifiée sous le règne de Sésostris Ier, comme Bouhen plus au nord. C’est un modèle d’architecture militaire du Moyen Empire avec sa double enceinte fortifiée, les fossés, les glacis ; elle abrite aussi la résidence du gouverneur, l’armurerie, des bâtiments affectés aux grandes institutions égyptiennes, des sanctuaires, des ateliers, ainsi que différents habitats.

Quatre niveaux principaux ont été reconnus. La première enceinte fut très vite remplacée sous la XIIe dynastie par un établissement complexe dont le plan intérieur ne varia guère ; on y accédait via une porte monumentale. À la fin du Moyen Empire, les habitats se diversifient, avec la construction de résidences de tailles diverses. Pendant le Nouvel Empire, le site perd sa fonction première et les bâtiments sont divisés ou reconstruits.

Le mobilier mis au jour est varié, dont une remarquable collection d’armes lithiques du Moyen Empire ; les centaines de céramiques ont permis l’établissement d’une typologie.

Built south of the rapids of the Second Cataract, the Upper Fortress of Mirgissa/Iqen protected this site on Egypt’s southern frontier and controlled river and desert roads. It was linked to the enclosure walls surrounding the settlements, the workshops and the harbour in the lower parts of the site. It was probably built under the reign of Senwosret I, as was the fortress Buhen further north. It is a good example of Middle Kingdom’s military architecture with its double fortified enclosure, ditches and glacis. It also houses the governor’s residence, the armory, buildings assigned to major Egyptian institutions, sanctuaries, workshops, and various habitats.

Four main levels have been discovered. During the twelfth dynasty, the first enclosure wall was replaced by a large fort whose interior map did not vary much; it was accessed through a monumental gate. At the end of the Middle Kingdom, the settlements diversified, with the construction of residences of various sizes. During the New Kingdom, the site lost its primary function and the buildings were divided or rebuilt.

The furniture unearthed is varied, including a remarkable collection of lithic weapons from the Middle Kingdom; the hundreds of ceramics have made it possible to establish a new typology.


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FIFAO090.pdf (369 Mb)
Version pdf de l’ouvrage :
Fouilles de l’Institut français d’archéologie orientale 90
ISBN 9782724709872
2023 IFAO
Langue(s): français
616 p.
67 (3350 EGP)

La nécropole hellénistique de Plinthine

La nécropole hellénistique de Plinthine, située à environ 800 m à l’ouest de l’établissement urbain de Kôm el Nogous/Plinthine, aux marges occidentales de la chôra alexandrine, a été aménagée sur et dans la ride de calcarénite ou ténia qui sépare la Méditerranée du lac Mariout. Elle a été célébrée depuis les premières fouilles par Achille Adriani en 1937, suivies de diverses interventions non publiées, comme une version miniature des grandes nécropoles alexandrines, mais elle n’avait pas fait l’objet d’une étude globale alliant analyse architecturale et enquête sur les pratiques funéraires. La politique suivie par la mission (MFTMP) – relevé architectural systématique d’une nécropole trop souvent analysée à travers le prisme de quelques hypogées, accent mis sur le phasage, études anthropologiques – a permis de donner une vision plus globale de la nécropole de Plinthine que celle fournie par les études antérieures : les morts ne sont plus absents et la nécropole retrouve une histoire parallèle à celle de la bourgade hellénistique de Plinthine.

The Hellenistic necropolis of Plinthine, located about 800 m west of the urban settlement of Kom el Nogus/Plinthine, on the western margins of the Alexandrian chora, was built on and in the calcarenite ridge or taenia that separates the Mediterranean from Lake Mariut. It has been celebrated as a miniature version of the great Alexandrian necropolises since the first excavations by Achille Adriani in 1937, followed by various unpublished explorations. Nevertheless, it had not been the subject of a comprehensive study combining architectural analysis and investigation of funerary practices. The policy followed by the French expedition (MFTMP)—systematic architectural survey of a necropolis too often previously analyzed through the prism of a few hypogeas, emphasis on phasing, anthropological studies—made it possible to give a more global vision of the Plinthine necropolis than that provided by earlier studies: the dead are no longer absent and the necropolis reveals a history parallel to that of the Plinthine urban site.


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MIFAO149.pdf (266 Mb)
Version pdf de l’ouvrage :
Mémoires publiés par les membres de l’Institut français d’archéologie orientale 149
ISBN 9782724709858
2023 IFAO
Langue(s): français
360 p.
32 (1600 EGP)

La tombe memphite du prince héritier Chéchonq et son mobilier funéraire

Cet ouvrage est consacré à la publication de la tombe et du matériel funéraire du fils royal et grand prêtre de Ptah Chéchonq de la XXIIe dynastie (vers 830 avant notre ère). Trouvés à Memphis en 1942, ils ont été déplacés au Musée égyptien du Caire peu après leur découverte. La sépulture constitue l’une des rares tombes décorées de la Troisième Période intermédiaire. Les scènes et les textes funéraires gravés sur ses parois présentent des similarités avec ceux de la tombe du pharaon Osorkon II à Tanis (NRT I), ainsi qu’avec le papyrus thébain de Nestanebetichérou, fille du grand prêtre d’Amon Pinedjem II, conservé au British Museum (Papyrus Greenfield). La tombe ayant été découverte intacte, son matériel funéraire, constitué d’environ 400 objets conservés au Musée égyptien du Caire, au Musée de Suez et à la Faculté des Arts d’Alexandrie, est un témoignage remarquable des objets emportés dans leur tombe par les membres de l’élite à cette époque. Certains ont été spécifiquement préparés pour l’inhumation de Chéchonq, tandis que d’autres avaient probablement déjà été utilisés de son vivant. L’étude de cet ensemble est aussi l’occasion d’examiner ses autres monuments et ses titres, notamment celui de « prince héritier ».

This book is devoted to the publication of the tomb and funerary ensemble of the king’s son and High Priest of Ptah Sheshonq (22nd Dynasty, c. 830 BCE). The tomb and its contents were found in Memphis in 1942. They were moved to the Egyptian Museum in Cairo soon after the discovery. The tomb is one of the few decorated tombs from the Third Intermediate Period. The scenes and funerary texts carved on the walls have important similarities with those of the tomb of pharaoh Osorkon II in Tanis (NRT I), as well as with the Theban funerary papyrus of Nestanebetisheru, daughter of the High Priest of Amun Pinedjem II, now in the British Museum (P. Greenfield). The tomb was found intact and its funerary equipment—comprising about 400 objects—is now in the Egyptian Museum in Cairo, the Suez Museum and the Faculty of Arts of Alexandria. It provides outstanding evidence for the funerary objects belonging to members of the elite during this period. Some of these objects were specifically prepared for the burial of Sheshonq, while others had probably already been used while he was alive. The study of this ensemble also provides the opportunity to examine his other monuments and titles, particularly that of “hereditary prince”.


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BIETUD183.pdf (98 Mb)
Version pdf de l’ouvrage :
183
ISBN 9782724709841
2023 IFAO
Langue(s): anglais
368 p.
30 (1500 EGP)

Stone Canvas
Towards a better integration of 'rock art' and 'graffiti' studies in Egypt and Sudan

This book presents proceedings of the conference devoted to rock art and graffiti studies in Egypt and Sudan that took place in Cairo from 10th to 12th November, 2019. The thematic spectrum of the contributions is very wide in terms of both their geographical and their chronological range, encompassing figural and textual sources dating from the Late Palaeolithic through the Predynastic, Dynastic, and Graeco-Roman periods, up to Christian and Islamic times. Many of the papers combine evidence from various archaeological domains and also attempt to better integrate graffiti and rock art materials in search of a common ground for research. Thus, the volume provides a good overview of the current state of investigations in these two fields of study in Egypt and Nubia.

A book co-published with the Polish Center of Mediterranean Archeology, University of Warsaw.

Cet ouvrage présente les actes du colloque sur l’art rupestre et les graffitis en Égypte et au Soudan qui s’est tenu au Caire du 10 au 12 novembre 2019. Le spectre couvert par les contributions est très large, tant sur le plan géographique que chronologique, puisqu’il englobe des sources figuratives et textuelles datant du Paléolithique supérieur, des périodes prédynastique, dynastique et gréco-romaine, jusqu’aux époques chrétienne et islamique. De nombreux articles rassemblent des témoignages issus de divers domaines archéologiques et tentent de mieux intégrer les graffitis et les sources d’art rupestre pour en faire un fonds commun de recherche. Le volume ainsi constitué offre un bon aperçu de l’état actuel des recherches dans ces deux domaines d’étude en Égypte et en Nubie.

Ouvrage publié en co-édition avec le Polish Center of Mediterranean Archeology, University of Warsaw.