Institut français
d’archéologie orientale du Caire

IFAO

Catalogue des publications

Fichiers à télécharger

Les articles des volumes suivants sont vendus sous forme de PDF à télécharger: BiEtud: numéros 110, 120, 138, 140, 165 (gratuit), EtudUrb: 9.


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FIFAO090.pdf (369 Mb)
Version pdf de l’ouvrage :
Fouilles de l’Institut français d’archéologie orientale 90
ISBN 9782724709872
2023 IFAO
Langue(s): français
616 p.
67 (3350 EGP)

La nécropole hellénistique de Plinthine

La nécropole hellénistique de Plinthine, située à environ 800 m à l’ouest de l’établissement urbain de Kôm el Nogous/Plinthine, aux marges occidentales de la chôra alexandrine, a été aménagée sur et dans la ride de calcarénite ou ténia qui sépare la Méditerranée du lac Mariout. Elle a été célébrée depuis les premières fouilles par Achille Adriani en 1937, suivies de diverses interventions non publiées, comme une version miniature des grandes nécropoles alexandrines, mais elle n’avait pas fait l’objet d’une étude globale alliant analyse architecturale et enquête sur les pratiques funéraires. La politique suivie par la mission (MFTMP) – relevé architectural systématique d’une nécropole trop souvent analysée à travers le prisme de quelques hypogées, accent mis sur le phasage, études anthropologiques – a permis de donner une vision plus globale de la nécropole de Plinthine que celle fournie par les études antérieures : les morts ne sont plus absents et la nécropole retrouve une histoire parallèle à celle de la bourgade hellénistique de Plinthine.

The Hellenistic necropolis of Plinthine, located about 800 m west of the urban settlement of Kom el Nogus/Plinthine, on the western margins of the Alexandrian chora, was built on and in the calcarenite ridge or taenia that separates the Mediterranean from Lake Mariut. It has been celebrated as a miniature version of the great Alexandrian necropolises since the first excavations by Achille Adriani in 1937, followed by various unpublished explorations. Nevertheless, it had not been the subject of a comprehensive study combining architectural analysis and investigation of funerary practices. The policy followed by the French expedition (MFTMP)—systematic architectural survey of a necropolis too often previously analyzed through the prism of a few hypogeas, emphasis on phasing, anthropological studies—made it possible to give a more global vision of the Plinthine necropolis than that provided by earlier studies: the dead are no longer absent and the necropolis reveals a history parallel to that of the Plinthine urban site.


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MIFAO149.pdf (266 Mb)
Version pdf de l’ouvrage :
Mémoires publiés par les membres de l’Institut français d’archéologie orientale 149
ISBN 9782724709858
2023 IFAO
Langue(s): français
360 p.
32 (1600 EGP)

La tombe memphite du prince héritier Chéchonq et son mobilier funéraire

Cet ouvrage est consacré à la publication de la tombe et du matériel funéraire du fils royal et grand prêtre de Ptah Chéchonq de la XXIIe dynastie (vers 830 avant notre ère). Trouvés à Memphis en 1942, ils ont été déplacés au Musée égyptien du Caire peu après leur découverte. La sépulture constitue l’une des rares tombes décorées de la Troisième Période intermédiaire. Les scènes et les textes funéraires gravés sur ses parois présentent des similarités avec ceux de la tombe du pharaon Osorkon II à Tanis (NRT I), ainsi qu’avec le papyrus thébain de Nestanebetichérou, fille du grand prêtre d’Amon Pinedjem II, conservé au British Museum (Papyrus Greenfield). La tombe ayant été découverte intacte, son matériel funéraire, constitué d’environ 400 objets conservés au Musée égyptien du Caire, au Musée de Suez et à la Faculté des Arts d’Alexandrie, est un témoignage remarquable des objets emportés dans leur tombe par les membres de l’élite à cette époque. Certains ont été spécifiquement préparés pour l’inhumation de Chéchonq, tandis que d’autres avaient probablement déjà été utilisés de son vivant. L’étude de cet ensemble est aussi l’occasion d’examiner ses autres monuments et ses titres, notamment celui de « prince héritier ».

This book is devoted to the publication of the tomb and funerary ensemble of the king’s son and High Priest of Ptah Sheshonq (22nd Dynasty, c. 830 BCE). The tomb and its contents were found in Memphis in 1942. They were moved to the Egyptian Museum in Cairo soon after the discovery. The tomb is one of the few decorated tombs from the Third Intermediate Period. The scenes and funerary texts carved on the walls have important similarities with those of the tomb of pharaoh Osorkon II in Tanis (NRT I), as well as with the Theban funerary papyrus of Nestanebetisheru, daughter of the High Priest of Amun Pinedjem II, now in the British Museum (P. Greenfield). The tomb was found intact and its funerary equipment—comprising about 400 objects—is now in the Egyptian Museum in Cairo, the Suez Museum and the Faculty of Arts of Alexandria. It provides outstanding evidence for the funerary objects belonging to members of the elite during this period. Some of these objects were specifically prepared for the burial of Sheshonq, while others had probably already been used while he was alive. The study of this ensemble also provides the opportunity to examine his other monuments and titles, particularly that of “hereditary prince”.


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BIETUD183.pdf (98 Mb)
Version pdf de l’ouvrage :
183
ISBN 9782724709841
2023 IFAO
Langue(s): anglais
368 p.
30 (1500 EGP)

Stone Canvas
Towards a better integration of 'rock art' and 'graffiti' studies in Egypt and Sudan

This book presents proceedings of the conference devoted to rock art and graffiti studies in Egypt and Sudan that took place in Cairo from 10th to 12th November, 2019. The thematic spectrum of the contributions is very wide in terms of both their geographical and their chronological range, encompassing figural and textual sources dating from the Late Palaeolithic through the Predynastic, Dynastic, and Graeco-Roman periods, up to Christian and Islamic times. Many of the papers combine evidence from various archaeological domains and also attempt to better integrate graffiti and rock art materials in search of a common ground for research. Thus, the volume provides a good overview of the current state of investigations in these two fields of study in Egypt and Nubia.

A book co-published with the Polish Center of Mediterranean Archeology, University of Warsaw.

Cet ouvrage présente les actes du colloque sur l’art rupestre et les graffitis en Égypte et au Soudan qui s’est tenu au Caire du 10 au 12 novembre 2019. Le spectre couvert par les contributions est très large, tant sur le plan géographique que chronologique, puisqu’il englobe des sources figuratives et textuelles datant du Paléolithique supérieur, des périodes prédynastique, dynastique et gréco-romaine, jusqu’aux époques chrétienne et islamique. De nombreux articles rassemblent des témoignages issus de divers domaines archéologiques et tentent de mieux intégrer les graffitis et les sources d’art rupestre pour en faire un fonds commun de recherche. Le volume ainsi constitué offre un bon aperçu de l’état actuel des recherches dans ces deux domaines d’étude en Égypte et en Nubie.

Ouvrage publié en co-édition avec le Polish Center of Mediterranean Archeology, University of Warsaw.


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BIGEN069.pdf (0 Mb)
Version pdf de l’ouvrage :
69
ISBN 9782724709827
2023 IFAO
Langue(s): arabe
400 p.
4 (200 EGP)

مصر الفرعونية. التاريخ والمجتمع والثقافة
L'Egypte pharaonique. Histoire, société, culture (version arabe)

في ختام عملية ثقافية متشابكة، برزت في وادي النيل واحدة من أقدم الأمم في العالم ذات حدود إقليمية؛ تقودها أسرات ملكية مقدسة، وإدارة نمت وتطورت طوال ما يقرب من الثلاثة آلاف عام التي تفصل الأسرة الأولى عن الغزو الروماني.  
وبعيدًا عن صورة دولة مصر الجامدة المرتبطة بالأهرام، والتي يحكمها طاغية جبار؛ تدفع  − على العكس من ذلك − أحدث الأبحاث الناتجة عن تحليل الوثائق المكتوبة والمرسومة وكذلك آخر الاكتشافات الأثرية، إلى رسم صورة أكثر اختلافًا.    
ونجد هنا صورة لمملكة كانت في تطور مستمر، من خلال الدور الرئيسي الذي كانت تلعبه على الصعيد المحلي والذي تبدل إلى صراعات السلطة بين العائلات الكبرى داخل البلاط الملكي، ومن الاقتصاد القائم على الغذاء إلى التبادلات التجارية الدولية، ومن استغلال الصحاري المحيطة بمصر إلى البعثات طويلة الأمد إلى سيناء وبلاد بونت والسودان والشرق الأدنى. يتناول هذا الكتاب القضايا التاريخية الخاصة بكل فترة من فتراتها الرئيسية، بالإضافة إلى تلخيص الإطار التاريخي الضروري لفهم التاريخ المصري، وأيضًا القضايا المتصلة بالمجتمع والثقافة؛ متضمنًا كذلك المناقشات القائمة حول عمليات تدوين التاريخ.

Dans la vallée du Nil émerge au terme d’un processus culturel complexe l’un des plus anciens États territoriaux du monde, dirigé par une royauté sacrée et une administration qui se développe et évolue durant les presque 3000 ans qui séparent la Ire dynastie de la conquête romaine.

Au-delà de l’image d’une Égypte des pyramides immobile dirigée par un despote tout puissant, les recherches les plus récentes, issues de l’analyse de la documentation écrite et iconographique autant que des dernières découvertes archéologiques, amènent au contraire à peindre un tableau beaucoup plus nuancé.

Du rôle essentiel de l'échelle locale aux jeux de pouvoir entre grandes familles de la Cour, de l’économie vivrière aux échanges internationaux, de l’exploitation des déserts entourant l’Égypte aux expéditions au long cours vers le Sinaï, Pount, le Soudan ou le Proche-Orient, c’est un royaume en constante évolution qui est ici dépeint.

Au-delà du résumé de la trame chronologique essentielle à la compréhension de l’histoire égyptienne, l’ouvrage aborde les problématiques historiques propres à chacune de ses grandes périodes, touchant à l’histoire, mais aussi à la société et à la culture, en présentant également les débats historiographiques en cours.

Traduction : Mostafa Zayed

Note de l'éditeur : un comité scientifique a été constitué pour accompagner la traduction, avec le soutien du projet OpenTraduction et sous l'égide du Ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche.

Les membres du comité scientifique de la traduction (par ordre alphabétique) :
Frédéric Abécassis : Maître de conférences en histoire contemporaine et Directeur du groupement d'intérêt scientifique (GIS) Moyen-Orient et mondes musulmans
Naglaa Hamdi Boutros : Responsable de la Traduction scientifique à l'Ifao
Nicolas Michel : Professeur d’histoire contemporaine à Aix-Marseille Université
Ola el-Aguizy : Professeure de langue ancienne égyptienne et ex-doyenne de la faculté d'archéologie, Université du Caire
Omaïma el-Shal : Professeure d'égyptologie et Doyenne de la faculté d'Archéologie et de guide touristique, Misr University for Science and Technology


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BEC028.pdf (520 Mb)
Version pdf de l’ouvrage :
Bibliothèque d’études coptes 28
ISBN 9782724709810
2023 IFAO
308 p.
20 (1000 EGP)

Le vêtement monastique en Égypte (IVe-VIIIe siècle)

Cet ouvrage porte sur les coutumes vestimentaires et leur évolution en milieu monastique égyptien dans l’Antiquité tardive et au début de l’époque arabe. Il s’inscrit dans la droite ligne des études qui envisagent les sociétés antiques à travers leurs langues, leur culture matérielle, leur vie quotidienne et leurs pratiques religieuses. Les recherches présentées ici se veulent une contribution à une discussion générale sur les vêtements en Égypte, et ont pour ambition d’inciter à une réflexion sur leur rôle de marqueur social. Elles passent par une étude lexicographique minutieuse et une enquête sur les vêtements préservés ou figurés dans l’iconographie, destinée à les replacer dans le contexte de la « mode » antique et à éclairer les changements technologiques qui ont affecté leur production.
L’idée d’un costume propre au rang monastique semble faire son apparition dans la société égyptienne au milieu du ive siècle. Cet habit « officiel » était réservé à des situations particulières, comme la participation du moine à la liturgie, tandis que les vêtements « ordinaires » étaient portés pour les tâches quotidiennes et pour dormir. Envisagés séparément, les éléments qui composaient l’habit « officiel » étaient couramment portés à cette époque (à l’exception du tablier et du scapulaire), et ce n’est que lorsqu’ils étaient combinés qu’ils distinguaient un moine d’un laïc.

This book focuses on clothing customs and their evolution in the Egyptian monastic environment of late antiquity and the early Arab period. It falls within the realm of studies on ancient societies as seen through their languages, material culture, daily life and religious practices. The research presented here contributes to a general discussion on the clothing worn in Egypt and its role as a social marker. The designations and forms of monastic vestments are explored through a meticulous lexicographical study and an investigation of the garments that have been preserved or are represented in iconography, in order to place them in the context of ancient “fashion” and to shed light on the technological changes that affected their production.
The idea of a costume specific to the monastic rank seems to have appeared in Egyptian society in the middle of the 4th century. This “official” garb was reserved for special situations, such as participation in the liturgy, while “ordinary” garments were worn by the monk for everyday tasks and for sleeping. Considered separately, the elements that made up the “official” attire were commonly worn at this time (with the exception of the apron and scapular), and it was only when worn together that they distinguished a monk from a layman.


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MIFAO103.1.pdf (45 Mb)
Version pdf de l’ouvrage :
Mémoires publiés par les membres de l’Institut français d’archéologie orientale 103.1
ISBN 9782724709759
2023 IFAO
Langue(s): français
296 p.
27 (1350 EGP)

La tombe de Néfer·hotep (I) et Neb·néfer à Deir el Médîna [N° 6] et autres documents les concernant

Pendant de nombreuses années, la tombe thébaine no 6 appartenant à Néfer·hotep (I) et Neb·néfer – deux personnages importants de Deir el Médîna ayant vécu sous les règnes d’Horemheb et des premiers ramessides – ne fut connue que par les dessins au trait exécutés par Henri Wild et rassemblés dans un fascicule paru en 1979 (MIFAO 103/2). Le texte qui devait accompagner ces planches et sur lequel l’égyptologue suisse travailla jusqu’à sa disparition, en 1983, ne fut jamais publié. Le manuscrit, conservé au service des Archives et Collections de l’Ifao fut « redécouvert » en 2011, à l’occasion du redéploiement du service et de la création d’un nouvel inventaire.

Le texte original de Wild est donc publié pour la première fois, plus de quarante ans après le volume de planches. Il se compose notamment d’une analyse architecturale, d’une description détaillée de chacune des parois, d’une traduction des textes ainsi que d’études sur plusieurs documents relatifs à Néfer·hotep (I) et son fils, Neb·néfer. Conformément à ce que le chercheur avait prévu, divers plans de la tombe et de nombreuses photographies – aucun cliché du monument n’ayant été publié jusqu’à ce jour – viennent compléter ses écrits.

Cet ouvrage, qui s’inscrit dans la longue tradition de publication des tombes de Deir el Médîna, lève le voile sur l’architecture, la décoration et les propriétaires d’une tombe restée trop longtemps méconnue.

For many years, the Theban tomb no. 6 belonging to Nefer-hotep (I) and Neb-nefer – two important figures from Deir el Médîna who lived under the reigns of Horemheb and the first Ramessides – was only known through the drawings made by Henri Wild, which were published in 1979 (MIFAO 103/2). The Swiss Egyptologist worked until his death in 1983 on the text that was supposed to accompany these drawings, but the manuscript was never published. It was kept in the Archives and Collections Department of IFAO, and was “rediscovered” in 2011, during the reorganization of the department and the creation of a new inventory.

Therefore, Wild’s original text is published here for the first time, more than forty years after the publication of the drawings. It includes an architectural analysis, a detailed description of each of the walls, a translation of the texts, as well as studies on several documents relating to Nefer-hotep (I) and his son, Neb-nefer. In accordance with the researcher’s wishes, various plans of the tomb and numerous photographs – unpublished to date – complete his work.

This book, which is part of the long tradition of publishing the tombs of Deir el Médîna, sheds light on the architecture, decoration and owners of a tomb that has remained hidden for too long.


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TAEI059.pdf (6 Mb)
Version pdf de l’ouvrage :
Textes arabes et études islamiques 59
ISBN 9782724709742
2022 IFAO
Langue(s): arabe
306 p.
34 (1700 EGP)

Al-Durr al-munaẓẓam fī ziyārat al-ǧabal-al-Muqaṭṭam
Les perles organisées pour la visite de la montagne du Muqaṭṭam

يُعدُّ كتاب «الدُّرّ المنظَّم إلى زيارةِ الجبل المقطَّم» المعروف بـ «مُرشِد الزوَّار إلى قبورِ الأبْرار»، لموفَّق الدِّين بن عثمان الشَّارعي - أقدمُ نصٍّ تُراثيٍّ وصَل إلينا مِن نصوصِ زيارات مصر والقاهرة حتى الآن.

وكانت أكبر مشاكل هذا الكتاب عَبْر التَّاريخ هي احتواء أغلَب نُسَخِه الخطيَّة على زياداتٍ كثيرةٍ، طرأتْ عليه على مدار القرون المنقضية، مِن القرن السَّابع حتى القرن العاشر الهجريَّيْن تقريبًا، حيثُ ورَّثه ابن عثمان لعائلتِه التي كان أغلبُهم يعملون شيوخًا للزِّيارة، فتجرّأوا عليه وزادوا فيه زياداتٍ ليست مِن كلام ابن عثمان.

إلَّا أنَّ هذه النَّشْرة -التي بين يديك- قد احتوتْ على النصِّ الأصليِّ للكتاب فقط، بعد أنْ فطِن محقِّقُها إلى هذا الأمرِ، واسْتَبْعَد كلَّ النُّسَخ الخطيَّة التي وقعتْ في يدِ مشايخِ الزِّيارة مِن العائلةِ، فصارتْ نشرةً نقديَّة بالمعنى العِلْميِّ المعروف.       

The book al-Durr al-munaẓẓam ilā ziyārat al-ǧabal al-Muqaṭṭam, also known as Muršid al-zuwwār ilā qubūr al-abrār, by Muwaffaq al-Dīn b. ʿUṯmān al-Šāriʿī is the oldest treatise of ziyāra (devotional visit to tombs and mausolea) to Cairo and Egypt that has reached us.

The main difficulty linked to the transmission of this text is that most manuscripts contain many additions, which were probably added from the seventh till the tenth century AH. Indeed, Ibn ʿUṯmān handed his text over to his family, most of whom were šuyūḫ organizing ziyārāt, and they took the initiative to add ziyārāt that were not in Ibn ʿUṯmān’s text.

This present edition only contains the original text, after the editor systematically rejected the manuscripts that fell into the hands of šuyūḫ from Ibn ʿUṯmān’s family who were leading ziyārāt, which makes it a proper scientific edition.


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TAEI058.pdf (11 Mb)
Version pdf de l’ouvrage :
Textes arabes et études islamiques 58
ISBN 9782724709735
2022 IFAO
343 p.
41 (2050 EGP)

Miṣbāḥ al-diyāǧī wa-ġawṯ al-rāǧī wa-kahf al-lāǧī memmā ǧumiʿa lel-imām al-Tāǧī
li-Ibn ʿAyn al-Fuḍalāʾ al-maʿrūf bi-Ibn al-Nāsiḫ al-mutawafā baʿd 696/1297

Le Miṣbāḥ al-dayāǧīd’Ibn al-Nāsiḫ est l’un des ouvrages de ziyārāt les plus importants et les plus anciens consacrés à l’Égypte et au Caire, après celui d’Ibn ʿUṯmān intitulé al-Durr al-munaẓẓam fī ziyārat al-ǧabal al-muqaṭṭam, qui est plus ancien. 

Ibn al-Nāsiḫ prétend corriger de nombreuses erreurs commises par Ibn ʿUṯmān dans son ouvrage, y ajoutant de nombreuses personnalités, là où l’ouvrage d’Ibn ʿUṯmān n’en mentionnait pas plus de deux cents.

L’ouvrage d’Ibn al-Nāsiḫ est une source importante pour les ouvrages ultérieurs de topographie de la Cité des morts et de ziyārāt en Égypte et au Caire, tels que al-Kawākib al-sayyāra fī tartīb al-ziyāra d’Ibn al-Zayyāt, Tuḥfat al-aḥbāb wa-buġyat al-ṭullāb fī al-ḫiṭaṭ wa-l-mazārāt wa-l-tarāǧim wa-l-biqāʿ al-mubārakātd’al-Saḫāwī, ou encore Man dufina bi-Miṣr al-Qāhira min al-muḥaddiṯīn wa-l-ʿulamāʾ wa-l-awliyāʾ min al-riǧāl wa-l-nisāʾ d’al-Šuʿaybī.

En rédigeant cet ouvrage, Ibn al-Nāsiḫ espérait s’attirer les grâces du vizir Tāǧ al-Dīn Abū ʿAbd Allāh Muḥammad b. Muḥammad, plus connu sous le nom d’Ibn Ḥannā, dont Ibn al-Nāsiḫ apprit la dévotion pour les pauvres et les savants, dévotion qu’il avait héritée de son grand-père, le vizir Bahāʾ al-Dīn ʿAlī (m. 677/1278). Celui-ci avait en effet fait construire de son vivant le mausolée al-Bahāʾiyya pour y enterrer les pauvres et les savants, afin d’être à son tour enterré à leur côté. Comme son grand-père, Ibn Ḥannā aimait à rendre visite aux morts enterrés dans ces lieux bénis que sont les deux Qarāfa et la montagne du Muqaṭṭam. Apprenant cela, Ibn al-Nāsiḫ eut l’idée de rédiger son livre, espérant ainsi se rapprocher d’Ibn Ḥannā.

Son ouvrage s’appuie sur de nombreuses sources, dont certaines sont connues et nous sont parvenues, et, ce qui est plus important, sur d’autres qui nous étaient par ailleurs inconnues auparavant, ou qui sont aujourd’hui perdues. Le Miṣbāḥ al-dayāǧī est ainsi un ouvrage majeur pour qui s’intéresse à la topographie et à la cartographie en général, et aux ouvrages de ziyārāt en Égypte et au Caire en particulier.

One of the first and most important travel accounts written about Egypt and Cairo is Ibn al-Nāsiḫ’s Miṣbāḥ al-Dayāǧī, which ranks only second after Ibn ʿUṯmān’s al-Durr al-munaẓẓam fī ziyārat ǧabal al-Muqaṭṭamhistorically. In it, Ibn al-Nāsiḫ claims that he corrected many of the errors found in Ibn ʿUṯmān’s book and that he greatly increased the number of people he mentioned, in comparison with the only two hundred names found in al-Durr al-munaẓẓam.

The book of Ibn al-Nāsiḫ was also an important source for later authors who wrote on the topography of the cemeteries in particular, and on the description of Cairo and Egypt in general, such as Ibn al-Zayyāt’s al-Kawākib al-sayyāra fī tartīb al-ziyāra, al-Saḫāwī’s Tuḥfat al-aḥbāb wa-buġyat al-ṭullāb fī al-ḫiṭaṭ wa-l-ziyārāt wa-l-tarāǧim wa-l-biqāʿ al-mubārakāt, and al-Šuʿaybī’s Man dufina bi-Miṣr al-Qāhira min al-muḥaddiṯīn wa-l-ʿulamāʾ wa-l-awliyāʾ min al-riǧāl wa-l-nisāʾ.

The vizir Tāǧ al-Dīn Abū ʿAbd Allāh Muḥammad b. Muḥammad, also known as Ibn Ḥannā, had the reputation of being a sponsor of the poor and the scholars, as a tribute to his grandfather, the vizir Bahāʾ al-Dīn ʿAlī (d. 677/1278), who built the Bahāʾiyya grave during his life in order to attract there the poor and the scholars so that they could be close to him in the afterlife. Ibn Ḥannā, just like his grandfather, was fond of visiting the tombs of those buried in such holy places as the two cemeteries (al-Qarāfatayn) and Ǧabal al-Muqaṭṭam. When Ibn al-Nāsiḫ heard about this interest of the vizir, he decided to write his Miṣbāḥ al-Dayāǧī, hoping that it would help him draw closer to him. If some of the sources that he used were already known to us and are available today, others are still completely unknown, or did not reach us. This makes the Miṣbāḥ al-Dayāǧīan invaluable source for the study of topography in general, and of the cemeteries of Egypt and Cairo in particular.

كتاب «مصباح الدَّياجي وغوث الرَّاجي وكهف اللاجي ممَّا جُمِع للإمام التَّاجي» في وصف قبور الصحابة وآل البيت والأولياء والصالحين والعلماء والحكام والوزراء والقضاة والأشراف بمصر، لابن الناسخ المتوفى بعد سنة 696هـ/1297م، بتحقيق الدكتور أحمد جمعة عبد الحميد،ويُذكر أنَّه الكتاب الأول في «سلسلة زيارات مصر والقاهرة»، التي ستصدر عن المعهد تباعًا في قابل الأيام.


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Temples-Athribis007.pdf (142 Mb)
Version pdf de l’ouvrage :
Temples Athribis 7
ISBN 9782724709698
2022 IFAO
1219 p.
105 (5250 EGP)

Athribis VII
Übersetzung der Inschriften des Tempels Ptolemaios XII.

La première partie, et de loin la plus importante, de cette monographie consiste en une traduction de toutes les inscriptions du grand temple d’Athribis, assortie d‘un bref commentaire. Cette partie comporte une introduction sur les différentes catégories de textes.

La deuxième partie consiste en une analyse, en six chapitres, de la théologie du temple. Elle traite d’abord du panthéon du temple, avec à sa tête la déesse lionne Répit et le dieu Mîn, et s’intéresse à la centaine de désignations différentes utilisées pour les salles et le temple. Les chapitres qui suivent présentent des parallèles textuels et la pratique cultuelle. Le dernier chapitre regroupe tous les arguments à l‘appui de l’hypothèse qui fait du temple d’Athribis le plus grand mammisi d’Égypte encore préservé.

Der erste und bei weitem umfangreichste Teil des Werkes besteht – nach einer Einleitung zu den verschiedenen Textgattungen – aus einer vollständigen Übersetzung aller Inschriften des großen Tempels von Athribis einschließlich eines meist kurzen Kommentars.

Der zweite, auswertende Teil beschäftigt sich in sechs Kapiteln mit der Theologie des Tempels. Er behandelt zunächst das Pantheon von Athribis mit der Löwengöttin Repit und Min an der Spitze und dann die über 100 verschiedenen Raum- und Tempelnamen. Es folgen Kapitel zu den Paralleltexten und zum Kultbetrieb, bevor am Ende die Argumente zusammengetragen werden, die dafür sprechen, daß es sich bei diesem Bauwerk um das größte noch erhaltene Mammisi Ägyptens handelt.


pdf
AnIsl055_art_14.pdf (3.2 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Annales islamologiques 55
2021 IFAO
14 p.
gratuit - free of charge
L’épigraphie arabe et la question de la présence musulmane en Nubie : autour d’un fragment de stèle funéraire provenant de l’île de Saï (fin du vie/xiie siècle)