Institut français
d’archéologie orientale du Caire

IFAO

Catalogue des publications

Fichiers à télécharger

Les articles des volumes suivants sont vendus sous forme de PDF à télécharger: BiEtud: numéros 110, 120, 138, 140, 165 (gratuit), EtudUrb: 9.


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BIFAO121_art_13.pdf (8 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 121
2021 IFAO

gratuit - free of charge
Inscriptional Layout in Continuous Texts of the Old Kingdom

On considère la manière dont des inscriptions consistant en textes continus sont ordonnées visuellement à l’Ancien Empire. Les inscriptions apparaissent ainsi comme des compositions autant visuelles que textuelles. Des articulations ou expressions saillantes d’un texte sont mises en avant, des aspects de sa structure poétique reflétés, et les significations fondamentales d’un texte projetées visuellement sur la surface inscrite. Dans certains cas, la complexité des phénomènes observés suggère que les textes ont pu être composés directement en vue de leur inscription. La subtilité de certains arrangements, ainsi que des cas de disposition autour d’un axe central virtuel, soulèvent d’autres questions portant sur la manière dont les inscriptions peuvent avoir été vues par les acteurs anciens.

This article discusses features of inscriptional layout in continuous texts of the Old Kingdom. Inscriptions appear to be visual compositions as much as compositions of words. Through layout, salient articulations or expressions in a text can be foregrounded, the structure of a text can be mirrored visually, and core meanings of a text can be projected on the inscribed surface. In some cases, the complexity of layout makes it likely that the texts were composed directly with a view to how they would appear visually on the inscribed surface. The subtlety of some forms of layout, as well as cases of inscriptions revolving around central axes, raise further questions about how inscriptions were experienced in ancient times. 


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BIFAO121_art_14.pdf (10 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 121
2021 IFAO

gratuit - free of charge
The Agents of Hathor in P.Tor.Botti and the Ptolemaic Temple of Deir el-Medina

Trouvés dans les jarres qui contenaient les archives de Totoês, P.Tor.Botti 34 A, 34 B+C, 35 et 36 furent emballés ensemble. La translittération et la traduction des textes qu’ils contiennent sont proposées, avec celles du P.Tor.Botti 40 qui s’y rapporte, et une explication est proposée pour leur découverte groupée : ils attestent des accords pris en lʼan 100 av. J.-C. entre les aînés des prêtres dʼHathor à Deir el-Médina et les trois fils de Chéstéphnachthis (B), qui portaient le titre dʼ« agents dʼHathor » ; ils percevaient les revenus du temple, payaient aux prêtres leur dû, géraient les frais ordinaires et supplémentaires, et tenaient le livre des comptes. Le montant de 17 talents mentionné dans P.Tor.Botti 34 A pourrait éventuellement suggérer lʼengagement de la famille de Chéstéphnachthis (B) dans la construction ou la décoration du « mammisi » ou du portail du temple de Deir el-Médina.

Found inside the jars containing the archive of Totoês, P.Tor.Botti 34 A, 34 B+C, 35 and 36 were wrapped together. Transliteration and translation are provided for the body of these texts, as well as for the related P.Tor.Botti 40. An explanation is given for why they were rolled together: these papyri attest to the agreements made in the year 100 BC between the elders of the priests of the sanctuary of Hathor at Deir el-Medina and the three sons of Chestephnachthis (B), who bore the title of “agents of Hathor”. They collected the income of the temple, paid the priests their due, managed both ordinary and extra charges and kept the account book of the sanctuary. The amount of 17 talents mentioned in P.Tor.Botti 34 A could even indicate that the family of Chestephnachthis (B) was responsibile for building or decorating the “mammisi” or the temple portal at Deir el-Medina.


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BIFAO121_art_15.pdf (1 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 121
2021 IFAO

gratuit - free of charge
A Cosmography of the Unknown. The qbḥw (nṯrw) Region of the Outer Sky in the Book of Nut

Dans le Livre de Nout, les mots qbḥw et qbḥw nṯrw semblent désigner une partie des franges les plus extérieures du cosmos, au nord/nord-ouest, où se trouvait une ouverture de la Douat. L’objet de cet article consiste à présenter les caractéristiques de cette région, une entité topographique et cosmographique située aux confins du monde et de l’au-delà, en comparant les  informations données dans le Livre de Nout avec les témoignages issus d’une “carte du cosmos”  de la Basse Époque, qui contient une étiquette énigmatique similaire. Le but est de redéfinir  les limites cosmiques du monde au seuil de la Douat et d’envisager les différents scénarios  régénératifs véhiculés par les textes et les représentations cosmographiques tardives.

In the Book of Nut, the terms qbḥw and qbḥw nṯrw appear to designate a portion of the outermost fringes of the cosmos, to the north/north-west, where an opening of the Duat was located. This paper aims to explore the characterisation of that region, a topographical and cosmographical entity lying on the verge of this world and the next, by comparing the finds from the Book of Nut with the evidence from a Late period “map of cosmos”, on which a similar enigmatic label appears. This will provide a chance to reassess the characterisation of the cosmic boundaries of the world at the threshold of the Duat and the various regenerative scenarios conveyed by later cosmographic texts and representations.


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BiEtud178.pdf (190 Mb)
Version pdf de l’ouvrage :
Bibliothèque d’étude 178
ISBN 9782724708417
2021 IFAO
847 p.
80 (4000 EGP)

Questionner le sphinx
Mélanges offerts à Christiane Zivie-Coche

Cet ouvrage présente les contributions scientifiques de quarante-trois auteurs réunis pour fêter Christiane Zivie-Coche. Titulaire de la Direction d’études « Religion de l’Égypte ancienne » à la Section des Sciences religieuses de l’École pratique des hautes études, à Paris, de 1992 à 2015, Christiane Zivie-Coche a marqué de son empreinte les études égyptologiques en ce domaine et formé plusieurs générations d’égyptologues. Également active sur le terrain, de Louqsor à Tanis, en passant par la région memphite, elle a publié des études fondamentales sur des sujets aussi variés que Giza au second et au premier millénaires av. J.-C. ou les théologies thébaines tardives, pour n’en citer que quelques-uns. Anciens étudiants, collègues et amis - parfois les trois -, égyptologues, hellénistes, historiens des religions, toutes et tous ont souhaité rendre ici hommage à la science de la récipiendaire et à sa générosité, dans la recherche comme dans la vie. Les articles abordent les thèmes de prédilection de Christiane Zivie-Coche, la religion égyptienne, bien sûr, sous toutes ses formes et à toutes les époques, mais aussi la royauté, la géographie, l’histoire des époques tardives et l’historiographie ; la variété des sujets traités fait écho à l’amplitude de ses curiosités.

This book presents the scientific contributions of forty-three authors gathered in order to celebrate Christiane Zivie-Coche. Holder of the chair of Egyptian religion at the École pratique des hautes études, Section des Sciences religieuses, in Paris, from 1992 to 2015, Christiane Zivie-Coche left her mark on Egyptological studies in this field and trained several generations of Egyptologists. Also active in the field, from Louqsor to Tanis, via the Memphite area, she has published fundamental studies on subjects as varied as Giza in the second and first millennium B.C. or late Theban theologies, to name but a few. Former students, colleagues and friends - sometimes all three - Egyptologists, Hellenists, historians of religions, all wished to pay tribute here to the science of the recipient, and to her generosity, in research as in life.The articles address Christiane Zivie-Coche's favorite themes, Egyptian religion, of course, in all its forms and at all times, but also kingship, geography, the history of the Late Period and historiography; the variety of topics covered echoes the breadth of her curiosities.


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Temples-Dendara015.8.pdf (94 Mb)
Version pdf de l’ouvrage :
Temples Dendara 15.8
ISBN 9782724708400
2021 IFAO

23 (1150 EGP)

Dendara. La Porte d'Horus

La Porte d’Horus achève le cycle, bimillénaire, qui a vu Edfou et Dendara unis par les liens religieux les plus étroits. Le domaine auquel elle donnait accès constitue une enclave de la ville méridionale. Horus rejoint Hathor, tous deux célèbrent Osiris Pa-Âkhem à la quadruple essence, sous lequel se subsument Rê, Sokar, Horus et Osiris. Les textes indiquent que l’atelier osirien était placé dans le domaine d’Horus ; de là, les processions se rendaient dans la nécropole osirienne, théâtre des mystères de Khoiak. Totalement inédits jusqu’à présent, les textes et représentations de la porte d’Horus, décorée aux noms d’Antonin le Pieux (138-161 apr. J.-C.) et de Marc-Aurèle (161-180 apr. J.-C), constituent l’ultime production sacerdotale d’une ville déjà florissante à l’Ancien Empire.

The Horus Gate brings to a close the two-thousand-year-old cycle which saw Edfu and Dendara united by the closest religious ties. The domain to which it gave access constitutes an enclave within the southern city (Edfu). Horus joins Hathor, and both celebrate Osiris Pa-Akhem, in whose quadruple spirit are subsumed Re, Sokar, Horus, and Osiris. The texts indicate that the Osirian workshop was located in the domain of Horus; from there, the processions went to the Osirian necropolis, the site where the mysteries of Khoiak were performed at Dendara. Completely unpublished until now, the texts and representations from the Horus Gate, decorated in the names of Antoninus Pius (138–161 AD) and Marcus Aurelius (161–180 AD), constitute the final priestly production from a city already flourishing in the Old Kingdom.


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MIFAO144.pdf (198 Mb)
Version pdf de l’ouvrage :
Mémoires publiés par les membres de l’Institut français d’archéologie orientale 144
ISBN 9782724708370
2021 IFAO
302 p.
35 (1750 EGP)

Palais et Maisons du Caire II

Sur les 600 palais et maisons recensés par les savants de l’Expédition d’Égypte en 1800, il en subsistait 29 en 1970, inscrits à l’Inventaire des monuments historiques. Si certains de ces palais ont été remarquablement restaurés, comme celui de l’émir Ṭāz ou la maison Harawî, d’autres ont continué à se dégrader et certains sont aujourd’hui disparus. Les plans et photographies qui en subsistent ont acquis de ce fait une valeur inestimable. L’Ifao a décidé de rééditer progressivement cet ouvrage pionnier, publié entre 1970 et 1983. Très vite épuisé, Palais et Maisons du Caire, œuvre d’un spécialiste des métiers et des arts du Maghreb et du Moyen-Orient et d’un architecte engagé dans la restauration de certains de ces bâtiments, a constitué un jalon dans la conscience patrimoniale qui a émergé dans les années 1990 autour du Caire islamique. Les plans, relevés architecturaux et photographies qui composent l’ouvrage permettront au lecteur de redécouvrir les quartiers, rues, cours, pièces, passages et toits des derniers plus beaux palais et demeures bourgeoises du Caire mamelouk et ottoman. Ce deuxième volume présente le palais Beštāk, le Qāʿa de Muhībb al-Dīn al-Muʿaqqa, le palais Yašbāk, le palais de l'émir Ṭāz, le palais de Alin Ak, le Qāʿa al-ʿIrsan.


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RAPH-Religions045.pdf (19 Mb)
Version pdf de l’ouvrage :
RAPH Religions 45
ISBN 9782724708349
2021 IFAO

22 (1100 EGP)

Écrire, initier et transmettre
Identité locale et tradition confrérique dans la Ḥāfiẓiyya Ḫalwatiyya, une confrérie soufie de Moyenne-Égypte (XIXe et XXe siècles)

La Ḥāfiẓiyya est une confrérie soufie de taille modeste, installée dans le sud du gouvernorat de Giza depuis le xixe siècle. Cette petite confrérie, affiliée à la Ḫalwatiyya,  confrérie plus ancienne et aujourd’hui l’une des plus importantes d’Égypte, contribue à l’organisation de la vie religieuse locale par ses pèlerinages et ses rassemblements. La famille de son cheikh fondateur, ʿAbd al-Ḥāfiẓ (m. 1303/1886), dirige toujours la confrérie et a acquis une notabilité locale, au point d’exercer des fonctions politiques et d’arbitrage importantes. 
Une étude de terrain a permis de montrer l’ancrage d’une mémoire collective dans des pratiques confrériques héritées de l’enseignement du cheikh et ses descendants, se réclamant elles-mêmes de la tradition de la Ḫalwatiyya. Un manuel de soufisme, la Hidāyat al-rāġibīn fī al-sayr wa-l-sulūk ilā malik al-mulūk rabb al-ʿālamīn [La Bonne direction pour ceux qui désirent cheminer vers le Roi des rois Seigneur des mondes], assume ce rôle de transmission écrite ; l’étude de la tradition orale révèle quant à elle le travail de la mémoire et la formation d’une identité confrérique locale et originale.
Faire l’histoire de la Ḥāfiẓiyya conduit à évoquer l’histoire sociale des campagnes égyptiennes et à comprendre comment s’articule l’identité locale d’une modeste confrérie de Moyenne-Égypte avec une tradition confrérique plus large et pluriséculaire.


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FIFAO087.pdf (191 Mb)
Version pdf de l’ouvrage :
Fouilles de l’Institut français d’archéologie orientale 87
ISBN 9782724708332
2021 IFAO

66 (3300 EGP)

Kôm el-Khilgan
La nécropole prédynastique

La nécropole prédynastique de Kôm el-Khilgan (Delta oriental) a fait l’objet de quatre campagnes de fouille, de 2002 à 2005, dans le cadre des chantiers de l’Ifao. Plusieurs sondages ont été réalisés qui ont permis de mettre au jour un ensemble funéraire du plus grand intérêt pour mieux comprendre les grands changements culturels qui se sont produits au IVe millénaire en Égypte. Deux cent trente-neuf tombes ont été fouillées, qui présentent clairement deux ensembles différents par leur mode d’inhumation et leur matériel funéraire. L’un relève des cultures de Basse Égypte et peut être daté de la première moitié du IVe millénaire, l’autre des cultures de Naqada (Haute Égypte),  qui occupe la seconde moitié du IVe millénaire jusqu’à l’émergence de l’État, vers 3000 avant notre ère.
Cet ouvrage comprend deux parties : le catalogue complet des tombes, décrites par les anthropologues qui les ont fouillées, et une synthèse qui se propose, en conclusion, de reconsidérer, à la lumière des observations faites à Kôm el-Khilgan, le phénomène aujourd’hui très discuté de « l’expansion naqadienne ». 

The predynastic necropolis of Kom el-Khilgan (Eastern Delta) was the subject of four excavation campaigns from 2002 to 2004 carried out within the framework of the IFAO. Several test-pits were conducted which uncovered a funeral complex of great interest for a better understanding  of major cultural changes that occurred in Egypt during the fourth millennium. Two hundred and thirty nine tombs were excavated, which can clearly be allocated to two distinct groups differentiating by their burial practice and funeral equipment. The first belongs to the Lower Egyptian Culture and can be dated to the first half of the 4th millennium, the second to the Naqada Culture (Upper Egypt), which occupied the second half of the 4th millennium to the emergence of the State about 3000 BC.
This book is divided into two parts: the complete catalogue of the tombs, described by the anthropologists who excavated them, and a synthesis that proposes in conclusion to reconsider in the light of the observations made at Kom el-Khilgan, the question of the “Naqadian expansion”, which is nowadays much discussed. 


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EtudUrb011.pdf (19 Mb)
Version pdf de l’ouvrage :
Études urbaines 11
ISBN 9782724708301
2021 IFAO

52 (2600 EGP)

Cairo in Chicago
Cairo Street at the World's Columbian Exposition of 1893

Construite en tant que structure temporaire et fabriquée à partir de matériaux éphémères, la « Rue du Caire » avait une double fonction. C’était d’une part une installation purement scientifique, une œuvre anthropologique. D’autre part, elle est devenue le lieu de divertissement le plus fréquenté de l’Exposition universelle de Chicago en 1893 (officiellement Worlds Columbian Exposition) : un endroit où « les gens sont devenus fous d’excitation ». Loin d’être une copie d’une rue actuellement existante, il s’agissait plutôt d’un assemblage d’éléments architecturaux authentiques, assemblés de manière à évoquer l’atmosphère de la métropole arabo-islamique, de la ville des Mille et Une Nuits. La présence des habitants locaux du Caire, qui y exerçaient leur métier, certains avec leurs chameaux, leurs ânes, leurs singes et même leurs serpents, a fait un effet encore plus important. Dans la rue du Caire, la danse du ventre a provoqué un esclandre : un grand nombre de personnes prétendaient que c'était immoral et elles ont réclamé sa suspension immédiate ; d’autres la considéraient comme une performance d'une valeur scientifique et ethnologique importante. Elle n’a jamais été interdite et les gens sont venus pour la voir. Les expositions universelles ont fait l’objet de nombreuses publications. Cette monographie constitue une approche innovante dans la mesure où elle propose un seul sujet, la rue du Caire, pour une analyse détaillée, en mettent un accent particulier sur son interprétation dans le contexte de l’Exposition dans son ensemble. Quel était ce grand tumulte autour de la danse du ventre ? Qu'est-ce qui l’a motivé ? Afin de répondre à ces questions, la présente monographie tente de donner une interprétation complexe et multiforme dans le contexte de la société de l’époque. Cette monographie est complétée d’un plan de base et de 168 illustrations.

Built as a temporary structure and made of ephemeral materials, “Cairo Street” had a dual nature. On the one hand it was a purely scientific installation, a piece of anthropology. On the other, it became the most popular entertainment venue at the World’s Columbian Exposition of Chicago (1893), a place where “people went wild with excitement”. Far from being a copy of any actual street, it was an assemblage of authentic architectural elements put together in such a way as to conjure up the atmosphere of the Arab-Islamic metropolis, the city of the Thousand and One Nights. Its impact was greatly enhanced by the presence of local Cairo inhabitants, who plied their trade, some of them with their camels, donkeys, monkeys, and even snakes. The belly dancing on Cairo Street caused an enormous stir: many claimed that it was immoral and called for its immediate suspension; others regarded it as a performance of important scientific and ethnological value. It was never suspended—and people flocked to see it.
An immense amount has been written about world’s fairs. This monograph represents a novel approach in that it subjects a single project, the Cairo Street, to detailed analysis, placing particular emphasis on interpreting it within the context of the Fair as a whole. What was the great uproar about the belly dancing? What motivated it? In order to answer these questions, this monograph attempts to offer a complex, multi-faceted, interpretation within the context of the society of the time.
Cairo Street was the sensation of the World’s Columbian Exposition, a fair which many sold their stoves, mortgaged their houses, spent their life savings or their funeral money to see. This monograph is enhanced with a ground plan and 168 illustrations.


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Temples-Dendara015.5.pdf (84 Mb)
Version pdf de l’ouvrage :
Temples Dendara 15.5
ISBN 9782724708271
2020 IFAO

20 (1000 EGP)

Dendara. La Porte d'Hathor

À Dendara, trois portes monumentales donnent accès respectivement aux domaines d’Hathor, d’Horus d’Edfou et d’Isis. Diverses cérémonies se déroulaient à proximité de ces édifices où la population profane pouvait s’approcher au plus près de l’enceinte sacrée.
La Porte d’Hathor ouvrant sur le domaine de la déesse constitue l’ultime témoignage architectural d’un site dont les archives remontent au temps de Khéops. 
Elle fut édifiée sous les règnes de Domitien et de Trajan (81-117 apr. J.-C.). Images et mots décrivent les rites, accompagnés de réjouissances sur l’esplanade (rwt-dỉ-mȝʿt), marquant le passage d’une année à l’autre. Hathor et Isis, mères qui allaitent leur enfant, sont également et surtout de belles femmes veillant sur l’institution royale et recevant des offrandes spécifiques (rituel d’apaisement par la musique des sistres, présentation du bandeau d’électrum et du mammisi).
On trouvera dans le présent ouvrage l’édition des inscriptions hiéroglyphiques et la couverture photographique complète du monument.

At Dendara, three monumental gates gave access to the respective domains of Hathor, Horus of Edfu, and Isis. Various ceremonies were held near these structures, where the public could approach the sacred precinct as closely as possible.
The Hathor Gate, opening into the domain of the goddess, was the final architectural testimony at a site whose archives dated back to the time of Khufu. It was built during the reigns of Domitian and Trajan (81–117 AD). Images and words describe the rites marking the passage from one year to the next, accompanied by public celebrations on the esplanade (rwt-dỉ-mȝʿt). Hathor and Isis, mothers who breastfeed their children, are also and above all beautiful women watching over the institution of royalty and receiving specific offerings (ritual of appeasement by music of the sistra, and presentation of an electrum band and the mammisi).
This publication contains the edition of the hieroglyphic inscriptions and complete photographic coverage of the monument.