Institut français
d’archéologie orientale du Caire

IFAO

Catalogue des publications

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Les articles des volumes suivants sont vendus sous forme de PDF à télécharger: BiEtud: numéros 110, 120, 138, 140, 165 (gratuit), EtudUrb: 9.


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BiEtud179.pdf (45 Mb)
Version pdf de l’ouvrage :
Bibliothèque d’étude 179
ISBN 9782724709582
2022 IFAO

52 (2600 EGP)

Nomes et toparchies en Égypte gréco-romaine
Réalités administratives et géographie religieuse d’Éléphantine à Memphis

Unités régionales et administratives, les nomes et toparchies découpaient l’Égypte ptolémaïque et romaine en une multitude de régions et districts permettant son contrôle total par l’État. Ce système, utilisé au plus tard dès l’Ancien Empire, a connu d’importantes modifications tout au long de l’histoire du pays. Toutefois, les remaniements semblent encore s’intensifier durant la période gréco-romaine.
Cet ouvrage propose d’analyser le découpage territorial de l’Égypte, entre Éléphantine et Memphis, et ses fluctuations dès le début du IIIe siècle av. J.-C., jusqu’à la fin du IIIe siècle apr. J.-C., au moment où les réformes de Dioclétien modifient encore le système. Parallèlement à cette étude du découpage administratif, la géographie religieuse présentée dans les listes et processions de nomes de cette époque tardive est examinée en détail afin de mettre en évidence les influences réciproques entre ces deux modes de perception du paysage égyptien. Les interactions constatées dans cette étude, même minimes, permettent de nuancer la fossilisation de la géographie sacerdotale et de revenir ainsi sur un lieu commun en égyptologie qui soutient que la distinction est de mise entre ces deux géographies, en particulier pendant les époques ptolémaïque et romaine.

Regional and administrative units, nomes and toparchies divided Ptolemaic and Roman Egypt into a multitude of regions and districts, allowing the total control of the state over the land. Used since at least the Old Kingdom, this system has undergone important changes throughout the history of the country. However, the pace and nature of the remodelling seem to intensify during the Greco-Roman period. 
This book analyses the territorial division of Egypt, between Elephantine and Memphis, and its fluctuations from the third century BC to the end of the third century AD, when the reforms of Diocletian changed the system again. In parallel to the study of the country's administrative division, the religious geography outlined in the nomes lists and processions of this late period is investigated in detail in order to highlight the reciprocal influences between these two modes of perception of the Egyptian landscape. The interactions observed in this study, even minimal ones, make it possible to nuance the fossilisation of priestly geography and thus to reconsider the traditional Egyptological cliché which claims that a strong distinction is to be made between these two geographies, especially during the Ptolemaic and Roman eras.


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MIFAO148.pdf (147 Mb)
Version pdf de l’ouvrage :
Mémoires publiés par les membres de l’Institut français d’archéologie orientale 148
ISBN 9782724709551
2022 IFAO
Langue(s): français
440 p.
35 (1750 EGP)

Palais et Maisons du Caire III

Sur les 600 palais et maisons recensés par les savants de l’Expédition d’Égypte en 1800, il en subsistait 29 en 1970, inscrits à l’Inventaire des monuments historiques. Si certains de ces palais ont été remarquablement restaurés, comme celui de l’émir Ṭāz ou la maison Sennari, d’autres ont continué à se dégrader et certains sont aujourd’hui disparus. Les plans et photographies qui en subsistent ont acquis de ce fait une valeur inestimable. 
L’Ifao a décidé de rééditer cette étude pionnière, publiée entre 1972 et 1983. Très vite épuisé, Palais et Maisons du Caire, œuvre d’un spécialiste des métiers et des arts du Maghreb et du Moyen-Orient et d’un architecte engagé dans la restauration de certains de ces bâtiments, a constitué un jalon dans la conscience patrimoniale qui a émergé dans les années 1990 autour du Caire islamique. Les plans, relevés architecturaux et photographies qui composent l’ouvrage permettront au lecteur de redécouvrir les quartiers, rues, cours, pièces, passages et toits des derniers plus beaux palais et demeures bourgeoises du Caire mamelouk et ottoman. 
Ce troisième volume présente les monuments suivants : manzil Zaynab Hatūn, maqʿad Qāyt-bāy, qāʿa Azbak al-YūsufĪ, maqʿad al-ĠūrĪ, qāʿa et sabīl al-Fāsī, manzil al-KirĪdlĪya et manzil Amna Bint Sālim, bayt al-Mullā, manzil al-SuḥaymĪ, manzil Muṣṭafā Ǧaʿfar al-KabĪr, palais al-Musāfirẖāna, manzil ʿAlī Efendi Labīb.


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BIFAO122_art_18.pdf (9 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 122
2022 IFAO
29 p.
gratuit - free of charge
A Third Intermediate Period Stone Stela from Dra Abu el-Naga

La cour de la tombe SMDAN 1030 – qui fait partie de la concession de la mission archéologique espagnole ProyectoDjehuty à Dra Abu el-Naga – est un exemple exceptionnel de réutilisation d’un espace funéraire. Les objets qui s’y trouvent comprennent une stèle en pierre de la Troisième Période intermédiaire : la stèle SMDAN 5247. Cet article décrit le contexte archéologique secondaire où cet objet a été trouvé et présente une étude chronologique, typologique et prosopographique.

The courtyard of tomb SMDAN 1030—part of the concession of the Spanish archaeological mission Proyecto Djehuty at Dra Abu el-Naga—is an exceptional example of the reuse of funerary space. The materials found within it included a Third Intermediate Period stone stela, SMDAN 5247. This paper describes the secondary archaeological context in which it was found and presents a chronological, typological and prosopographical study of the piece.


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BIFAO122_art_17.pdf (7 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 122
2022 IFAO
31 p.
gratuit - free of charge
“Re-Membering” Osiris: Late Period Casting Moulds and Osirian Ritual?

En 1969, un ensemble unique de moules de l’époque tardive a été découvert dans la nécropole de Qubbet el-Hawa, illustrant la chaîne opératoire de la technique de la cire perdue. Habituellement, il reste au mieux des fragments de moules comme seuls vestiges archéologiques, difficilement identifiables, or ce lot de moules présente des exemplaires complets représentatifs des différentes phases de la production d’artefacts en cire perdue. Les μCT-scans ont révélé l’existence de deux approches technologiques totalement différentes. La première vise à produire de petites amulettes et des statuettes de divinités. La seconde permettrait de tenter des « remembrements » des figures d’Osiris. En effet, des pieds en bronze – préalablement coulés puis cassés – ont été complétés en y ajoutant et en y modelant un corps en cire pour donner une forme complète de statuette d’Osiris. Ensuite, cette figure mi-métal, mi-cire, est entourée d’un nouveau moule afin de créer un nouveau corps. D’un point de vue technique, une telle méthode constitue un non-sens, puisqu’une fusion entre le corps nouvellement coulé et les pieds en métal déjà existants n’est pas possible. Dans cet article, une nouvelle hypothèse est proposée, qui pourrait expliquer une telle technique de coulée propre à une utilisation rituelle locale.

In 1969, a unique set of Late Period bronze casting moulds was discovered at the Qubbet el-Hawa necropolis illustrating the chaîne opératoire of the lost-wax technique. Usually only mould fragments, if anything at all, remain in the archaeological record, but this assemblage presents complete examples representative of different phases of the production of solid-cast bronze artefacts. μCT scans of the moulds have revealed the existence of two entirely different technological approaches. The first is for the regular production of small amulets and statuettes of deities. The second is for attempts at “re-membering” Osiris figures. Previously cast and broken bronze feet are turned into the full form of an Osiris statuette by adding a body modeled in wax, and then placing the combination in a mould to cast a new image of the deity. Technologically, this particular method doesn’t make sense, since a fusion of the newly cast body with the extant metal feet is impossible. This paper proposes a new hypothesis that seeks to explain this casting method in the context of a local ritual use.


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BIFAO122_art_16.pdf (2 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 122
2022 IFAO
16 p.
gratuit - free of charge
Stratégies pour une divinisation : la stèle insolite de Pachermontou-panakht

Publication d’une stèle passée en salle de vente en 2018 ; elle présente deux divinités hiéracocéphales assises face à face, dont l’une affiche l’iconographie du dieu Montou. Les courtes légendes sont pourtant tout autres, et semblent désigner un défunt divinisé, phénomène bien connu de la Thèbes gréco-romaine.

Publication of a stele that passed through a London auction in 2018. It bears the relief of two falcon-headed deities seated face to face, one of which showing the features of the god Montu. The short texts are however quite different, and seem to designate a deified human, a phenomenon well attested in Greco-Roman Thebes.


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BIFAO122_art_15.pdf (2 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 122
2022 IFAO
31 p.
gratuit - free of charge
Tissus de chanvre trouvés par la mission archéologique espagnole à Dra Abou el-Naga

Lors des fouilles de la mission espagnole à Dra Abou el-Naga, une série de pièces complètes de tissu en chanvre a été trouvée, dont les caractéristiques les différencient des tissus en lin, tant du point de vue des méthodes de fabrication et des aspects techniques que de leur fonction. Les tissus en chanvre sont constitués de pièces nouées, avec de longues franges en surface, des bandes et différents types de linceuls. Ils ont été retrouvés dans des structures funéraires situées au sud-ouest de la cour d’entrée de la tombe de Djehuty (TT 11). Cet article présente les particularités de l’utilisation du chanvre, les caractéristiques techniques utilisées pour fabriquer ces pièces et les parallèles connus.

During the excavations of the Spanish Mission at Dra Abu el-Naga, a series of complete hemp textiles were found. They are differentiated from linen textiles both by the way they are made  and technical details and  by their use.  The hemp textiles consist of knotted pieces with long fringe on the surface (towels), bands, and shrouds. They were found in several funerary structures located southwest of the entrance courtyard of the tomb of Djehuty (TT 11). This article presents the particularities of the use of hemp, the techniques used to manufacture these pieces, and the known parallels.


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BIFAO122_art_14.pdf (4 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 122
2022 IFAO
41 p.
gratuit - free of charge
La terrasse d’Hathor à Dendara et la réversion des offrandes divines : un élément du paysage cultuel des villes au Moyen Empire

Cet article a pour objet d’évaluer la fonction de la « terrasse » (rwd) divine dans les espaces sacrés égyptiens entre les IIIe et IIe millénaires, en dressant un inventaire des différentes théories concernant son emplacement dans le paysage urbain. Bien que le rwd soit souvent considéré comme un toponyme exclusif d’Abydos, les sources textuelles que nous avons recueillies révèlent qu’il s’agit d’un élément cultuel répandu dans les villes du pays (par ex. : Dendara, Thinis, Tôd, etc.) et à différentes époques. Dendara faisait l’objet de « pèlerinages » près de la « terrasse » comme Abydos dès la XIe dynastie. De plus, le rwd est actuellement interprété comme une zone votive en expansion permanente à l’extérieur du temple, occupant les cimetières et au-delà. Cependant, l’exemple archéologique de Tod – récemment étudié – montre que le rwd était plutôt une structure aux abords du temple. Enfin, la documentation de Dendara nous permet de préciser comment la « terrasse » était une interface entre le naos et le monde extérieur. En général, les offrandes divines sortant de l’intérieur du temple et passant par le rwd étaient distribuées dans des monuments votifs (privés et royaux) près du sanctuaire, dans la ville, puis dans les chapelles commémoratives (dans le cas d’Abydos) et les tombes également, dans la nécropole (en tant que t wʿb “pain pur”). Le lien entre le rwd et le cimetière était principalement liturgique. Enfin, cet article invite à distinguer plusieurs catégories de zones votives et à ne pas assimiler la « terrasse » à l’ensemble de ces espaces.

This paper assesses the function of the divine “terrace” (rwd) in Egyptian sacred spaces between the 3rd and 2nd millennia by inventorying the different theories concerning its location in the urban landscape. Although the rwd is often considered a toponym exclusive to Abydos, the textual sources show that it was a cult element widespread in Egyptian cities (e.g., Dendara, Thinis, Tôd, etc.) at different times. Dendara was the goal of “pilgrimage” near the “terrace” (rwd),like Abydos since the Eleventh Dynasty. While the rwd is currently interpreted as a permanently expanding votive area outside the temple, occupying the cemeteries and beyond, the archaeological example of Tod—recently studied—shows that the rwd was instead a structure at the periphery of the temple. Finally, the documentation from Dendara allows us to clarify that the “terrace” was an interface between the naos and the outside world. In general, divine offerings coming out of the inner temple and passing through the rwd were distributed to votive monuments (private and royal) near the sanctuary, in the city, and then in memorial chapels (in the case of Abydos) and also tombs in the necropolis (as t wʿb“pure bread”). The link between the rwd and the cemetery was mainly liturgical. Finally, this article suggests distinguishing several categories of votive areas and not identifying the “terrace” with the ensemble of such spaces.


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BIFAO122_art_13.pdf (4 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 122
2022 IFAO
28 p.
gratuit - free of charge
Une collection de scellés dans le palais des gouverneurs à Balat

Le secteur sud du plais des gouverneurs à Balat (oasis de Dakhla, fin de l’Ancien Empire) abritait des réserves précieuses contrôlées par la Couronne, à en juger par le nombre considérable de scellés et d’empreintes de sceaux à noms royaux de la VIdynastie. La rigueur des fonctionnaires expérimentés qui y travaillaient est sensible dans les notes hiératiques datées, inscrites à même les scellés, et dans la pratique fréquente d’un double contrôle, le contrescellement. L’étude des sceaux et de leurs associations révèle une situation complexe, qui entremêle de façon étroite l’administration royale, présente par le biais de différentes structures cultuelles, et la gestion par les maisonnées des élites locales – une situation sans doute comparable à celle des provinces de la Vallée.

In the southern part of the governors’ palace at Balat (Dakhla oasis, late Old Kingdom) were located storerooms for precious goods. From the huge number of sealings and of impressions of royal seals from the Sixth Dynasty recovered in the area, it has been inferred that these were storerooms controlled by the crown. The experienced staff working there exercised a particularly tight control, as suggested by the dated notes written on the clay sealings, which, in addition, are frequently countersealed (meaning shared responsibility). The study of the seals and their associations reveals a complex situation which tightly interweaves the royal administration, linked to different cultic structures, with the management of the households of the local elite—a picture probably close to the situation in the Nile valley provinces.


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BIFAO122_art_12.pdf (2 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 122
2022 IFAO
22 p.
gratuit - free of charge
Âha et Ounout dans la Chapelle blanche de Sésostris Ier à Karnak

Cet article s’intéresse aux divinités de la XVe province de Haute Égypte mentionnées dans l’inventaire offert par la Chapelle Blanche de Sésostris Ier : Âha et Ounout. Ces deux dieux partagent une nature belliqueuse, sans doute l’aspect prééminent du panthéon de cette province jusqu’au Moyen Empire. Âha, le « Combattant », est un dieu apotropaïque, dont la nature menaçante s’exprime par une association étroite avec son arme fétiche, le couteau. Son caractère guerrier a certainement pu jouer un rôle dans son rapprochement avec Thot, qui à l’Ancien et au Moyen Empire est une divinité violente et agressive. Il est possible qu’avec le temps Âha n’ait plus été considéré que comme un aspect de la riche personnalité de Thot. Le rôle protecteur et guerrier attribué à Ounout, en tant qu’uræus et déesse dangereuse, légitime la place qui lui est accordée parmi les divinités de la province.

This article focuses on the deities of the 15th Upper Egyptian province mentioned in the inventory provided by the White Chapel of Senusret I: Aha and Wenut. These two gods share a warlike nature, probably the most prominent aspect of the pantheon of this province until the Middle Kingdom. Aha, the “Fighter”, is an apotropaic god, whose threatening nature is expressed by a close association with his fetish weapon, the knife. His warlike nature may have played a role in his association with Thoth, who in the Old and Middle Kingdoms was a violent and aggressive deity. It is possible that over time Aha was seen as only one aspect of the rich personality of Thoth. The protective and warlike role attributed to Wenut as a uraeus and dangerous goddess legitimize the place given to her among the deities of the province.


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BIFAO122_art_11.pdf (31 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 122
2022 IFAO
92 p.
gratuit - free of charge
Investigating the Nile Delta’s First Settlements: Excavations at Tell el-Samara 2016-2019

Cet article présente les premiers résultats des fouilles conduites à Tell el-Samara par une équipe conjointe de l’Ifao et du Ministère égyptien du Tourisme et des Antiquités. Situé dans l’est du Delta, Tell el-Samara est un village qui fut occupé de la seconde moitié du Ve millénaire av. J.-C. à la IIe Dynastie. La reprise des travaux archéologiques sur le tell a permis de mettre au jour les vestiges d’un des plus anciens villages connus à ce jour en Égypte. Elle a également mis en évidence une séquence d’occupation continue, de la période néolithique à l’avènement de la Première Dynastie, livrant ainsi d’importantes informations sur l’émergence et l’essor d’une culture régionale propre au Delta avant l’apparition d’une monarchie et l’unification politique de l’Égypte au tournant des IVe et IIIe millénaires av. J.-C.

This article provides an overview of the first results from the archaeological fieldwork conducted at Tell el-Samara by a joint IFAO and Egyptian Ministry of Tourism and Antiquities mission. Located in the eastern Nile Delta, Tell el-Samara was a settlement inhabited from the late fifth millennium BCE to the end of the Early Dynastic period. The renewed archaeological investigations on the tell have uncovered the remains of one of the most ancient villages known so far in Egypt—providing detailed insights into the onset of Neolithic economy and sedentary village life in Lower Egypt. They have also revealed a continuous occupation sequence from the Neolithic period to the advent of the First Dynasty, which provides relevant data on the emergence and further development of a regional culture in the Nile Delta prior to the rise of a monarchy and the political unification of Egypt at the turn of the fourth and third millennium BCE.