IFAO

Octave Guéraud dresse ici le bilan des fouilles du kôm, reprises en 1928 après une interruption de 4 ans. Il est riche de renseignements sur la topographie du site et sur l’architecture de plusieurs constructions, l’une d’elles en particulier, la « maison H », semblant caractéristique d’une villa d’époque byzantine.

Bernard Bruyère présente dans un premier temps les découvertes réalisées en 1928 au centre du versant de la colline de Deir el Médineh, dans une zone comprise entre les tombes 3, 325, 250 et 337, qui était jusque-là restée inexplorée. Les tombes mises au jour datent de la XVIII^e dynastie et sont dépourvues de superstructure, elles ne se résument plus qu’à des puits (numérotés entre 1130 et 1150). Indépendamment de cette zone, le déblaiement d’une bande de terrain comprise entre la TT 325 et la TT 1 a permis la découverte de nombreux autres puits datant de la même époque (numérotés entre 1150 et 1184) ainsi que la TT 356 d’époque ramesside. La céramique découverte dans les tombes est présentée de manière méthodique, illustrée de nombreuses figures. Aux résultats archéologiques est annexé un index des noms et titres de particuliers relevés à l’occasion des fouilles.

Georges Nagel présente ensuite le résultat des fouilles menées en 1928 au nord du temple de Deir el Médineh, un secteur qui n’avait jusque-là jamais été fouillé méthodiquement.

Le rapport présenté ici fait état des fouilles entreprises à Médamoud en 1928, qui ont soulevé la question des enceintes successives et de l’emplacement du temple du Moyen Empire comme de celui de la XVIII^e dynastie. Un chantier de grands déblaiements fut engagé afin de délimiter la plateforme de fondations du temple du Moyen Empire et de déterminer les limites des murs d’enceintes sacrées qui se sont succédé les uns aux autres.

Le rapport présente les blocs du Moyen Empire sortis des fondations du temple et les inscriptions de cette époque, dont la traduction est donnée par Jacques Jean Clère.