Catalogue des publications
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Version pdf de l’ouvrage :
Bibliothèque d’étude 173
ISBN 9782724708134
2020 IFAO
73 € (3650 EGP)
Hourig Sourouzian
Recherches sur la statuaire royale de la XIXe dynastie
Cet ouvrage constitue la synthèse de la recherche sur la statuaire royale de la XIXe dynastie dont le catalogue a paru en ligne en 2019. Le présent volume regroupe les résultats des observations sur les statues réparties par types. Un premier chapitre expose le nombre de statues par règne et la fréquence des types auxquels elles correspondent, y compris les statues remployées sous la XIXe dynastie et celles qui lui sont attribuées.
Les chapitres suivants condensent l’évolution des types de statues en suivant celle de leurs costumes, coiffures et attributs, leur fréquence dans les groupes statuaires, mais aussi des représentations en deux dimensions de ces statues et leurs parallèles dans des scènes rituelles.
L’examen mené permet d’établir la place qu’occupe chaque type de statue dans un temple et donne lieu à un essai d’interprétation de sa fonction dans l’ensemble du mobilier du temple.
Il se poursuit par une synthèse des provenances, dimensions, matériaux et techniques, une autre consacrée à l’accoutrement et, enfin, une présentation récapitulative du style et de l’iconographie, assortie de notices sur les critères de datation.
Une conclusion résume l’état des observations en retraçant le parcours royal à travers les types statuaires dans les parties correspondantes du temple imaginaire.
This publication is a synthesis of research on the royal statuary of the Nineteenth Dynasty. It accompanies the catalogue of these statues that appeared on line in 2019. The present volume contains the results of observations on the royal statues, which are presented by type.
The first chapter presents the statues by reign and by the types of statues within each reign, including statues reused by kings of the Nineteenth Dynasty as well as ones attributed to them. The succeeding chapters follow the evolution of statue types alongside the development of costume, coiffure and attributes. The frequency of these features in group statues and in two dimensional representations as well as their parallels in ritual scenes are also studied. The investigation defines the position of each type of statue in the temple and ends with an attempt to understand the role of each statue type within the temple furniture.
The next chapters deal with provenances, dimensions, materials, and techniques of the statues, followed by those on the accessories, and finally the style and the iconography are discussed, accompanied by comments on dating criteria.
A general conclusion summarizes these observations, and traces the itinerary of the king through a model temple according to the corresponding statue types.
- Hourig Sourouzian ( : 031772781)
Hourig Sourouzian est égyptologue, diplômée de l’École du Louvre et docteur d’État ès lettres de l’université Paris-Sorbonne. Spécialisée dans l’art égyptien, elle s’intéresse particulièrement à la statuaire, à laquelle elle contribue en procédant à de nombreuses reconstitutions dans des temples et des musées. Membre correspondant de l’Institut archéologique allemand, elle a participé à plusieurs missions archéologiques en Égypte et dirige depuis 1998 la Mission des colosses de Memnon à Thèbes.
ISBN 9782724707700
2020 IFAO
Collection: BiGen 60
Langue(s): français
2 vol. 656 p.
90 € (4500 EGP)
Christophe Thiers, Charlie Labarta, Anaïs Tillier
La chapelle-reposoir de barque de Philippe Arrhidée à Karnak
I- Relevé épigraphique ; II- Relevé photographique (Arrhidée, nos 1-209)
Le monument connu sous le nom de chapelle-reposoir de Philippe Arrhidée est l’édifice en granite bâti dans la zone centrale du temple d’Amon-Rê à Karnak. Reposoir permanent de la barque divine, il occupe le même emplacement que la chapelle-reposoir de Thoutmosis III, insérée dans le complexe du « Palais de Maât » construit sous le règne d’Hatchepsout. Dégagée des blocs effondrés et partiellement reconstruite par Georges Legrain au début du XXe siècle, la chapelle a été restaurée et sa polychromie fixée lors de travaux entrepris par le CFEETK en 1992-1993. Avec la reprise du programme de relevés épigraphiques et photographiques (2010-2017), la publication longtemps retardée de cet emblématique monument construit au cœur d’Ipet-sout peut désormais être proposée.
The monument known as Philip Arrhidaeus’ bark-shrine is the granite chapel built in the central area of the Temple of Amun-Re in Karnak. As a permanent resting place for the divine bark, it is located at the same place as the bark-shrine of Thutmose III, inserted into the complex of the “Palace of Maat” built during the reign of Hatshepsut. Cleared and partially rebuilt by Georges Legrain at the beginning of the 20th century, the chapel was restored and its colors fixed during work undertaken by the CFEETK in 1992-1993. With the resumption of the epigraphic and photographic survey programme (2010-2017), the long-awaited publication of this emblematic monument built in the heart of Ipet-sut can now be proposed.
الأثرالمعروف اليوم بمقصورة مركب فيليب اريدايوس هو بنـاء من الجرانيت قائم في مركـز معبد أمون رع بالكرنك.
كمستودع دائم للمركب الإلهي، تشغل المقصورة نفس المكان الذي وُجِدَت فيه قبلاً مقصورة مركب تحتمس الثالث، وذلك بداخل مجموعة «قصر الماعت» الذي شُيد في عصر حتشبسوت.
تم اخراج مقصورة أريدايوس من الكتل المتهاوية وقد قام جورج لجران بإعادة بنائها جزئياً في بداية القرن العشرين. بين عامي 1992 و 1993 م، تركزت أعمال المركز المصري الفرنسي لدراسة معابد الكرنك على ترميمها وتثبيت ألوانها المتعددة. مع إستئتاف برنامج المسح النصي والفوتوغرافي (2010-2017 م) أمكن الآن تقديم نشراً علميا لهذا الرمز العظيم الذي يقطن في قلب إيپت سوت والذي طال انتظاره.
- Christophe Thiers ( : 073982857)
Ancien membre scientifique de l’Institut français d’archéologie orientale du Caire, directeur de recherche au CNRS, Christophe Thiers a dirigé l’USR 3172-Centre franco-égyptien d’étude des temples de Karnak de 2008 à 2018, et a depuis rejoint l’UMR 5140-Archéologie des sociétés méditerranéennes (univ. Montpellier 3). Il oriente ses recherches sur les théologies thébaines tardives, en lien particulier avec les missions archéologiques et épigraphiques entreprises dans les temples de Karnak, Tôd et Ermant, et étudie la documentation hiéroglyphique « officielle » de l’époque ptolémaïque. - Charlie Labarta ( : 185054366)
Égyptologue, membre associé de l’USR 5172-CFEETK et de l’UMR 5140-ASM. Spécialiste de Karnak et des inscriptions royales du Nouvel Empire, elle est actuellement en charge de l’étude épigraphique du VIIe pylône au nom de Thoutmosis III. - Anaïs Tillier ( : 169772527)
Égyptologue, membre associé de l’USR 5172-CFEETK et de l’UMR 5140- ASM. Dans le cadre d’un programme IFAO, elle dirige actuellement, en collaboration avec le professeur Ali Abdelhalim Ali, la mission archéologique de Qus.
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Version pdf de l’ouvrage :
Bibliothèque générale 60
ISBN 9782724708141
2020 IFAO
63 € (3150 EGP)
Christophe Thiers, Charlie Labarta, Anaïs Tillier
La chapelle-reposoir de barque de Philippe Arrhidée à Karnak
I- Relevé épigraphique ; II- Relevé photographique (Arrhidée, nos 1-209)
Le monument connu sous le nom de chapelle-reposoir de Philippe Arrhidée est l’édifice en granite bâti dans la zone centrale du temple d’Amon-Rê à Karnak. Reposoir permanent de la barque divine, il occupe le même emplacement que la chapelle-reposoir de Thoutmosis III, insérée dans le complexe du « Palais de Maât » construit sous le règne d’Hatchepsout. Dégagée des blocs effondrés et partiellement reconstruite par Georges Legrain au début du XXe siècle, la chapelle a été restaurée et sa polychromie fixée lors de travaux entrepris par le CFEETK en 1992-1993. Avec la reprise du programme de relevés épigraphiques et photographiques (2010-2017), la publication longtemps retardée de cet emblématique monument construit au cœur d’Ipet-sout peut désormais être proposée.
The monument known as Philip Arrhidaeus’ bark-shrine is the granite chapel built in the central area of the Temple of Amun-Re in Karnak. As a permanent resting place for the divine bark, it is located at the same place as the bark-shrine of Thutmose III, inserted into the complex of the “Palace of Maat” built during the reign of Hatshepsut. Cleared and partially rebuilt by Georges Legrain at the beginning of the 20th century, the chapel was restored and its colors fixed during work undertaken by the CFEETK in 1992-1993. With the resumption of the epigraphic and photographic survey programme (2010-2017), the long-awaited publication of this emblematic monument built in the heart of Ipet-sut can now be proposed.
الأثرالمعروف اليوم بمقصورة مركب فيليب اريدايوس هو بنـاء من الجرانيت قائم في مركـز معبد أمون رع بالكرنك.
كمستودع دائم للمركب الإلهي، تشغل المقصورة نفس المكان الذي وُجِدَت فيه قبلاً مقصورة مركب تحتمس الثالث، وذلك بداخل مجموعة «قصر الماعت» الذي شُيد في عصر حتشبسوت.
تم اخراج مقصورة أريدايوس من الكتل المتهاوية وقد قام جورج لجران بإعادة بنائها جزئياً في بداية القرن العشرين. بين عامي 1992 و 1993 م، تركزت أعمال المركز المصري الفرنسي لدراسة معابد الكرنك على ترميمها وتثبيت ألوانها المتعددة. مع إستئتاف برنامج المسح النصي والفوتوغرافي (2010-2017 م) أمكن الآن تقديم نشراً علميا لهذا الرمز العظيم الذي يقطن في قلب إيپت سوت والذي طال انتظاره.
- Christophe Thiers ( : 073982857)
Ancien membre scientifique de l’Institut français d’archéologie orientale du Caire, directeur de recherche au CNRS, Christophe Thiers a dirigé l’USR 3172-Centre franco-égyptien d’étude des temples de Karnak de 2008 à 2018, et a depuis rejoint l’UMR 5140-Archéologie des sociétés méditerranéennes (univ. Montpellier 3). Il oriente ses recherches sur les théologies thébaines tardives, en lien particulier avec les missions archéologiques et épigraphiques entreprises dans les temples de Karnak, Tôd et Ermant, et étudie la documentation hiéroglyphique « officielle » de l’époque ptolémaïque. - Charlie Labarta ( : 185054366)
Égyptologue, membre associé de l’USR 5172-CFEETK et de l’UMR 5140-ASM. Spécialiste de Karnak et des inscriptions royales du Nouvel Empire, elle est actuellement en charge de l’étude épigraphique du VIIe pylône au nom de Thoutmosis III. - Anaïs Tillier ( : 169772527)
Égyptologue, membre associé de l’USR 5172-CFEETK et de l’UMR 5140- ASM. Dans le cadre d’un programme IFAO, elle dirige actuellement, en collaboration avec le professeur Ali Abdelhalim Ali, la mission archéologique de Qus.
ISBN 9782724707618
2020 IFAO
Collection: FIFAO 84
Langue(s): anglais
1 vol. 384 p.
69 € (3450 EGP)
Alison L. Gascoigne
The Island City of Tinnis
A Postmortem
On an island in Lake Manzala in the north-east corner of the Nile Delta lie the ruins of the once-prosperous late Roman and medieval port and manufacturing centre of Tell Tinnīs. Although little can be seen above ground, beneath the surface lie archaeological deposits that can be accessed by geophysical and geoarchaeological survey, and remote sensing. In addition, some excavation has taken place, providing evidence for the existence of structures such as cisterns, while ceramics and artefacts from the site’s surface provide indications of the lifestyles of the town’s occupants and their regional connections. This volume presents the results of archaeological work undertaken at the site between 2004 and 2012, which has produced a relatively detailed impression of the form and nature of the town from its inception around the 3rd century AD to its abandonment in the 13th century in the face of Crusader raids. This new information is discussed in light of the town’s relationship to and connectedness with its surrounding landscape, and likewise considers Tinnīs in comparison to contemporary settlements of Egypt’s Mediterranean coast.
Sur une île du lac Manzala, au nord-est du delta du Nil, se trouvent les ruines de Tell Tinnis, port et centre industriel autrefois prospère de la fin de l’époque romaine au Moyen Âge. Bien que très peu de traces en soient encore visibles en surface, des vestiges matériels sont préservés sous terre, accessibles grâce aux études géophysiques et géoarchéologiques, ainsi qu’à la télédétection. Quelques fouilles ont été entreprises, qui ont témoigné de l’existence de structures, telles que des citernes, tandis que les céramiques et les artefacts prélevés en surface ont fourni des indications sur les modes de vie des habitants de la ville et sur leurs relations régionales. Cet ouvrage présente les résultats des opérations archéologiques réalisées sur le site entre 2004 et 2012, qui ont permis de préciser l’apparence et la nature de la ville depuis ses origines, vers le IIIe siècle, jusqu’à son abandon, au XIIIe siècle, suite aux assauts des Croisés. Ces nouvelles données sont analysées à la lumière des liens entre la ville et ses environs, mais aussi par rapport à d’autres agglomérations de la même époque sur la côte méditerranéenne de l’Égypte.
- Alison L. Gascoigne ( : 131802518)
Associate Professor of Archaeology at the University of Southampton, UK, Alison L. Gascoigne has undertaken extensive field research throughout Egypt, including in the north-east Nile delta, in Old Cairo, in the Aswan region and in the Kharga oasis. She has also worked at the sites of Jam and Kabul’s Bala Hissar in Afghanistan, and in Uzbekistan. She has published the results of these and other research projects in a number of co-edited volumes and numerous articles. She is currently working on a monograph on Islamic-era Egypt for the Cambridge World Archaeology series.
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Version pdf de l’ouvrage :
Fouilles de l’Institut français d’archéologie orientale 84
ISBN 9782724708158
2020 IFAO
1 p.
48 € (2400 EGP)
Alison L. Gascoigne
The Island City of Tinnis
A Postmortem
Sur une île du lac Manzala, au nord-est du delta du Nil, se trouvent les ruines de Tell Tinnis, port et centre industriel autrefois prospère de la fin de l’époque romaine au Moyen Âge. Bien que très peu de traces en soient encore visibles en surface, des vestiges matériels sont préservés sous terre, accessibles grâce aux études géophysiques et géoarchéologiques, ainsi qu’à la télédétection. Quelques fouilles ont été entreprises, qui ont témoigné de l’existence de structures, telles que des citernes, tandis que les céramiques et les artefacts prélevés en surface ont fourni des indications sur les modes de vie des habitants de la ville et sur leurs relations régionales. Cet ouvrage présente les résultats des opérations archéologiques réalisées sur le site entre 2004 et 2012, qui ont permis de préciser l’apparence et la nature de la ville depuis ses origines, vers le IIIe siècle, jusqu’à son abandon, au XIIIe siècle, suite aux assauts des Croisés. Ces nouvelles données sont analysées à la lumière des liens entre la ville et ses environs, mais aussi par rapport à d’autres agglomérations de la même époque sur la côte méditerranéenne de l’Égypte.
On an island in Lake Manzala in the north-east corner of the Nile Delta lie the ruins of the once-prosperous late Roman and medieval port and manufacturing centre of Tell Tinnīs. Although little can be seen above ground, beneath the surface lie archaeological deposits that can be accessed by geophysical and geoarchaeological survey, and remote sensing. In addition, some excavation has taken place, providing evidence for the existence of structures such as cisterns, while ceramics and artefacts from the site’s surface provide indications of the lifestyles of the town’s occupants and their regional connections. This volume presents the results of archaeological work undertaken at the site between 2004 and 2012, which has produced a relatively detailed impression of the form and nature of the town from its inception around the 3rd century AD to its abandonment in the 13th century in the face of Crusader raids. This new information is discussed in light of the town’s relationship to and connectedness with its surrounding landscape, and likewise considers Tinnīs in comparison to contemporary settlements of Egypt’s Mediterranean coast.
- Alison L. Gascoigne ( : 131802518)
Associate Professor of Archaeology at the University of Southampton, UK, Alison L. Gascoigne has undertaken extensive field research throughout Egypt, including in the north-east Nile delta, in Old Cairo, in the Aswan region and in the Kharga oasis. She has also worked at the sites of Jam and Kabul’s Bala Hissar in Afghanistan, and in Uzbekistan. She has published the results of these and other research projects in a number of co-edited volumes and numerous articles. She is currently working on a monograph on Islamic-era Egypt for the Cambridge World Archaeology series.
ISBN 9782724707991
2020 IFAO
Collection: BAEFE
Langue(s): français
1 vol.
gratuit - free of charge
la version papier n’est pas disponible
Bulletin archéologique des Écoles françaises à l'étranger (BAEFE)
Opérations de terrain Ifao-CEAlex 2019
Créé en 2020, le Bulletin archéologique des Écoles françaises à l’étranger propose les contributions de l’École française d’Athènes, de l’École française de Rome, de l’Institut français d’archéologie orientale, du Centre d'études alexandrines, de l’École française d’Extrême-Orient et de la Casa de Velázquez réunis au sein du Réseau des Écoles françaises à l’étranger. C’est ainsi toute l’actualité des recherches archéologiques menées par le réseau des EFE, publiée jusqu’ici séparément et sur divers supports, sur tout le pourtour méditerranéen mais aussi dans les Balkans, en Inde et en Asie qui est proposée dans ce Bulletin exclusivement numérique, multilingue et à la publication continue.
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 120
2020 IFAO
gratuit - free of charge
Sobhi Ashour, Magdi Ibrahim, Maher Bashendi, Laurent Coulon
The Tomb of Ta-Ḏḥwty sȝt Ḥr-tȝ (Tathoutis daughter of Herta): Tomb 1 in the Necropolis of Bir el-Shaghala. The Architecture and the Paintings in the Antechamber
La tombe no 1 de Bir el-Shaghala (oasis de Dakhla) est une sépulture de type mausolée appartenant à Ta-Ḏḥwty sȝt Ḥr-tȝ (Tathoutis fille de Herta). Le rez-de-chaussée comprend une cour en plein air et une antichambre ainsi que deux chambres funéraires avec des décorations murales peintes. Le niveau supérieur comprend une chapelle et une pyramide, laquelle est la plus grande connue à ce jour pour une tombe privée. La partie supérieure a connu deux phases d’utilisation : deux voûtes ont été ajoutées à l’intérieur de la pyramide et deux salles de banquet ont été aménagées au nord de celle-ci. La disposition de la tombe est calquée sur celle des tombes à structure pyramidale de l’époque tardive, mais les salles voûtées en font un type à part.
La décoration de l’antichambre présente de nombreuses anomalies : les ba-s de Rê, Toutou et Horus-Grand-de-Force sont tous anthropomorphes. On y trouve une scène de divinisation unique pour une tombe égyptienne d’époque romaine, ainsi qu’une frise de ba-s et un fétiche abydénien sans parallèles connus. Les peintures des salles montrent des affinités stylistiques avec le « groupe des cercueils de Kharga » et attestent de motifs communs utilisés dans les tombes et le mobilier funéraire des oasis. La tombe peut être datée de la fin du ier siècle apr. J.-C. grâce à son architecture et ses peintures.
Tomb 1 at Bir el-Shaghala (Dakhla Oasis) is a mausoleum-like structure belonging to Ta-Ḏḥwty sȝt Ḥr-tȝ (Tathoutis daughter of Herta). The ground floor has an open-air court and an antechamber and two burial chambers with painted wall decoration. The upper floor has a chapel and a pyramid, which is the largest from a private tomb. The upper part witnessed two phases of use: two vaults were added inside the pyramid and two banqueting rooms to its north. The tomb’s layout is modeled on late dynastic pyramidal tombs, but the vaulted rooms isolate it as a distinctive type.
The antechamber decoration shows many anomalies: the ba of Re, Tutu, and Horus Great of Strength all have human bodies. An apotheosis scene is unique in a tomb from Roman Egypt, as is the ceiling frieze of ba-birds and an Abydene fetish. The paintings in the rooms show stylistic affinities to the “Kharga Coffin Group” and attest to common motifs used in tombs and funerary objects in the oases. The tomb is datable to late 1st century CE on the basis of its architecture and paintings.
- Sobhi Ashour ( : 24822896X)
Professor of Graeco-Roman Art and Archaeology, Helwan University, Faculty of Arts, Dep. of Archaeology and Culture, Cairo - Magdi Ibrahim ( : 257321381)
Director of Dakhla and Farafra Archaeological Inspectorate, Ministry of Antiquities, Cairo - Maher Bashendi ( : 248228943)
Ex-Director of Dakhla and Farafra Archaeological Inspectorate, Ministry of Antiquities, Cairo. - Laurent Coulon ( : 057589275)
Laurent Coulon est égyptologue, spécialiste de la religion égyptienne antique. Il est directeur d’études à l’École pratique des hautes études, dans la Section Sciences religieuses, depuis 2015, et directeur de l’Institut français d’archéologie orientale depuis 2019. Il co-dirige la mission Sanctuaires osiriens de Karnak et plusieurs programmes en humanités numériques, notamment sur la sculpture égyptienne d'époque tardive.
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 120
2020 IFAO
gratuit - free of charge
Sébastien Biston-Moulin
A propos de la datation du VIIe pylône du temple d'Amon-Rê à Karnak
Cet article propose un réexamen des éléments de datation du VIIe pylône du temple d’Amon-Rê à Karnak et de nouvelles observations concernant sa décoration. Des traces de modification des listes de « peuples vaincus » représentés sur la face nord du monument conduisent à considérer que la décoration du pylône a été réalisée en deux étapes distinctes. Une nouvelle datation dans le règne de Thoutmosis III pour la réalisation du monument et de son programme décoratif est proposée.
This article presents a new examination of the dating elements of the 7th pylon of the temple of Amun-Ra at Karnak, and some new observations concerning its decoration. Traces of amendments to the lists of “captives” carved on the northern face of the monument suggest that the decoration was added in two distinctive phases. A new dating for the construction of the monument and the execution of its decorative program in the reign of Thutmosis III is proposed.
- Sébastien Biston-Moulin ( : 170398447)
Ingénieur de recherche au CNRS, UMR 5140 Archéologie des Sociétés Méditerranéennes (ASM), Montpellier
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 120
2020 IFAO
gratuit - free of charge
Anne Boud’hors, Jean Gascou
Un nouveau papyrus de la jarre d'Edfou
Dans le cadre du projet d’édition des papyrus grecs et coptes de la jarre d’Edfou, sont publiés ici un cautionnement grec, peut-être attribuable à la période byzantine, et la lettre copte qui se trouve au verso.
As part of the editing project relating to the Greek and Coptic papyri from the Edfu jar, a Greek surety, perhaps attributable to the Byzantine period, and the Coptic letter written on the back, are published here.
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 120
2020 IFAO
gratuit - free of charge
Georges Castel
Le « sanatorium » de Dendara. Nouvelle interprétation à la lumière d'une étude architecturale
Cette étude sur le sanatorium de Dendara reconsidère les fonctions du bâtiment, proposées par François Daumas dans le BIFAO 56 (1956) et par Sylvie Cauville dans le BSFE 161 (2004). Pour le premier, le sanatorium était un établissement sanitaire dans lequel la présence de bains avait une fonction curative ; pour la seconde, le bâtiment aurait été un tinctorium dévolu à la teinture des étoffes liturgiques utilisées dans le temple, ainsi qu’un reposoir pour les statues divines. En fait, l’étude architecturale a montré qu’il s’agirait probablement d’un temple de substitution, construit sur le modèle de la partie méridionale du grand temple d’Hathor, destiné à assurer la maintenance du culte religieux pendant que des travaux de construction ou de rénovation dans le grand temple lui-même en interdisaient le déroulement.
This study on the sanatorium of Dendara reconsiders the functions of the building, proposed by François Daumas in BIFAO 56 (1956) and by Sylvie Cauville in BSFE 161 (2004). For the first, the sanatorium was a sanitary establishment in which the presence of baths had a curative function; for the second, the building was certainly a tinctorium devoted to the dyeing of liturgical fabrics used in the temple, as well as a resting place for divine statues. In fact, the architectural study showed that it was probably a substitute temple, built according to the model of the southern part of the great temple of Hathor, with the intention of ensuring the continuation of religious worship while construction or renovation work within the great temple itself prohibited it.
- Georges Castel ( : 026771314)
Architecte de fouilles et archéologue à l’IFAO, Georges Castel a dirigé ou codirigé de nombreux programmes de fouilles en Égypte, dont la mission d’Ayn Soukhna de 2001 à 2016.