Institut français
d’archéologie orientale du Caire

IFAO

Catalogue des publications


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IF1015
ISBN 9782724705362
2010 IFAO
Collection: RAPH 33
Langue(s): français
2 vol. 750 p.
34 (1700 EGP)

L'échec de la monarchie égyptienne. 1942-1952. (2 vol.)

Le 26 juillet 1952, le roi Farouk quittait l’Égypte à bord de son yacht après avoir abdiqué en faveur de son fils. L’irruption, trois jours auparavant, des Officiers libres sur la scène politique égyptienne l’avait contraint à cette extrémité. L’abdication de Farouk scellait l'échec de la première expérience de démocratie parlementaire de type occidental en Égypte.

Au moment de l’indépendance de l’Égypte, en 1922, les Britanniques ont favorisé des choix institutionnels qui devaient permettre le maintien de leur influence sur le pays selon des modalités nouvelles, notamment comme arbitres du conflit entre le souverain constitutionnel et les élites libérales égyptiennes siégeant au Parlement.

Après la seconde guerre mondiale et l’effacement des Britanniques, la vie politique se retrouve dominée par la lutte du roi et du Wafd, qui paralyse toute action.

En réaction, les nouvelles catégories sociales urbaines contestent le pouvoir politique qui est l’expression d’un ordre social très inégalitaire, en corrélation avec les structures foncières du pays. Comme les élections, faussées par le clientélisme dans les campagnes, voire truquées, ne leur permettent pas d’exprimer leur mécontentement, elles pratiquent l’abstention, adhèrent à des mouvements contestataires et parfois recourent à la violence.

>>Lire l'introduction.pdf (0.18 Mb)

On July 26th, 1952, king Farouk left Egypt on his yacht after having abdicated in favor of his son. The irruption, three days before, of the free Officers on the Egyptian political scene had constrained it to that decision. The abdication of Farouk sealed the failure of the first parliamentary experiment of democracy of a Western type in Egypt.

At the time of the independence of Egypt, in 1922, the British have favoured institutional choices which were to allow the maintenance of their influence on the country according to new modalities, in particular as referees of the conflict between the constitutional monarch and the Egyptian liberal elites sitting at the Parliament.

After the Second World War and the obliteration of Great Britain , the political life is found dominated by the fight of the king and Wafd, which paralyzes any action.

In reaction, the new urban social categories contest the political power which is the expression of a very unfair social order, in relation with the land structures of the country. As the elections, distorted by clientelism in rural areas, even dodged, do not allow them to express their dissatisfaction, they abstain to participate in the political life, adhere to protest movements and sometimes resort to violence.


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IF988
ISBN 9782724705096
2010 IFAO
Collection: MIFAO 128
Langue(s): français
2 vol. 340+110 p.
79 (3950 EGP)

La tombe d'Inherkhâouy (TT 359) à Deir el-Medina. 2 vol.

La tombe du Chef d’Équipe dans la Place de Vérité Inherkhâouy, décorée sous Ramsès IV, compte parmi les sépultures bien connues de la rive gauche de Thèbes, car c’est l’une des rares à être ouvertes au public sur le site de Deir el-Medina, où vécurent et furent enterrés les artistes et artisans de la Vallée des Rois ; en outre, une liste de rois figurant dans le premier caveau a contribué à la célébrité du monument parmi les spécialistes.

Le rapport que Bernard Bruyère a consacré en 1933 à la tombe d’Inherkhâouy étant épuisé depuis longtemps, et les photographies données par le fouilleur consistant en documents en noir et blanc, il a paru utile de publier aujourd’hui une couverture en couleurs des parois, et d’y ajouter – car cela ne figure pas dans le rapport préliminaire – une traduction des textes ainsi que le point de vue de l’historien d’art.

D’une grande originalité sur le plan des inscriptions, les caveaux d’Inherkhâouy présentent aussi un intérêt tout particulier dans la mesure où leur décoration est signée, fait extrêmement rare dans l’art égyptien.

The tomb of Inherkhâouy, Chief Workman in the Place of Truth, decorated under Ramses IV, is considered among the best known tombs on the West Bank of Thebes. Situated at Deir el-Medina, it is one of only a few tombs to be open to the public, providing insight into the lives and burial places of artists and craftsmen who worked in the Valley of the Kings. The significance of this monument is further enhanced by the presence of a king-list, situated in the first burial chamber of the tomb.

Given that the tomb of Inherkhâouy was published by Bernard Bruyère in 1933, the report is long out of print and not particularly useful as a research tool by today’s standards. Two issues that will be redressed is the publication of colour photographs of the tomb and a full translation of the texts (not provided in the original report). Both issues are valuable points for the art historian.

The tomb of Inherkhâouy is a highly original monument with regard to its inscriptions. The burial chambers are also of great interest due to the decoration, which is signed by the artisan; an extremely rare case in Egyptian art.


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IF889
ISBN 9782724703207
2010 2e édition IFAO
Collection: EtudAlex 8
Langue(s): français
1 vol.
20 (1000 EGP)

Alexandrie médiévale 2


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IF814
ISBN 9782724702293
2010 2e édition IFAO
Collection: EtudAlex 3
Langue(s): français
1 vol. 120 p.
20 (1000 EGP)

Alexandrie médiévale 1


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IF1023
ISBN 9782724705515
2010 IFAO
Collection: DFIFAO 48
Langue(s): français
1 vol. 385 p.
42 (2100 EGP)

Catalogue des ostraca hiératiques non littéraires de Deîr el-Médîneh. Tome XI. Nos 10124-10275.

Le présent fascicule du Catalogue des ostraca hiératiques non littéraires de Deîr el-Médînéh comprend la photographie, le fac-similé, la transcription hiéroglyphique, la translittération et la traduction commentée de 152 ostraca provenant de ce site. Ces documents appartiennent aux différentes catégories traditionnellement représentées dans ce corpus : textes institutionnels (listes d’ouvriers, livraisons de denrées variées, distribution de rations et fragments de journaux) ; textes privés (dépositions, listes de biens, mémoires, documents concernant des ânes) ; lettres et documents divers, parmi lesquels une importante liste d’offrandes consacrées à plusieurs divinités ou un court jugement parodique opposant les mérites comparés du vin et de la bière. S’y ajoutent enfin quelques fragments permettant de compléter — de manière parfois importante — des ostraca déjà publiés.

The present issue of the Catalogue des ostraca hiératiques non littéraires de Deîr el-Médînéh includes the photography, the facsimile, the hieroglyphic transcription, the transliteration and the annotated translation of 152 ostraca from the village. These documents belong to the different categories which usually appear in this corpus: institutional texts (workers’ lists, supply of various commodities, distribution of rations and fragments from journals); private texts (court statements, lists of goods, memoranda, donkeys’ documents); letters and miscellaneous documents, amongst which there is an important list of offerings to several divinities or a brief parodical judgment between wine and beer. At last, some fragments are added, which allow to complete formerly published ostraca, sometimes in an important way.


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IF1019
ISBN 9782724705485
2010 IFAO
Collection: CAI 29
Langue(s): français, anglais, arabe
1 vol. 442 p.
40 (2000 EGP)

Le soufisme à l’époque ottomane – Sufism in the Ottoman Era

Quelles furent les conséquences de l’intégration des provinces arabes dans l’Empire ottoman sur le soufisme? Le nouvel espace impérial permet le renouveau des voyages, depuis le Maghreb, l’Inde ou l’Asie du Sud-Est jusqu’aux Lieux saints. La Mecque et Médine, Le Caire, Damas, Zabîd, Istanbul, font figure de carrefours intellectuels. Solidement campé dans ses assises d’époque mamelouke, le soufisme égyptien entre en dialogue avec le soufisme turco-persan, s’installe dans les Villes saintes, essaime jusque dans l’océan Indien. Une littérature soufie florissante fait partie intégrante de la culture générale (adab) de « l’honnête homme » ottoman.

Ce livre explore différents auteurs et genres de littérature soufie et dévotionnelle de l’époque ottomane. À travers ces textes, apparaît le soufisme vécu et transmis de l’investiture (khirqa) à la voie (tarîqa) : le rattachement au cheikh, les chaînes et certificats de transmission (isnâds, ijâzas), les rituels du dhikr, du concert spirituel (samâ‘), de la retraite (khalwa) et des visites pieuses (ziyârât). Les confréries soufies deviennent un phénomène de masse. Dans les âpres débats doctrinaux du soufisme ottoman domine l’influence sans précédent des idées d’Ibn ‘Arabî. La crise du XVIIᵉ siècle, animée par les Qadizadeli, montre l’existence de contestations anti-soufies : elle montre aussi, a contrario, la domination quasiment sans partage du soufisme sur l’islam ottoman.

Seize contributions, une introduction historiographique, un index et une bibliographie générale font de ce livre une référence et un outil de travail.

As Arab lands were integrated into the Ottoman Empire, what were the effects on the Sufi tradition? This vast new empire encouraged travel between the furthest reaches of the Muslim world; the Maghrib, India, and South-East Asia, were once again connected to the Holy Sites of Arabia. Cairo, Damascus, Mecca and Medina, Zabid, and Istanbul, figured prominently as intellectual centres in this well connected web. In many aspects Egyptian Sufism was transformed, being brought into dialogue with its Turco-Persian counterparts, assuming a higher profile in Mecca and Medina, and also spreading out to the shores of the Indian Ocean. These developments were facilitated by an explosion of Sufi literature, which became progressively integrated into the cultural life (adab) of every Ottoman gentleman.

This book explores a number of Ottoman-period Sufi writers along with the literature they produced. These studies reveal Sufism as practiced through spiritual investiture (khirqa) into the Sufi path (tarîqa): the connection to ones shaykh, certificates of training (ijâzas) and their transmission (isnâds), the rituals of dhikr and spiritual concerts (samâ‘), ascetic retreat (khalwa), and pilgrimage (ziyâra). In this period the Sufi orders also became widespread mass institutions, and the controversial teachings of Ibn ‘Arabi rose to new prominence. The 17th century crisis provoked by the Qadizadelis made clear one strong anti-Sufi position, at the same time illustrating how deeply Sufism had integrated itself into Ottoman-period Islam.

This volume brings together sixteen contributions, along with a thematic introduction, index and bibliography, offering the reader both a work of reference and new avenues for further research.


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IF1022
ISBN 9782724705140
2010 IFAO
Collection: BiEtud 149
Langue(s): français
1 vol. 490 p.
49 (2450 EGP)

Pêche et chasse au lac Manzala. Delta du Nil

Avec ses nombreuses îles, le lac Manzala, longtemps connu sous le nom de lac Tennis, est le plus grand des quatre lacs égyptiens qui couronnent le delta du Nil. Son histoire est longue et complexe. Source de richesse pour les pêcheurs et les chasseurs depuis toujours, il a vu sa surface diminuer tout au long du XXᵉ siècle, tandis qu’augmentait de façon irréversible la pollution environnante. Peu à peu, les oiseaux migrateurs ont modifié leur parcours et les ressources poissonnières se sont raréfiées. Après avoir évoqué les questions environnementales, Nessim Henein, qui a passé de longues heures en compagnie des riverains, décrit avec maints détails les techniques de pêche et de chasse qu’il a fidèlement notées. Il consacre le chapitre final aux recettes pour préparer poissons et gibier. Au fil des pages, l’auteur porte aussi un regard d’ethnographe sur la vie quotidienne de ces gens avec leurs difficultés, leurs espoirs, leurs luttes incessantes pour survivre.

>>Lire l'introduction (0.78 Mb)

>>Voir aussi le compte rendu publié dans la Remmm

Lake Manzala and its many islands, has long been known as Lake Tennis. The largest of the four Egyptian lakes which border the Nile delta has had a long and complex history. Always a source of wealth for the fishermen and hunters, its surface has been shrinking all through the 20th century while the pollution affecting it has grown irreversibly. Little by little the migrating birds have changed their routes and the fish supplies have diminished. Nessim Henein describes in faithful detail the techniques that he carefully observed during the long hours he spent in the fishermen’s company. The last chapter is given to recipes on how to prepare fish and game birds. Throughout the pages of this book, the author also gives an ethnographical picture of the daily life of the people of Manzala, with their difficulties, their hopes and their constant struggle to survive.


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IF1011
ISBN 9782724705300
2010 IFAO
Collection: FIFAO 59
Langue(s): français
1 vol. 375 p.
68 (3400 EGP)

Balat VIII.
Un habitat de la XIIIᵉ dynastie – 2ᵉ Période Intermédiaire à Ayn Asil

Ancienne résidence des gouverneurs de l'oasis sous la VIᵉ dynastie, la ville d'Ayn Asil avait été abandonnée vers 2100 av. J.-C. Sous la XIIIᵉ dynastie, la partie sud du site est réoccupée. Des habitations s'installent sur les ruines ensablées de la fin de l'Ancien Empire. Les vestiges fragmentaires de cet établissement consistent en trois ensembles de structures d'habitat où dominent les locaux de stockage et de production alimentaire, en particulier les silos et les boulangeries. Nous les avons interprétés comme de grandes maisons rurales formant un hameau, dont l'occupation dure le temps de l'évolution lente et partielle de la céramique, d'une première phase datée de 1700 av. J.-C. environ jusqu'à une seconde, bien affirmée vers 1600 av. J.-C. Le catalogue des récipients, représentatif de tous les usages, permet de comparer la céramique de Dakhla au matériel des grandes régions de l'Égypte, telles qu'elles sont définies pour la 2ᵉ Période Intermédiaire.

Ayn Asil was the residence of the Governors of the oasis during the VIth dynasty and was subsequently abandoned around 2100 BC. During the XIIIth dynasty, the southern part of the site is reoccupied with houses constructed upon Old Kingom ruins that have been covered by sand. The fragmentary remains from this settlement consist of three groups of buildings including a large number of storage and food production areas, mostly silos and bakeries. The evidence suggests that these houses represent a hamlet and that it was occupied during a period of relatively slow and partial evolution as determined by the associated ceramic material. The first phase of this evolution can be dated to approximately 1700 BC continuing until a second phase, which can be accurately dated to about 1600 BC.

The comprehensive catalogue of vessels presented, allows us to compare ceramic material from Dakhla with those coming from other well known Egyptian regions, such as they are defined for the Second Intermediate Period.

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IF844
ISBN 9782724702668
2010 2e édition IFAO
Collection: BiEtud 125
Langue(s): français
1 vol. 310 p.
30 (1500 EGP)

Les instruments d'embaumement de l'Égypte ancienne. 2ᵉ édition

La momie est la réponse de la civilisation pharaonique au problème de la mort. Apprêtée, parée d'amulettes protectrices pour permettre au défunt de poursuivre dans l'au-delà la vie terrestre qu'il a connue, cette enveloppe charnelle protégée à tout jamais des ravages du temps porte en elle les marques des rituels funéraires accomplis par les prêtres-embaumeurs.

En ce sens, elle constitue pour l'homme moderne une source prodigieuse de renseignements sur les croyances religieuses de l'Égyptien ancien.

Les textes et la réalité archéologique ne nous permettent pas de connaître avec précision l'activité quotidienne des embaumeurs. Pourtant, les actes que ces professionnels de la mort réalisaient sur chaque corps étaient essentiels : sans eux, la dégradation du corps devenait inéluctable et l'immortalité était menacée.

À partir de l'étude des répliques des instruments utilisés par les prêtres-embaumeurs, l'ouvrage propose une nouvelle réflexion sur l'embaumement et les gestes techniques qui l'accompagnent.

La tenue en main et l'utilisation de ces instruments sur un corps humain ont permis de se rapprocher au plus près du geste réalisé par l'embaumeur égyptien et de mieux cerner ainsi la méthode de travail qui était la sienne.

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IF1017
ISBN 9782724705430
2010 IFAO
Collection: FIFAO Archéologie Islamique 60
Langue(s): français
1 vol. 302 p.
54 (2700 EGP)

Gedi, une cité portuaire swahilie. Islam médiéval en Afrique orientale

Gedi est une cité médiévale localisée sur les rivages du Kenya actuel, fondée au XIᵉ et abandonnée au début du XVIIᵉ siècle. À l'instar de Zanzibar et de Kilwa, en Tanzanie, Gedi a joué un rôle essentiel dans les relations maritimes de l'océan Indien occidental. Les ports et les cités-États swahilis doivent leur urbanisation aux marchands islamisés perses et arabes venus chercher en Afrique subsaharienne de l'or, de l'ivoire et des esclaves. La ville de Gedi est représentative de la culture swahilie et de l'Islam médiéval en Afrique orientale jusqu'à l'arrivée des Portugais. Les recherches archéologiques de Gedi ont été financées par la Commission des fouilles du ministère des Affaires étrangères et ont reçu un soutien administratif et logistique des Musées nationaux du Kenya et de l'Institut britannique en Afrique de l'Est.

Gedi is a medieval city located ont the coast of the current Kenya. Like many cities such as Zanzibar and Kilwa, in Tanzania, Gedi played an essential role in the maritime relationship of the Western Indian Ocean. The harbours and the Swahilis cities-states owe their urbanization to the Persian an Arabic islamized merchants who came in sub-Saharan Africa to search for gold, ivory and slaves. The city of Gedi was founded in the XIth century and abandoned in the beginning of the XVIIth century. This city is representative of the Swahili culture and medieval Islam in Eastern Africa until the arrival of the Portuguese navigators. The archaeological research in Gedi was founded by the French Ministry of Foreign Affaires (Commission des fouilles) and received an administrative and logistial supprot from the National Museums of Kenya and the British Institute in Eastern Africa.