Catalogue des publications
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ISBN 9782724707533
2019 IFAO
Collection: BCAI 33
Langue(s): français
1 vol. 105 p.
gratuit - free of charge
la version papier n’est pas disponible
Agnès Charpentier (éd.)
Bulletin critique des Annales islamologiques 33
Le Bulletin critique des Annales islamologiques (BCAI) vise à rendre compte de toute publication intéressant les études arabes et islamiques dans les divers domaines : langue et littérature arabes ; islamologie ; philosophie ; histoire ; histoire des sciences et des techniques ; anthropologie et sciences sociales ; arts et archéologie. Le BCAI est conçu et préparé par l’équipe Islam médiéval de l’UMR 8167 Orient Méditerranée du Cnrs. Il est mis en page et mis en ligne par l’Ifao.
The Bulletin critique des Annales islamologiques takes into account all publications of interest to Arab and Islamic studies in a variety of domains: Arabic language and literature; Islamic studies; philosophy; history; history of science and technology; anthropology and social sciences; arts and archaeology. It is edited by the team of Islam médiéval (UMR 8167 Orient Méditerranée - Cnrs) and published on line by IFAO.
- Agnès Charpentier ( : 058871713)
Ingénieure au CNRS (UMR 8167), spécialiste de l’histoire et de l’architecture de l’Islam d’Occident, elle travaille depuis 2008 sur l’aménagement, l’histoire et l’architecture de l’ouest algérien et les liens avec les autres émirats d’Occident. Agnès Charpentier assure depuis 2019 la direction du Bulletin critique des Annales islamologiques.
ISBN 9782724707441
2019 IFAO
Collection: BiGen 55
Langue(s): français
1 vol. 204 p.
34 € (1700 EGP)
Guillaume Charloux, Christophe Thiers
Le temple de Ptah à Karnak III
La Favissa
En décembre 2014, les fouilles entreprises à proximité du temple de Ptah à Karnak ont mis au jour une favissa, à savoir une fosse comblée d’objets, creusée à quelques mètres à l’arrière du sanctuaire de la divinité. La fosse contenait trente-huit objets mobiliers, statues, statuettes et éléments d’appliques statuaires, en calcaire, grauwacke, alliage cuivreux et fritte égyptienne, parfois recouverts d’or. La visualisation et l’analyse du comblement de la favissa ont été rendues possibles grâce à l’apport des méthodes modernes de relevés photogrammétriques et de modélisation 3D. Creusée à la fin de l’époque ptolémaïque, la fosse a servi à abriter une statue « déclassée » du dieu Ptah datant du Nouvel Empire, entourée d’éléments mobiliers et de nombreux bronzes osiriens, la plupart des objets remontant à la Troisième Période intermédiaire et à la Basse Époque (XXVe et XXVIe dynasties notamment). L’analyse et l’interprétation du comblement conduisent, dans cet ouvrage, à s’intéresser aux caches sacrées égyptiennes dans leur ensemble et à envisager le présent dépôt comme le témoignage de l’inhumation d’une statue du dieu Ptah dans le cadre de rituels osiriens.
In December 2014, excavation near the temple of Ptah in Karnak uncovered a favissa –a pit filled with objects– dug a few meters behind the shrine of the god. The pit contained thirty-eight objects, statues, statuettes and statuary elements, in limestone, greywacke, copper alloy and Egyptian frit, sometimes gilded. The visualization and analysis of the favissa filling has been made possible by the use of modern photogrammetric survey, and 3D modeling methods. Dug at the end of the Ptolemaic Period, the pit housed a New Kingdom broken statue of the god Ptah, surrounded by religious artefacts and many Osirian bronzes, most of the objects dating back to the Third Intermediate Period and the Late Period (especially 25th and 26th Dynasties). The analysis and the interpretation of the data lead, in this volume, to look at the Egyptian sacred caches as a whole, and to consider the present deposit as a testimony of the burial of a statue of the god Ptah in an Osirian ritual context.
في ديسمبـر 2014، كشفت أعمال الحفائر بمحيط معبد بتاح عن خبيئة ‐ عبارة عن حفرة مُلئت بلقى ‐ حُفرت على بعد أمتــار قليلة خلف مقصورة الإله، وتحوي هذه الحفــرة عدد 38 من اللقى المتنوعة: تماثيل مختلفة الأحجام وعناصر من تماثيل من الحجر الجيري ومن حجر الجريواك وسبائك النحاس بالإضافة إلى الفيانس المصري وفي بعض الأحيان تكون هذه اللقى مذهبة.
لقد أصبح من الممكن تصور وتحليل هذه الخبيئة باستخدام المسح التصويري الحديث والنماذج ثلاثية الأبعاد. حفرت هذه الخبيئة في نهاية العصر البطلمي، وحوت على تمثال مكسور للإله بتاح من عصر الدولة الحديثة أحيط بعدد من اللقى الأثرية وكثير من التماثيل البرونزية الأوزيرية، ومعظم هذه اللقى يؤرخ لها بعصر الانتقال الثالث والعصر المتأخر(خاصة الأسرتين 25 و26).
إن تحليل وتفسير البيانات في هذا الكتاب يرشدنا إلى الأخذ بعين الاعتبار الخبايا المصرية المقدسة ككل واعتبار المحتوى الحالي كدليل على دفن تمثال الإله بتاح في سياق الطقوس الأوزيرية.- Guillaume Charloux ( : 109153634)
Guillaume Charloux, docteur en archéologie de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, diplômé de l’École du Louvre et de l’École biblique et archéologique française de Jérusalem, est actuellement ingénieur de recherche au CNRS (UMR 8167, Orient & Méditerranée, Paris). Il dirige depuis 2010 la mission archéologique et épigraphique Oasis de l’Arabie déserte, regroupant plusieurs sites majeurs d'Arabie : al-Bad', Camel Site, Dûmat al-Jandal, Kharj et Najrân. Il coordonne également plusieurs projets de recherche à Karnak (Égypte), auprès du CFEETK (USR 3172 du CNRS - CSA), notamment la fouille du temple de Ptah en collaboration avec Christophe Thiers (CNRS, UMR5140), et la publication des fouilles archéologiques 1975-1977 de la cour du Xe pylône avec Raphaël Angevin (Ministère de la culture, UMR 7041, Arscan). - Christophe Thiers ( : 073982857)
Ancien membre scientifique de l’Institut français d’archéologie orientale du Caire, directeur de recherche au CNRS, Christophe Thiers a dirigé l’USR 3172-Centre franco-égyptien d’étude des temples de Karnak de 2008 à 2018, et a depuis rejoint l’UMR 5140-Archéologie des sociétés méditerranéennes (univ. Montpellier 3). Il oriente ses recherches sur les théologies thébaines tardives, en lien particulier avec les missions archéologiques et épigraphiques entreprises dans les temples de Karnak, Tôd et Ermant, et étudie la documentation hiéroglyphique « officielle » de l’époque ptolémaïque.
ISBN 9782724707090
2019 IFAO
Collection: MIFAO 137
Langue(s): français
2 vol. 496 p.
69 € (3450 EGP)
Audran Labrousse
Le temple funéraire du roi Pépy Ier
Le présent ouvrage concerne le temple haut du complexe funéraire de Pépy Ier, troisième souverain de la VIe dynastie. Il s’inscrit dans la continuité des publications portant sur la pyramide de Pépy Ier : textes, traduction de textes, architecture, marques sur pierres de construction. Il présente le projet du tombeau royal et l’arrivée de la chaussée qui y conduit, l’aspect extérieur et les deux parties du temple : l’avant-temple et le temple intime. La petite pyramide est également présentée à travers son architecture et sa fonction. Les lieux de culte, les circulations, les détails des blocs de bas-reliefs sont étudiés. De nombreuses hypothèses de restitutions sont proposées, tant pour l’architecture que pour les bas-reliefs et leur emplacement sur les parois. Enfin, les modifications du monument sous Mérenrê Ier sont envisagées, complétées par un essai de synthèse entre fonction et décors.
Un dernier volume, collectif, sera consacré à l’histoire du temple : de son incendie à l’extrême fin de l’Ancien Empire, sa restauration au Moyen Empire, sa ruine au Nouvel Empire, qui voit sa transformation en un modeste cimetière collectif, jusqu’à la retaille de ses blocs à la période copte, et son dépeçage sous les mamelouks.
The present volume concerns the pyramid temple of the mortuary complex of Pepy I, third King of the 6th Dynasty. It belongs to the series of publications concerning the pyramid of Pepy I: the texts, the translation of the texts, the architecture and stone marks. It includes the project for the royal tomb, the arrival of his causeway, the exteriors, the two parts of the temple: the fore-temple and the cult-temple. It presents the small tails of the decoration blocks. Many hypotheses for restitutions are proposed, both for the architecture and the reliefs and their original location on the walls. Finally, modifications to the monument under Merenre I and an essay of synthesis between function and decoration are envisaged.
A final collective volume will be devoted to the tomb’s history, its burning at the extreme end of the Old Kingdom, its restoration during the Middle Kingdom, its ruin at the New Kingdom when it was turned in to a modest collective cemetery, up to the reuse of its blocks during the Coptic period and its use as a quarry under the Mamluks.
- Audran Labrousse ( : 028309626)
Audran Labrousse, directeur de recherche honoraire au CNRS, est également rattaché au Centre de Recherches Égyptologiques de Sorbonne Université. Architecte, détenteur de deux doctorats, il a mené des fouilles en Iran, au Soudan et en Égypte où il a dirigé la Mission archéologique française de Saqqâra.
ISBN 9782724707397
2019 IFAO
Collection: RAPH 43
Langue(s): français
2 vol. 632 p.
42 € (2100 EGP)
Marie-Lys Arnette (éd.)
Religion et alimentation dans l'Égypte et l'Orient anciens
Religion et alimentation sont intrinsèquement liées. La religion, en particulier antique, a besoin de la nourriture pour donner forme au rite : les aliments, en tant qu’offrandes, circulent entre l’ici-bas et l’au-delà, depuis les hommes qui les présentent aux dieux et aux morts, puis en retour, depuis les dieux – parfois les morts – qui garantissent l’abondance et les fruits de la terre. Au cœur des pratiques alimentaires, la religion impose sa marque en contribuant à la fabrique d’un cadre normé, qui est aussi vecteur d’identité. Elle désigne ce qui est consommable, donc tenu pour pur, et ce qui ne l’est pas, fixe les règles de préparation des mets, du champ à la cuisine, et édicte des normes de conduite au moment de leur consommation. C’est précisément parce que la notion de norme est au cœur de l’une comme de l’autre, que religion et alimentation sont des moyens privilégiés d’interroger les sociétés, de les comparer entre elles, et de souligner les spécificités de chacune. Le présent ouvrage, collectif et pluridisciplinaire, a pour objectif de préciser la place de la nourriture dans les mythes et les pratiques rituelles, et de définir la nature et l’importance de la marque religieuse dans les pratiques alimentaires. Fondé sur une démarche comparative, il rassemble 17 articles, aussi bien des études de cas que des travaux de synthèse portant sur l’Égypte, la Mésopotamie, l’Anatolie et le Levant, du IIIe millénaire à l’Antiquité tardive.
Religion and food are intrinsically linked. Religion, especially in Antiquity, requires food to form the rite: food as offerings permits the circulation between this world and hereafter, from the living making offerings to the gods and the dead and then in return, the gods – and sometimes the dead – through the abundance of harvests offer food to the living. At the heart of food practices, religion imposes its mark by contributing to the manufacture of a standardized framework, which is also a vector of identity. It designates what is edible, therefore considered pure, and what is not; it creates the rules for preparing food, from the field to the kitchen, and sets standards of conduct at the time of consumption. It is precisely because the notion of norm is at the heart of both, that religion and food are privileged means to question societies, to compare them, and to underline the specificities of each. The present work, which is collective and multidisciplinary, aims to clarify the place of food in myths and ritual practices, and to define the nature and importance of the religious mark in food practices. Based on a comparative approach, it brings together 17 articles, both case studies and synthesis works on Egypt, Mesopotamia, Anatolia and the Levant, from the 3rd millennium to late Antiquity.
- Marie-Lys Arnette ( : 153683953)
Ancienne élève de l’École du Louvre, Marie-Lys Arnette a soutenu sa thèse de doctorat en égyptologie à la Sorbonne Université, en novembre 2010. Elle a ensuite été adjointe aux publications (2012-2013), puis membre scientifique de l'Ifao (2013-2017). Elle est actuellement membre du programme ERC Locus Ludi (université de Fribourg, Suisse). Ses thèmes de recherche répondent de l’anthropologie historique et de l’histoire culturelle : elle s’intéresse au corps et à ses normes, aux affects, à l’alimentation, à la mort et, plus récemment, aux jeux.
ISBN 9782724707373
2019 IFAO
Collection: BiEtud 172
Langue(s): français
2 vol. 448 p.
62 € (3100 EGP)
Pierre Meyrat
Les papyrus magiques du Ramesseum
Recherches sur une bibliothèque privée de la fin du Moyen Empire
Rédigés à la fin du Moyen Empire et découverts dans un coffret de bois au fond d’un puits funéraire lors de fouilles anglaises menées en 1895-1896 sur la rive ouest de Thèbes, les papyrus du Ramesseum constituent pour la moitié d’entre eux – à savoir un texte en hiéroglyphes cursifs et douze textes en hiératique – la plus ancienne collection de papyrus magiques connue à ce jour. Souvent comparés aux deux autres bibliothèques magiques connues (les papyrus Chester-Beatty pour le Nouvel Empire et les papyrus Wilbour pour la Basse Époque), les papyrus magiques du Ramesseum, aujourd’hui conservés au British Museum, ont été publiés sous forme de planches par Sir Alan H. Gardiner en 1955, et font ici pour la première fois l’objet d’une étude systématique. En raison de leur état très fragmentaire, le déchiffrement de ces documents relève parfois de la gageure. Si la plupart des formules présentées ici ne sont pas connues par ailleurs, plusieurs parallèles ont pu être identifiés dans d’autres sources plus anciennes ou plus tardives. De nouvelles hypothèses sont également proposées sur l’utilisateur de ces documents et sur leur origine géographique.
The Ramesseum papyri were composed in the late Middle Kingdom and discovered in a wooden box at the bottom of a tomb shaft during British excavations carried out in 1895-1896 on the west bank of Thebes. Half of them, i.e. one cursive and twelve hieratic documents, comprise the earliest collection of magical papyri known to this day. Often compared to the other two famous magical libraries known (the Chester-Beatty papyri for the New Kingdom and the Wilbour papyri for the Late Period), the magical papyri from the Ramesseum, today preserved at the British Museum, were published in 1955 by Sir Alan H. Gardiner in a volume of plates, and are here studied systematically for the first time. Due to their poor state of conservation, the deciphering of these very fragile and fragmentary documents often represents a conundrum. Although most of the spells are apparently unique to these papyri, several parallels could be identified in earlier or later sources. New hypotheses are also proposed on the user of these documents and on their geographic origin.
- Pierre Meyrat ( : 234901462)
Né en 1977 à Neuchâtel (Suisse), Pierre Meyrat a étudié l’égyptologie, l’arabe et l’anglais à l’Université de Genève avant de compléter sa formation par un diplôme en traduction. Il a soutenu en mai 2012 sa thèse de doctorat sur les papyrus magiques du Ramesseum. Actuellement traducteur indépendant, il participe à différentes missions archéologiques ou épigraphiques en Égypte et au Soudan.
ISBN 9782724707335
2019 IFAO
Collection: FIFAO 80
Langue(s): français
1 vol. 520 p.
69 € (3450 EGP)
Brigitte Gratien
Mirgissa V
Les empreintes de sceaux. Aperçu sur l'administration de la Basse Nubie au Moyen Empire
Le volume V de la série Mirgissa est consacré à la publication des empreintes de sceaux mises au jour sur ce site de la frontière méridionale de l’Égypte, et datées, pour la plupart, des XIIe et XIIIe dynasties. Plus de 15 000 fragments ont été recueillis dans la forteresse et sa décharge. Outre un grand nombre sur les huisseries des portes, et d’autres sur papyrus, les sceaux étaient appliqués sur des coffres et divers contenants. Les empreintes ont été laissées par des sceaux aux motifs géométriques ou gravés de signes hiéroglyphiques ; d’autres livrent les noms de rois et des représentations locales de grandes institutions comme le Trésor, les greniers, les magasins, le service du travail, ou encore donnent les titres et les noms de fonctionnaires. Certaines émanent de forts voisins.
Cet ensemble remarquable et unique a permis d’étudier, dans une seconde partie, l’organisation, au Moyen Empire, d’un mnnw, Mirgissa/Iqen, placé sous l’autorité d’un gouverneur, et ses relations avec la métropole et les autres citadelles de Nubie.
The fifth volume of the Mirgissa series is devoted to the publication of the seals, dating from the 12th and 13th dynasties, which were discovered in the Mirgissa fortress on the southern Egyptian frontier. More than 15,000 pieces were found. A number of the seals were on doorframes; others were on papyrus documents, boxes and containers. Some were inscribed with geometric patterns, hieroglyphs and names. These included the names of kings, local departments of the main Egyptian institutions (such as the treasury, the granaries, the wdja-stores and the department of labor); and even the titles and names of officials. Some of the seals had been sent from neighboring fortresses.
This remarkable collection has enabled us to study the organisation of a mnnw, Mirgissa/Iqen, during the Middle Kingdom, as well as its links with other Nubian fortresses or the Theban region.
- Brigitte Gratien ( : 026901196)
Directeur de recherche émérite CNRS (UMR 8164, HALMA-IPEL, Université de Lille 3) et directeur de la Mission Archéologique Française de Gism el-Arba (chantiers de Gism el-Arba, Zankor, Abou Sofyan), Brigitte Gratien a participé aux fouilles de Mirgissa et de Saï, sous la direction du Pr. J. Vercoutter, spécialiste des cultures nubiennes et de leurs relations avec l'Egypte pharaonique.
ISBN 9782724707472
2019 IFAO
Collection: BiGen 57
Langue(s): français
1 vol. 328 p.
35 € (1750 EGP)
Claudio Gallazzi, Gisèle Hadji-Minaglou
Trésors inattendus
30 ans de fouilles et de coopération à Tebtynis (Fayoum)
Le village de Tebtynis, situé en bordure sud du Fayoum, a été habité pendant environ 3000 ans de la XIIe dynastie pharaonique au xiie siècle de notre ère. Il a été, après sa découverte en 1899, fouillé par plusieurs missions scientifiques, saccagé par les chercheurs d’antiquités et amplement ravagé par les fouilleurs de sebâkh. Ainsi, aucun archéologue n’est revenu travailler dans ses ruines pendant plus de cinquante ans après la dernière campagne des Italiens en 1936, le site étant considéré comme épuisé. Lorsqu’en 1988 la mission franco-italienne, constituée par l’Ifao et l’université de Milan, reprit les fouilles, la nouvelle fut accueillie avec scepticisme dans certains milieux scientifiques. Les résultats obtenus au fil des ans ont toutefois été si satisfaisants que l’équipe a déjà mené trente et une campagnes et prépare sa trente-deuxième. De nouveaux quartiers ont été mis au jour, de grandes lacunes dans la connaissance du village ont été comblées et des milliers d’objets et de textes ont été découverts. De la masse de matériel récupéré, ce catalogue présente un choix réduit, mais d’un grand intérêt scientifique et muséologique. Certaines pièces sont exceptionnelles, voire uniques ; d’autres, grâce à leur provenance de contextes archéologiques datés, sont désormais des repères qui situent chronologiquement nombre d’exemplaires similaires ; d’autres encore sont courantes, mais présentent les différents aspects de la vie quotidienne à Tebtynis bien plus clairement et de manière bien plus détaillée qu’ailleurs.
- Claudio Gallazzi ( : 058472797)
Titulaire de la chaire de papyrologie à l'université de Milan, Claudio Gallazzi est directeur de la mission archéologique franco-italienne de Umm-el-Breigât (Tebtynis) depuis sa création en 1988. - Gisèle Hadji-Minaglou ( : 056980221)
Architecte-archéologue, ingénieur de recherche à l'Ifao, Gisèle Hadji-Minaglou a été directrice des fouilles de Baouît de 2008 à 2021.
ISBN 9782724706970
2019 IFAO
Collection: MIFAO 134
Langue(s): français
1 vol. 232 p.
40 € (2000 EGP)
Émile Chassinat
Les fouilles à Baouît, tome second
Notes mises en ordre, augmentées et éditées par Dominique Bénazeth et Cédric Meurice
Chantier de l’Institut français d’archéologie orientale depuis 1901, le complexe monastique de Baouît a livré parmi les plus riches exemples de l’art et de l’architecture coptes, notamment retranscrits en 1911 dans le MIFAO 13, Fouilles à Baouît I.
La suite de cet ouvrage n’a jamais paru. Le lot d’archives ici présenté comporte néanmoins une courte introduction d’Émile Chassinat (1868-1948) et la plupart des planches qu’il avait déjà maquettées. Il témoigne de la volonté de l’auteur de livrer au monde savant la totalité de son travail à Baouît.
Publier cette suite après plus d’un siècle dans la collection des MIFAO est un hommage rendu au travail d’Émile Chassinat. Nous y croisons le savant, le directeur de l’Ifao, l’archéologue chef du chantier, l’épigraphiste, le photographe et l’imprimeur, entre autres qualités de cet auteur rigoureux. Le volume enfin terminé sort au moment où les fouilles reprises par le musée du Louvre et l’Ifao ont exploré le secteur des églises. Il préfigure une monographie sur l’église dite nord et l’étude de la grande église D, dont la fouille se poursuit à ce jour.
The monastic complex of Bawit began to be excavated by the French Institute for Oriental Archaeology (IFAO) in 1901, and has produced some of the finest examples of Coptic art and architecture. These were documented in 1911 in MIFAO 13, Fouilles à Baouît I. The sequel to this work was never published. However, the set of archival materials presented here includes a short introduction by Émile Chassinat (1868–1948), along with most of the plates that he had already laid out in preparation for the proofs of the volume. It proves that Chassinat had hoped to present the scholarly world with the entirety of his work at Bawit.
By publishing this sequel in the MIFAO series, more than a century later, we pay tribute to Émile Chassinat’s work. Here we encounter the scholar, the director of the IFAO, the archaeologist in charge of the excavations, the epigrapher, the photographer, and even the printer, among the other talents of this meticulous author. This volume, finally completed, is being published just as the excavations recently resumed by the Musée du Louvre and the IFAO have explored the area where the churches are situated. It will be followed by a monograph on the so-called north church and a study of the large church D, where excavations are still ongoing.
- Émile Chassinat ( : 026781662)
Né à Paris en 1848, il commence à travailler à l’âge de 14 ans pour l’Imprimerie Nationale. Il est l’élève d’Eugène Revillout à l’École du Louvre et de Gaston Maspéro à l’École Pratique des Hautes Études. En novembre 1895 il se rend au Caire, à l’Institut français d’archéologie orientale, dont il devient le directeur entre 1898 et 1912. Son nom reste étroitement associé au temple d’Edfou, dont il assure la publication intégrale des textes, ce qui lui vaut l’attribution du prix Maspero en 1909. Profitant de ses connaissances techniques, il créé en 1907 l’imprimerie et la fonderie typographique de l’Ifao : il est l’auteur de plus de la moitié des 7000 signes qui composent la fonte hiéroglyphique, outil qui a permis à l’Ifao d’assurer la publication des grands temples ptolémaïques.
ISBN 9782724707298
2018 IFAO
Collection: BCE 28
Langue(s): français
1 vol. 384 p.
la version papier n’est pas disponible
Sylvie Marchand (éd.)
Bulletin de liaison de la céramique égyptienne 28
Cette nouvelle livraison du Bulletin de liaison de la céramique égyptienne (BCE 28) présente dans une première partie l’actualité de la recherche dans le domaine des études céramiques avec son « Parcours régional ». Le bulletin s’enrichit cette année de l’apport de travaux archéologiques récents réalisés en Moyenne Égypte à Sheikh Fadl et sur le site de Qubbet el-Hawa proche d’Assouan. Les autres contributions livrent des études céramiques de fouilles s’inscrivant dans la durée, voire achevées. Elles concernent des sites importants comme celui de Burg al-Zafar au Caire, de la nécropole de Dra‘ Abu el-Naga‘ et du temple de Karnak dans la région thébaine, ou encore le Soudan avec les temples de Abu Erteila. Ces présentations s’inscrivent dans un cadre chronologique large de la fin du Nouvel Empire à l’époque médiévale. La seconde partie de l’ouvrage propose plusieurs approches thématiques sous le titre « Études ». Le premier article revient sur une famille céramique emblématique de l’Ancien Empire avec les Maidum-bowls d’Ayn Asil dans l’oasis de Dakhla. Une seconde contribution rend compte de l’apport de l’étude des ostraca pour la datation d’assemblages céramiques d’époque byzantine du site d’Ahmeida dans l’oasis de Dakhla. Deux contributions distinctes pour le monde ancien punico-libyque et pour l’Égypte ancienne, croisent deux cultures et deux techniques de fabrication du pain avec ses ustensiles céramiques spécifiques. Une autre étude pluridisciplinaire, entre archéométallurgie et céramologie, décrit le mobilier archéologique de la forge romaine du site d'Abou Rawash. Enfin, la dernière contribution du volume propose de nouveaux développements sur un sujet technologique toujours débattu concernant la date d’apparition du tour rapide en Égypte.
- Sylvie Marchand ( : 117052582)
Sylvie Marchand est responsable du laboratoire de céramologie de l’Ifao, céramologue, éditrice du périodique Bulletin de liaison de la Céramique Égyptienne et de la collection des Cahiers de la Céramique Égyptienne.
ISBN 9782724707281
2018 IFAO
Collection: BiGen 54
Langue(s): français
1 vol. 592 p.
49 € (2450 EGP)
Nessim Henry Henein
Mari Girgis
Village de Haute-Égypte
Trente ans après sa première version, le succès non démenti de l’ouvrage de Nessim Henein conduit l’Ifao à publier la troisième édition d’un travail demeuré sans équivalent. Cette monographie consacrée à un hameau qui comptait au début des années 1970 un peu plus de trois cents personnes est une découverte du Sa’id rural, guidée par le regard ethnographique d’un citadin instruit du Caire. Enquête réalisée en immersion, c’est « un pèlerinage aux sources, la prise de conscience d’une égyptianité fondamentale » (Charles Vial).
Habitat, techniques de chasse, de pêche et d’agriculture, vie quotidienne des habitants, vêtements, pratiques religieuses et culture populaire : Nessim Heneim saisit ainsi une société villageoise « de la cave au grenier », à la veille de changements majeurs. Comme la Description de l’Égypte ou Manners and Customs of Modern Egyptians d’Edward William Lane, auxquels il a été comparé dès sa sortie, le livre, devenu classique, marque un jalon important de l’histoire de la modernité dans l’Égypte rurale.
La troisième édition propose un long entretien de l’auteur où celui-ci revient sur sa formation, sa méthode d’observation et les circonstances de ses séjours à Mārī Girgis.
En la préparant, un document exceptionnel a été retrouvé : le film documentaire réalisé à la même époque par Paul Warren, alors jésuite, sur le village. Disponible gratuitement en ligne, sur la chaîne YouTube de l’Ifao, le film est éclairé par un supplément à l’ouvrage rédigé par le réalisateur, qui interroge, outre la relation ethnographique elle-même, le rapport entre film de commande et cinéma du réel.
- Nessim Henry Henein ( : 02691865X)
Architecte de formation, Nessim Henein fut d'abord engagé à l'Ifao par Serge Sauneron comme architecte de fouilles et chargé d’une prospection sur le site du monastère de Mārī Ǧirǧis. Mais très vite, au-delà des relevés archéologiques, ses carnets de recherche ont traduit sa vision humaniste, son intérêt pour l’enquête ethnographique et pour le monde rural. Devenu ethnologue, ses enquêtes ont porté sur la vie quotidienne des habitants des villages et oasis d’Égypte et ses continuités observables parfois depuis l'Antiquité : l’outillage agraire, les techniques de pêche et de chasse, la culture matérielle, les processus de production et de fabrication en voie de disparition, mais aussi les cultures orales, avec une attention toute particulière aux faits de langage.