Institut français
d’archéologie orientale du Caire

IFAO

Catalogue des publications


Vignette
IF1204
ISBN 9782724707618
2020 IFAO
Collection: FIFAO 84
Langue(s): anglais
1 vol. 384 p.
69 (3450 EGP)

The Island City of Tinnis
A Postmortem

On an island in Lake Manzala in the north-east corner of the Nile Delta lie the ruins of the once-prosperous late Roman and medieval port and manufacturing centre of Tell Tinnīs. Although little can be seen above ground, beneath the surface lie archaeological deposits that can be accessed by geophysical and geoarchaeological survey, and remote sensing. In addition, some excavation has taken place, providing evidence for the existence of structures such as cisterns, while ceramics and artefacts from the site’s surface provide indications of the lifestyles of the town’s occupants and their regional connections. This volume presents the results of archaeological work undertaken at the site between 2004 and 2012, which has produced a relatively detailed impression of the form and nature of the town from its inception around the 3rd century AD to its abandonment in the 13th century in the face of Crusader raids. This new information is discussed in light of the town’s relationship to and connectedness with its surrounding landscape, and likewise considers Tinnīs in comparison to contemporary settlements of Egypt’s Mediterranean coast.

Sur une île du lac Manzala, au nord-est du delta du Nil, se trouvent les ruines de Tell Tinnis, port et centre industriel autrefois prospère de la fin de l’époque romaine au Moyen Âge. Bien que très peu de traces en soient encore visibles en surface, des vestiges matériels sont préservés sous terre, accessibles grâce aux études géophysiques et géoarchéologiques, ainsi qu’à la télédétection. Quelques fouilles ont été entreprises, qui ont témoigné de l’existence de structures, telles que des citernes, tandis que les céramiques et les artefacts prélevés en surface ont fourni des indications sur les modes de vie des habitants de la ville et sur leurs relations régionales. Cet ouvrage présente les résultats des opérations archéologiques réalisées sur le site entre 2004 et 2012, qui ont permis de préciser l’apparence et la nature de la ville depuis ses origines, vers le IIIe siècle, jusqu’à son abandon, au XIIIe siècle, suite aux assauts des Croisés. Ces nouvelles données sont analysées à la lumière des liens entre la ville et ses environs, mais aussi par rapport à d’autres agglomérations de la même époque sur la côte méditerranéenne de l’Égypte.


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Alison L. Gascoigne
p. 0-379
48 €
The Island City of Tinnis
pdf
FIFAO084.pdf (49 Mb)
Version pdf de l’ouvrage :
Fouilles de l’Institut français d’archéologie orientale 84
ISBN 9782724708158
2020 IFAO
1 p.
48 (2400 EGP)

The Island City of Tinnis
A Postmortem

Sur une île du lac Manzala, au nord-est du delta du Nil, se trouvent les ruines de Tell Tinnis, port et centre industriel autrefois prospère de la fin de l’époque romaine au Moyen Âge. Bien que très peu de traces en soient encore visibles en surface, des vestiges matériels sont préservés sous terre, accessibles grâce aux études géophysiques et géoarchéologiques, ainsi qu’à la télédétection. Quelques fouilles ont été entreprises, qui ont témoigné de l’existence de structures, telles que des citernes, tandis que les céramiques et les artefacts prélevés en surface ont fourni des indications sur les modes de vie des habitants de la ville et sur leurs relations régionales. Cet ouvrage présente les résultats des opérations archéologiques réalisées sur le site entre 2004 et 2012, qui ont permis de préciser l’apparence et la nature de la ville depuis ses origines, vers le IIIe siècle, jusqu’à son abandon, au XIIIe siècle, suite aux assauts des Croisés. Ces nouvelles données sont analysées à la lumière des liens entre la ville et ses environs, mais aussi par rapport à d’autres agglomérations de la même époque sur la côte méditerranéenne de l’Égypte.

On an island in Lake Manzala in the north-east corner of the Nile Delta lie the ruins of the once-prosperous late Roman and medieval port and manufacturing centre of Tell Tinnīs. Although little can be seen above ground, beneath the surface lie archaeological deposits that can be accessed by geophysical and geoarchaeological survey, and remote sensing. In addition, some excavation has taken place, providing evidence for the existence of structures such as cisterns, while ceramics and artefacts from the site’s surface provide indications of the lifestyles of the town’s occupants and their regional connections. This volume presents the results of archaeological work undertaken at the site between 2004 and 2012, which has produced a relatively detailed impression of the form and nature of the town from its inception around the 3rd century AD to its abandonment in the 13th century in the face of Crusader raids. This new information is discussed in light of the town’s relationship to and connectedness with its surrounding landscape, and likewise considers Tinnīs in comparison to contemporary settlements of Egypt’s Mediterranean coast.


Vignette
IF1241
ISBN 9782724707991
2020 IFAO
Collection: BAEFE
Langue(s): français
1 vol.
gratuit - free of charge

la version papier n’est pas disponible

Bulletin archéologique des Écoles françaises à l'étranger (BAEFE)
Opérations de terrain Ifao-CEAlex 2019

Créé en 2020, le Bulletin archéologique des Écoles françaises à l’étranger propose les contributions de l’École française d’Athènes, de l’École française de Rome, de l’Institut français d’archéologie orientale, du Centre d'études alexandrines, de l’École française d’Extrême-Orient et de la Casa de Velázquez réunis au sein du Réseau des Écoles françaises à l’étranger. C’est ainsi toute l’actualité des recherches archéologiques menées par le réseau des EFE, publiée jusqu’ici séparément et sur divers supports, sur tout le pourtour méditerranéen mais aussi dans les Balkans, en Inde et en Asie qui est proposée dans ce Bulletin exclusivement numérique, multilingue et à la publication continue.


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BIFAO120_art_01.pdf (16 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 120
2020 IFAO

gratuit - free of charge
The Tomb of Ta-Ḏḥwty sȝt Ḥr-tȝ (Tathoutis daughter of Herta): Tomb 1 in the Necropolis of Bir el-Shaghala. The Architecture and the Paintings in the Antechamber

La tombe no 1 de Bir el-Shaghala (oasis de Dakhla) est une sépulture de type mausolée appartenant à Ta-Ḏḥwty sȝt Ḥr-tȝ (Tathoutis fille de Herta). Le rez-de-chaussée comprend une cour en plein air et une antichambre ainsi que deux chambres funéraires avec des décorations murales peintes. Le niveau supérieur comprend une chapelle et une pyramide, laquelle est la plus grande connue à ce jour pour une tombe privée. La partie supérieure a connu deux phases d’utilisation : deux voûtes ont été ajoutées à l’intérieur de la pyramide et deux salles de banquet ont été aménagées au nord de celle-ci. La disposition de la tombe est calquée sur celle des tombes à structure pyramidale de l’époque tardive, mais les salles voûtées en font un type à part.
La décoration de l’antichambre présente de nombreuses anomalies : les ba-s de Rê, Toutou et Horus-Grand-de-Force sont tous anthropomorphes. On y trouve une scène de divinisation unique pour une tombe égyptienne d’époque romaine, ainsi qu’une frise de ba-s et un fétiche abydénien sans parallèles connus. Les peintures des salles montrent des affinités stylistiques avec le « groupe des cercueils de Kharga » et attestent de motifs communs utilisés dans les tombes et le mobilier funéraire des oasis. La tombe peut être datée de la fin du ier siècle apr. J.-C. grâce à son architecture et ses peintures.

Tomb 1 at Bir el-Shaghala (Dakhla Oasis) is a mausoleum-like structure belonging to ­Ta-Ḏḥwty sȝt Ḥr-tȝ (Tathoutis daughter of Herta). The ground floor has an open-air court and an antechamber and two burial chambers with painted wall decoration. The upper floor has a chapel and a pyramid, which is the largest from a private tomb. The upper part witnessed two phases of use: two vaults were added inside the pyramid and two banqueting rooms to its north. The tomb’s layout is modeled on late dynastic pyramidal tombs, but the vaulted rooms isolate it as a distinctive type. 
The antechamber decoration shows many anomalies: the ba of Re, Tutu, and Horus Great of Strength all have human bodies. An apotheosis scene is unique in a tomb from Roman Egypt, as is the ceiling frieze of ba-birds and an Abydene fetish. The paintings in the rooms show stylistic affinities to the “Kharga Coffin Group” and attest to common motifs used in tombs and funerary objects in the oases. The tomb is datable to late 1st century CE on the basis of its architecture and paintings.


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BIFAO120_art_02.pdf (4.4 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 120
2020 IFAO

gratuit - free of charge
A propos de la datation du VIIe pylône du temple d'Amon-Rê à Karnak

Cet article propose un réexamen des éléments de datation du VIIe pylône du temple d’Amon-Rê à Karnak et de nouvelles observations concernant sa décoration. Des traces de modification des listes de « peuples vaincus » représentés sur la face nord du monument conduisent à considérer que la décoration du pylône a été réalisée en deux étapes distinctes. Une nouvelle datation dans le règne de Thoutmosis III pour la réalisation du monument et de son programme décoratif est proposée.

This article presents a new examination of the dating elements of the 7th pylon of the temple of Amun-Ra at Karnak, and some new observations concerning its decoration. Traces of amendments to the lists of “captives” carved on the northern face of the monument suggest that the decoration was added in two distinctive phases. A new dating for the construction of the monument and the execution of its decorative program in the reign of Thutmosis III is proposed.


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BIFAO120_art_03.pdf (1.3 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 120
2020 IFAO

gratuit - free of charge
Un nouveau papyrus de la jarre d'Edfou

Dans le cadre du projet d’édition des papyrus grecs et coptes de la jarre d’Edfou, sont publiés ici un cautionnement grec, peut-être attribuable à la période byzantine, et la lettre copte qui se trouve au verso.

As part of the editing project relating to the Greek and Coptic papyri from the Edfu jar, a Greek surety, perhaps attributable to the Byzantine period, and the Coptic letter written on the back, are published here.


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BIFAO120_art_04.pdf (6.4 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 120
2020 IFAO

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Le « sanatorium » de Dendara. Nouvelle interprétation à la lumière d'une étude architecturale

Cette étude sur le sanatorium de Dendara reconsidère les fonctions du bâtiment, proposées par François Daumas dans le BIFAO 56 (1956) et par Sylvie Cauville dans le BSFE 161 (2004). Pour le premier, le sanatorium était un établissement sanitaire dans lequel la présence de bains avait une fonction curative ; pour la seconde, le bâtiment aurait été un tinctorium dévolu à la teinture des étoffes liturgiques utilisées dans le temple, ainsi qu’un reposoir pour les statues divines. En fait, l’étude architecturale a montré qu’il s’agirait probablement d’un temple de substitution, construit sur le modèle de la partie méridionale du grand temple d’Hathor, destiné à assurer la maintenance du culte religieux pendant que des travaux de construction ou de rénovation dans le grand temple lui-même en interdisaient le déroulement.

This study on the sanatorium of Dendara reconsiders the functions of the building, proposed by François Daumas in BIFAO 56 (1956) and by Sylvie Cauville in BSFE 161 (2004). For the first, the sanatorium was a sanitary establishment in which the presence of baths had a curative function; for the second, the building was certainly a tinctorium devoted to the dyeing of liturgical fabrics used in the temple, as well as a resting place for divine statues. In fact, the architectural study showed that it was probably a substitute temple, built according to the model of the southern part of the great temple of Hathor, with the intention of ensuring the continuation of religious worship while construction or renovation work within the great temple itself prohibited it.


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BIFAO120_art_06.pdf (5.8 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 120
2020 IFAO

gratuit - free of charge
Les listes de maisonnées de Deir el-Médina (« Stato civile »). Nouveaux fragments de l'Ifao et localisation de l'archive d'une ligne de scribes

Dans cette contribution, nous examinons les conséquences de l’identification, parmi les papyrus conservés à l’Ifao, de nouveaux fragments appartenant au groupe des documents connus sous le nom de « Stato civile ». Très vraisemblablement issus des fouilles de Bernard Bruyère, ces derniers assurent l’ancrage archéologique du dossier à Deir el-Médina et permettent de contextualiser les sources conservées à Turin. Ce faisant, c’est une partie importante de la collection Drovetti du Museo Egizio dont la provenance est corroborée. Dans la mesure où toutes les listes de maisonnées sur papyrus semblent pouvoir être liées à l’archive d’une lignée de scribes de la seconde moitié de la XXe dynastie, nous suggérons qu’il est à présent possible de situer la fonction de ces listes dans la perspective d’une gestion interne des habitations du village par les scribes de la Tombe.

This paper targets papyrus fragments kept at the French Institute for Oriental Archaeology, which can be identified as belonging to the group of documents known as “Stato civile”. These fragments most certainly originate from Bernard Bruyère’s excavations in Deir el-Medina. As such, they enable us to contextualize the related published sources from the Museo Egizio (Turin) and, by doing so, to track down the provenance of several papyri of the Drovetti collection: we suggest that they come from the archive of a lineage of scribes who lived in Deir el-Medina during the second part of the 20th Dynasty. Consequently, the lists of households (“Stato civile”) can be interpreted as internal documents written by the Deir el-Medina scribes in order to manage the houses and villagers.


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BIFAO120_art_07.pdf (17.7 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 120
2020 IFAO

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Early Roman Osiris Shrouds From Dra Abu El-Naga

La plupart des linceuls étudiés et publiés à ce jour proviennent de collections privées ou de musées et leur contexte archéologique de découverte nous est inconnu. Dans ces conditions, il a été rarement possible jusqu’à présent d’établir un lien entre les linceuls et leurs propriétaires. Cet article s’intéresse, d’un point de vue interdisciplinaire, au contexte archéologique dans lequel deux linceuls, exceptionnels, ont été découverts à Dra Abou el-Naga, et à leur typologie. Il procède à leur étude technique et à une analyse anthropologique et paléo-pathologique des momies auxquelles ils sont associés. Ces deux linceuls, qui sont peints, nous offrent de nouvelles perspectives sur les croyances funéraires et les coutumes relevant de la tradition pharaonique dans la région thébaine au début de l’époque romaine. D’autre part, dans une perspective liée au genre, il a été possible de constater et étudier pour la première fois l’utilisation d’un matériel textile destiné initialement à une momie masculine (comme en témoignent les informations iconographiques et épigraphiques qu’il révèle) pour une momie de femme.

Most of the shrouds hitherto studied and published come from private collections or museums, and lack archaeological contexts, so that it has very rarely been possible to relate them to their owners. This paper presents an interdisciplinary study of two shrouds found at Dra Abu el-Naga, their archaeological context, typology and technical details, and an anthropological and paleopathological analysis of the mummies with whom they were associated. The two painted shrouds offer evidence of surviving funerary beliefs and practices in early Roman Thebes and, from a gender perspective, offered, for the first time, the possibility to study enveloping textiles which iconography and texts were designed for males but used on female mummies.


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BIFAO120_art_08.pdf (3.6 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 120
2020 IFAO

gratuit - free of charge
Varia tanitica II. Une nouvelle fille-épouse de Ramsès II

Les opérations de préservation des fragments de statues dans la partie centrale du temple d’Amon de Tanis/Sân el-Hagar ont permis de mieux documenter certains des quatre colosses de quartzite de Ramsès II. L’un d’entre eux présente de part et d’autre des jambes du roi les représentations de deux princesses-reines, Bentanat et Mérytrê, cette dernière étant restée inconnue jusqu’ici.

The preservation of the fragments of statues in the central area of the temple of Amun in Tanis/San el-Hagar has made it possible to better understand the four quartzite colossi of Ramesses II, one of which presents representations of two princesses-queens, Bentanat and Merytra, the latter being unknown until now, on either side of the king’s legs.