Institut français
d’archéologie orientale du Caire

IFAO

Catalogue des publications


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IF745
ISBN 9782724701401
2005 2e édition IFAO
Collection: BiEtud 109
Langue(s): français
2 vol. 775 p.
30 (1500 EGP)

Le papyrus Harris I (BM 9999). I-II

Le Papyrus Harris I, le plus long papyrus que l'Égypte ancienne nous ait transmis, est l'objet d'une étude exhaustive et approfondie. Dans son commentaire général, Pierre Grandet aborde les questions concernant la découverte du document, en décrit le support, la répartition du texte et l'effort fourni par les différents scribes. Il présente une analyse circonstanciée de la nature et du contenu de cette composition complexe qui, dans le cadre d'une gigantesque autobiographie, regroupe des éléments relevant de divers genres littéraires (prières, hymnes, enseignements ou discours historique). Le souverain Ramsès III y expose rétrospectivement les bienfaits qu'il a accomplis au cours de son règne en faveur des domaines divins des trois principales villes de l'Égypte, Thèbes, Héliopolis, Memphis, et des sanctuaires de localités secondaires. Témoignage inestimable sur l'économie et les institutions égyptiennes, ce texte constitue également une source historique de première importance.

L'ouvrage comporte la traduction intégrale du Papyrus Harris I assorti d'un abondant commentaire philologique ainsi que d'un index détaillé, et, sur quatre-vingts planches, les photographies de l'ensemble du document.


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IF923
ISBN 9782724703702
2005 IFAO
Collection: FIFAO 51
Langue(s): français
1 vol. 302 p.
35 (1750 EGP)

Ostraca de Krokodilô. La correspondance militaire et sa circulation. Praesidia du désert de Bérénice II

Krokodilô est un des fortins romains de la route caravanière qui traversait le désert de Bérénice entre Koptos, en Haute-Égypte, et Myos Hormos, sur les rivages de la mer Rouge. Du dépotoir, fouillé en 1996 et 1997, sont sortis environ 800 ostraca, grecs en général, qui datent de Trajan et du début du règne d'Hadrien. Cette première livraison des O.Krok. rassemble ceux qui concernent le service de cette petite garnison : journaux de poste, recueils de correspondance reçue, lettres entre militaires sur des questions de service (la relève, la discipline, la réparation du moulin de la garnison...), tituli picti, tessères avec le mot d'ordre. Parmi ces documents, deux morceaux de choix : O.Krok. 1 est un journal de poste permettant de démonter le système des equites dispositi qui assurait la transmission rapide du courrier militaire ; O.Krok. 87 conserve une série de lettres (appelées diplômata), dont le clou est le rapport d'un survivant de l'attaque du praesidium de Patkoua (probablement situé en Basse-Nubie) par des barbares, le 13 mars 118.


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IF938
ISBN 9782724704112
2005 IFAO
Collection: CAI 25
Langue(s): français, anglais, arabe
1 vol. 450 p.
35 (1750 EGP)

Sociétés rurales ottomanes / Ottoman Rural Societies

Cet ouvrage collectif répond aux appels répétés à renouveler l’histoire rurale du Proche-Orient moderne. Si certains aspects, relatifs notamment aux statuts fonciers, à la fiscalité et à ses effets sur les structures sociales, ont fait l’objet d'études parfois précoces, les résultats de celles-ci demandaient à être affinés, et pour le reste des pans entiers de la vie des campagnes ottomanes demeurent inexplorés. L’heure n’est pas aux grandes synthèses : le ruralisme reste, pour les historiens du Proche-Orient, un domaine à construire. Issu de la collaboration entre les trois instituts français du Caire (Ifao), du Proche-Orient (Ifpo) et d’Istanbul (Ifea), ce livre privilégie de ce fait trois zones de l’Empire ottoman, le centre et notamment l’Anatolie, le Bilâd al-Shâm (surtout Liban et Syrie actuels) et l’Égypte. Les contributions qu’il rassemble dans une perspective comparatiste exploitent principalement les sources d’archives désormais accessibles, en mettant en œuvre des méthodes d’approche originales. Elles tournent autour de trois axes : les structures qui organisaient la vie rurale (statut des personnes et des terres, cadres sociaux : tribu, village, autres formes de solidarité) ; la perception des espaces et leurs dynamiques propres, en termes de mobilités et d’échanges ; la présence et l’absence de l’État, et leurs effets sur l’intégration des campagnes aux structures politiques et à l’espace global de l’Empire ottoman.

Recensions:

Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée

Ottoman Rural Societies presents a collective answer to repeated calls for a renewal of the pre-modern and modern Middle Eastern rural history. Some aspects of this history have been the subject of early studies, especially those related to land status or the financial system and its effects upon social structures; yet, their results need to be completed, since all others aspects, especially rural life in the Ottoman countryside, remain mostly unexplored. The time for a wider synthesis has not come yet: for historians of the Middle East, rural studies remain an open field. This book is the result of a cooperation between the three French Research Institutes in the Middle East based in Cairo (Ifao), Damascus (Ifpo) and Istanbul (Ifea); that is why it focuses on three regions of the Ottoman Empire: central lands, mainly Anatolia; Bilâd al-Shâm, mostly present-day Lebanon and Syria; and Egypt. The papers that have been gathered in a comparative perspective, capitalize chiefly on the now accessible archival sources by using original approaches. Three main themes are under scrutiny: the structures which organized rural life (land and personal status, social frames such as tribes and villages, other forms of solidarity); the perception of space and its inner dynamics, expressed by all forms of geographic mobility and exchanges; the presence and absence of the State, and its effects on the integration of rural people into political structures as well as into the Ottoman global space.


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IF925
ISBN 9782724703788
2005 IFAO
Collection: FIFAO 52
Langue(s): français
1 vol. 591 p.
70 (3500 EGP)

Balat VII - Les cimetières est et ouest du mastaba de Khentika - Oasis de Dakhla

Le mastaba de Khentika, gouverneur de l’Oasis à l'époque du pharaon Pépy II (vers 2200 av. J.-C.), est situé dans la nécropole antique de Qila‘ al-Dabba à proximité de la ville de ‘Ayn Asil où siégeait l'administration de l’Oasis à la fin de l’Ancien Empire. Deux cimetières secondaires se sont développés, à l’est et à l’ouest de ce mastaba, réservés aux tombes des proches du gouverneur et des fonctionnaires chargés de l’entretien de son tombeau. Ces tombes, une soixantaine, sont généralement individuelles et couvrent une période qui va de la construction du mastaba (sous Pépy II) à son abandon au début du Moyen Empire. Plus tard, à l’époque saïto-perse, quelques tombes collectives réoccupent les lieux.

L’ouvrage présente la publication exhaustive de ces tombes, la description de leur architecture comme de leurs occupants et du matériel associé, incluant des études anthropologiques, épigraphiques ou céramiques. Il offre ainsi une documentation nouvelle sur une catégorie sociale jusqu’alors bien moins connue que celle de l’élite enterrée dans les grands mastabas. Il montre aussi l’évolution des offrandes funéraires avec l’apparition des premiers simulacres d’offrandes. Un catalogue d'objets classés par matière permet, enfin, de suivre leur évolution durant la Première Période intermédiaire.

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IF939
ISBN 9782724704129
2005 IFAO
Collection: MIFAO 124
Langue(s): français
1 vol. 127 p.
30 (1500 EGP)

Ermant I - Les cryptes du temple ptolémaïque

Avec Médamoud, Karnak-Nord et Tôd, le sanctuaire d'Ermant-Hermonthis en Haute-Égypte, l'antique Héliopolis du Sud, constituait la plus ancestrale des pierres d'angle du «Palladium thébain», ce rempart théorique élaboré par les théologiens pour protéger la ville d'Amon-Rê. Si les temples hermonthites ont été largement détruits, les ruines subsistantes apportent pourtant un lot d'informations des plus originales. Ainsi en est-il des cryptes décorées sous le règne de Ptolémée Néos Dionysos, uniques vestiges épigraphiés encore en place d'une monumentale plateforme de fondation qui laisse entrevoir la grandeur passée du temple consacré à Montou-Rê-Horakhty. Au sein de la riche décoration des cryptes publiées ici, se distinguent la brève description de la cosmogonie de Ptah, le rituel des heures diurnes ou encore l'évocation du culte de la forme osirienne du dieu local, que protège une cohorte de farouches dieux-gardiens taurocéphales.

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IF496
ISBN 9782724704006
2005 2e édition IFAO
Collection: TAEI 6
Langue(s): français
1 vol.
50 (2500 EGP)

Un centre musulman de la Haute Égypte médiévale : Qûs

Cette étude s'efforce de mettre en lumière les raisons de la naissance, de l'épanouissement, puis du déclin d'une communauté urbaine musulmane.

La ville de Qûs a joué, entre le XIIe et le XIVe siècle, le rôle de capitale de la partie méridionale de la Haute-Égypte. Dans une très ancienne ville, dotée alors d'une importante population chrétienne, les nécessités du maintien de l'autorité sur les tribus, et du contrôle des pistes par où se faisait le transport des épices d'Extrême-Orient ainsi que le passage des pèlerins en route vers le Hedjaz, ont conduit à l'implantation d'une forte autorité régionale. Une communauté urbaine musulmane s'est alors développée, et, tandis que le rayonnement des soufis favorisait l'islamisation, les madrasas locales diffusaient la culture musulmane dans la région.

Ce phénomène urbain s'est progressivement étiolé à partir de la fin du XIVe siècle, lorsqu'une politique tribale imprudente et l'affaiblissement des structures de pouvoir du fait des pestes, ont abouti à une modification des grands itinéraires, et à une nouvelle structuration de l'espace égyptien, où la ville n'avait plus de rôle essentiel à jouer. Les conversions à l'islam ont alors cessé, et la ruralité a retrouvé ses droits.

Le souvenir de l'animation, de la prospérité et de l'importance religieuse et culturelle de la ville médiévale n'a désormais survécu que dans les ouvrages des lettrés et dans les contes.

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IF831
ISBN 9782724702484
2005 2e édition IFAO
Collection: BiEtud 126
Langue(s): français
2 vol. 675 p.
50 (2500 EGP)

Famille royale et pouvoir sous l'Ancien Empire égyptien - 2 vol

Le but de cette étude est de mieux définir le rôle joué par la famille royale dans la monarchie égyptienne et ses institutions à l'Ancien Empire (c. 2700-2200 av. J.-C.). La nécessité de disposer d'une date précise pour les différents personnages impliqués, conduit, en préliminaire, à une analyse critique des méthodes traditionnelles de datation des monuments, sur la base de laquelle la chronologie des tombes de la famille royale à Gîza et Dahchour est reconsidérée (chap. 1). Les frontières du groupe sont ensuite examinées selon les catégories définies par des termes de parenté, ou de toute autre relation personnelle avec le monarque. Ces cercles d'individus sont étudiés de manière concentrique, en se rapprochant progressivement du souverain, que la parenté soit réelle ou fictive (chap. 2). Suit une analyse détaillée des liens qui existent entre ces différents groupes et le pouvoir, à partir de sources variées, iconographie des tombes, géographie funéraire, hiérarchie et distribution des titres en domaines d'activité (chap. 3). On peut ainsi évaluer l'importance des fils royaux dans l'administration et la société politique, celle des reines au sein même de la monarchie, ou encore le rôle des filles royales dans la politique matrimoniale des souverains. Un intérêt tout particulier est accordé à des questions cruciales pour la royauté : succession, aînesse, dynastie et lignée, polygamie, inceste royal, cérémonies de cour, survie dans l'au-delà. Les fiches des 300 individus environ qui permettent de fonder cette étude, sont présentées sous forme d'un corpus indépendant (vol. 2). Il regroupe toutes les informations disponibles sur la datation, les titres et la parenté de chaque personnage, assorties d'une analyse critique de la documentation.

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IF922
ISBN 9782724703665
2005 IFAO
Collection: BEC 18
Langue(s): français
2 vol. 616 p.
58 (2900 EGP)

La révélation d'Antinoé par Albert Gayet. Histoire, archéologie, muséographie 2 vol.

Aujourd'hui encore, les fouilles, menées dès la fin du XIXe par l'archéologue Albert Gayet dans les nécropoles de l'antique cité, déjà ruinée, nous tendent un miroir déformant. C'est ici la véritable image de la cité, romaine puis byzantine, et surtout le portrait de ses habitants que nous avons tenté de restaurer et restituer, à l'aune de l'histoire du site d'abord, de la documentation ensuite, inédite et recouvrant presque une vingtaine d'années d'exploitation, en retenant tous les témoignages et critères objectifs. Le lecteur ne trouvera pas ici une simple compilation, encore moins un catalogue, mais une synthèse et un argumentaire; à travers la description méthodique, tantôt pittoresque tantôt laborieuse, de ses multiples facettes, Antinoé se laisse progressivement redécouvrir, de même que le concept « d'art copte » qui y trouva amplement son origine.

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IF933
ISBN 9782724703993
2005 IFAO
Collection: DFIFAO 44
Langue(s): français
1 vol. 180 p.
35 (1750 EGP)

Catalogue des ostraca littéraires de Deir al-Medîna

Issus de fouilles de l'Ifao menées au début du XXe siècle, ce sont plusieurs milliers d'ostraca «littéraires» datant du Nouvel Empire qui ont été découverts à Deir al-Médîna, le village des artisans de la Tombe royale, sur la rive ouest de Thèbes. Ils portent, dans leur grande majorité, les exercices d'étudiants plus ou moins avancés dans l'étude des divers aspects du métier de scribe. Les pièces rassemblées dans ce volume ont été choisies afin d'illustrer cet apprentissage progressif des belles-lettres en Égypte ancienne. Le débutant est suivi pas à pas dans ses premiers essais d'écriture puis dans des exercices de vocabulaire sur les anthroponymes, toponymes ou noms royaux, par exemple. Ces connaissances indispensables acquises, l'étudiant pouvait s'exercer sur les textes classiques - «sagesses» et «enseignements», hymnes et récits littéraires. Les plus expérimentés - ou les plus doués - d'entre eux devaient alors copier, et sans doute mémoriser, les grandes compositions littéraires, dans la cursive ramesside qu'ils étaient censés posséder parfaitement: nombre d'ostraca émaillés de corrections dues au maître ou à l'élève lui-même révèlent cette phase capitale des études; elle est surtout illustrée ici par l'Enseignement d'un homme à son fils. L'assimilation de la paléographie du Moyen Empire, conçue peut-être comme l'aboutissement du cursus, était sans doute considérée comme un des exercices les plus difficiles, ce dont témoigne un grand nombre de passages de la Kemyt, texte essentiel dans la formation du parfait lettré.

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IF849
ISBN 9782724702712
2005 2e édition IFAO
Collection: BiGen 21
Langue(s): arabe, français
1 vol. 336 p.
20 (1000 EGP)

Lexique franco-égyptien, Le parler du Caire

Le présent lexique a été conçu pour tous ceux qui s'intéressent à l'Égypte et à sa culture, ayant ou non une connaissance de l'arabe littéraire ou d'autres dialectes arabes. En raison du caractère fluctuant de l'arabe parlé, nous avons évité aussi bien les traductions trop relevées que celles jugées trop familières, pour nous attacher à une langue « intermédiaire ». Cette langue parlée privilégie les mots concrets ou, à défaut, les périphrases. Les mots et les phrases sont intrinsèquement liés à une situation donnée qui est celle de la vie courante. Ce lexique a été réalisé sur la base du premier ouvrage du genre, celui de Jacques Jomier. Le parler du Caire, lexique pratique français-arabe, publié par l'Ifao en 1976 et réédité en 1990. Au-delà de sa simple mise à jour, rendue nécessaire par l'évolution de la langue, on s'est attaché à étendre le vocabulaire couvert et à enrichir la liste des mots arabes correspondant aux différents sens d'un même terme français. Il a également paru utile de présenter les mots en écriture arabe et pas seulement en transcription latine. Pour autant, par sa taille, ce lexique ne saurait prétendre au nom de dictionnaire.