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Version pdf de l’ouvrage :
ISBN 9782724710342
2023 IFAO
Langue(s): anglais
360 p.
19 € (950 EGP)
Stéphane Polis (éd.)
The Guide to the Writing Systems of Ancient Egypt
What do we know about the writings of ancient Egypt, two hundred years after Jean-François Champollion deciphered hieroglyphs? This Guide answers the question in an easily accessible format, presenting the current state of knowledge on the different scripts that were used in the Land of Pharaohs. The reader will find more than fifty articles written by specialists, presenting the diversity of scripts in time and space, explaining the main principles of their functioning, and describing the main contexts in which they were used.
The guide begins by offering an overview of the scripts of Egypt, from the appearance of hieroglyphs up to the introduction of Arabic writing. It then explores the multiple aspects of hieroglyphic writing: the number of glyphs and their classification, the relationship between written glyphs and figurative representations, the organization in space and the materiality of hieroglyphs, the relationship of hieroglyphic writing to spoken language, as well as the play on symbols and other so-called enigmatic uses. Finally, the guide focuses on the main uses of writing in ancient Egypt. Learning how to write, the use of movable and monumental material, inscriptions on objects and graffiti, the destruction of writing and systems of symbols are all practices that are considered. The use of writing for specific purposes—such as administrative, funerary or magical—or in specific socio-historical contexts is also adressed.
Deux cents ans après le déchiffrement des hiéroglyphes par Jean-François Champollion, que sait-on des écritures de l’Égypte ancienne ? Ce Guide des écritures répond à la question, en exposant de manière accessible l’état de nos connaissances sur les différentes écritures qui furent utilisées sur la terre des pharaons. Le lecteur y découvrira plus de cinquante notices rédigées par des spécialistes, qui présentent la diversité de leurs manifestations dans le temps et l’espace, en expliquent les grands principes de fonctionnement, et décrivent leurs principaux contextes d’emploi.
Le guide propose dans un premier temps un panorama des écritures d’Égypte, depuis l’apparition des hiéroglyphes jusqu’à l’introduction de l’écriture arabe. Il explore ensuite les multiples facettes de l’écriture hiéroglyphique : le nombre de signes et leur classification, la relation entre signes d’écriture et représentations figurées, l’organisation spatiale et la matérialité des hiéroglyphes, l’adossement de l’écriture hiéroglyphique à la langue orale, ainsi que les jeux sur les signes et autres emplois dits énigmatiques. Enfin, il s’intéresse aux principaux usages de l’écrit en Égypte ancienne. Apprentissage de l’écriture, utilisation des supports mobiles et monumentaux, inscription des objets et graffiti, destructions de l’écrit et systèmes de marques sont autant de pratiques envisagées. L’emploi de l’écriture à des fins particulières – administratives, funéraires ou magiques, par exemple – ou dans des contextes socio-historiques spécifiques est également abordé.
- Stéphane Polis ( : 165611537)
Stéphane Polis est maître de recherches du Fonds National de la Recherche Scientifique (Belgique) et professeur adjoint à l’Université de Liège. Ses recherches portent sur la grammaire diachronique de l’égyptien ancien, la philologie du néo-égyptien, la publication de sources hiératiques et la sémiotique des écritures égyptiennes.
Version pdf de l’ouvrage :
Mémoires publiés par les membres de l’Institut français d’archéologie orientale 151
ISBN 9782724710359
2023 IFAO
Langue(s): français
583 p.
50 € (2500 EGP)
Dominique Valbelle
La porte de Tibère à Médamoud
Volume 1 : Le décor (textes, planches, paléographie)
Un propylône introduit, dès le début du premier millénaire de notre ère, le complexe religieux de Médamoud, sur lequel s’appuie une enceinte datée d’Auguste par une stèle commémorative. Quoique l’édification de la porte ait été sans doute contemporaine de celle de l’enceinte et que le décor des embrasures ait été commencé sous ce règne, le monument est connu sous le nom de « Porte de Tibère », les scènes et inscriptions de la façade et du revers, ainsi que trois scènes de l’embrasure nord-est, comportant les noms de cet empereur.
L’écroulement de la porte, dans le courant de la deuxième moitié du XVIIIe siècle, a fait disparaître une part importante du décor avant le dégagement de l’éboulis par F. Bisson de la Roque en 1926. Un nombre conséquent de blocs, heureusement photographiés par Cl. Robichon en 1936, a encore disparu avant la fin du XXe siècle. En dépit de ces pertes regrettables, les scènes et inscriptions conservées, presque entièrement inédites, représentent un apport extrêmement précieux et révélateur pour notre connaissance de la théologie locale aux époques ptolémaïque et romaine, l’élévation du temple étant largement détruite, et des théologies thébaines dans lesquelles Médamoud et ses divinités jouent un rôle majeur.
A propylon introduces, from the beginning of the first millennium AD, the religious complex of Medamud, on which is based an enclosure dated to Augustus by a commemorative stele. Although the construction of the gate was probably contemporary with that of the enclosure and the decoration of the embrasures began during this reign, the monument is known as the "Gate of Tiberius", as the scenes and inscriptions on the façade and on the reverse side, as well as three scenes in the northeast embrasure, bear the names of this emperor.
The collapse of the doorway in the second half of the 18th century caused a large part of the decoration to disappear before F. Bisson de la Roque cleared the scree in 1926. A significant number of blocks, fortunately photographed by Cl. Robichon in 1936, disappeared also before the end of the 20th century. In spite of these regrettable losses, the preserved scenes and inscriptions, almost entirely unpublished, represent an extremely precious and revealing contribution to our knowledge of the local theology in the Ptolemaic and Roman periods, the elevation of the temple having been largely destroyed, and of the Theban theologies in which Medamud and its gods play a major role.
- Dominique Valbelle ( : 027174107)
Ancien membre scientifique de l’Ifao, professeur émérite de Sorbonne-Université, Dominique Valbelle a consacré de nombreuses années au site de Deir el-Médina. Elle a rédigé une synthèse sur l’institution et les hommes de « la Tombe » et publié plusieurs volumes sur les ouchebtis, les poids à inscriptions hiératiques, une tombe et les registres de recensement dans le Village.
ISBN 9782724709575
2023 IFAO
Collection: MIDEO 38
Langue(s): français
1 vol. 240 p.
45 € (2250 EGP)
Dennis Halft (éd.)
Mélanges de l'Institut dominicain d'études orientales 38
Théologies islamiques des catastrophes
Ce numéro du MIDÉO dédié aux « Théologies islamiques des catastrophes », rappelle qu’à travers l’histoire, les sociétés musulmanes ont été régulièrement confrontées à des catastrophes diverses, naturelles ou humaines, et qu’elles ont trouvé des stratégies pour en expliquer les causes et effets. Les articles du dossier édité par Haoues Seniguer (Lyon) et Abdessamad Belhaj (Louvain), présentent des exemples de discours théologiques à travers les siècles, qui ont traité des calamités de leur époque.
This issue of the MIDEO, dedicated to "Islamic Theologies of Disasters", reminds us that Muslim societies have been regularly confronted with various disasters, both natural and human, throughout history and have found strategies to explain their causes and effects. The articles in the thematic dossier, edited by Haoues Seniguer (Lyon) and Abdessamad Belhaj (Louvain), present examples of theological discourses over the centuries that dealt with the calamities of their time.
يذكّرنا هذا العدد من مجلّة المعهد، والمخصّص لـ«فقه الكوارث في الإسلام» بأنّه على مرّ التاريخ واجهتْ المجتمعات الإسلاميّة كوارث مختلفة، طبيعيّة كانتْ أم بشريّة، وأنّها وجدتْ طرقًا لشرح أسبابها وتأثيراتها في الخطاب الدينيّ. تعرض مقالات هذا الملفّ الّذي حرّره هاوس سنيجار (ليون) وعبد الصمد بلحاج (لوڤان) أمثلةً على الخطابات الكلاميّة والفقهيّة عبر القرون والّتي تناولتْ مصائب حلّتْ فى عصورها.
- Dennis Halft ( : 256119740)
Professeur d’étude des religions abrahamiques à la faculté de théologie de l’Université de Trèves, en Allemagne, il est membre de l’Institut dominicain d’études orientales du Caire. Il a obtenu son doctorat en études islamiques à l’Université libre de Berlin en 2017. Il a publié plusieurs contributions à l’histoire intellectuelle de l’islam et s’intéresse principalement aux interactions interreligieuses dans les sociétés persanes.
ISBN 9782724709544
2023 IFAO
Collection: BiEtud 184
Langue(s): anglais
1 vol. 328 p.
43 € (2150 EGP)
Mennat-Allah El Dorry (éd.)
Food and Drink in Egypt and Sudan
Selected Studies in Archaeology, Culture, and History
The study of historic foodways is as multifaceted and varied as food itself. The changes we see in food habits and choices over history reveal evolving social and political climates and help us envision our ancestors’ everyday lives and imagined afterlives. Food certainly played a role in funerary rites; it was offered to the dead, of course, but also shared at the grave among the living family members, symbolically bridging between this world and the next. Choosing the food was embedded in a series of traditions and norms; how it relates to what was actually eaten in associated settlements enables an understanding of its meaning. Feasts, whether for the dead or the living, were laden with political and social meaning. Fasting, although requiring abstention from certain foods, also involves the management—from sourcing and storing to cooking and eating—of the permitted foods, a key concern in contexts such as monasteries where fasting occurred.
This collective work demonstrates the diversity of possible approaches to food. It presents the current state of research on the foodways of Egypt and Sudan and highlights the importance of further interdisciplinary collaboration for a “big picture” approach. It brings together 16 articles covering archaeology (in the broadest sense), theory, anthropology, language, ethnography, and architecture to illustrate food traditions and history in Egypt and Sudan from as early as the 4th millennium BC to the 20th century.
L’étude des modes alimentaires historiques est aussi multiple et variée que la nourriture elle-même. Les changements que nous observons dans les habitudes et les choix alimentaires au fil du temps révèlent l’évolution des climats sociaux et politiques et nous aident à imaginer la vie quotidienne et l’au-delà de nos ancêtres. La nourriture jouait certainement un rôle dans les rites funéraires ; elle était offerte aux défunts, bien sûr, mais aussi partagée dans ou à proximité de la sépulture entre les membres vivants de la famille, jetant symboliquement un pont entre le monde d’ici-bas et l’au-delà. Le choix des aliments s’inscrivait dans une série de traditions et de normes ; la comparaison de ceux offerts avec ceux ordinairement consommés permet de comprendre la signification qui leur était attribuée. Les fêtes, qu’elles soient destinées aux morts ou aux vivants, étaient chargées d’une signification politique et sociale. Le jeûne, bien que consistant à s’abstenir de certains aliments, implique également la gestion – depuis l’approvisionnement et le stockage jusqu’à la cuisson et la consommation – des aliments autorisés, une préoccupation essentielle dans des contextes tels que les monastères, où le jeûne était pratiqué.
Cet ouvrage collectif rend compte de la diversité des approches possibles portant sur l’alimentation. Il présente l’état actuel de la recherche sur les habitudes alimentaires de l’Égypte et du Soudan et souligne l’importance d’une collaboration interdisciplinaire plus poussée pour une approche globale. Il rassemble 16 articles couvrant l’archéologie (au sens large), la théorie, l’anthropologie, la langue, l’ethnographie et l’architecture, qui illustrent les traditions alimentaires et l’histoire de l’Égypte et du Soudan depuis le IVe millénaire av. J.-C. jusqu’au xxe siècle.
- Mennat-Allah El Dorry ( : 242635563)
Mennat-Allah El Dorry is an archaeobotanist specialised in Egyptian food and agricultural history. Currently Chair of Coptic Studies at the American University in Cairo and lecturer of archaeobotany at Ain Shams University, she has worked extensively on archaeological sites across Egypt. She has also served in a number of positions at the Egyptian Ministry of Antiquities, the last of which was Head of the Minister’s Scientific Office. She has been awarded fellowships in Berlin, Lyon, Brussels, and Cairo, and was guest editor of a special edition on Egypt’s culinary history for Rawi – Egypt’s Heritage Review.
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Version pdf de l’ouvrage :
185
ISBN 9782724710250
2023 IFAO
Langue(s): anglais
424 p.
32 € (1600 EGP)
Ali Abdelhalim Ali (éd.), Dagmar Budde (éd.)
Mammisis of Egypt
Proceedings of the 1st International Colloquium, Cairo, IFAO, March 27-28, 2019
Les maisons de naissance (mammisis) sont des éléments importants des temples égyptiens de l’époque tardive, mais elles n’ont pas fait l’objet d’études détaillées depuis celle fondamentale de François Daumas, publiée en 1958. Depuis lors, des découvertes archéologiques et de nouvelles approches de la théologie et de la piété de l’Égypte gréco-romaine ont considérablement amélioré notre compréhension de ces bâtiments exceptionnels. Il est donc nécessaire de faire le point sur le sujet en élargissant les techniques d’approche.
Ce livre rassemble les textes des communications présentées par des spécialistes internationaux dans le cadre du 1er colloque sur les mammisis d’Égypte, qui s’est tenu à l’Ifao les 27 et 28 mars 2019. Dans le cadre de cette publication, le réexamen des données disponibles est mis en discussion, avec l’établissement de critères permettant l’identification et la définition des mammisis. L’éventail des sujets abordés est large : il couvre les bases théologiques (y compris l’important cycle des naissances) et les traits caractéristiques de ces bâtiments sacrés, envisagés à travers leur évolution historique et les événements cultuels qui les ont marqués, jusqu’à leur architecture. Sont également envisagés des représentations spécifiques et des concepts théoriques et iconographiques, ainsi que la persistance de certains rites dans l’Égypte moderne. Un chapitre présente les projets scientifiques actuels et les méthodes appliquées à certains mammisis ou chapelles (Coptos, Deir el-Médina, Edfou, Kôm Ombo, Philae, Bahariya, Kellis, Gebel Barkal).
De nombreuses illustrations complètent les textes des contributions, qui révèlent les nouvelles données issues des fouilles, publiées ici pour la première fois.
Birth Houses (Mammisis) are important components of late Egyptian temple complexes but have not been investigated in detail since the fundamental study of François Daumas published in 1958. In the meantime, new archaeological findings as well as re-evaluations of theology and piety in Greco-Roman Egypt have considerably expanded our traditional understanding of these extraordinary buildings. Therefore, reassessment of phenomena and expanded research approaches need to be undertaken.
This book presents the printed versions of the lectures given by international Egyptologists at the IFAO in Cairo on March 27-28, 2019, as part of the 1st Colloquium on “Mammisis of Egypt”. In the publication, criteria and reconsiderations are put up for discussion that can be decisive for the identification and definition of Mammisis. The spectrum of topics ranges from theological basics (including the significant birth cycle) and typical features, through historical development and cultic events, to the architecture of these temple buildings. Special motifs, theoretical and iconographic concepts and finally the persistence of certain rites in modern Egypt are also covered. One chapter introduces current scientific projects and their methods that are dedicated to selected mammisis or chapels (Coptos, Deir el-Medina, Edfu, Kom Ombo, Philae, Bahariya, Kellis, Jebel Barkal).
Numerous illustrations complement the contributions. They contain new material from excavations that is being published for the first time.
ISBN 9782724709766
2023 IFAO
Collection: CAI 36
Langue(s): français
1 vol. 248 p.
23 € (1150 EGP)
Nicolas Michel
Oasis ottomanes
Dakhla et Kharga dans l’Égypte des XVIe-XIXe siècles
Ce livre explore la place des oasis de Dakhla et Kharga dans l’Égypte et l’empire ottomans. Il entend contribuer à la réflexion sur les caractéristiques et les limites de la notion d’ottomanité, vue par les habitants de cette région qui, du Caire, paraissait lointaine et isolée. Il s’appuie sur plusieurs ensembles d’archives privées, en grande partie inédits, complétés par les récits de voyageurs et la documentation de l’époque contemporaine. En dépit de leur éloignement de la Vallée du Nil et de leur milieu naturel très spécifique, les Oasis étaient encadrées sur les plans administratif et judiciaire de la même manière que le reste de l’Égypte. Leur fiscalité était spécifique, comme l’étaient leurs ressources, avant tout agricoles. En raison de la menace de raids bédouins, elles abritaient une importante garnison. Le livre étudie les effets de cette présence militaire sur la société oasienne des XVIe-XVIIIe siècles, et montre l’effacement graduel des spécificités ottomanes, puis de leur mémoire, au cours du XIXe siècle.
This book explores the position of the Dakhla and Kharga oases within Ottoman Egypt as well as the whole empire. It intends to contribute to the reflection on the characteristics and limits of Ottomanity as seen by the inhabitants of a region which, from Cairo, seemed remote and isolated. It is based on several sets of private archives, largely unpublished, supplemented by travelogues and by modern literature. Despite their remoteness from the Nile Valley and a unique environment, the Oases were integrated in the same administrative and judicial frame as the rest of Egypt. Taxation was specific as were the primarily agricultural resources. Because of the threat of Beduin raids, the Oases housed a large garrison. The book studies the impact of this military presence upon the Oasian society from the sixteenth to the eighteenth century, and the gradual erasure of Ottoman peculiarities, then of their memory during the nineteenth century.
- Nicolas Michel ( : 15681594X)
Nicolas Michel, historien, arabisant, ancien directeur des études à l’Ifao, est professeur d’histoire contemporaine à Aix-Marseille Université. Il travaille sur l’histoire des sociétés rurales du monde arabe pré-moderne. Après une thèse sur l’économie rurale du Maroc au XIXe siècle (publiée sous le titre Une économie de subsistances. Le Maroc précolonial, Ifao, 1997), il a porté ses recherches sur l’Égypte ottomane, publiant notamment L’Égypte des villages autour du seizième siècle, Peeters, 2018 et, en co-direction avec Benjamin Lellouch, Conquête ottomane de l’Égypte (1517). Arrière-plan, impacts, échos, Brill, 2013.
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Version pdf de l’ouvrage :
Cahiers des Annales islamologiques 36
ISBN 9782724710274
2023 IFAO
Langue(s): français
237 p.
16 € (800 EGP)
Oasis ottomanes
Dakhla et Kharga dans l’Égypte des XVIe-XIXe siècles
Ce livre explore la place des oasis de Dakhla et Kharga dans l’Égypte et l’empire ottomans. Il entend contribuer à la réflexion sur les caractéristiques et les limites de la notion d’ottomanité, vue par les habitants de cette région qui, du Caire, paraissait lointaine et isolée. Il s’appuie sur plusieurs ensembles d’archives privées, en grande partie inédits, complétés par les récits de voyageurs et la documentation de l’époque contemporaine. En dépit de leur éloignement de la Vallée du Nil et de leur milieu naturel très spécifique, les Oasis étaient encadrées sur les plans administratif et judiciaire de la même manière que le reste de l’Égypte. Leur fiscalité était spécifique, comme l’étaient leurs ressources, avant tout agricoles. En raison de la menace de raids bédouins, elles abritaient une importante garnison. Le livre étudie les effets de cette présence militaire sur la société oasienne des XVIe-XVIIIe siècles, et montre l’effacement graduel des spécificités ottomanes, puis de leur mémoire, au cours du XIXe siècle.
This book explores the position of the Dakhla and Kharga oases within Ottoman Egypt as well as the whole empire. It intends to contribute to the reflection on the characteristics and limits of Ottomanity as seen by the inhabitants of a region which, from Cairo, seemed remote and isolated. It is based on several sets of private archives, largely unpublished, supplemented by travelogues and by modern literature. Despite their remoteness from the Nile Valley and a unique environment, the Oases were integrated in the same administrative and judicial frame as the rest of Egypt. Taxation was specific as were the primarily agricultural resources. Because of the threat of Beduin raids, the Oases housed a large garrison. The book studies the impact of this military presence upon the Oasian society from the sixteenth to the eighteenth century, and the gradual erasure of Ottoman peculiarities, then of their memory during the nineteenth century.
ISBN 9782724709216
2023 IFAO
Collection: BiGen 68
Langue(s): anglais
1 vol. 406 p.
75 € (3750 EGP)
Shahira Mehrez
Costumes of Egypt. The Lost Legacies.
I. Dresses of the Nile Valley and its Oases
Costumes of Egypt: The Lost legacies sums up decades of Shahira Mehrez's research: it is a four-volume work recording and tracing the origin of hitherto undocumented ways of dressing and jewelry of Egyptian women, most of which have today become obsolete. The costumes surveyed in this first volume establish the fact that irrespective of distant geographic locations, beyond religious and ethnic diversity, and throughout thousands of years of history and successive civilizations, Nubians, Nile Valley peasants, Bedouins and oasis dwellers, both Christian and Muslim, were heirs to the same legacy. Old and new emblems were melted into one tradition, defining a multifaceted but harmonious Egyptian identity.
This tradition provides undeniable and tangible proof of the unity of the country and bears witness to the fact that throughout history these various communities were the different parts of a multicultural and pluralistic nation.
Costumes of Egypt, The Lost Legacies résume des décennies de recherche par Shahira Mehrez : il s'agit d’un ouvrage en quatre volumes qui recense et retrace l’origine de modes vestimentaires et de bijoux égyptiens jusqu’ici non documentés, dont la plupart sont aujourd’hui tombés en désuétude. Les costumes étudiés dans ce premier volume établissent qu’au-delà des situations géographiques éloignées, au-delà des diversités religieuses et ethniques, à travers des milliers d’années d’histoire et de civilisations successives, Nubiens, paysans de la Vallée du Nil, bédouins et habitants des oasis, à la fois chrétiens et musulmans, ont été les héritiers d’un même patrimoine. Anciens et nouveaux emblèmes se sont fondus dans une même tradition, définissant une identité égyptienne multiforme mais harmonieuse.
Ils constituent une preuve indéniable et tangible de l’unité du pays et témoignent du fait que, tout au long de leur histoire, ces différentes communautés ont constitué les différentes facettes d’une nation multiculturelle et pluraliste.
- Shahira Mehrez
Initially a teacher of Islamic Art and Architecture, by the late 70’s, Shahira Mehrez devoted herself to touring the country, documenting vernacular architecture and collecting traditional crafts. Her collections of costumes and jewellery, flat weaves and basketry are the most comprehensive in the country. To date she is the manager of Al Arish Needle Work, a project reviving the traditional Bedouin embroidery of Northern Sinai. A one-time member of the board of Trustees of the Museum of Islamic Art, she is also concerned with the preservation of architectural heritage and has been active with the Egyptian Heritage Rescue Foundation (EHRF) and founded a company, SAHEM, for the safeguarding of endangered historical monuments.
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ISBN 9782724710267
2023 IFAO
Collection: BiGen 68.5
Langue(s): anglais
1 vol. 406 p.
100 € (5000 EGP)
Shahira Mehrez
Costumes of Egypt. The Lost Legacies. (Limited Edition)
I. Dresses of the Nile Valley and its Oases
Limited Edition
Costumes of Egypt: The Lost Legacies sums up decades of Shahira Mehrez's research: it is a four-volume work recording and tracing the origin of hitherto undocumented ways of dressing and jewelry of Egyptian women, most of which have today become obsolete. The costumes surveyed in this first volume establish the fact that irrespective of distant geographic locations, beyond religious and ethnic diversity, and throughout thousands of years of history and successive civilizations, Nubians, Nile Valley peasants, Bedouins and oasis dwellers, both Christian and Muslim, were heirs to the same legacy. Old and new emblems were melted into one tradition, defining a multifaceted but harmonious Egyptian identity.
This tradition provides undeniable and tangible proof of the unity of the country and bears witness to the fact that throughout history these various communities were the different parts of a multicultural and pluralistic nation.
This limited edition will be for sale at IFAO's bookshop only.
Édition limitée
Costumes of Egypt, The Lost Legacies résume des décennies de recherche par Shahira Mehrez : il s'agit d’un ouvrage en quatre volumes qui recense et retrace l’origine de modes vestimentaires et de bijoux égyptiens jusqu’ici non documentés, dont la plupart sont aujourd’hui tombés en désuétude. Les costumes étudiés dans ce premier volume établissent qu’au-delà des situations géographiques éloignées, au-delà des diversités religieuses et ethniques, à travers des milliers d’années d’histoire et de civilisations successives, Nubiens, paysans de la Vallée du Nil, bédouins et habitants des oasis, à la fois chrétiens et musulmans, ont été les héritiers d’un même patrimoine. Anciens et nouveaux emblèmes se sont fondus dans une même tradition, définissant une identité égyptienne multiforme mais harmonieuse.
Ils constituent une preuve indéniable et tangible de l’unité du pays et témoignent du fait que, tout au long de leur histoire, ces différentes communautés ont constitué les différentes facettes d’une nation multiculturelle et pluraliste.
Cette édition limitée sera disponible à la vente uniquement à la librairie de l'Ifao.
- Shahira Mehrez
Initially a teacher of Islamic Art and Architecture, by the late 70’s, Shahira Mehrez devoted herself to touring the country, documenting vernacular architecture and collecting traditional crafts. Her collections of costumes and jewellery, flat weaves and basketry are the most comprehensive in the country. To date she is the manager of Al Arish Needle Work, a project reviving the traditional Bedouin embroidery of Northern Sinai. A one-time member of the board of Trustees of the Museum of Islamic Art, she is also concerned with the preservation of architectural heritage and has been active with the Egyptian Heritage Rescue Foundation (EHRF) and founded a company, SAHEM, for the safeguarding of endangered historical monuments.
Version pdf de l’ouvrage :
184
ISBN 9782724710243
2023 IFAO
Langue(s): anglais
326 p.
30 € (1500 EGP)
Mennat-Allah El Dorry (éd.)
Food and Drink in Egypt and Sudan
Selected Studies in Archaeology, Culture, and History
The study of historic foodways is as multifaceted and varied as food itself. The changes we see in food habits and choices over history reveal evolving social and political climates and help us envision our ancestors’ everyday lives and imagined afterlives. Food certainly played a role in funerary rites; it was offered to the dead, of course, but also shared at the grave among the living family members, symbolically bridging between this world and the next. Choosing the food was embedded in a series of traditions and norms; how it relates to what was actually eaten in associated settlements enables an understanding of its meaning. Feasts, whether for the dead or the living, were laden with political and social meaning. Fasting, although requiring abstention from certain foods, also involves the management—from sourcing and storing to cooking and eating—of the permitted foods, a key concern in contexts such as monasteries where fasting occurred.
This collective work demonstrates the diversity of possible approaches to food. It presents the current state of research on the foodways of Egypt and Sudan and highlights the importance of further interdisciplinary collaboration for a “big picture” approach. It brings together 16 articles covering archaeology (in the broadest sense), theory, anthropology, language, ethnography, and architecture to illustrate food traditions and history in Egypt and Sudan from as early as the 4th millennium BC to the 20th century.
L’étude des modes alimentaires historiques est aussi multiple et variée que la nourriture elle-même. Les changements que nous observons dans les habitudes et les choix alimentaires au fil du temps révèlent l’évolution des climats sociaux et politiques et nous aident à imaginer la vie quotidienne et l’au-delà de nos ancêtres. La nourriture jouait certainement un rôle dans les rites funéraires ; elle était offerte aux défunts, bien sûr, mais aussi partagée dans ou à proximité de la sépulture entre les membres vivants de la famille, jetant symboliquement un pont entre le monde d’ici-bas et l’au-delà. Le choix des aliments s’inscrivait dans une série de traditions et de normes ; la comparaison de ceux offerts avec ceux ordinairement consommés permet de comprendre la signification qui leur était attribuée. Les fêtes, qu’elles soient destinées aux morts ou aux vivants, étaient chargées d’une signification politique et sociale. Le jeûne, bien que consistant à s’abstenir de certains aliments, implique également la gestion – depuis l’approvisionnement et le stockage jusqu’à la cuisson et la consommation – des aliments autorisés, une préoccupation essentielle dans des contextes tels que les monastères, où le jeûne était pratiqué.
Cet ouvrage collectif rend compte de la diversité des approches possibles portant sur l’alimentation. Il présente l’état actuel de la recherche sur les habitudes alimentaires de l’Égypte et du Soudan et souligne l’importance d’une collaboration interdisciplinaire plus poussée pour une approche globale. Il rassemble 16 articles couvrant l’archéologie (au sens large), la théorie, l’anthropologie, la langue, l’ethnographie et l’architecture, qui illustrent les traditions alimentaires et l’histoire de l’Égypte et du Soudan depuis le IVe millénaire av. J.-C. jusqu’au xxe siècle.
- Mennat-Allah El Dorry ( : 242635563)
Mennat-Allah El Dorry is an archaeobotanist specialised in Egyptian food and agricultural history. Currently Chair of Coptic Studies at the American University in Cairo and lecturer of archaeobotany at Ain Shams University, she has worked extensively on archaeological sites across Egypt. She has also served in a number of positions at the Egyptian Ministry of Antiquities, the last of which was Head of the Minister’s Scientific Office. She has been awarded fellowships in Berlin, Lyon, Brussels, and Cairo, and was guest editor of a special edition on Egypt’s culinary history for Rawi – Egypt’s Heritage Review.