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Un type particulier de décoration a été en vogue à Deir el-Médina durant la période ramesside : il s’agit de la peinture murale qualifiée de « monochrome » par Bernard Bruyère, où les figures sont en général jaunes sur fond blanc ; l’emploi d’autres couleurs est en effet limité au rouge pour le tracé des lignes de contour, et au noir pour les rehauts des détails. Dans cet ouvrage, l’auteur dresse un état de l’art sur la question, en étudiant plusieurs caveaux parmi les plus représentatifs (TT 2, TT 10 b, TT 211 et TT 214). On trouvera également un essai de prosopographie des peintres.

Bernard Bruyère rend compte ici du résultat de deux campagnes de fouilles effectuées après cinq ans de fermeture du chantier durant la Seconde guerre mondiale. L'hiver 1945 voit la réparation des dégâts causés par les pilleurs pendant la guerre et le dégagement de l'escalier monumental du temple d'Hathor de Séthi I^er. L'année suivante, les efforts portent sur le déblaiement du terrain au nord du temple ptolémaïque et l'installation du train de wagonnets pour l’évacuation de déblais de fouilles anciennes. Est ajoutée également une note sur la prospection des environs, notamment l'occupation de l'oued dit "du Dolmen et du Menhir". En annexe, l'auteur présente une stèle inédite d'Inherkhâouy et un inventaire d’objets portant des titres d’artisans de Deir el-Medina retrouvés à Medinet Habou.