Institut français
d’archéologie orientale du Caire

IFAO

Catalogue des publications


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BIFAO122_art_12.pdf (2 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 122
2022 IFAO
22 p.
gratuit - free of charge
Âha et Ounout dans la Chapelle blanche de Sésostris Ier à Karnak

Cet article s’intéresse aux divinités de la XVe province de Haute Égypte mentionnées dans l’inventaire offert par la Chapelle Blanche de Sésostris Ier : Âha et Ounout. Ces deux dieux partagent une nature belliqueuse, sans doute l’aspect prééminent du panthéon de cette province jusqu’au Moyen Empire. Âha, le « Combattant », est un dieu apotropaïque, dont la nature menaçante s’exprime par une association étroite avec son arme fétiche, le couteau. Son caractère guerrier a certainement pu jouer un rôle dans son rapprochement avec Thot, qui à l’Ancien et au Moyen Empire est une divinité violente et agressive. Il est possible qu’avec le temps Âha n’ait plus été considéré que comme un aspect de la riche personnalité de Thot. Le rôle protecteur et guerrier attribué à Ounout, en tant qu’uræus et déesse dangereuse, légitime la place qui lui est accordée parmi les divinités de la province.

This article focuses on the deities of the 15th Upper Egyptian province mentioned in the inventory provided by the White Chapel of Senusret I: Aha and Wenut. These two gods share a warlike nature, probably the most prominent aspect of the pantheon of this province until the Middle Kingdom. Aha, the “Fighter”, is an apotropaic god, whose threatening nature is expressed by a close association with his fetish weapon, the knife. His warlike nature may have played a role in his association with Thoth, who in the Old and Middle Kingdoms was a violent and aggressive deity. It is possible that over time Aha was seen as only one aspect of the rich personality of Thoth. The protective and warlike role attributed to Wenut as a uraeus and dangerous goddess legitimize the place given to her among the deities of the province.


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BIFAO122_art_13.pdf (4 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 122
2022 IFAO
28 p.
gratuit - free of charge
Une collection de scellés dans le palais des gouverneurs à Balat

Le secteur sud du plais des gouverneurs à Balat (oasis de Dakhla, fin de l’Ancien Empire) abritait des réserves précieuses contrôlées par la Couronne, à en juger par le nombre considérable de scellés et d’empreintes de sceaux à noms royaux de la VIdynastie. La rigueur des fonctionnaires expérimentés qui y travaillaient est sensible dans les notes hiératiques datées, inscrites à même les scellés, et dans la pratique fréquente d’un double contrôle, le contrescellement. L’étude des sceaux et de leurs associations révèle une situation complexe, qui entremêle de façon étroite l’administration royale, présente par le biais de différentes structures cultuelles, et la gestion par les maisonnées des élites locales – une situation sans doute comparable à celle des provinces de la Vallée.

In the southern part of the governors’ palace at Balat (Dakhla oasis, late Old Kingdom) were located storerooms for precious goods. From the huge number of sealings and of impressions of royal seals from the Sixth Dynasty recovered in the area, it has been inferred that these were storerooms controlled by the crown. The experienced staff working there exercised a particularly tight control, as suggested by the dated notes written on the clay sealings, which, in addition, are frequently countersealed (meaning shared responsibility). The study of the seals and their associations reveals a complex situation which tightly interweaves the royal administration, linked to different cultic structures, with the management of the households of the local elite—a picture probably close to the situation in the Nile valley provinces.


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BIFAO122_art_14.pdf (4 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 122
2022 IFAO
41 p.
gratuit - free of charge
La terrasse d’Hathor à Dendara et la réversion des offrandes divines : un élément du paysage cultuel des villes au Moyen Empire

Cet article a pour objet d’évaluer la fonction de la « terrasse » (rwd) divine dans les espaces sacrés égyptiens entre les IIIe et IIe millénaires, en dressant un inventaire des différentes théories concernant son emplacement dans le paysage urbain. Bien que le rwd soit souvent considéré comme un toponyme exclusif d’Abydos, les sources textuelles que nous avons recueillies révèlent qu’il s’agit d’un élément cultuel répandu dans les villes du pays (par ex. : Dendara, Thinis, Tôd, etc.) et à différentes époques. Dendara faisait l’objet de « pèlerinages » près de la « terrasse » comme Abydos dès la XIe dynastie. De plus, le rwd est actuellement interprété comme une zone votive en expansion permanente à l’extérieur du temple, occupant les cimetières et au-delà. Cependant, l’exemple archéologique de Tod – récemment étudié – montre que le rwd était plutôt une structure aux abords du temple. Enfin, la documentation de Dendara nous permet de préciser comment la « terrasse » était une interface entre le naos et le monde extérieur. En général, les offrandes divines sortant de l’intérieur du temple et passant par le rwd étaient distribuées dans des monuments votifs (privés et royaux) près du sanctuaire, dans la ville, puis dans les chapelles commémoratives (dans le cas d’Abydos) et les tombes également, dans la nécropole (en tant que t wʿb “pain pur”). Le lien entre le rwd et le cimetière était principalement liturgique. Enfin, cet article invite à distinguer plusieurs catégories de zones votives et à ne pas assimiler la « terrasse » à l’ensemble de ces espaces.

This paper assesses the function of the divine “terrace” (rwd) in Egyptian sacred spaces between the 3rd and 2nd millennia by inventorying the different theories concerning its location in the urban landscape. Although the rwd is often considered a toponym exclusive to Abydos, the textual sources show that it was a cult element widespread in Egyptian cities (e.g., Dendara, Thinis, Tôd, etc.) at different times. Dendara was the goal of “pilgrimage” near the “terrace” (rwd),like Abydos since the Eleventh Dynasty. While the rwd is currently interpreted as a permanently expanding votive area outside the temple, occupying the cemeteries and beyond, the archaeological example of Tod—recently studied—shows that the rwd was instead a structure at the periphery of the temple. Finally, the documentation from Dendara allows us to clarify that the “terrace” was an interface between the naos and the outside world. In general, divine offerings coming out of the inner temple and passing through the rwd were distributed to votive monuments (private and royal) near the sanctuary, in the city, and then in memorial chapels (in the case of Abydos) and also tombs in the necropolis (as t wʿb“pure bread”). The link between the rwd and the cemetery was mainly liturgical. Finally, this article suggests distinguishing several categories of votive areas and not identifying the “terrace” with the ensemble of such spaces.


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BIFAO122_art_15.pdf (2 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 122
2022 IFAO
31 p.
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Tissus de chanvre trouvés par la mission archéologique espagnole à Dra Abou el-Naga

Lors des fouilles de la mission espagnole à Dra Abou el-Naga, une série de pièces complètes de tissu en chanvre a été trouvée, dont les caractéristiques les différencient des tissus en lin, tant du point de vue des méthodes de fabrication et des aspects techniques que de leur fonction. Les tissus en chanvre sont constitués de pièces nouées, avec de longues franges en surface, des bandes et différents types de linceuls. Ils ont été retrouvés dans des structures funéraires situées au sud-ouest de la cour d’entrée de la tombe de Djehuty (TT 11). Cet article présente les particularités de l’utilisation du chanvre, les caractéristiques techniques utilisées pour fabriquer ces pièces et les parallèles connus.

During the excavations of the Spanish Mission at Dra Abu el-Naga, a series of complete hemp textiles were found. They are differentiated from linen textiles both by the way they are made  and technical details and  by their use.  The hemp textiles consist of knotted pieces with long fringe on the surface (towels), bands, and shrouds. They were found in several funerary structures located southwest of the entrance courtyard of the tomb of Djehuty (TT 11). This article presents the particularities of the use of hemp, the techniques used to manufacture these pieces, and the known parallels.


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BIFAO122_art_16.pdf (2 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 122
2022 IFAO
16 p.
gratuit - free of charge
Stratégies pour une divinisation : la stèle insolite de Pachermontou-panakht

Publication d’une stèle passée en salle de vente en 2018 ; elle présente deux divinités hiéracocéphales assises face à face, dont l’une affiche l’iconographie du dieu Montou. Les courtes légendes sont pourtant tout autres, et semblent désigner un défunt divinisé, phénomène bien connu de la Thèbes gréco-romaine.

Publication of a stele that passed through a London auction in 2018. It bears the relief of two falcon-headed deities seated face to face, one of which showing the features of the god Montu. The short texts are however quite different, and seem to designate a deified human, a phenomenon well attested in Greco-Roman Thebes.


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BIFAO122_art_17.pdf (7 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 122
2022 IFAO
31 p.
gratuit - free of charge
“Re-Membering” Osiris: Late Period Casting Moulds and Osirian Ritual?

En 1969, un ensemble unique de moules de l’époque tardive a été découvert dans la nécropole de Qubbet el-Hawa, illustrant la chaîne opératoire de la technique de la cire perdue. Habituellement, il reste au mieux des fragments de moules comme seuls vestiges archéologiques, difficilement identifiables, or ce lot de moules présente des exemplaires complets représentatifs des différentes phases de la production d’artefacts en cire perdue. Les μCT-scans ont révélé l’existence de deux approches technologiques totalement différentes. La première vise à produire de petites amulettes et des statuettes de divinités. La seconde permettrait de tenter des « remembrements » des figures d’Osiris. En effet, des pieds en bronze – préalablement coulés puis cassés – ont été complétés en y ajoutant et en y modelant un corps en cire pour donner une forme complète de statuette d’Osiris. Ensuite, cette figure mi-métal, mi-cire, est entourée d’un nouveau moule afin de créer un nouveau corps. D’un point de vue technique, une telle méthode constitue un non-sens, puisqu’une fusion entre le corps nouvellement coulé et les pieds en métal déjà existants n’est pas possible. Dans cet article, une nouvelle hypothèse est proposée, qui pourrait expliquer une telle technique de coulée propre à une utilisation rituelle locale.

In 1969, a unique set of Late Period bronze casting moulds was discovered at the Qubbet el-Hawa necropolis illustrating the chaîne opératoire of the lost-wax technique. Usually only mould fragments, if anything at all, remain in the archaeological record, but this assemblage presents complete examples representative of different phases of the production of solid-cast bronze artefacts. μCT scans of the moulds have revealed the existence of two entirely different technological approaches. The first is for the regular production of small amulets and statuettes of deities. The second is for attempts at “re-membering” Osiris figures. Previously cast and broken bronze feet are turned into the full form of an Osiris statuette by adding a body modeled in wax, and then placing the combination in a mould to cast a new image of the deity. Technologically, this particular method doesn’t make sense, since a fusion of the newly cast body with the extant metal feet is impossible. This paper proposes a new hypothesis that seeks to explain this casting method in the context of a local ritual use.


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BIFAO122_art_18.pdf (9 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 122
2022 IFAO
29 p.
gratuit - free of charge
A Third Intermediate Period Stone Stela from Dra Abu el-Naga

La cour de la tombe SMDAN 1030 – qui fait partie de la concession de la mission archéologique espagnole ProyectoDjehuty à Dra Abu el-Naga – est un exemple exceptionnel de réutilisation d’un espace funéraire. Les objets qui s’y trouvent comprennent une stèle en pierre de la Troisième Période intermédiaire : la stèle SMDAN 5247. Cet article décrit le contexte archéologique secondaire où cet objet a été trouvé et présente une étude chronologique, typologique et prosopographique.

The courtyard of tomb SMDAN 1030—part of the concession of the Spanish archaeological mission Proyecto Djehuty at Dra Abu el-Naga—is an exceptional example of the reuse of funerary space. The materials found within it included a Third Intermediate Period stone stela, SMDAN 5247. This paper describes the secondary archaeological context in which it was found and presents a chronological, typological and prosopographical study of the piece.


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IF1293
ISBN 9782724709513
2022 IFAO
Collection: BAEFE
Langue(s): français
1 vol.
gratuit - free of charge

la version papier n’est pas disponible

Bulletin archéologique des Écoles françaises à l'étranger (BAEFE)
Opérations de terrain Ifao-CEAlex 2021

Le Bulletin archéologique des Écoles françaises à l’étranger propose les contributions de l’École française d’Athènes, de l’École française de Rome, de l’Institut français d’archéologie orientale, du Centre d'études alexandrines, de l’École française d’Extrême-Orient et de la Casa de Velázquez réunis au sein du Réseau des Écoles françaises à l’étranger. C’est ainsi toute l’actualité des recherches archéologiques menées par le réseau des EFE sur tout le pourtour méditerranéen mais aussi dans les Balkans, en Inde et en Asie qui est proposée dans ce Bulletin exclusivement numérique, multilingue et à la publication continue.


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IF1259
ISBN 9782724708431
2022 IFAO
Collection: MIFAO 146
Langue(s): français
1 vol. 240 p.
49 (2450 EGP)

Mefkat et la déesse Hathor
Topographie et religion dans la IIIe province de Basse Égypte

Depuis les travaux de Jean Yoyotte dans les années 1980, il était apparu qu’une reprise du dossier de Mefkat, ville du delta occidental, était nécessaire, qui inclurait notamment une nouvelle édition du Rituel de Mefky (bloc Caire Musée égyptien JE 45936). Les informations portées par ce fragment de naos permettent de revenir sur la géographie locale et les lieux mis à contribution dans le Rituel, mais aussi de préciser différents aspects de la théologie de Mefkat. La figure d’Hathor qui y était vénérée, associée à un Osiris et à un Harsomtous dans une triade d’inspiration osirienne, possédait une forte connotation bovine. Qualifiée de ba d’Isis, de brillante ou de Dorée, Hathor de Mefkat était une vache maternelle, une déesse dont la tête coupée par Horus fut remplacée par un mufle de vache, à l’image d’Isis dans le récit de l’affrontement entre Horus et Seth. Ce mythe étiologique se trouve en outre, avec quelques adaptations mineures, dans d’autres sanctuaires d’Hathor de Mefkat, que l’on peut identifier dans le nord de la Haute Égypte et dans le delta oriental.
Cette monographie est la version remaniée d’une thèse de doctorat soutenue à l’université de Lille en 2009. Elle présente une nouvelle traduction et un commentaire du Rituel de Mefky, puis propose de revenir sur le toponyme, son origine et sa localisation, avant d’analyser les différentes facettes de la religion locale.

Following the studies by Jean Yoyotte in the 1980s, updating the documentation on Mefkat, a city in the western Delta was necessary, including a new edition of the block Cairo Egyptian Museum JE 45936 (Ritual of Mefky). The text on this fragment of a naos provides an accurate picture of the local geography and clarifies different aspects of the specific theology of Mefkat. The form of Hathor that was worshipped in Mefkat, associated with Osiris and Harsomtus in a triad of Osirian inspiration, had a strong bovine connotation. Described as the ba of Isis, the Shining One or the Golden One, Hathor of Mefkat was a cow, a form of Isis whose head, cut off by her son Horus, was replaced by a cow’s head, in the same way as in the tale of “The Contendings of Horus and Seth”. This etiological myth is also found, with minor changes, in other sanctuaries of Hathor of Mefkat, identifiable in northern Upper Egypt and the Eastern delta. This monograph is a revised version of a doctoral thesis defended at the University of Lille in 2009. It presents a new translation of and commentary on the Ritual of Mefky, and then analyzes the toponym Mefkat, its origin and location, as well as the different facets of the local religion.

 


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Sylvain Dhennin
p. 1-240
34 €
Mefkat et la déesse Hathor
pdf
MIFAO146.pdf (52 Mb)
Version pdf de l’ouvrage :
Mémoires publiés par les membres de l’Institut français d’archéologie orientale 146
ISBN 9782724709506
2022 IFAO
240 p.
34 (1700 EGP)

Mefkat et la déesse Hathor
Topographie et religion dans la IIIe province de Basse Égypte

Depuis les travaux de Jean Yoyotte dans les années 1980, il était apparu qu’une reprise du dossier de Mefkat, ville du delta occidental, était nécessaire, qui inclurait notamment une nouvelle édition du Rituel de Mefky (bloc Caire Musée égyptien JE 45936). Les informations portées par ce fragment de naos permettent de revenir sur la géographie locale et les lieux mis à contribution dans le Rituel, mais aussi de préciser différents aspects de la théologie de Mefkat. La figure d’Hathor qui y était vénérée, associée à un Osiris et à un Harsomtous dans une triade d’inspiration osirienne, possédait une forte connotation bovine. Qualifiée de ba d’Isis, de brillante ou de Dorée, Hathor de Mefkat était une vache maternelle, une déesse dont la tête coupée par Horus fut remplacée par un mufle de vache, à l’image d’Isis dans le récit de l’affrontement entre Horus et Seth. Ce mythe étiologique se trouve en outre, avec quelques adaptations mineures, dans d’autres sanctuaires d’Hathor de Mefkat, que l’on peut identifier dans le nord de la Haute Égypte et dans le delta oriental.
Cette monographie est la version remaniée d’une thèse de doctorat soutenue à l’université de Lille en 2009. Elle présente une nouvelle traduction et un commentaire du Rituel de Mefky, puis propose de revenir sur le toponyme, son origine et sa localisation, avant d’analyser les différentes facettes de la religion locale.

Following the studies by Jean Yoyotte in the 1980s, updating the documentation on Mefkat, a city in the western Delta was necessary, including a new edition of the block Cairo Egyptian Museum JE 45936 (Ritual of Mefky). The text on this fragment of a naos provides an accurate picture of the local geography and clarifies different aspects of the specific theology of Mefkat. The form of Hathor that was worshipped in Mefkat, associated with Osiris and Harsomtus in a triad of Osirian inspiration, had a strong bovine connotation. Described as the ba of Isis, the Shining One or the Golden One, Hathor of Mefkat was a cow, a form of Isis whose head, cut off by her son Horus, was replaced by a cow’s head, in the same way as in the tale of “The Contendings of Horus and Seth”. This etiological myth is also found, with minor changes, in other sanctuaries of Hathor of Mefkat, identifiable in northern Upper Egypt and the Eastern delta. This monograph is a revised version of a doctoral thesis defended at the University of Lille in 2009. It presents a new translation of and commentary on the Ritual of Mefky, and then analyzes the toponym Mefkat, its origin and location, as well as the different facets of the local religion.