Institut français
d’archéologie orientale du Caire

IFAO

Catalogue des publications


pdf
BIFAO123_art_17.pdf (12.4 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 123
2023 IFAO
34 p.
gratuit - free of charge
Reisner and Mace’s Excavations of Naga ed-Deir Cemeteries N500–N900, N1500, N3000 and N3500 Reconsidered

Naga ed‑Deir est situé sur la rive est du Nil, en face de Reqaqna, Beit Khallaf et el‑Mahasna, et à environ 20 kilomètres au nord d’Abydos. En 1901‑1904, l’expédition égyptienne Phoebe A. Hearst, dirigée par George A. Reisner, a effectué des fouilles approfondies dans plusieurs cimetières du site, conduisant à la découverte de tombes de la période prédynastique jusqu’au début de la période copte. Parmi ceux-ci se trouvaient les cimetières N500-N900, N1500, N3000 et N3500, pour lesquels Reisner et Arthur C. Mace ont identifié le développement typochronologique des tombes entre la Ire et la IVe dynastie. Une étude combinée des tombes, des coutumes funéraires et de la culture matérielle, en particulier la poterie, trouvée dans ces cimetières, suggère cependant que la datation de Reisner et Mace et, donc, certaines de leurs conclusions doivent être révisées, soulignant la nécessité d’un réexamen complet de données de site existantes et d’objets de musées.

Naga ed-Deir is located on the east side of the Nile, opposite Reqaqna, Beit Khallaf, and el‑Mahasna, and about 20 kilometres north of Abydos. In 1901-1904 the Phoebe A. Hearst Egyptian Expedition, led by George A. Reisner, carried out extensive excavations in several cemeteries across the site, leading to the discovery of tombs from the Predynastic period up to the early Coptic period. Amongst these were cemeteries N500–N900, N1500, N3000 and N3500, for which Reisner and Arthur C. Mace identified the typo-chronological tomb development between the 1st and 4th Dynasty. A combined study of the tombs, burial customs and material culture, especially the pottery, found in these cemeteries, however, suggests that Reisner and Mace’s dating and hence some of their conclusions are in need of revision, highlighting the need for a complete re-analysis of extant site data and museum objects.