Institut français
d’archéologie orientale du Caire

IFAO

Catalogue des publications


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BIFAO118_art_12.pdf (5.9 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 118
2019 IFAO
46 p.
gratuit - free of charge
A Remarkable Set of Blocks from the Reign of Nectanebo II Found at Awlad Musa, near Suez

Cet article présente 33 blocs inédits en calcaire datant du règne de Nectanébo II, retrouvés sur le site d’Awlad Mosa au nord de la ville de Suez par le Conseil suprême des antiquités entre 1995 et 2006. Une partie d’entre eux est désormais exposée au musée de Suez. Ces blocs inscrits étaient utilisés en réemploi dans un édifice plus tardif, mais l’étude des dieux qui y sont figurés et de leurs épithètes indique qu’ils pourraient venir du site de Tell el-Maskhouta dans le Ouadi Toumilat. La plupart des scènes sont fragmentaires et font figurer le roi officiant auprès d’une série de divinités, dont la plupart sont rattachées à la sphère héliopolitaine. Une procession géographique figurait sur le soubassement et l’on y remarque la plus ancienne attestation connue à ce jour d’Osiris « maître de la Porte orientale », qui n’était jusqu’alors mentionné que sur deux stèles ptolémaïques trouvées à Maskhouta.

This article presents 33 unpublished limestone blocks dated to the reign of Nectanebo II and found in Awlad Musa, north of Suez, by the Supreme Council of Antiquities between 1995 and 2006. An assemblage of a few of them is now on display in the Suez Museum. These inscribed blocks were reused material, as indicated by the fact that they were randomly included in the masonry of a latter building. It is extremely likely, given the identity of the gods they feature, that these blocks came from Tell el-Maskhuta in Wadi Tumilat. Most of the scenes are fragmentary and represent the king offering to different gods, the majority of which are linked to the Heliopolitan sphere. A geographic procession is carved on the basement featuring the most ancient occurrence of Osiris “lord of the Eastern Gate,” an epithet known up until now only on two Ptolemaic steles found at Maskhuta.