Institut français
d’archéologie orientale du Caire

IFAO

Catalogue des publications


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IF1242
ISBN 9782724708004
2021 IFAO
Collection: MIFAO 144
Langue(s): français
1 vol. 304 p.
50 (2500 EGP)

Palais et Maisons du Caire II

Sur les 600 palais et maisons recensés par les savants de l’Expédition d’Égypte en 1800, il en subsistait 29 en 1970, inscrits à l’Inventaire des monuments historiques. Si certains de ces palais ont été remarquablement restaurés, comme celui de l’émir Ṭāz ou la maison Harawî, d’autres ont continué à se dégrader et certains sont aujourd’hui disparus. Les plans et photographies qui en subsistent ont acquis de ce fait une valeur inestimable. L’Ifao a décidé de rééditer progressivement cet ouvrage pionnier, publié entre 1970 et 1983. Très vite épuisé, Palais et Maisons du Caire, œuvre d’un spécialiste des métiers et des arts du Maghreb et du Moyen-Orient et d’un architecte engagé dans la restauration de certains de ces bâtiments, a constitué un jalon dans la conscience patrimoniale qui a émergé dans les années 1990 autour du Caire islamique. Les plans, relevés architecturaux et photographies qui composent l’ouvrage permettront au lecteur de redécouvrir les quartiers, rues, cours, pièces, passages et toits des derniers plus beaux palais et demeures bourgeoises du Caire mamelouk et ottoman. Ce deuxième volume présente le palais Beštāk, le Qāʿa de Muhībb al-Dīn al-Muʿaqqa, le palais Yašbāk, le palais de l'émir Ṭāz, le palais de Alin Ak, le Qāʿa al-ʿIrsan.


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Bernard Maury, Jacques Revault
p. 1-302
35 €
Palais et Maisons du Caire II
pdf
MIFAO144.pdf (198 Mb)
Version pdf de l’ouvrage :
Mémoires publiés par les membres de l’Institut français d’archéologie orientale 144
ISBN 9782724708370
2021 IFAO
302 p.
35 (1750 EGP)

Palais et Maisons du Caire II

Sur les 600 palais et maisons recensés par les savants de l’Expédition d’Égypte en 1800, il en subsistait 29 en 1970, inscrits à l’Inventaire des monuments historiques. Si certains de ces palais ont été remarquablement restaurés, comme celui de l’émir Ṭāz ou la maison Harawî, d’autres ont continué à se dégrader et certains sont aujourd’hui disparus. Les plans et photographies qui en subsistent ont acquis de ce fait une valeur inestimable. L’Ifao a décidé de rééditer progressivement cet ouvrage pionnier, publié entre 1970 et 1983. Très vite épuisé, Palais et Maisons du Caire, œuvre d’un spécialiste des métiers et des arts du Maghreb et du Moyen-Orient et d’un architecte engagé dans la restauration de certains de ces bâtiments, a constitué un jalon dans la conscience patrimoniale qui a émergé dans les années 1990 autour du Caire islamique. Les plans, relevés architecturaux et photographies qui composent l’ouvrage permettront au lecteur de redécouvrir les quartiers, rues, cours, pièces, passages et toits des derniers plus beaux palais et demeures bourgeoises du Caire mamelouk et ottoman. Ce deuxième volume présente le palais Beštāk, le Qāʿa de Muhībb al-Dīn al-Muʿaqqa, le palais Yašbāk, le palais de l'émir Ṭāz, le palais de Alin Ak, le Qāʿa al-ʿIrsan.


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IF1222
ISBN 9782724707823
2021 IFAO
Collection: RAPH Religions 45
Langue(s): français
1 vol. 384 p.
32 (1600 EGP)

Écrire, initier et transmettre
Identité locale et tradition confrérique dans la Ḥāfiẓiyya Ḫalwatiyya, une confrérie soufie de Moyenne-Égypte (XIXe et XXe siècles)

La Ḥāfiẓiyya est une confrérie soufie de taille modeste, installée dans le sud du gouvernorat de Giza depuis le XIXe siècle. Cette petite confrérie, affiliée à la Ḫalwatiyya,  confrérie plus ancienne et aujourd’hui l’une des plus importantes d’Égypte, contribue à l’organisation de la vie religieuse locale par ses pèlerinages et ses rassemblements. La famille de son cheikh fondateur, ʿAbd al-Ḥāfiẓ (m. 1303/1886), dirige toujours la confrérie et a acquis une notabilité locale, au point d’exercer des fonctions politiques et d’arbitrage importantes. 
Une étude de terrain a permis de montrer l’ancrage d’une mémoire collective dans des pratiques confrériques héritées de l’enseignement du cheikh et ses descendants, se réclamant elles-mêmes de la tradition de la Ḫalwatiyya. Un manuel de soufisme, la Hidāyat al-rāġibīn fī al-sayr wa-l-sulūk ilā malik al-mulūk rabb al-ʿālamīn [La Bonne direction pour ceux qui désirent cheminer vers le Roi des rois Seigneur des mondes], assume ce rôle de transmission écrite ; l’étude de la tradition orale révèle quant à elle le travail de la mémoire et la formation d’une identité confrérique locale et originale.
Faire l’histoire de la Ḥāfiẓiyya conduit à évoquer l’histoire sociale des campagnes égyptiennes et à comprendre comment s’articule l’identité locale d’une modeste confrérie de Moyenne-Égypte avec une tradition confrérique plus large et pluriséculaire.


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Renaud Soler
p. 1-381
10 €
Écrire, initier et transmettre
pdf
RAPH-Religions045.pdf (19 Mb)
Version pdf de l’ouvrage :
RAPH Religions 45
ISBN 9782724708349
2021 IFAO

10 (500 EGP)

Écrire, initier et transmettre
Identité locale et tradition confrérique dans la Ḥāfiẓiyya Ḫalwatiyya, une confrérie soufie de Moyenne-Égypte (XIXe et XXe siècles)

La Ḥāfiẓiyya est une confrérie soufie de taille modeste, installée dans le sud du gouvernorat de Giza depuis le xixe siècle. Cette petite confrérie, affiliée à la Ḫalwatiyya,  confrérie plus ancienne et aujourd’hui l’une des plus importantes d’Égypte, contribue à l’organisation de la vie religieuse locale par ses pèlerinages et ses rassemblements. La famille de son cheikh fondateur, ʿAbd al-Ḥāfiẓ (m. 1303/1886), dirige toujours la confrérie et a acquis une notabilité locale, au point d’exercer des fonctions politiques et d’arbitrage importantes. 
Une étude de terrain a permis de montrer l’ancrage d’une mémoire collective dans des pratiques confrériques héritées de l’enseignement du cheikh et ses descendants, se réclamant elles-mêmes de la tradition de la Ḫalwatiyya. Un manuel de soufisme, la Hidāyat al-rāġibīn fī al-sayr wa-l-sulūk ilā malik al-mulūk rabb al-ʿālamīn [La Bonne direction pour ceux qui désirent cheminer vers le Roi des rois Seigneur des mondes], assume ce rôle de transmission écrite ; l’étude de la tradition orale révèle quant à elle le travail de la mémoire et la formation d’une identité confrérique locale et originale.
Faire l’histoire de la Ḥāfiẓiyya conduit à évoquer l’histoire sociale des campagnes égyptiennes et à comprendre comment s’articule l’identité locale d’une modeste confrérie de Moyenne-Égypte avec une tradition confrérique plus large et pluriséculaire.


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IF1254
ISBN 9782724708325
2021 IFAO
Collection: BCAI 35
Langue(s): français
1 vol.
gratuit - free of charge

la version papier n’est pas disponible

Bulletin critique des Annales islamologiques 35

Le Bulletin critique des Annales islamologiques (BCAI) vise à rendre compte de toute publication intéressant les études arabes et islamiques dans les divers domaines : langue et littérature arabes, islamologie, philosophie, histoire, histoire des sciences et des techniques, anthropologie et sciences sociales, arts et archéologie. Le BCAI est conçu et préparé par l’équipe Islam médiéval de l’UMR 8167 Orient Méditerranée du Cnrs. Il est mis en page et mis en ligne par l’Ifao.

La revue est désormais accessible sur la plateforme OpenEdition où les trois derniers numéros sont en ligne, en accès ouvert : https://journals.openedition.org/bcai/

The Bulletin critique des Annales islamologiques takes into account all publications of interest to Arab and Islamic studies in a variety of domains: Arabic language and literature, Islamic studies, philosophy, history, history of science and technology, anthropology and social sciences, arts and archaeology. It is edited by the team of Islam médiéval (UMR 8167 Orient Méditerranée - Cnrs) and published on line by IFAO.

The journal is now available on the OpenEdition platform where the last three issues are online, in open access: https://journals.openedition.org/bcai/


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IF1213
ISBN 9782724707717
2021 IFAO
Collection: FIFAO 87
Langue(s): français
1 vol. 624 p.
94 (4700 EGP)

Kôm el-Khilgan
La nécropole prédynastique

La nécropole prédynastique de Kôm el-Khilgan (Delta oriental) a fait l’objet de quatre campagnes de fouille, de 2002 à 2005, dans le cadre des chantiers de l’Ifao. Plusieurs sondages ont été réalisés qui ont permis de mettre au jour un ensemble funéraire du plus grand intérêt pour mieux comprendre les grands changements culturels qui se sont produits au IVe millénaire en Égypte. Deux cent trente-neuf tombes ont été fouillées, qui présentent clairement deux ensembles différents par leur mode d’inhumation et leur matériel funéraire. L’un relève des cultures de Basse Égypte et peut être daté de la première moitié du IVe millénaire, l’autre des cultures de Naqada (Haute Égypte),  qui occupe la seconde moitié du IVe millénaire jusqu’à l’émergence de l’État, vers 3000 avant notre ère.
Cet ouvrage comprend deux parties : le catalogue complet des tombes, décrites par les anthropologues qui les ont fouillées, et une synthèse qui se propose, en conclusion, de reconsidérer, à la lumière des observations faites à Kôm el-Khilgan, le phénomène aujourd’hui très discuté de « l’expansion naqadienne ». 

The predynastic necropolis of Kom el-Khilgan (Eastern Delta) was the subject of four excavation campaigns from 2002 to 2004 carried out within the framework of the IFAO. Several test-pits were conducted which uncovered a funeral complex of great interest for a better understanding  of major cultural changes that occurred in Egypt during the fourth millennium. Two hundred and thirty nine tombs were excavated, which can clearly be allocated to two distinct groups differentiating by their burial practice and funeral equipment. The first belongs to the Lower Egyptian Culture and can be dated to the first half of the 4th millennium, the second to the Naqada Culture (Upper Egypt), which occupied the second half of the 4th millennium to the emergence of the State about 3000 BC.
This book is divided into two parts: the complete catalogue of the tombs, described by the anthropologists who excavated them, and a synthesis that proposes in conclusion to reconsider in the light of the observations made at Kom el-Khilgan, the question of the “Naqadian expansion”, which is nowadays much discussed. 


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Béatrix Midant-Reynes (éd.), Nathalie Buchez (éd.)
p. 1-621
66 €
Kôm el-Khilgan
pdf
FIFAO087.pdf (191 Mb)
Version pdf de l’ouvrage :
Fouilles de l’Institut français d’archéologie orientale 87
ISBN 9782724708332
2021 IFAO

66 (3300 EGP)

Kôm el-Khilgan
La nécropole prédynastique

La nécropole prédynastique de Kôm el-Khilgan (Delta oriental) a fait l’objet de quatre campagnes de fouille, de 2002 à 2005, dans le cadre des chantiers de l’Ifao. Plusieurs sondages ont été réalisés qui ont permis de mettre au jour un ensemble funéraire du plus grand intérêt pour mieux comprendre les grands changements culturels qui se sont produits au IVe millénaire en Égypte. Deux cent trente-neuf tombes ont été fouillées, qui présentent clairement deux ensembles différents par leur mode d’inhumation et leur matériel funéraire. L’un relève des cultures de Basse Égypte et peut être daté de la première moitié du IVe millénaire, l’autre des cultures de Naqada (Haute Égypte),  qui occupe la seconde moitié du IVe millénaire jusqu’à l’émergence de l’État, vers 3000 avant notre ère.
Cet ouvrage comprend deux parties : le catalogue complet des tombes, décrites par les anthropologues qui les ont fouillées, et une synthèse qui se propose, en conclusion, de reconsidérer, à la lumière des observations faites à Kôm el-Khilgan, le phénomène aujourd’hui très discuté de « l’expansion naqadienne ». 

The predynastic necropolis of Kom el-Khilgan (Eastern Delta) was the subject of four excavation campaigns from 2002 to 2004 carried out within the framework of the IFAO. Several test-pits were conducted which uncovered a funeral complex of great interest for a better understanding  of major cultural changes that occurred in Egypt during the fourth millennium. Two hundred and thirty nine tombs were excavated, which can clearly be allocated to two distinct groups differentiating by their burial practice and funeral equipment. The first belongs to the Lower Egyptian Culture and can be dated to the first half of the 4th millennium, the second to the Naqada Culture (Upper Egypt), which occupied the second half of the 4th millennium to the emergence of the State about 3000 BC.
This book is divided into two parts: the complete catalogue of the tombs, described by the anthropologists who excavated them, and a synthesis that proposes in conclusion to reconsider in the light of the observations made at Kom el-Khilgan, the question of the “Naqadian expansion”, which is nowadays much discussed. 


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IF1209
ISBN 9782724707663
2021 IFAO
Collection: EtudUrb 11
Langue(s): anglais
1 vol. 472 p.
75 (3750 EGP)

Cairo in Chicago
Cairo Street at the World's Columbian Exposition of 1893

Built as a temporary structure and made of ephemeral materials, “Cairo Street” had a dual nature. On the one hand it was a purely scientific installation, a piece of anthropology. On the other, it became the most popular entertainment venue at the World’s Columbian Exposition of Chicago (1893), a place where “people went wild with excitement”. Far from being a copy of any actual street, it was an assemblage of authentic architectural elements put together in such a way as to conjure up the atmosphere of the Arab-Islamic metropolis, the city of the Thousand and One Nights. Its impact was greatly enhanced by the presence of local Cairo inhabitants, who plied their trade, some of them with their camels, donkeys, monkeys, and even snakes. The belly dancing on Cairo Street caused an enormous stir: many claimed that it was immoral and called for its immediate suspension; others regarded it as a performance of important scientific and ethnological value. It was never suspended—and people flocked to see it.
An immense amount has been written about world’s fairs. This monograph represents a novel approach in that it subjects a single project, the Cairo Street, to detailed analysis, placing particular emphasis on interpreting it within the context of the Fair as a whole. What was the great uproar about the belly dancing? What motivated it? In order to answer these questions, this monograph attempts to offer a complex, multi-faceted, interpretation within the context of the society of the time.
Cairo Street was the sensation of the World’s Columbian Exposition, a fair which many sold their stoves, mortgaged their houses, spent their life savings or their funeral money to see. This monograph is enhanced with a ground plan and 168 illustrations.

Construite en tant que structure temporaire et fabriquée à partir de matériaux éphémères, la « Rue du Caire » avait une double fonction. C’était d’une part une installation purement scientifique, une œuvre anthropologique. D’autre part, elle est devenue le lieu de divertissement le plus fréquenté de l’Exposition universelle de Chicago en 1893 (officiellement Worlds Columbian Exposition) : un endroit où « les gens sont devenus fous d’excitation ». Loin d’être une copie d’une rue actuellement existante, il s’agissait plutôt d’un assemblage d’éléments architecturaux authentiques, assemblés de manière à évoquer l’atmosphère de la métropole arabo-islamique, de la ville des Mille et une nuits. La présence des habitants locaux du Caire, qui y exerçaient leur métier, certains avec leurs chameaux, leurs ânes, leurs singes et même leurs serpents, a fait un effet encore plus important. Dans la rue du Caire, la danse du ventre a provoqué une énorme sensation : un grand nombre de personnes prétendaient que c'était immoral et elles ont réclamé sa suspension immédiate ; d’autres la considéraient comme une performance d'une valeur scientifique et ethnologique importante. Elle n’a jamais été interdite et les gens sont venus pour la voir. Les expositions universelles ont fait l’objet de nombreuses publications. Cette monographie constitue une approche innovante dans la mesure où elle propose un seul sujet, la rue du Caire, pour une analyse détaillée, en mettent un accent particulier sur son interprétation dans le contexte de l’Exposition dans son ensemble. Comment était ce grand tumulte autour de la danse du ventre ? Que l’a-t-il motivé ? Afin de répondre à ces questions, la présente monographie tente de donner une interprétation complexe et multiforme dans le contexte de la société de l’époque. Cette monographie est complétée d’un plan de base et de 168 illustrations.


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István Ormos
p. 1-467
52 €
Cairo in Chicago
pdf
EtudUrb011.pdf (19 Mb)
Version pdf de l’ouvrage :
Études urbaines 11
ISBN 9782724708301
2021 IFAO

52 (2600 EGP)

Cairo in Chicago
Cairo Street at the World's Columbian Exposition of 1893

Construite en tant que structure temporaire et fabriquée à partir de matériaux éphémères, la « Rue du Caire » avait une double fonction. C’était d’une part une installation purement scientifique, une œuvre anthropologique. D’autre part, elle est devenue le lieu de divertissement le plus fréquenté de l’Exposition universelle de Chicago en 1893 (officiellement Worlds Columbian Exposition) : un endroit où « les gens sont devenus fous d’excitation ». Loin d’être une copie d’une rue actuellement existante, il s’agissait plutôt d’un assemblage d’éléments architecturaux authentiques, assemblés de manière à évoquer l’atmosphère de la métropole arabo-islamique, de la ville des Mille et Une Nuits. La présence des habitants locaux du Caire, qui y exerçaient leur métier, certains avec leurs chameaux, leurs ânes, leurs singes et même leurs serpents, a fait un effet encore plus important. Dans la rue du Caire, la danse du ventre a provoqué un esclandre : un grand nombre de personnes prétendaient que c'était immoral et elles ont réclamé sa suspension immédiate ; d’autres la considéraient comme une performance d'une valeur scientifique et ethnologique importante. Elle n’a jamais été interdite et les gens sont venus pour la voir. Les expositions universelles ont fait l’objet de nombreuses publications. Cette monographie constitue une approche innovante dans la mesure où elle propose un seul sujet, la rue du Caire, pour une analyse détaillée, en mettent un accent particulier sur son interprétation dans le contexte de l’Exposition dans son ensemble. Quel était ce grand tumulte autour de la danse du ventre ? Qu'est-ce qui l’a motivé ? Afin de répondre à ces questions, la présente monographie tente de donner une interprétation complexe et multiforme dans le contexte de la société de l’époque. Cette monographie est complétée d’un plan de base et de 168 illustrations.

Built as a temporary structure and made of ephemeral materials, “Cairo Street” had a dual nature. On the one hand it was a purely scientific installation, a piece of anthropology. On the other, it became the most popular entertainment venue at the World’s Columbian Exposition of Chicago (1893), a place where “people went wild with excitement”. Far from being a copy of any actual street, it was an assemblage of authentic architectural elements put together in such a way as to conjure up the atmosphere of the Arab-Islamic metropolis, the city of the Thousand and One Nights. Its impact was greatly enhanced by the presence of local Cairo inhabitants, who plied their trade, some of them with their camels, donkeys, monkeys, and even snakes. The belly dancing on Cairo Street caused an enormous stir: many claimed that it was immoral and called for its immediate suspension; others regarded it as a performance of important scientific and ethnological value. It was never suspended—and people flocked to see it.
An immense amount has been written about world’s fairs. This monograph represents a novel approach in that it subjects a single project, the Cairo Street, to detailed analysis, placing particular emphasis on interpreting it within the context of the Fair as a whole. What was the great uproar about the belly dancing? What motivated it? In order to answer these questions, this monograph attempts to offer a complex, multi-faceted, interpretation within the context of the society of the time.
Cairo Street was the sensation of the World’s Columbian Exposition, a fair which many sold their stoves, mortgaged their houses, spent their life savings or their funeral money to see. This monograph is enhanced with a ground plan and 168 illustrations.


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IF1218
ISBN 9782724707762
2021 IFAO
Collection: Temples Dendara 15.5
Langue(s): français
1 vol. 136 p.
29 (1450 EGP)

Dendara. La Porte d'Hathor

À Dendara, trois portes monumentales donnent accès respectivement aux domaines d’Hathor, d’Horus d’Edfou et d’Isis. Diverses cérémonies se déroulaient à proximité de ces édifices où la population profane pouvait s’approcher au plus près de l’enceinte sacrée.
La Porte d’Hathor ouvrant sur le domaine de la déesse constitue l’ultime témoignage architectural d’un site dont les archives remontent au temps de Khéops. Elle fut édifiée sous les règnes de Domitien et de Trajan (81-117 apr. J.-C.). Images et mots décrivent les rites, accompagnés de réjouissances sur l’esplanade (rwt-dỉ-mȝʿt), marquant le passage d’une année à l’autre. Hathor et Isis, mères qui allaitent leur enfant, sont également et surtout de belles femmes veillant sur l’institution royale et recevant des offrandes spécifiques (rituel d’apaisement par la musique des sistres, présentation du bandeau d’électrum et du mammisi).
On trouvera dans le présent ouvrage l’édition des inscriptions hiéroglyphiques et la couverture photographique complète du monument.

At Dendara, three monumental gates gave access to the respective domains of Hathor, Horus of Edfu, and Isis. Various ceremonies were held near these structures, where the public could approach the sacred precinct as closely as possible.
The Hathor Gate, opening into the domain of the goddess, was the final architectural testimony at a site whose archives dated back to the time of Khufu. It was built during the reigns of Domitian and Trajan (81–117 AD). Images and words describe the rites marking the passage from one year to the next, accompanied by public celebrations on the esplanade (rwt-dỉ-mȝʿt). Hathor and Isis, mothers who breastfeed their children, are also and above all beautiful women watching over the institution of royalty and receiving specific offerings (ritual of appeasement by music of the sistra, and presentation of an electrum band and the mammisi).
This publication contains the edition of the hieroglyphic inscriptions and complete photographic coverage of the monument.


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Sylvie Cauville
p. 1-130
20 €
Dendara. La Porte d'Hathor