IFAO

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Nile’s Earth Egypt project – Conservation of mud brick architectures in the archaeological sites of the Nile valley

Nadia Licitra (Musée de Louvre)
Thierry Joffroy

	Nadia Licitra	archéologue	Musée de Louvre
	Thierry Joffroy
	Basem Gehad	Archéologue	Ministère du tourisme et des antiquités
	Anita Quiles	archéomètre

Le projet Nile’s Earth (ANR-21-CE27-0019-01) vise au développement de stratégies de conservation adaptées aux architectures de terre présentes sur les différents sites archéologiques de la vallée du Nil. Dans ce but, autant l’étude des techniques et des matériaux de construction que l’identification des processus et circonstances de dégradation en sont des étapes préliminaires. Dans ce contexte, le rôle des équipes archéologiques est essentiel dans la mesure où les archéologues et les conservateurs, convenablement formés aux bonnes pratiques, peuvent mettre en place de manière autonome et relativement peu onéreuse des actions de conservation préventive dès la découverte de vestiges en terre et en assurer la préservation entre deux campagnes de fouille, voire à plus long terme. En améliorant leurs capacités d’identification, d’interprétation et compréhension de ces vestiges et de leur état de conservation, ils pourront prendre par la suite des décisions éclairées pour réduire, voire éliminer les risques de dégradation et assurer la consolidation appropriée des constructions dans le cadre aussi d’une éventuelle présentation au public.
Le volet Nile’s Earth Egypt, qui concerne plus spécifiquement les sites égyptiens, est mené en collaboration avec l’Administration Centrale de la Conservation et de la Restauration (ACCRA) du MoTA. Dans le cadre de cette collaboration, le workshop répond à une demande, exprimée par la direction de l’ACCRA, de mise en place de formations destinées aux inspecteurs, archéologues et conservateurs égyptiens. Il servira non seulement à former les participants aux pratiques de la conservation mais aussi à les sensibiliser à l’importance de la caractérisation préliminaire des matériaux. Celle-ci peut s’appuyer sur les analyses archéometriques mais également sur des essais pouvant être réalisées sur le terrain, sans matériel spécifique.