Opérations scientifiques en cours
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VitiOrient
Vigne et vin en Égypte, en Grèce et en Asie Mineure au Ier millénaire av. J.-C. : échanges biotechnologiques et transfert culturels en Méditerranée orientale
MSH Lyon St-Etienne (MSH)
Le programme « Vigne et vin en Égypte, en Grèce et en Asie Mineure au Ier millénaire av. J.-C. : échanges biotechnologiques et transfert culturels en Méditerranée orientale » propose une approche globale de la viticulture, de la culture de la vigne à la fabrication du vin.
Prônant une utilisation de nouvelles méthodes pour renouveler les approches, il mêlera travaux de terrain (fouilles et prospection de structures de foulage, de presses, d’espaces de fermentation, de stockage), inventaire des structures de production déjà publiées, examen lexical de sources textuelles, analyses archéobotaniques et morphométriques des restes de vigne, analyses géomorphologique et agronomique de terroirs et analyses génomiques de résidus de vin et de pépins archéologiques.
Il s’agira d’établir, en partant des sources et du terrain et en réexaminant les données produites ces dernières années, un état des lieux dans chacun de ces domaines en Égypte, en Asie Mineure, en Grèce et dans les îles de l’Egée, pour en définitive mesurer les évolutions et les transferts intervenus dans un contexte de diffusion de la culture grecque en Méditerranée orientale et des rencontres fructueuses que celle-ci a provoquées. En d’autres termes, nous essaierons de voir si l’on peut identifier des transferts techniques et biologiques, des phénomènes d’adaptation et de sélection des variétés, de diffusions d’innovations techniques, d’évolutions des pratiques de vinification entre monde égéen et Égypte ou a contrario, si l’on peut également identifier le maintien ou la naissance de solutions locales, adaptées à un contexte particulier.
Bien que le projet se concentre sur le Ier millénaire av. J.-C., nous n’excluons pas de faire des excursus avant et après lorsque la documentation nous y conduira ou pour raisonner sur le temps long. La documentation proche-orientale sera aussi sollicitée, en particulier lors d’ateliers thématiques.
Prônant une utilisation de nouvelles méthodes pour renouveler les approches, il mêlera travaux de terrain (fouilles et prospection de structures de foulage, de presses, d’espaces de fermentation, de stockage), inventaire des structures de production déjà publiées, examen lexical de sources textuelles, analyses archéobotaniques et morphométriques des restes de vigne, analyses géomorphologique et agronomique de terroirs et analyses génomiques de résidus de vin et de pépins archéologiques.
Il s’agira d’établir, en partant des sources et du terrain et en réexaminant les données produites ces dernières années, un état des lieux dans chacun de ces domaines en Égypte, en Asie Mineure, en Grèce et dans les îles de l’Egée, pour en définitive mesurer les évolutions et les transferts intervenus dans un contexte de diffusion de la culture grecque en Méditerranée orientale et des rencontres fructueuses que celle-ci a provoquées. En d’autres termes, nous essaierons de voir si l’on peut identifier des transferts techniques et biologiques, des phénomènes d’adaptation et de sélection des variétés, de diffusions d’innovations techniques, d’évolutions des pratiques de vinification entre monde égéen et Égypte ou a contrario, si l’on peut également identifier le maintien ou la naissance de solutions locales, adaptées à un contexte particulier.
Bien que le projet se concentre sur le Ier millénaire av. J.-C., nous n’excluons pas de faire des excursus avant et après lorsque la documentation nous y conduira ou pour raisonner sur le temps long. La documentation proche-orientale sera aussi sollicitée, en particulier lors d’ateliers thématiques.