Opérations scientifiques en cours
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Arts du feu
Arts du feu : six millénaires d’artisanat du feu en Égypte (IIIe millénaire av. J.-C. – époque contemporaine)
Félix Relats Montserrat Zulema Barahona Mendieta (UMR 8167 (Orient et Méditerranée)) Sylvie Marchand (IFAO) Marie-Dominique Nenna (Centre d'études alexandrines)| | Félix Relats Montserrat | égyptologue | |
| | Zulema Barahona Mendieta | céramologue, chercheur associé | UMR 8167 (Orient et Méditerranée) |
| | Sylvie Marchand | céramologue | IFAO |
| | Marie-Dominique Nenna | archéologue historienne, directrice | Centre d'études alexandrines |
Dans le but de développer un programme structurant au sein de l’archéologie française en Égypte, le programme « Arts du feu » vise à fédérer un réseau de chercheurs étudiant les structures artisanales de cuisson.
Il apparaît en effet que plusieurs missions archéologiques des deux institutions (CEAlex, Ifao) ont découvert d’importants secteurs artisanaux associés à la production de matériaux impliquant un processus de cuisson (qu’il s’agisse de verres, de céramiques, de métal et d’objets métalliques, ou de chaux). Or, malgré ces fouilles nombreuses, aucune synthèse n’a été réalisée sur le sujet en prenant en compte, non seulement les fours, mais aussi les installations qui participaient aux chaînes opératoires de chacun de ces matériaux. Le programme a ainsi pour objectif de répondre à ce manque en interrogeant les choix techniques dans la construction des structures de cuisson et leur évolution dans la diachronie. Un questionnement spécifique autour des fours et sur les critères pour leur identification s’avère nécessaire au vu de la difficulté pour caractériser une structure artisanale. La réflexion à l’échelle des ateliers, quand ceux-ci sont préservés, permettra également d’identifier les différentes étapes de la chaîne opératoire, de les localiser et de comprendre le fonctionnement des ateliers sur le plan technique et spatial. En changeant d’échelle, il faudra aussi réfléchir à leur localisation et questionner la géographie des activités artisanales en Égypte. L’intégration des données lexicales permettra de comparer les résultats obtenus sur les fouilles avec les données issues des textes (aussi bien d’époque pharaonique qu’hellénistique-romaine).
Outre ce premier volet, un deuxième axe de recherches visera à renouer avec les études archéo-ethnologiques à l’Ifao et à assurer la sauvegarde des savoirs techniques traditionnels. Il s’agira ainsi de réfléchir aux méthodes pour réaliser un recensement des ateliers modernes des céramiques ayant encore recours à des techniques traditionnelles. Ce volet sera centré uniquement sur les céramiques, seul artisanat du feu encore pratiqué en Égypte en dehors des productions industrielles. La réflexion s’appuiera sur la riche documentation déjà réunie par le CEAlex dans le cadre du programme CeramEgypt qui a déjà permis de réaliser un film documentaire portant sur les potiers d’Edfina. Dans une première étape, il s’agira de réfléchir au questionnaire et au modèle de film documentaire basé sur la chaîne opératoire des céramiques avant de lancer les enquêtes de terrain.
L’optique diachronique retenue (IIIe millénaire av. J.-C. – époque contemporaine) vise ainsi à combiner ces deux axes de recherches, mais sera aussi un moyen de documenter les évolutions technologiques. Le programme sera construit pendant toute la durée du quinquennal, sous la forme d’une série de tables-rondes thématiques en 2022, 2023, 2024 et 2026. Elles seront l’occasion de mettre en place une équipe de travail pour structurer les recherches communes.
Il apparaît en effet que plusieurs missions archéologiques des deux institutions (CEAlex, Ifao) ont découvert d’importants secteurs artisanaux associés à la production de matériaux impliquant un processus de cuisson (qu’il s’agisse de verres, de céramiques, de métal et d’objets métalliques, ou de chaux). Or, malgré ces fouilles nombreuses, aucune synthèse n’a été réalisée sur le sujet en prenant en compte, non seulement les fours, mais aussi les installations qui participaient aux chaînes opératoires de chacun de ces matériaux. Le programme a ainsi pour objectif de répondre à ce manque en interrogeant les choix techniques dans la construction des structures de cuisson et leur évolution dans la diachronie. Un questionnement spécifique autour des fours et sur les critères pour leur identification s’avère nécessaire au vu de la difficulté pour caractériser une structure artisanale. La réflexion à l’échelle des ateliers, quand ceux-ci sont préservés, permettra également d’identifier les différentes étapes de la chaîne opératoire, de les localiser et de comprendre le fonctionnement des ateliers sur le plan technique et spatial. En changeant d’échelle, il faudra aussi réfléchir à leur localisation et questionner la géographie des activités artisanales en Égypte. L’intégration des données lexicales permettra de comparer les résultats obtenus sur les fouilles avec les données issues des textes (aussi bien d’époque pharaonique qu’hellénistique-romaine).
Outre ce premier volet, un deuxième axe de recherches visera à renouer avec les études archéo-ethnologiques à l’Ifao et à assurer la sauvegarde des savoirs techniques traditionnels. Il s’agira ainsi de réfléchir aux méthodes pour réaliser un recensement des ateliers modernes des céramiques ayant encore recours à des techniques traditionnelles. Ce volet sera centré uniquement sur les céramiques, seul artisanat du feu encore pratiqué en Égypte en dehors des productions industrielles. La réflexion s’appuiera sur la riche documentation déjà réunie par le CEAlex dans le cadre du programme CeramEgypt qui a déjà permis de réaliser un film documentaire portant sur les potiers d’Edfina. Dans une première étape, il s’agira de réfléchir au questionnaire et au modèle de film documentaire basé sur la chaîne opératoire des céramiques avant de lancer les enquêtes de terrain.
L’optique diachronique retenue (IIIe millénaire av. J.-C. – époque contemporaine) vise ainsi à combiner ces deux axes de recherches, mais sera aussi un moyen de documenter les évolutions technologiques. Le programme sera construit pendant toute la durée du quinquennal, sous la forme d’une série de tables-rondes thématiques en 2022, 2023, 2024 et 2026. Elles seront l’occasion de mettre en place une équipe de travail pour structurer les recherches communes.
| Colloque international Du lundi 18 juillet 2022 au mercredi 20 juillet 2022 Arts du feu : |