Opérations scientifiques en cours
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Momies
Cette opération est achevée.
Caractérisations et datations d’ossements de momies humaines de la Vallée des Rois (KV 40)
Susanne Bickel | égyptologue, professeur des universités | Université de Bâle, Département des sciences de l'Antiquité | |
Anita Quiles | archéomètre |
Les fouilles de la mission de Bâle dans la tombe KV 40 de la Vallée des Rois ont révélé la présence de plus de quatre-vingt momies humaines dont la datation est discutée, et pourrait remonter à la 18e dynastie comme à la 22e-25e dynastie. Seules des analyses physico-chimiques pourraient permettre de déterminer l’âge de ces restes humains et ainsi mieux appréhender la chronologie d’occupation de cette tombe.
C’est pour répondre à cette question que le projet « Momie » a été initié en 2017 par une collaboration entre l’université de Bâle, le MNHN, le laboratoire MONARIS et le pôle archéométrie de l’Ifao. Étant donné l’importance du matériel archéologique il n’était pas envisageable de procéder à des prélèvements pour datations 14C sans s’être auparavant assurés que ces ossements étaient datables, c’est-à-dire qu’ils contenaient encore suffisamment de collagène. Nous avons donc cherché à développer un protocole instrumental reposant sur la spectroscopie infrarouge, capable d’évaluer sur site l’état de préservation du collagène d’ossements archéologiques, et ainsi trancher sur la possibilité de datation 14C.
C’est pour répondre à cette question que le projet « Momie » a été initié en 2017 par une collaboration entre l’université de Bâle, le MNHN, le laboratoire MONARIS et le pôle archéométrie de l’Ifao. Étant donné l’importance du matériel archéologique il n’était pas envisageable de procéder à des prélèvements pour datations 14C sans s’être auparavant assurés que ces ossements étaient datables, c’est-à-dire qu’ils contenaient encore suffisamment de collagène. Nous avons donc cherché à développer un protocole instrumental reposant sur la spectroscopie infrarouge, capable d’évaluer sur site l’état de préservation du collagène d’ossements archéologiques, et ainsi trancher sur la possibilité de datation 14C.