Institut français
d’archéologie orientale du Caire

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17161

Douch

Cette opération est achevée.

La préhistoire holocène du bassin de Douch (oasis de Kharga)


lien IdRef Béatrix Midant-Reynes (CNRS, UMR 5608 TRACES)
lien IdRef François Briois (CNRS‭ - ‬UMR 5608)

lien IdRef Béatrix Midant-Reynesarchéologue protohistorienne, directeur de recherche émériteCNRS, UMR 5608 TRACES
lien IdRef François BrioisarchéologueCNRS‭ - ‬UMR 5608
lien IdRef Maël Crépygéographe géomorphologue, membre scientifique
lien IdRef Tiphaine DachyarchéologueUniversité de Toulouse II Le Mirail
lien IdRef Morgan De Dappergéomorphologueuniversité de Gand
lien IdRef Aline Emery-BarbierpalynologueMaison de la recherche (Nanterre)
lien IdRef Joséphine Lesurarchéozoologue, maître de conférencesMNHN
lien IdRef Claire NewtonarchéobotanisteUQAR (Canada)

Douch est le nom d’un petit village du sud de l’oasis de Kharga, à proximité duquel s’élève un tell archéologique signalé de loin par les restes imposants de deux temples, l’un en brique crue et l’autre en pierre, et d’un grand bâtiment quadrangulaire appelé localement «al-Qasr». L’agglomération a été occupée de l’époque perse à l’époque romaine

Les travaux initiés par S.Sauneron en 1976 sur le tell de Douch ont porté essentiellement sur l’exploration du temple en pierre, de l’agglomération et des nécropoles d’époque romaine. À partir de 1994, ils ont été orientés vers l’étude de la petite communauté agricole qui s’est installée sur les flancs de la colline voisine, ’Ayn-Manâwir. Il est apparu rapidement que l’histoire de ces communautés agricoles ne pouvait s’écrire qu’en considérant un territoire et un cadre chronologique plus large: les hameaux et les villages ont connu de fréquents abandons et déplacements à l’intérieur du bassin de Baris (environ 1500 km²). Ce phénomène a permis la conservation de vestiges exceptionnels du paysage antique: champs, jardins, palmeraies, réseaux d’irrigation et même pistes et sentiers.

Par ailleurs, l’étude d’un ensemble épipaléolithique (fouille du site ML1) à ’Ayn Manâwir a ouvert la voie à l’exploration, à une échelle beaucoup plus large, de l’activité humaine dans cette région pendant tout l’Holocène.

En 2001 a débuté une prospection systématique d’une partie importante de l’oasis de Kharga (environ 7000 km²). À ce jour, environ 1500 km2 ont été explorés, des confins sud jusqu’au nord de la ville de Baris. L’objectif est de construire une carte archéologique diachronique qui illustre les moyens techniques mis en œuvre par les habitants pour maîtriser la collecte de l’eau depuis la transition aride du néolithique final jusqu’aux projets nassériens.