Opérations scientifiques en cours
17132
Ouadi el-Jarf
Fouille du site portuaire du Ouadi el-Jarf
🔗 Institut français d’archéologie orientale (IFAO)
🔗 Association mer Rouge-Sinaï (AMeRS)
🔗 Antiquities Endowment Fund (ARCE) (AEF (ARCE))
🔗 Honor Frost Foundation
🔗 Sorbonne Université
🔗 Association mer Rouge-Sinaï (AMeRS)
🔗 Antiquities Endowment Fund (ARCE) (AEF (ARCE))
🔗 Honor Frost Foundation
🔗 Sorbonne Université
🔗 Institut français d’archéologie orientale (IFAO)
🔗 Association mer Rouge-Sinaï (AMeRS)
🔗 Antiquities Endowment Fund (ARCE) (AEF (ARCE))
🔗 Honor Frost Foundation
🔗 Association mer Rouge-Sinaï (AMeRS)
🔗 Antiquities Endowment Fund (ARCE) (AEF (ARCE))
🔗 Honor Frost Foundation
Le ouadi el-Jarf se trouve sur la côte de la mer Rouge, à proximité du ouadi Deir qui mène au monastère Saint-Paul. Avant son exploration archéologique, ce site fut visité en 1823 par l’explorateur britannique Sir John Gardner Wilkinson, puis étudié dans les années 1950 par François Bisset et René Chabot-Morisseau, pilotes du canal de Suez, et amateurs d’archéologie. Le site est constitué de quatre implantations qui s’étirent sur un peu plus de 6 km d’est en ouest. Le plan topographique complet de l’ensemble des installations reconnues a pu être levé au cours des deux premières campagnes sur le terrain (2011-2012).
La campagne de 2013 a occasionné la découverte d’une documentation aussi exceptionnelle qu’inattendue sur ce site éloigné de la vallée du Nil. Un lot important de papyrus remontant à la fin du règne de Chéops y a en effet été recueilli. Il s’agit à ce jour des plus anciens papyrus inscrits jamais exhumés en Égypte. La seule présence de ce lot d’archives sur le site du ouadi el-Jarf confirme le lien étroit existant entre cet aménagement portuaire et le chantier de construction de la grande pyramide de Chéops à Giza – le port ayant peut-être été aménagé à seule fin de se procurer, au terme de la traversée du golfe de Suez à cette latitude, le cuivre nécessaire à l’outillage des constructeurs du monument.
La campagne de 2013 a occasionné la découverte d’une documentation aussi exceptionnelle qu’inattendue sur ce site éloigné de la vallée du Nil. Un lot important de papyrus remontant à la fin du règne de Chéops y a en effet été recueilli. Il s’agit à ce jour des plus anciens papyrus inscrits jamais exhumés en Égypte. La seule présence de ce lot d’archives sur le site du ouadi el-Jarf confirme le lien étroit existant entre cet aménagement portuaire et le chantier de construction de la grande pyramide de Chéops à Giza – le port ayant peut-être été aménagé à seule fin de se procurer, au terme de la traversée du golfe de Suez à cette latitude, le cuivre nécessaire à l’outillage des constructeurs du monument.