Institut français
d’archéologie orientale du Caire

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Ouadi el-Jarf

Fouille du site portuaire du Ouadi el-Jarf



lien IdRef 🔗 Institut français d’archéologie orientale (IFAO)
🔗 Association mer Rouge-Sinaï (AMeRS)
🔗 Antiquities Endowment Fund (ARCE) (AEF (ARCE))
🔗 Honor Frost Foundation
lien IdRef 🔗 Sorbonne Université

lien IdRef 🔗 Institut français d’archéologie orientale (IFAO)
🔗 Association mer Rouge-Sinaï (AMeRS)
🔗 Antiquities Endowment Fund (ARCE) (AEF (ARCE))
🔗 Honor Frost Foundation

lien IdRef Damien Laisney (MOM)
lien IdRef Pierre Tallet (IFAO)

lien IdRef Damien LaisneytopographeMOM
lien IdRef Pierre Talletégyptologue, DirecteurIFAO
lien IdRef Adeline Batségyptologue
Franck Burgostailleur de pierreUMR 8167 - Orient et Méditerranée Equipe « Mondes Pharaoniques »
lien IdRef Georges CastelarchéologueIFAO
lien IdRef Aurore Ciavattiégyptologue
lien IdRef Serena Espositoégyptologue
lien IdRef Emmanuel LarozearchitecteUMR 8167 – Orient et Méditerranée Equipe « Mondes Pharaoniques »
lien IdRef Joséphine Lesurarchéozoologue, maître de conférencesMNHN
lien IdRef Séverine MarchiarchéologueUMR 8167 Équipe « Mondes Pharaoniques »
lien IdRef Gregory MarouardarchéologueThe Oriental Institute of the University of Chicago
Eve Meneirestaurateur, chercheur indépendant
lien IdRef Claire NewtonarchéobotanisteUQAR (Canada)
lien IdRef Anita Quilesarchéomètre, responsable du Pôle Archéométrie

Le ouadi el-Jarf se trouve sur la côte de la mer Rouge, à proximité du ouadi Deir qui mène au monastère Saint-Paul. Avant son exploration archéologique, ce site fut visité en 1823 par l’explorateur britannique Sir John Gardner Wilkinson, puis étudié dans les années 1950 par François Bisset et René Chabot-Morisseau, pilotes du canal de Suez, et amateurs d’archéologie. Le site est constitué de quatre implantations qui s’étirent sur un peu plus de 6 km d’est en ouest. Le plan topographique complet de l’ensemble des installations reconnues a pu être levé au cours des deux premières campagnes sur le terrain (2011-2012).
La campagne de 2013 a occasionné la découverte d’une documentation aussi exceptionnelle qu’inattendue sur ce site éloigné de la vallée du Nil. Un lot important de papyrus remontant à la fin du règne de Chéops y a en effet été recueilli. Il s’agit à ce jour des plus anciens papyrus inscrits jamais exhumés en Égypte. La seule présence de ce lot d’archives sur le site du ouadi el-Jarf confirme le lien étroit existant entre cet aménagement portuaire et le chantier de construction de la grande pyramide de Chéops à Giza – le port ayant peut-être été aménagé à seule fin de se procurer, au terme de la traversée du golfe de Suez à cette latitude, le cuivre nécessaire à l’outillage des constructeurs du monument.