Isopséphies
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1 5680 Ἐπέδειξας ἡμῖν ζωῆς ὁδὸν ἀγαθὴν ἣν δι̣έβη̣ς̣ καλῶς, ἅγ̣ι̣[ε] Μηνᾶ, ἀθλ̣οφ̣̣όρε Χριστοῦ 2 5680 ἀγῶνα φοβερὸν διανύσας καὶ νικήσας ὑπὲ̣ρ τοῦ Θεοῦ καὶ τῆς ἀληθείας 3 5680 Ὅταν γὰρ ἤδη τὸν μέγαν ἆθλον διετέλεις, ἠνάγκαζόν σε κριταὶ ἄδικοι ξοάνοις ἀψύχοις θύειν 4 5680 Ἐκδυσάμενος τὸ σῶμα καὶ ἐνδυσάμενος ἀθανασίαν καὶ γενόμενος, ἅγιε, ἀγγέλων ὁμοῖος 5 5680 συνοικεῖς καὶ ἀεὶ συνλιτουργεῖς τοῖς χερουβὶν καὶ σεραφίν, καλλίνικε
Les lettres grecques faisant office de chiffres, chaque mot grec était susceptible d'avoir une valeur numérale. Aussi les Grecs ont-ils joué sur la valeur numérale de certains mots soit en les réduisant à des nombres (par exemple ϙθ "99" = "amen" dont l'ensemble des lettres en grec aboutit à un total de 99), soit en opérant des correspondances entre des mots de même valeur numérale (ainsi entre θεός "dieu", ἀγαθός "bon" et ἅγιος "saint" qui font tous les trois 284). C'est le principe de l'"isopséphie".
Les isopséphies sous la forme de nombres (comme ϙθ "99" pour "amen") se rencontrent fréquemment dans les documents sur papyrus, sur les objets de la vie quotidienne (comme les amphores) ou dans les inscriptions. Mais l'idée qu'elles véhiculent (c'est-à-dire le mot qui se cache derrière ces nombres) n'a pas toujours été identifiée. L'utilitaire "Isopséphies" aidera à la résolution de ces petites énigmes qui tracassent encore les chercheurs.
Pour l'utiliser, il suffit de rentrer les mots pleins dans le premier champ (soit en les saisissant directement en grec unicode, soit en copiant à partir d'un texte grec en unicode). La valeur numérale des mots s'affiche alors dans le second champ, décomptée le cas échéant par lignes. Les caractères éventuellement non reconnus sont remplacés par ?.