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d’archéologie orientale - Le Caire
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Anthroponymes et Généalogies de l’Égypte AncienneAnthroponyms and Genealogy of Ancient Egypt

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ProvenanceOrigin
Encodage hiéroglyphiqueHieroglyphic Encoding

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1082
1, 080, 14
Ourakhti
Wr-ȝḫtj
« Grand est Akhti »
Ourakhti 1h, Saqqara, AE / D5 / Djedkarê-Ounis
[G1] Davies, Ptahhetep and Akhethetep II,pl. 4-5.
Le hiéroglyhe du pain n’est pas apparent, mais peu être restitué, notamment au vu de la disposition des signes. Les autres signes sont partiellement détruits, mais encore lisibles.
Ourakhti 2h, Saqqara, AE / D5 / Djedkarê-Ounis
[G1] Paget, Pirie, Ptah-hetep,pl. 35.
Le personnage de la pl. 35 est un harpiste sans titre. Or, d’après, les remarques sur les harpistes de Sibylle Émerit, ceux-ci peuvent porter le titre de chanteur, ce qui est le cas pour le personnage de la pl. 4-5. Il est donc plus que vraisemblable que ces deux personnages, qui portent un nom non attesté ailleurs soient une seule et même personne. L’inscription dans laquelle apparaît ce nom n’est pas très claire (cf. Paget, Pirie, Ptah-hetep, pl. 35, dernier registre à gauche : scène de musique présentant un harpiste, un chanteur et un flûtiste). D’après le dictionnaire de H. Ranke, seuls deux personnages, le harpiste et le flûtiste, semblent respectivement nommés : Wr-ȝḫt(j) (PN I, 80, 14) et Pr-m-nfrt (PN II, 286, 10). Il n’a visiblement considéré l’inscription placée devant la tête du chanteur comme un nom (*Wptjw voire Wpȝ qui lui est attesté au PN I, 78, 12), si bien que son interprétation de la scène ne paraît pas très cohérente. Au vu de l’organisation de l’inscription, qui ne présente aucun trait séparateur pour isoler les noms (et titres si nécessaire) alors que c’est le cas pour tous les personnages sur la paroi de la tombe, on pourrait également penser que ce texte correspond à une légende, bien énigmatique, développant la représentation de la scène de musique et de chant dans laquelle les musiciens seraient décrits comme wptjw pr m nfrt « ceux qui ouvrent parfaitement la demeure ( aux invités ?) ». Toutefois, il est probable que l’absence de traits séparateurs soit due à une possible distributivité du titre sn-ḏt placé devant le harpiste ainsi qu’à un manque de place. C’est pourquoi nous estimons que nous avons bien ici affaire à trois anthroponymes.

Yannis Gourdon Version 1 bêta, données dudata date 11 juin 2020June 11th 2020