Legrain:1909, 9-11 ne fournit aucune provenance ou date de découverte mais le numéro de Journal de fouilles 293 (correspondant au 6/5/1904). Cet objet possède par ailleurs un numéro de JE 41750 qui indique qu'il n'a été enregistré au Musée du Caire qu'en 1909, deux ans donc après la fermeture définitive de la Cachette. Il a été pourvu au JE de la mention “KK. 293” de la même main qui l'a enregistré ce qui pourrait laisser penser que cet objet portait un numéro K lisible à ce moment-là. La raison de son enregistrement tardif est à rechercher dans son piètre état de conservation: « Ce curieux monument fut brisé en nombreux morceaux. Tous n’ont pu être retrouvés » (Legrain:1909, 11). La date d'enregistrement au JE correspondant grosso modo à celle de cette publication où le numéro de JE est porté, il faut supposer que c'est à l'occasion de la rédaction du manuscrit du CG que cet objet fut enregistré au JE. Il est alors possible que le numéro K ait été fourni par Legrain lui-même à l'anonyme du JE.
Sur l’identification de cet objet, voir Vandier:1958 (424) qui en fait un probable socle d'une barque solaire (Khépri) et considère que l'objet "est d'inspiration hélipolitaine" et "semble également être en relation avec la fête sed du roi".