Suite à une mauvaise lecture de H. Ranke, ce personnage est enregistré au PN 1, 047, 09 (Ỉšt.f) qui est donc un nom fantôme. Il a réenregistré cette référence sous le PN I, 415, 18. Au PN II, p. 402, il émet une grande réserve quant à la restitution proposée par H. Junker. H. G. Fischer abonde dans ce sens et, s'appuyant sur le nom Kȝ-z-nb.f « Le ka d'un homme est son maître », pose une autre restitution : Kȝ-n-z-ỉšt.f « the ka of a man is his property ». Il nous semble, toutefois, curieux que l'on puisse affirmer que le ka pouvait à la fois être désigné comme le maître de l’homme et sa propriété. En se reportant au document original, on voit que si la lacune est bien de petite taille, on ne peut s'opposer absolument à la restitution proposée par H. Junker. Le nom qui précède celui qui nous intéresse ici est Ỉj-nfrt et a la particularité de voir son premier signe du roseau pourvu de jambes, pourtant vertical, comme le vase surmontant deux jambes du phonogramme µn, tassé et ne respectant pas la hauteur attendue d'un cadrat. Pourquoi n'en n'aurait-il pas pu être de même pour le signe µn ? Une telle restitution permet notamment de comprendre la présence de ce filet d'eau que l'on ne rencontre jamais dans les noms comme Kȝ-z-nb.f., pour désigner « le ka d'un homme »