S. Hassan, suivi par H. Ranke (PN I, 426, 14), lit ce nom Ḥr-nfrt et fait du premier élément qu’il lit pr-mnʿt un titre non identifié et inconnu par ailleurs. Nous pensons que ces deux énoncés n’en font qu’un dans la mesure où la scène où apparaît ce personnage ne mentionne que de simples ḥm(w)-kȝ, titre porté par notre homme. D’autre part, En dehors de cette attestation, ce nom n’est attesté nulle part. En revanche, il existe deux noms formés sur la prédication Ḥr-nfrt et attestés à l’Ancien Empire : Ḥtp-ḥr-nfrt (PN I, 259, 2), Pr-ḥr-nfrt (PN I, 134, 1). Supposer que Ḥr-nfrt puisse être un diminutif de l’un de ces noms nous semble peu probable. Enfin, dans la mesure où nous connaissons un anthroponyme Nfr-mnḏwt (PN I, 196, 25) comportant une graphie phonologique du terme désignant la « poitrine », et dont le sens paraît assez proche du nom qui nous intéresse ici, nous avons préféré opter pour la transcription mnḏt pour le hiéroglyphe du sein.