Institut français
d’archéologie orientale du Caire

IFAO

Catalogue des publications

pays/zone estimés: 192.168.253.1 EGY XXX

extrait du catalogue (recherche de “BIFAO122_”)


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BIFAO122_art_18.pdf (9 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 122
2022 IFAO
29 p.
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A Third Intermediate Period Stone Stela from Dra Abu el-Naga

La cour de la tombe SMDAN 1030 – qui fait partie de la concession de la mission archéologique espagnole ProyectoDjehuty à Dra Abu el-Naga – est un exemple exceptionnel de réutilisation d’un espace funéraire. Les objets qui s’y trouvent comprennent une stèle en pierre de la Troisième Période intermédiaire : la stèle SMDAN 5247. Cet article décrit le contexte archéologique secondaire où cet objet a été trouvé et présente une étude chronologique, typologique et prosopographique.

The courtyard of tomb SMDAN 1030—part of the concession of the Spanish archaeological mission Proyecto Djehuty at Dra Abu el-Naga—is an exceptional example of the reuse of funerary space. The materials found within it included a Third Intermediate Period stone stela, SMDAN 5247. This paper describes the secondary archaeological context in which it was found and presents a chronological, typological and prosopographical study of the piece.


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BIFAO122_art_17.pdf (7 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 122
2022 IFAO
31 p.
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“Re-Membering” Osiris: Late Period Casting Moulds and Osirian Ritual?

En 1969, un ensemble unique de moules de l’époque tardive a été découvert dans la nécropole de Qubbet el-Hawa, illustrant la chaîne opératoire de la technique de la cire perdue. Habituellement, il reste au mieux des fragments de moules comme seuls vestiges archéologiques, difficilement identifiables, or ce lot de moules présente des exemplaires complets représentatifs des différentes phases de la production d’artefacts en cire perdue. Les μCT-scans ont révélé l’existence de deux approches technologiques totalement différentes. La première vise à produire de petites amulettes et des statuettes de divinités. La seconde permettrait de tenter des « remembrements » des figures d’Osiris. En effet, des pieds en bronze – préalablement coulés puis cassés – ont été complétés en y ajoutant et en y modelant un corps en cire pour donner une forme complète de statuette d’Osiris. Ensuite, cette figure mi-métal, mi-cire, est entourée d’un nouveau moule afin de créer un nouveau corps. D’un point de vue technique, une telle méthode constitue un non-sens, puisqu’une fusion entre le corps nouvellement coulé et les pieds en métal déjà existants n’est pas possible. Dans cet article, une nouvelle hypothèse est proposée, qui pourrait expliquer une telle technique de coulée propre à une utilisation rituelle locale.

In 1969, a unique set of Late Period bronze casting moulds was discovered at the Qubbet el-Hawa necropolis illustrating the chaîne opératoire of the lost-wax technique. Usually only mould fragments, if anything at all, remain in the archaeological record, but this assemblage presents complete examples representative of different phases of the production of solid-cast bronze artefacts. μCT scans of the moulds have revealed the existence of two entirely different technological approaches. The first is for the regular production of small amulets and statuettes of deities. The second is for attempts at “re-membering” Osiris figures. Previously cast and broken bronze feet are turned into the full form of an Osiris statuette by adding a body modeled in wax, and then placing the combination in a mould to cast a new image of the deity. Technologically, this particular method doesn’t make sense, since a fusion of the newly cast body with the extant metal feet is impossible. This paper proposes a new hypothesis that seeks to explain this casting method in the context of a local ritual use.


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BIFAO122_art_16.pdf (2 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 122
2022 IFAO
16 p.
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Stratégies pour une divinisation : la stèle insolite de Pachermontou-panakht

Publication d’une stèle passée en salle de vente en 2018 ; elle présente deux divinités hiéracocéphales assises face à face, dont l’une affiche l’iconographie du dieu Montou. Les courtes légendes sont pourtant tout autres, et semblent désigner un défunt divinisé, phénomène bien connu de la Thèbes gréco-romaine.

Publication of a stele that passed through a London auction in 2018. It bears the relief of two falcon-headed deities seated face to face, one of which showing the features of the god Montu. The short texts are however quite different, and seem to designate a deified human, a phenomenon well attested in Greco-Roman Thebes.


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BIFAO122_art_15.pdf (2 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 122
2022 IFAO
31 p.
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Tissus de chanvre trouvés par la mission archéologique espagnole à Dra Abou el-Naga

Lors des fouilles de la mission espagnole à Dra Abou el-Naga, une série de pièces complètes de tissu en chanvre a été trouvée, dont les caractéristiques les différencient des tissus en lin, tant du point de vue des méthodes de fabrication et des aspects techniques que de leur fonction. Les tissus en chanvre sont constitués de pièces nouées, avec de longues franges en surface, des bandes et différents types de linceuls. Ils ont été retrouvés dans des structures funéraires situées au sud-ouest de la cour d’entrée de la tombe de Djehuty (TT 11). Cet article présente les particularités de l’utilisation du chanvre, les caractéristiques techniques utilisées pour fabriquer ces pièces et les parallèles connus.

During the excavations of the Spanish Mission at Dra Abu el-Naga, a series of complete hemp textiles were found. They are differentiated from linen textiles both by the way they are made  and technical details and  by their use.  The hemp textiles consist of knotted pieces with long fringe on the surface (towels), bands, and shrouds. They were found in several funerary structures located southwest of the entrance courtyard of the tomb of Djehuty (TT 11). This article presents the particularities of the use of hemp, the techniques used to manufacture these pieces, and the known parallels.


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BIFAO122_art_14.pdf (4 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 122
2022 IFAO
41 p.
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La terrasse d’Hathor à Dendara et la réversion des offrandes divines : un élément du paysage cultuel des villes au Moyen Empire

Cet article a pour objet d’évaluer la fonction de la « terrasse » (rwd) divine dans les espaces sacrés égyptiens entre les IIIe et IIe millénaires, en dressant un inventaire des différentes théories concernant son emplacement dans le paysage urbain. Bien que le rwd soit souvent considéré comme un toponyme exclusif d’Abydos, les sources textuelles que nous avons recueillies révèlent qu’il s’agit d’un élément cultuel répandu dans les villes du pays (par ex. : Dendara, Thinis, Tôd, etc.) et à différentes époques. Dendara faisait l’objet de « pèlerinages » près de la « terrasse » comme Abydos dès la XIe dynastie. De plus, le rwd est actuellement interprété comme une zone votive en expansion permanente à l’extérieur du temple, occupant les cimetières et au-delà. Cependant, l’exemple archéologique de Tod – récemment étudié – montre que le rwd était plutôt une structure aux abords du temple. Enfin, la documentation de Dendara nous permet de préciser comment la « terrasse » était une interface entre le naos et le monde extérieur. En général, les offrandes divines sortant de l’intérieur du temple et passant par le rwd étaient distribuées dans des monuments votifs (privés et royaux) près du sanctuaire, dans la ville, puis dans les chapelles commémoratives (dans le cas d’Abydos) et les tombes également, dans la nécropole (en tant que t wʿb “pain pur”). Le lien entre le rwd et le cimetière était principalement liturgique. Enfin, cet article invite à distinguer plusieurs catégories de zones votives et à ne pas assimiler la « terrasse » à l’ensemble de ces espaces.

This paper assesses the function of the divine “terrace” (rwd) in Egyptian sacred spaces between the 3rd and 2nd millennia by inventorying the different theories concerning its location in the urban landscape. Although the rwd is often considered a toponym exclusive to Abydos, the textual sources show that it was a cult element widespread in Egyptian cities (e.g., Dendara, Thinis, Tôd, etc.) at different times. Dendara was the goal of “pilgrimage” near the “terrace” (rwd),like Abydos since the Eleventh Dynasty. While the rwd is currently interpreted as a permanently expanding votive area outside the temple, occupying the cemeteries and beyond, the archaeological example of Tod—recently studied—shows that the rwd was instead a structure at the periphery of the temple. Finally, the documentation from Dendara allows us to clarify that the “terrace” was an interface between the naos and the outside world. In general, divine offerings coming out of the inner temple and passing through the rwd were distributed to votive monuments (private and royal) near the sanctuary, in the city, and then in memorial chapels (in the case of Abydos) and also tombs in the necropolis (as t wʿb“pure bread”). The link between the rwd and the cemetery was mainly liturgical. Finally, this article suggests distinguishing several categories of votive areas and not identifying the “terrace” with the ensemble of such spaces.


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BIFAO122_art_13.pdf (4 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 122
2022 IFAO
28 p.
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Une collection de scellés dans le palais des gouverneurs à Balat

Le secteur sud du plais des gouverneurs à Balat (oasis de Dakhla, fin de l’Ancien Empire) abritait des réserves précieuses contrôlées par la Couronne, à en juger par le nombre considérable de scellés et d’empreintes de sceaux à noms royaux de la VIdynastie. La rigueur des fonctionnaires expérimentés qui y travaillaient est sensible dans les notes hiératiques datées, inscrites à même les scellés, et dans la pratique fréquente d’un double contrôle, le contrescellement. L’étude des sceaux et de leurs associations révèle une situation complexe, qui entremêle de façon étroite l’administration royale, présente par le biais de différentes structures cultuelles, et la gestion par les maisonnées des élites locales – une situation sans doute comparable à celle des provinces de la Vallée.

In the southern part of the governors’ palace at Balat (Dakhla oasis, late Old Kingdom) were located storerooms for precious goods. From the huge number of sealings and of impressions of royal seals from the Sixth Dynasty recovered in the area, it has been inferred that these were storerooms controlled by the crown. The experienced staff working there exercised a particularly tight control, as suggested by the dated notes written on the clay sealings, which, in addition, are frequently countersealed (meaning shared responsibility). The study of the seals and their associations reveals a complex situation which tightly interweaves the royal administration, linked to different cultic structures, with the management of the households of the local elite—a picture probably close to the situation in the Nile valley provinces.


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BIFAO122_art_12.pdf (2 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 122
2022 IFAO
22 p.
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Âha et Ounout dans la Chapelle blanche de Sésostris Ier à Karnak

Cet article s’intéresse aux divinités de la XVe province de Haute Égypte mentionnées dans l’inventaire offert par la Chapelle Blanche de Sésostris Ier : Âha et Ounout. Ces deux dieux partagent une nature belliqueuse, sans doute l’aspect prééminent du panthéon de cette province jusqu’au Moyen Empire. Âha, le « Combattant », est un dieu apotropaïque, dont la nature menaçante s’exprime par une association étroite avec son arme fétiche, le couteau. Son caractère guerrier a certainement pu jouer un rôle dans son rapprochement avec Thot, qui à l’Ancien et au Moyen Empire est une divinité violente et agressive. Il est possible qu’avec le temps Âha n’ait plus été considéré que comme un aspect de la riche personnalité de Thot. Le rôle protecteur et guerrier attribué à Ounout, en tant qu’uræus et déesse dangereuse, légitime la place qui lui est accordée parmi les divinités de la province.

This article focuses on the deities of the 15th Upper Egyptian province mentioned in the inventory provided by the White Chapel of Senusret I: Aha and Wenut. These two gods share a warlike nature, probably the most prominent aspect of the pantheon of this province until the Middle Kingdom. Aha, the “Fighter”, is an apotropaic god, whose threatening nature is expressed by a close association with his fetish weapon, the knife. His warlike nature may have played a role in his association with Thoth, who in the Old and Middle Kingdoms was a violent and aggressive deity. It is possible that over time Aha was seen as only one aspect of the rich personality of Thoth. The protective and warlike role attributed to Wenut as a uraeus and dangerous goddess legitimize the place given to her among the deities of the province.


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BIFAO122_art_11.pdf (31 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 122
2022 IFAO
92 p.
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Investigating the Nile Delta’s First Settlements: Excavations at Tell el-Samara 2016-2019

Cet article présente les premiers résultats des fouilles conduites à Tell el-Samara par une équipe conjointe de l’Ifao et du Ministère égyptien du Tourisme et des Antiquités. Situé dans l’est du Delta, Tell el-Samara est un village qui fut occupé de la seconde moitié du Ve millénaire av. J.-C. à la IIe Dynastie. La reprise des travaux archéologiques sur le tell a permis de mettre au jour les vestiges d’un des plus anciens villages connus à ce jour en Égypte. Elle a également mis en évidence une séquence d’occupation continue, de la période néolithique à l’avènement de la Première Dynastie, livrant ainsi d’importantes informations sur l’émergence et l’essor d’une culture régionale propre au Delta avant l’apparition d’une monarchie et l’unification politique de l’Égypte au tournant des IVe et IIIe millénaires av. J.-C.

This article provides an overview of the first results from the archaeological fieldwork conducted at Tell el-Samara by a joint IFAO and Egyptian Ministry of Tourism and Antiquities mission. Located in the eastern Nile Delta, Tell el-Samara was a settlement inhabited from the late fifth millennium BCE to the end of the Early Dynastic period. The renewed archaeological investigations on the tell have uncovered the remains of one of the most ancient villages known so far in Egypt—providing detailed insights into the onset of Neolithic economy and sedentary village life in Lower Egypt. They have also revealed a continuous occupation sequence from the Neolithic period to the advent of the First Dynasty, which provides relevant data on the emergence and further development of a regional culture in the Nile Delta prior to the rise of a monarchy and the political unification of Egypt at the turn of the fourth and third millennium BCE.


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BIFAO122_art_10.pdf (8 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 122
2022 IFAO
43 p.
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La représentation du défunt et de la défunte sur les masques funéraires de Meir (70-110 apr. J.-C.)

La distinction du masculin et du féminin est l’une des caractéristiques les plus apparentes des arts funéraires d’époque romaine en Égypte : de nombreuses productions illustrent ce principe, les hommes ayant tendance à conserver une iconographie égyptienne traditionnelle, tandis que les femmes se parent de costumes et de coiffures contemporains, selon la mode gréco-romaine. Les études les plus récentes dédiées à ce sujet ont démontré que ces ajouts dans la représentation des femmes visaient à créer l’image la plus efficace possible des défuntes, afin d’exprimer au mieux leur transfiguration dans l’au-delà. Cependant, de nombreuses zones d’ombre demeurent quant à la raison même de cette distinction entre les hommes et les femmes. À travers l’étude d’une production bien identifiée, les masques de Meir, cet article se propose d’expliquer l’origine et la fonction de cette différenciation.

The distinction between male and female is one of the most prominent features of funerary arts in Roman Egypt: numerous productions demonstrate this principle, with men tending to retain a traditional Egyptian iconography, while women wear contemporary costumes and hairstyles, according to Graeco-Roman fashion. The latest studies dedicated to this subject have shown that these additions to the depictions of women were intended to create the most effective image of the deceased, in order to best express their transfigured state in the afterlife. However, many grey areas remain as to why such a distinction between men and women takes place. Through the extensive study of a well-identified production, funerary masks from Meir, this article attempts to explain the origin and function of such differentiation.


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BIFAO122_art_09.pdf (6.1 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 122
2022 IFAO
20 p.
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Newly Discovered Mummy Portraits from the Necropolis of Ancient Philadelphia – Fayum

Au cours de six saisons de fouilles, la mission égyptienne travaillant dans l’ancienne nécropole de Philadelphie a pu identifier les zones des différentes phases d’occupation de la nécropole, du iiie siècle av. J.-C. au IVe siècle de notre ère. La question principale à laquelle devait tenter de répondre le projet de fouilles était celle de la contextualisation des portraits de momies découverts au XIXe siècle sur le site, connus sous le nom de portraits de momies d’Er-Rubayyât ou portraits de Philadelphie. Les deux dernières saisons ont révélé un portrait de momie unique et complet, ainsi que d’autres fragments de portraits de momie provenant d’un contexte et présentant des caractéristiques bien documentés. Ce portrait pourrait nous permettre de comprendre le contexte original des portraits de momies dans différents musées du même site et de répondre à de nombreuses questions concernant la datation des portraits de momies. 

 

 Throughout six scientific and systematic excavations season the Egyptian mission working at ancient Philadelphia necropolis, was able to identify the zones of different phases of occupation in the necropolis from the 3rd century BC to the 4th cent CE. Among the main research question of the excavation project was the contextualization of the mummy portrait that were found during the nineteenth century at the site, well known as the mummy portraits from Er-Rubayyât or Philadelphia mummy portraits. The last two seasons revealed a unique and complete mummy portrait as well as other fragments of mummy portraits from some well excavated context and features, this portrait could enable us to understand the original context of mummy portrait in different museum from the same site and to answer many questions regarding the mummy portrait dating.