Catalogue des publications
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extrait du catalogue (recherche de “BIFAO115_”)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 115
2016 IFAO
8 p.
gratuit - free of charge
Maher A. Eissa
Self-Donation or Retirement to the Monastery (?): O.NMEC 117
L’O.NMEC 117 fait partie de la collection du National Egyptian Museum of Egyptian Civilization (musée national de la civilisation égyptienne). Le texte contient une histoire courte à propos d’un pécheur appelé Strategios. Il explique comment il a péché en ayant une affaire extraconjugale avec une vieille femme avec qui il a vécu pendant un an. Ensuite, se rendant compte que son comportement avait été inspiré par le diable, il décida d’aller au monastère de l’Apa Samuel et de demeurer là pour obtenir le pardon de Dieu. Le texte présente des similitudes avec les actes de donation d’enfants au monastère de Saint-Phoibammon à Thèbes. Peut-être était-il destiné à être inséré dans un document plus officiel écrit sur papyrus et adressé au clergé du monastère de l’Apa Samuel (demande pour entrer dans le monastère ou don de soi). Une fois que le document prêt, le brouillon n’était plus utile ou plus valide.
O.NMEC 117 is a part from a seizure collection in the NMEC; the text contains a brief story of a sinner man called Strategios. It explains how he came to sin by having an extramarital affair with an old woman who lived with her for one year. Afterwards, he realized that his behavior was inspired by the devil, so he decided to go to the monastery of Apa Samuel and dwell there in order to obtain God’s forgiveness. The text shows similarities contained in the donations of children to the monastery of St. Phoibammon in Thebes. Perhaps the text was meant to be inserted in a more official document written on papyrus and addressed to the clergy of the monastery of Apa Samuel, either a request to enter the monastery, or possibly a self-donation. Once the document was ready, the draft was no more useful or no more valid.
- Maher A. Eissa ( : 188686053)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 115
2016 IFAO
34 p.
gratuit - free of charge
Vassil Dobrev, Diane Laville, Olivier Onézime
Nouvelle découverte à Tabbet el-Guech (Saqqâra-sud). Deux tombes de prêtres égyptiens de la VIe dynastie
Les 19 février et 1er mars 2015, la mission de l’Ifao sur le site de Tabbet el-Guech à Saqqâra-sud a découvert les tombes de deux prêtres, Sabi et Ânkhti, qui vivaient à l’époque du roi Pépy II. Les superstructures des tombes ont été bâties en briques crues, alors que les chambres funéraires ont été construites avec un calcaire blanc d’une excellente qualité. Les murs ont été décorés avec des représentations de nombreuses offrandes dont les couleurs d’origine sont encore très bien conservées. Bâties au fond de puits taillés dans la montagne, les chambres funéraires des prêtres semblent avoir été violées pendant l’Antiquité. Malgré cela, la mission a pu retrouver certains objets du matériel funéraire d’origine : quelques modèles en calcaire peint des offrandes de Sabi, une tablette en albâtre « égyptien » pour les 7 huiles sacrées au nom d’Ânkhti et son ensemble pour le rituel de l’ouverture de la bouche. Bien que les puits funéraires de Sabi et d’Ânkhti aient été « visités » il y a plus de 4 000 ans, ils ont été par la suite « scellés » dans leur partie supérieure par plusieurs dépôts humains, dont l’état au moment de la découverte est détaillé dans cet article. L’étude archéothanatologique de ces restes humains est en cours, mais les premiers résultats de leur analyse taphonomique semblent indiquer qu’aucune incursion n’a pu avoir lieu dans ces puits depuis la mise en place de ces inhumations à la Basse Époque ou pendant la période gréco-romaine.
On February 19th and March 1st 2015, the IFAO Mission working at the site of Tabbet el-Guech in Saqqara South discovered the tombs of two priests, Sabi and Ankhti, who lived during the reign of King Pepy II. The superstructures of the tombs were built with mud bricks, whereas the funerary chambers were made out of fine white limestone. The walls were decorated with representations of numerous offerings whose original colours are still very well preserved. Constructed at the bottom of rock-cut shafts, the burial chambers of the priests seemed to be robbed in the Antiquity. Nevertheless, the Mission could still retrieve some objects from the original burial furniture: a few painted limestone models of Sabi’s offerings, an Egyptian alabaster tablet for the 7 sacred oils in the name of Ankhti and his set for the Opening of the Mouth ritual. Even though “visited” more than 4000 years ago, the funerary shafts of Sabi and Ankhti were later “sealed” at the top by several human deposits, whose condition during the discovery is detailed in this article. The archaeothanatological study of these human remains is underway, but the first results of their taphonomic analysis seem to indicate that no incursion took place in the shafts since these burials were placed there during the Late Period or the Greco-Roman Epoch.
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 115
2016 IFAO
26 p.
gratuit - free of charge
Simon Connor
Quatre colosses du Moyen Empire « ramessisés » (Paris A 21, Le Caire CG 1197, JE 45975 et 45976)
Le répertoire statuaire des souverains ramessides comprend un grand nombre d’œuvres « usurpées ». Le nom du souverain originellement représenté est effacé ; la statue devient, à la fois par son inscription et par sa physionomie modifiée, un nouveau monument ramesside. Cet article présente deux cas d’étude permettant de dater de la fin du Moyen Empire des statues colossales au nom de Ramsès II et Mérenptah.
La statue peut être modifiée en profondeur, comme dans le cas du « petit » colosse d’Héracléopolis Magna (Le Caire JE 45976). La surface originelle a alors presque complètement disparu, et seules les proportions et le style de certains détails, tels que le traitement des genoux, permettent de reconnaître une réutilisation. Dans d’autres cas, l’usurpation est plus subtile, comme il est possible de l’observer sur le grand colosse du même site (JE 45975), ou pour deux sphinx de Tanis (Paris A 21 et Le Caire CG 1197), qu’il est possible de dater avec une certaine précision.
The statuary of Ramesside kings includes a large number of “usurped” pieces. With the original sovereign’s name erased, the statue becomes, thanks to its new inscription and the modification of its facial features, a new Ramesside monument. This article presents two study cases, which allow us to date from the Late Middle Kingdom colossal statues bearing the names of Ramesses II and Merenptah.
In some instances, the statue may have been deeply modified, as for example in the case of the “smaller colossus” from Heracleopolis Magna (Cairo JE 45976). The original surface is almost completely gone and only the statue’s proportions and the style of some details, such as the knees, allow us to detect a reuse. In other cases, the usurpation process is more subtle, as one can observe on the “larger colossus” from the same site (JE 45975) or two sphinxes from Tanis (Paris A 21 and Cairo CG 1197), which can be dated more precisely.
- Simon Connor ( : 19195408X)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 115
2016 IFAO
8 p.
gratuit - free of charge
Nadine Cherpion
Chronologie d’un « surpeint » : le cartouche de la TT 116
Mise au point de la lecture du cartouche dans la tombe thébaine TT 116.
Clarification of the reading of the cartouche in theban tomb TT 116.
- Nadine Cherpion ( : 057693552)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 115
2016 IFAO
40 p.
gratuit - free of charge
Sylvie Cauville
Hathor « en tous ses noms »
Dendara, temple d’Hathor, salle hypostyle : présentation de deux inventaires divins (Dend. IX, 26-32) mentionnant plus de 300 noms d’Hathor ; ils étaient invoqués lors des fêtes de la royauté divine. Les documents proviennent très probablement des archives memphites et héliopolitaines.
Mots-clés : Dendara – Hathor – archives – Memphis – Héliopolis, Khéops – Pépi.
Dendara, Temple of Hathor, hypostyle: presentation of two inventories (Dend. IX, 26-32) with more than 300 names of Hathor; they were spelled out during the festivals of the sacred royalty. The pieces came most probably from the records of Memphis and Heliopolis.
Keywords: Dendara – Hathor – records – Memphis – Heliopolis, Cheops – Pepi.- Sylvie Cauville ( : 026773023)
Sylvie Cauville, directeur de recherches émérite au CNRS et responsable du programme de publication épigraphique du temple d’Hathor de Dendara sous l’égide de l’Ifao depuis 1986, est l’auteur d’une soixantaine d’ouvrages : publication, traduction et analyse de textes hiéroglyphiques.
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 115
2016 IFAO
22 p.
gratuit - free of charge
Marie-Françoise Boussac, Sylvain Dhennin, Bérangère Redon
Plinthine et la Maréotide pharaonique
La Mission française de Taposiris Magna fouille, depuis 2012, le site voisin de Kôm el-Nogous, identifié à la Plinthine des Grecs.
Les découvertes faites dans le kôm et dans la ville ptolémaïque qui se développe en contrebas au sud, ainsi que dans les champs modernes situés à l’ouest, indiquent que le site est occupé depuis au moins la XVIIIe dynastie et que l’occupation est particulièrement intensive à l’époque saïte. Elles permettent pour la première fois de lier époques pharaonique et hellénistique en Maréotide et soulignent l’importance de la frange côtière occidentale de l’Égypte dès l’époque pharaonique. Nous publions dans cet article un fragment de stèle de Séthy II et une anse d’amphore à vin au nom de Merytaton, étudions la toponymie de la région à l’époque pharaonique et donnons quelques hypothèses sur la fonction du site aux époques amarnienne et ramesside.
Mots-clés : Plinthine – Maréotide – frontière – Nouvel Empire – XVIIIe dynastie – époque ramesside – époque saïte – toponymie – Merytaton – Séthy II.
The French Expedition at Taposiris Magna has been exploring since 2012 the neighbouring site of Kom el Nogous, identified with the Plinthine of the Greeks.
The discoveries made in the kom and the Ptolemaic town, which extends below south, as well as in modern fields to the west, indicate that the site has been occupied since at least the 18th dynasty with a peak during the Saite period. They allow for the first time to link Pharaonic and Hellenistic periods in Mareotis and emphasize the importance of the coastal western fringe of Egypt since Pharaonic times. In this article are published a fragmentary stele of Seti II and a wine amphora handle in the name of Meritaten; besides, is presented a study of place names in the area during the Pharaonic era and some hypotheses about the function of the site during Amarnian and Ramessid times.
Keywords: Plinthine – Mareotis – borders – New Kingdom – 18th dynasty – Ramessid period – Saite period – toponymy – Merytaten – Seti II.- Marie-Françoise Boussac ( : 031837123)
Marie-Françoise Boussac est historienne, ancien membre de l'École française d'Athènes et professeur émérite d'histoire grecque à l'université de Paris Nanterre. Spécialiste de l'Orient hellénisé et de l'Égypte gréco-romaine, elle a travaillé sur les archives et les sceaux du monde hellénistique, sur les échanges entre la Méditerranée et l'océan Indien et a été PI pour un programme collaboratif sur les bains (Balneorient : voir https://balneorient.hypotheses.org). Elle a été directrice de la mission française à Taposiris et Plinthine, qu'elle a lancée, de 1998 à 2017. Elle est responsable de la rédaction de la revue Topoi depuis 1991. - Sylvain Dhennin ( : 083372075)
Docteur en égyptologie, ancien membre scientifique de l'Ifao, chargé de recherches au CNRS (UMR 5189 HiSoMA), Sylvain Dhennin dirige le chantier archéologique de Kôm Abou Billou. - Bérangère Redon ( : 140353542)
Ancienne membre scientifique de l’IFAO de 2009 à 2012, Bérangère Redon est chargée de recherche au CNRS (HiSoMA, Lyon) depuis 2012. Historienne et archéologue, elle s’appuie sur l’étude combinée des vestiges et des textes pour mener une étude à la fois historique, culturelle, économique et sociale de la présence grecque et romaine en Égypte. Elle développe des travaux sur l’appropriation (pratique, symbolique, économique) des espaces égyptiens, en particulier des marges et des frontières, par les différents pouvoirs qui se sont succédé sur le trône égyptien de l’époque saïte à l’époque romaine et sur les rencontres culturelles entre les populations établies sur le sol égyptien. Pour nourrir ces travaux, Bérangère Redon travaille depuis 2010 au sein de la mission archéologique française du désert Oriental (IFAO, MEAE), dont elle a assuré la direction de 2013 à 2017. En parallèle, elle participe depuis 2002 à la mission française de Taposiris-Plinthine (IFAO, MEAE), sur la côte méditerranéenne. Elle en a repri
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 115
2016 IFAO
14 p.
gratuit - free of charge
Charles Bonnet
Une ville cérémonielle africaine du début du Nouvel Empire égyptien
La suite des fouilles archéologiques à Doukki Gel, près de Kerma, a permis de retrouver les vestiges d’une ville cérémonielle caractérisée par son architecture africaine aux monuments ovales ou circulaires. Des fortifications impressionnantes semblent relever de coalitions militaires avec des populations provenant du Soudan central. La capitale nubienne de Kerma, située à 700 m au sud, présente une architecture bien différente, influencée par l’Égypte. C’est enfin une troisième architecture, égyptienne, qui s’impose à Doukki Gel à la suite de la conquête de Thoutmosis Ier.
Mots-clés : Doukki Gel – Kerma – architecture africaine – architecture nubienne – architecture égyptienne.
The continuation of the archaeological excavations in Dukki Gel, near Kerma, have revealed the remains of a ceremonial town distinguished by its African architecture, with oval or circular monuments. Impressive fortifications seem to be connected with the military coalitions of populations from Central Sudan. The Nubian capital of Kerma, situated 700 m south, presents a pretty different architecture influenced by Egypt. Finally, it is a third architecture, Egyptian, which forced itself with the conquest of Thutmosis I.
Keywords: Dukki Gel – Kerma – African architecture – Nubian architecture – Egyptian architecture.- Charles Bonnet ( : 027948471)
Membre de l'Institut