IFAO

Inscrite au catalogue de la nécropole thébaine sous le numéro TT 6, la tombe de Néfer·hotep et de son fils, Neb·néfer, a été étudiée, plusieurs années durant, par Henri Wild. Ce dernier considérait la tombe comme étant « peut-être la plus importante de Deir el-Médineh, puisqu’il s’agit de celle de deux chefs d’équipes d’ouvriers et d’artistes occupés à la préparation de la tombe royale, après la reprise qui, sous Horemheb et les premiers ramessides, suivi l’épisode amarnien ». La tombe fut vraisemblablement aménagée à l’instigation du fils qui, par dévotion filiale, consacra une partie des décors de la chapelle et du naos à son père. À l’exception de quelques scènes de la chambre funéraire demeurées inédites, la quasi totalité des inscriptions et des scènes qui ornent les parois du monument ne sont connues, encore aujourd’hui, que par les dessins au trait exécutés par Henri Wild et rassemblés dans ce volume qui fut publié en 1979. La mise en ligne de cet ouvrage, en accès libre, permet de redécouvrir le travail minitieux effectué par l’égyptologue suisse pour restituer les décors de la tombe, parfois fortement endommagés. Elle coïncide également avec la publication prochaine du volume de texte auquel Wild consacra toute son attention jusqu’à sa disparition en 1983.

La tombe de Pached (TT3) est l'une des plus célèbres de Deir el-Médina : son caveau est un des mieux conservés de la nécropole, la fraîcheur des couleurs et l'habileté des représentations ne laissent pas d'étonner le visiteur. Cette publication traite de la découverte de la tombe et de l'histoire des travaux qui y furent menés. Tout l'ensemble funéraire y est décrit, avec un chapitre consacré à la chambre funéraire décorée et un autre au sarcophage alors perdu. Les deux derniers chapitres sont consacrés aux principaux monuments qui peuvent provenir de la tombe et à un bref commentaire sur le personnage, sa famille, sa carrière et les problèmes particuliers que soulève sa tombe.

La tombe de l'idénou Hay qui vécut sous le règne de Ramsès III, a été visitée par Lepsius à l'hiver 1844-1845 et "redécouverte" par l'IFAO à l'hiver 1922-1923.  L'ouvrage décrit la situation de la tombe creusée dans la falaise ouest du Gebel et son architecture et présente sa décoration et ses inscriptions, ainsi que la généalogie de son occupant.