Institut français
d’archéologie orientale du Caire

IFAO

Catalogue des publications

pays/zone estimés: 192.168.253.1 EGY XXX

Fichiers à télécharger

Les articles des volumes suivants sont vendus sous forme de PDF à télécharger: BiEtud: numéros 110, 120, 138, 140, 165 (gratuit), EtudUrb: 9.


pdf
EtudUrb009_art_42.pdf (7.3 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Études urbaines 9
2014 IFAO
22 p.
5 (250 EGP)

Les hammams des gouverneurs de Damas à l’époque ottomane (XVIe-XVIIIe s.). Constructions, gestion et restaurations

Certains hammams construits ou restaurés à Damas à l’époque ottomane sont liés à des gouverneurs de la province – gouverneurs envoyés par Istanbul aux XVIe et XVIIe siècles ou gouverneurs d’origine locale au XVIIIe siècle – qui les ont intégrés à des fondations (waqf), soit au profit d’institutions religieuses, soit au profit de certains membres de leurs familles. Cet article examine la construction, la gestion et la restauration de ces hammams à travers les actes juridiques consignés dans les registres des tribunaux de Damas. Il décrit leur configuration architecturale et évoque leur sort aux XIXe et XXe siècles.

Mots-clés : hammams – Damas – époque ottomane – gouverneurs – actes de waqf.

Some hammams built or restored in Damascus during the Ottoman period were connected with provincial governors – whether sent from Istanbul in the 16th and 17th centuries or of local origin in the 18th century – who incorporated them into foundations (waqf) for the benefit of religious institutions or for the benefit of some members of their families. This paper examines the construction, the management and the restoration of these hammams through the study of the court records of Damascus. It describes their architectural configuration and traces their history in the 19th and 20th centuries.

Keywords: hammams – Damascus – Ottoman period – governors – waqfî.

pdf
EtudUrb009_art_41.pdf (1.9 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Études urbaines 9
2014 IFAO
18 p.
5 (250 EGP)

Bathhouses in the Countryside of Ottoman Damascus. A Preliminary Enquiry

Dans le monde musulman, les bains publics sont souvent considérés comme un phénomène urbain. Dans la documentation historique, on trouve toutefois un grand nombre de bains de différents types en milieu rural.

Cet article présente les premiers résultats d’une enquête sur les bains publics dans les villages proches de Damas à l’époque ottomane ; il indique leur distribution spatiale, décrit leurs modèles architecturaux et examine ensuite les transactions dont ils font l’objet et les personnes liées à leur gestion. Au XVIIIe siècle, les bains de villages apparaissent ainsi comme des lieux d’investissement pour les élites militaires et bureaucrates ottomanes de Damas.

Mots-clés : Empire ottoman – Damas – bains publics – villages – architecture.

In the Islamic world, bathhouses are often considered as an urban phenomenon. In the historical record, however, a considerable number of bathhouses of different types are mentioned in rural settings.

This article presents the preliminary results of an investigation on bathhouses in the villages near of Ottoman Damascus. It describes their spatial distribution and architectural models; it also analyzes the transactions concerning them and the persons involved in their management. In the 18th century, village bathhouses seemingly became sites of investment for the Ottoman military and administrative elite from Damascus.

Keywords: Ottoman empire – Damascus – bathhouses – villages – architecture.

pdf
EtudUrb009_art_40.pdf (1.2 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Études urbaines 9
2014 IFAO
18 p.
5 (250 EGP)

Le hammam, un outil de promotion urbaine dans les villes du domaine mamelouk (Le Caire, Damas, Alep)

Équipements majeurs de la vie citadine dès l’époque ayyubide, les hammams s’intègrent parfaitement à la charpente institutionnelle, juridique et sociale des grands centres mamlouks. Services urbains standards, ces édifices font intervenir, à différents niveaux, les divers rouages de la puissance publique et de l’administration : fruit de l’évergétisme des notables (de par leur fort potentiel lucratif), ils sont gérés par les waqf-s en tant que bien-fonds, puis contrôlés par un fonctionnaire de l’état mamlouk (le muḥtasib) et entretenus en dernier ressort par un gérant al- ḥammāmī. Signes d’une vie et d’une dynamique urbaine dense et prospère, les bains publics sont à la fois des vecteurs et des leviers du développement urbain, largement instrumentalisés par les élites militaires et civiles.

Mots-clés : équipement – Mamelouks – administration – pouvoirs publics – ville – gestion – contrôle – Waqf – tissu urbain – rentabilité-gain – évergétisme – élite.

Hammams were key urban equipment as early as the Ayyubid era and fit perfectly in the institutional, judiciary and social framework of Mamluk main cities. As standardized urban commodities, they require the intervention of Mamluk public power and administration at various levels. As potentially lucrative, they attract elite’s evergetism; they are run by waqf administration, controlled by a Mamluk public officer (the muḥtasib), and maintained by a tenant-manager, the ḥammāmī.

Public baths point out a dense and prosperous urban life or dynamics; as vectors and amplifiers of urban development, they are extensively manipulated by the urban military and civilian elites.

Keywords: equipment – Mamluks – administration – public power– city – town – management – control – Waqf – urban network – profitability – evergetism – elite.

pdf
EtudUrb009_art_39.pdf (4.8 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Études urbaines 9
2014 IFAO
16 p.
5 (250 EGP)

Hammams et fortifications dans le Bilād al-Shām. Quelques remarques sur trois bains des périodes ayyoubide et mamelouke

Les hammams faisaient partie des aménagements principaux des forteresses et des citadelles construites dans le Bilād al-Shām aux XIIe et XIIIe siècles. Leur taille et leur composition variaient en fonction du statut de la place, de celui de leur commanditaire, mais aussi de leurs occupants. Cet article se propose d’analyser cette diversité de situations à partir de trois exemples de bains présents dans les forteresses syriennes de Qal‘at Najm, du Krak des Chevaliers et du château de Saladin.

Mots-clés : hammam – époques ayyoubide et mamelouke – Bilād al-Shām – Qal‘at Najm – Krak des Chevaliers – château de Saladin.

Baths were among the main amenities in the fortresses and citadels of Bilād al-Shām during the 12th and 13th centuries. Their dimensions and composition varied depending on the status of the fortress itself, that of their sponsor and their occupants. This paper aims to analyse these different situations focusing on the baths built in the Syrian fortresses of Qal‘at Najm, Krak des Chevaliers and Saladin castle.

Keywords: hammam – Ayyubid and Mamluk eras – Bilād al-Shām – Qal‘at Najm – Krak des Chevaliers – Saladin Castle.

pdf
EtudUrb009_art_38.pdf (7 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Études urbaines 9
2014 IFAO
24 p.
5 (250 EGP)

Les bains d’apparat des résidences urbaines du Proche-Orient aux époques byzantine et omeyyade

À la fin de l’Antiquité, certaines maisons urbaines du Proche-Orient étaient équipées de véritables petits ensembles thermaux privés. Dix-sept installations de ce type sont évoquées par les découvertes archéologiques ou par les textes. Ces bains constituent un équipement coûteux et luxueux, peut-être plus souvent associé aux salles de réception qu’aux parties domestiques de ces maisons ou palais.

Mots-clés : maisons – habitat – palais – Bosra – Césarée – Antioche – Apamée – Damas – bains privés – thermes – Hammam – salle de réception.

In Late Antiquity, some townhouses of Middle East were equipped with small private bathing complexes. Seventeen such facilities were identified during archaeological surveys or by texts. As an expensive and luxurious equipment, these private baths seem to be associated with the part of the house dedicated to the hospitality, rather than with their domestic part.

Keywords: townhouses – dwelling – palace – Bosra – Caesarea – Antioch – Apamea – Damascus – private baths – baths – Hammam – reception hall.

pdf
EtudUrb009_art_37.pdf (7.4 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Études urbaines 9
2014 IFAO
30 p.
5 (250 EGP)

Bains et histoire urbaine. L’exemple d’Antioche sur l’Oronte dans l’Antiquité

Le point de départ de cet article est un inventaire des mentions d’édifices thermaux antiochéens dans les sources écrites antiques. Il permet de proposer une évaluation de l’importance du parc thermal antiochéen, de préciser la chronologie de sa mise en place en la mettant en relation avec l’évolution de l’espace urbain, ainsi que d’étudier le rôle des édifices thermaux dans la constitution du paysage urbain et dans la construction mémorielle et sociale de la cité et de la ville.

Mots-clés : Antioche sur l’Oronte – histoire urbaine – bains – monde romain – Antiquité tardive.

The starting point of this paper is an inventory of Antiochian baths mentioned in ancient textual sources. It provides tools to estimate the number of baths in Antioch and to assess their chronology in connection with the evolution of the urban landscape. Furthermore, it helps to study the role of thermae in the urban development process and in the memorial and social construction of the city and town.

Keywords: Antioch-on-the Orontes – urban history – baths – Roman world – Late Antiquity.

pdf
EtudUrb009_art_36.pdf (9 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Études urbaines 9
2014 IFAO
24 p.
5 (250 EGP)

Ḥammām ʿEzzedīne, Tripoli. Les enjeux d’une restauration

En 2001, la restauration du Ḥammām ʿEzzedīne, exproprié au bénéfice de la Direction Générale des Antiquités (DGA), est l’une des priorités des autorités libanaises. Le Ḥammām ʿEzzedīne est le plus ancien et le plus grand hammam d’époque mamelouke de Tripoli. Construit entre 1294 et 1298, il a fonctionné durant près de 700 ans, jusqu’en 1975. Il est situé à proximité de l’ancienne entrée nord de la ville, au pied de la citadelle Saint-Gilles et dans le prolongement du Souk Al-Nahassine. Le présent article revient en détail sur l’entreprise d’évaluation préalable de l’état du bâtiment, puis sur la restauration de l’édifice qui a été menée à bien de 2006 à 2007. En particulier, il insiste sur le choix des restaurations retenues, selon une approche conservative, qui a conduit à la reconstruction des parties détruites et à des ajouts minimaux en terme d’infrastructures électrique. Le hammam est actuellement ouvert au public et la visite du monument permet d’en apprécier la beauté.

Mots-clés : Tripoli – hammam – restauration – conservation – techniques – enduit – mortier de chaux – archéologie du bâti – réutilisation – muséographie.

Since 2001, the restoration of Hammam ʿEzzedine, expropriated by the Directorate General of Antiquities (DGA) has been a priority of the Lebanese authorities. Ḥammām ʿEzzedīne is the oldest and largest of Mamluk Tripoli hammams. Built between 1294 and 1298, it operated for nearly 700 years, until 1975 and is located near the northern entrance of the old city, at the foot of the Saint Gilles Citadel and in the prolongation of Souk Al-Nahassine. The article provides details on the preliminary assessment of the condition of the building and its restoration, which was completed between 2006 and 2007. In particular, it explains which types of restorations were chosen, according to a conservative approach, which led to the restoration of destroyed parts with minimal additions in terms of electrical and mechanical infrastructure. The hammam is currently open to the public, allowing visitors to enjoy its beauty.

Keywords: Tripoli – Hammam – restoration – conservation – techniques – plaster – lime mortar – build archaeology – reuse – museography.

pdf
EtudUrb009_art_35.pdf (6 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Études urbaines 9
2014 IFAO
18 p.
5 (250 EGP)

Faire feu de tout bois. L’utilisation des os et des déjections animales comme combustible dans les thermes byzantins de Bosra (Syrie du Sud)

Les Thermes du Centre à Bosra présentent une chronologie complexe, caractéristique des grands thermes dits « impériaux » du Proche-Orient romano byzantin. L’analyse architecturale du monument associée au réexamen archéo-zoologique d’une fouille menée en 1987 dans une de ses salles de service, a mis en évidence l’utilisation d’os d’animaux et de litière pour alimenter les foyers des bains à l’époque byzantine. L’analyse des restes calcinés a permis de préciser la nature de ce combustible, principalement composé de têtes de caprinés. En nous faisant suivre le circuit de distribution de la viande jusqu’à l’évacuation des déchets d’abattage, cette découverte permet de s’interroger sur les avantages et les inconvénients de ce combustible animal, sur ses autres attestations et, plus largement, sur la gestion et l’économie des déchets à l’échelle d’une ville.

Mot-clés : thermes impériaux – chauffage – combustible – déchets – archéozoologie – architecture – os – boucherie – époque byzantine – Bosra – Province d’Arabie – Syrie.

The Central thermae in Bosra share with the so-called “imperial” Middle East baths of the Romano-Byzantine period a complex chronology. The architectural analysis of the building associated with an archaeozoological study of an excavation conducted in 1987 in one of its service rooms, highlighted the use of animal bones and litter to fuel the furnaces of the baths in the Byzantine period. Analysis of the charred remains has clarified the nature of the fuel, mainly composed of caprine heads. By allowing tracing the distribution channel of the meat industry down to the disposal of slaughter waste, this discovery raises questions about the advantages and disadvantages of this animal fuel, or on its other attestations and, broadly on the management and economy of the rubbishes at the scale of a city.

Keywords: Imperial thermae – Heating system – fuel – rubbish – archaeozoology – architecture – bones – butchery – Byzantine period – Bosra – Province of Arabia – Syria.

pdf
EtudUrb009_art_34.pdf (2.2 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Études urbaines 9
2014 IFAO
16 p.
5 (250 EGP)

Gestion et utilisation des combustibles végétaux dans les structures thermales. Études carpologiques et anthracologiques de cinq thermes d’époque byzantine et omeyyade au Proche-Orient

La fouille de cinq édifices thermaux utilisés aux époques byzantine et omeyyade en Syrie (Qal’at Sem’an, Bosra), Jordanie (Jérash, Khirbet edh-Dharih) et Palestine (Umm al-‘Amr) a permis de prélever une partie des résidus charbonneux encore présents au sein des structures de chauffe ou parmi les rejets associés. Les échantillons ont fait l’objet d’une analyse carpologique (étude des semences et des fruits) et anthracologique (étude des charbons de bois) permettant de reconnaître les différents combustibles utilisés pour chauffer les bains. Ces combustibles se composent de végétaux sauvages et cultivés, poussant localement. La présence de sous-produits de culture liés à l’entretien, la récolte ou la transformation des olives, des céréales et de la vigne est particulièrement marquée.

Mots-clés : Combustibles – carpologie – anthracologie – époque byzantine – époque omeyyade.

The excavation of five baths used during the Byzantine and Umayyad periods in Syria (Qal’at Sem’an, Bosra), Jordan (Jerash, Khirbet edh-Dharih) and Palestine (Umm al-‘Amr) allowed sampling charred remains in the heating system of the baths or around them. The samples were submitted to seeds and fruits analysis as well as charcoal study in order to identify the type of fuel used to heat the baths. The fuel is composed of various wild and cultivated plants which can grow in the neighboring of the studied sites. Plant by-products linked to the management, the harvest or the processing of olives, cereal and grapevine are particularly noticed.

Keywords: Fuel – seed and fruit analysis – charcoal analysis – Byzantine period – Umayyad period.

pdf
EtudUrb009_art_33.pdf (4 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Études urbaines 9
2014 IFAO
10 p.
5 (250 EGP)

The Bath at Ǧabal Says. Brief Reflections on Function and Water Use

Dans la région aride du sud-est de la Syrie, au pied du sommet volcanique du Jabal Says, les ruines de quelques 50 bâtiments ou groupes de bâtiments datés du Ier millénaire de notre ère sont préservées. Au début des années 1960, le plan d’ensemble a été mis au jour par les fouilles de l’Institut allemand d’archéologie (DAI). La majorité des bâtiments semble dater de la période omeyyade. En outre, un établissement antérieur de l’époque romaine tardive a été repéré.

Un Qasr dominait l’établissement du début de l’époque islamique et un bain a été découvert à environ 100 mètres à l’est de celui-ci. Son organisation est une belle illustration du modèle que suivent, à cette période, les bâtiments de ce type : une enfilade de trois petites salles dans lesquelles la température s’accroît graduellement, précédées par un vestibule plus grand. On a parfois dit que ce hall avait des fonctions de représentation aux premiers temps de l’Islam.

Le contexte environnemental spécifique du site de Jabal Says conduit à s’interroger sur la mise en œuvre technique et le fonctionnement réel du bain. En l’absence de toute source naturelle l’alimentant, l’eau devait être montée depuis un puits et acheminée vers le complexe. On a trouvé, pour des exemples similaires, traces de l’emploi de machines élévatrices du type saqiya – une technique ancienne qui semble avoir connu un renouveau dans les premiers temps de l’Islam. l’article s’interroge sur l’utilisation possible d’un tel dispositif en fonction du contexte hydrographique local.

Mots-clés : Syrie – époque omeyyade – forteresses du désert – Jabal Says – bains – gestion de l’eau.

In the arid region of south-eastern Syria, at the foot of the volcanic peak Jabal Says, the remains of some 50 buildings or clusters of buildings are preserved dating to the 1st millennium AD. In the early 1960s the layout of this settlement was exposed in excavation by the German Archaeological Institute. The majority of the structures could be dated to the Umayyad period. Furthermore, a late Roman predecessor settlement could be defined.

A qasr-building dominated the early Islamic settlement and just about 100 meters to the east of it a bath house was exposed. In its structural conception it is a fine example of the well-known building-type of the period: three successive small bathing rooms of increasing room-temperatures preceded by a larger hall. This entrance has occasionally been referred to as having fulfilled representative-ceremonial purposes in early Islamic times.

The specific environmental conditions at the site of Jabal Says raise questions about the technical operation and actual functioning of the bath. As no natural spring was available to serve it, water had to be lifted from a groundwater well and piped to the complex. In comparable places, a winding installation of the sāqiya-type is attested – an ancient technique which seems to have experienced a revival in early Islamic times. The possible use of such a water-lifting device is checked against the local hydrographical setting.

Keywords: Syria – Umayyad – desert castles – Jabal Says – bath house – water management.