Institut français
d’archéologie orientale du Caire

IFAO

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BIFAO107_art_09.pdf (5.15 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 107
2007 IFAO
16 p.
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Les prémices du mouvement archaïsant à Thèbes et la statue Caire JE 37382 du quatrième prophète Djedkhonsouiouefânkh.

L’étude de la statue-cube Caire JE 37382 permet, malgré son mauvais état, de l’attribuer au quatrième prophète d’Amon et trésorier Djedkhonsouiouefânkh (C), déjà connu par d’autres documents. La statue date donc de la fin de la XXIIe dynastie à Thèbes. À travers ses particularités épigraphiques, elle se révèle être l’un des premiers exemples de la tendance dite « archaïsante », qu’on peut retrouver sur d’autres monuments de l’époque « libyenne » et notamment du viiie siècle.

Mots-clés : Statue-cube – XXIIe dynastie – époque bubastite – Djedkhonsouiouefânkh – archaïsme.

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The study of the block statue Cairo JE 37382, despite of its poor state of preservation, allows an identification of its owner as the fourth prophet of Amun and treasurer Djedkhonsuiufankh (C). This individual is already known from other sources and therefore the statue can be dated to the late 22 nd Dynasty at Thebes. Epigraphic peculiarities indicate that the statue is one of the very first examples of the so-called “archaizing” trend. This trend becomes a common feature of monuments dating to the “Libyan” Period, particularly during the 8 th century B.C.

Keywords: Block statue – XXIInd Dynasty – Bubastite Period – Djedkhonsuiufankh – archaism.

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BIFAO107_art_08.pdf (1.68 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 107
2007 IFAO
13 p.
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L’objet no 435 du Musée gréco-romain d’Alexandrie. Une stèle-niche d’époque saïte ?

L’objet de cet article est de proposer la première publication complète du monument conservé au Musée gréco-romain d’Alexandrie sous le numéro d’inventaire 435. Un nouvel examen permet de préciser l’appartenance typologique de l’œuvre aux stèles-niches dont plusieurs spécimens sont attestés à Basse Époque. Au nom d’un certain Ouahibrê-Ounennéfer, ce monument livre une longue généalogie et un ensemble de titres auliques et sacerdotaux donnant l’occasion de se pencher sur un aspect de la géographie cultuelle de la Basse Égypte.

Mots-clés : Musée gréco-romain d’Alexandrie no 435 – Basse Égypte – Saïs – Thèbes du Nord – Époque saïte – stèle-niche – Ouahibrê-Ounennéfer – prosopographie – cour royale.

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This paper is the most comprehensive publication of the object number 435 from the Greco-Roman Museum in Alexandria. This re-examination makes possible the classification of this object as belonging to the group of Late Period naos stelae. The owner is Wahibre-Wenennefer and the stela includes his extended genealogy and a series of aulic and sacerdotal titles. This information provides us an opportunity to understand the religious geography of Lower Egypt during the Late Period.

Keywords: Greco-Roman Museum no. 435 – Lower Egypt – Sais – Northern Thebes – Saite Period – naos stela – Wahibre-Wenennefer – prosopography – Royal Court.

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BIFAO107_art_07.pdf (0.48 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 107
2007 IFAO
18 p.
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La condition des nourrices sous le Moyen Empire.

La documentation privée de la période du Moyen Empire atteste, avant celle du Nouvel Empire, du recours aux nourrices dans les couches sociales les plus favorisées. Les Égyptiens n’hésitaient pas à faire appel aux femmes de leur famille pour allaiter ou s’occuper de leurs enfants, mais généralement les femmes recevant expressément la désignation de nourrices n’étaient pas membres de la famille qui requérait leurs services. La condition des nourrices n’est pas assimilable à celle des domestiques : elles occupent toujours dans l’esprit de ceux qui les commémorent une place importante au sein de leur famille parce qu’elles participent à la vitalité de celle-ci. Le rôle de protection des enfants en bas âge se combine à celui de l’allaitement et explique la dimension magique attachée à la fonction de nourrice. Parce qu’elle remplit le rôle d’une mère de substitution, la nourrice entretient avec l’enfant qui lui est confié une relation qui ne peut s’analyser en d’autres termes que ceux d’un rapport de filiation. Sa figure était tellement importante dans la société égyptienne qu’on la retrouve utilisée comme métaphore dans les autobiographies de dignitaires pour afficher la conformité de leurs actes à la norme sociale. Elle a servi également de modèle à des constructions lexicales exprimant l’idée d’une prise en charge en termes de soutien matériel et d’éducation.

Mots-clés : Nourrices – famille – mère de substitution – société – Moyen Empire – lexique de l’allaitement.

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Data obtained from private sources belonging to the Middle Kingdom show that prior to the New Kingdom, recourse to a wet nurse (nannies) in upper social classes was common practice. Ancient Egyptians did call upon women from their own families for feeding (that is: supplying maternal milk). However, it was more commonly the practise to employ women who were not members of their own family specifically for this purpose.

What is clear is the magical aspect attached to their function, which is based on nursing and protecting small children. The nurse becomes a substitute mother and her relationship with the child placed in her care is defined as a filial relationship. The nursing function was so important in Egyptian society that it may be found used in a metaphorical form in autobiographies of officials so as to demonstrate conformity of their actions with social norms. We also find it used as a model for lexical constructions when dealing with the notion of “taking care of” in a material and educative manner.

Keywords: Nurses – family – substitute mother – society – Middle Kingdom – lexical of nursing.

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BIFAO107_art_06.pdf (0.51 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 107
2007 IFAO
12 p.
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Around the Columns. Analysis of a Relief from the Causeway of Unis Mortuary Temple.

Une nouvelle analyse d’un relief de la chaussée du complexe pyramidal d’Ounas (Labrousse and Moussa, La chaussée du complexe funéraire du roi Ounas, p. 29, doc. 16) permet de traduire le supposé hapax legomenon zp.wt par « bases de colonnes ». Cette nouvelle interprétation et l’analyse des caractéristiques architectoniques du bâtiment royal permettent de donner une identification des colonnes mentionnées dans le document.

Toutes ces données et d’autres références externes permettent de mettre en évidence la manière dont l’historicité, la mémoire et les idées religieuses/officielles sont représentées et agencées dans le programme iconographique des complexes funéraires royaux.

Mots-clés : Saqqâra – Ancien Empire – Ounas – complexes funéraires royaux – chaussée – colonnes – zp.wt – architecture – lexicographie – historicité – mémoire – programme iconographique.

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A new analysis of a relief from the causeway of Unis’ pyramid complex (Labrousse and Moussa, La chaussée du complexe funéraire du roi Ounas, p. 29, doc. 16) allows us to translate the alleged hapax legomenon zp.wt as “column-bases”. An identification of the columns mentioned in the document is also given by means of this new interpretation and the analysis of architectural evidence from that royal building.

This data, together with other external references give an insight on how historicity, remembrance and religious/official ideas are displayed and interrelated in the iconographic program of royal mortuary complexes.

Keywords: Saqqara – Old Kingdom – Unis – royal mortuary complexes - causeway – columns – zp.wt – architecture – lexicography – historicity – remembrance – iconographic program.

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BIFAO107_art_05.pdf (1.19 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 107
2007 IFAO
8 p.
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Les noms du chou dans les ostraca grecs du désert Oriental d’Égypte. [krambm, krambion, kaulion]

Les lettres privées échangées entre les occupants des fortins romains du désert de Bérénice concernent souvent l’envoi de bottes de choux, désignées comme (sg.) d°!mh krãmbh! ou d°!mh kaul€vn. Il ne faut pas se laisser égarer par l’article kaulÒ! du LSJ, selon lequel ce mot, dont le sens premier est « tige », y compris « tige de chou » dans l’expression krãmbh! kaulÒ!, désignerait aussi, chez les auteurs comiques, un certain type de chou (vegetable of the cabbage kind, kail, cauliflower). Lorsque kaulÒ! est employé seul, chez ces auteurs, il s’agit de la tige du silphium, denrée précieuse et recherchée à Athènes, comme cela avait déjà été reconnu par le Thesaurus Graecae Linguae, qui a été curieusement peu suivi. L’expression krãmbh! kaulÒ! s’explique par la nature même du chou potager antique, bien décrit par Théophraste et Pline, et que J. André identifie au brocoli asperge (Brassica oleracea var. italica). Les kauloi sont les pousses latérales, les rejets, qui se développent sur cette plante buissonnante et qui se récoltent tout au long de sa vie lorsqu’elles atteignent un certain degré de maturité. Dans les ostraca du désert Oriental, on ne rencontre jamais kaulÒ!, mais le diminutif kaul€on qui, contrairement au précédent, mais à l’instar du latin caulis, cauliculus, n’a pas besoin d’être précisé par krãmbh!. Kaul€on, inconnu dans les papyrus ptolémaïques, pourrait donc être un latinisme, à moins qu’il ne faille l’interpréter comme une de ces formations diminutives qui servent à dénoter comme aliment un objet de nature animale ou végétale.

Mots-clés : Désert Oriental – praesidia – alimentation du soldat – d°!mh krãmbh! – d°!mh kaul€vn – kaul€on.

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Private correspondence between the inhabitants of the forts in the Eastern Delta of Egypt often makes mention of the transportation of bunches of cabbage, designated as (sg.) d°!mh krãmbh! or d°!mh kaul€vn. The basic understanding of kaulÒ! is “stalk” including “cabbage-stalk” in the expression krãmbh! kaulÒ!, but one should not be misled by the article kaulÒ! in LSJ, according to which the word, in certain comic authors, also means a kind of cabbage (vegetable of the cabbage kind, kail, and cauliflower). However, when the word kaulÒ! is used alone by these authors it means a stalk of silphium, a commodity that was much in demand and highly appreciated in Athens. This term had previously been recognized by the Thesaurus Graecae Linguae, although it is generally ignored by later scholars. The expression krãmbh! kaulÒ! explains the nature of edible cabbage in antiquity, described very well by Theophrastus and Pliny; and which J. André identifies as asparagus-broccoli (Brassica oleracea var. italica). The kauloi are the lateral sprouts of this bush-like plant that can be picked as soon as the plant reaches maturity until the end of its life. In the ostraca from the Eastern Desert we never find kaulÒ!, but the diminutive kaul€on which, contrary to the preceding, but like Latin caulis, cauliculus, does not need to be further described by krãmbh!. Kaul€on, a term which is unknown in Ptolemaic papyri could therefore be a Latinism. Alternatively one might understand it as a type of diminutive that designates an object of vegetal or animal as being edible.

Keywords: Oriental Desert – praesidia – soldier’s food – d°!mh krãmbh! – d°!mh kaul€vn – kaul€on.

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BIFAO107_art_04.pdf (7.81 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 107
2007 IFAO
17 p.
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L’épigraphie de Kom el-Khamasin (Saqqâra Sud, fin Ancien Empire - début PPI). Rapport préliminaire.

Le site de Kom el-Khamasin est situé à Saqqâra Sud, très loin dans le désert, à 3 km environ à l’ouest de la pyramide de Djedkare Isesi. En 1997, une équipe de l’Institut d’Estudis del Pròxim Orient Antic de l’Universitat Autònoma de Barcelona y a conduit une brève prospection archéologique et en 2005 l’auteur a étudié l’épigraphie et l’iconographie d’une série de 57 blocs ou fragments de blocs de calcaire et de 5 petits fragments de granite qui avaient été prélevés sur le site en 1999 et entreposés dans le magasin d’El-Mohemat, à Saqqâra. Cet article est le rapport préliminaire des résultats de ces travaux. L’épigraphie de Kom el-Khamasin nous apprend que le site est une petite nécropole de la fin de l’Ancien Empire et du début de la Première Période intermédiaire. Le plus important des personnages enterrés là est un certain Imephor-Impy, « grand des chefs des artisans » – à qui sont associés 25 des blocs ou fragments de blocs de calcaire et les 5 fragments de granite –, et qui peut être daté entre la fin de l’Ancien Empire et le début de la Première Période intermédiaire ou, peut-être, entièrement de cette dernière époque.

Mots-clés : Kom el-Khamasin – Saqqâra Sud – Djedkare Isesi – Khenout – Sankhhathor-Pépy – Menkhi – Imephor-Impy – Nikaouptah – Ancien Empire - Première Période intermédiaire – ỉmy-r ʿ(ȝw), « chef des auxiliaires nubiens » – ḥqȝw ḥwt, « gouverneur d’installation royale-hout » – wr ḫrpw ḥmww, « grand des chefs des artisans ».

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The site of Kom el-Khamaseen is located at a distance 3 km west of the pyramid of Djedkare Isesi in South Saqqara. Since 1997, a team from the Institut d’Estudis del Pròxim Orient Antic, Universitat Autònoma de Barcelona have carried out an archaeological survey of the area. In 2005, the author instigated an epigraphic and iconographic study of a series of 57 limestone blocks or block fragments and 5 small granite fragments. These blocks and fragments had been recovered from the site in 1999 and have been stored within the El-Mohemat storeroom in Saqqara. This paper is a preliminary report of the results of this work.

The epigraphy of Kom el-Khamaseen shows us that the site is a small cemetery dating to the end of the Old Kingdom and the beginning of the First Intermediate Period. The most important official buried here is a certain Imephor-Impy, “great of the chiefs of craftmen”, to which 25 of the limestone blocks or block fragments and all the granite fragments are associated. Epigraphic and iconographic evidence suggests that the blocks date to the end of the Old Kingdom, although possibly exclusively to the First Intermediate Period.

Keywords: Kom el-Khamaseen – South Saqqara – Djedkare Isesi – Khenout – Sankhhathor-Pepy – Menkhi – Imephor-Impy – Nikaouptah – Old Kingdom – First Intermediate Period – ỉmy-r ʿ(ȝw), “chief of the Nubian mercenaries” – ḥqȝw ḥwt, “chief of the hut-estate” – wr ḫrpw ḥmww, “great of the chiefs of craftmen”.

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BIFAO107_art_03.pdf (5.62 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 107
2007 IFAO
28 p.
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Le site prédynastique de Kom el-Khilgan (Delta oriental). Données nouvelles sur les processus d’unification culturelle au IVe millénaire.

Les données issues de la fouille, de 2001 à 2005, du cimetière prédynastique de Kom el-Khilgan (Delta oriental) ont permis de jeter un nouveau regard sur les processus d’unification culturelle qui ont prévalu à la fin du IVe millénaire et qui ont abouti à la naissance de l’État en Égypte. À partir de l’analyse des céramiques constitutives du mobilier funéraire, trois phases d’occupation ont été déterminées. Les deux premières (KeK1 et KeK2) relèvent des traditions culturelles de Basse Égypte, telles qu’elles ont été définies sur les sites de Maadi-Wadi Digla et Bouto. La troisième appartient à la culture de Naqada (Naqada IIIA-C). La coexistence des deux grands ensembles culturels de l’Égypte prédynastique fait de Kom el-Khilgan un terrain d’observation privilégié des processus de changements qui ont précédé et mené à la période dynastique. À partir de la mise en évidence d’un marqueur culturel fort, le vase « en forme de citron », spécifique à la sphère Maadi-Bouto, l’ensemble des traits culturels (céramiques, pratiques funéraires et industrie lithique) a fait l’objet d’un nouvel examen. Il en résulte une image nuancée, où l’expansion naqadienne, clairement attestée, prend place à l’issue d’une période d’intensification des contacts entre la Haute et la Basse Égypte, entre Naqada IIC et IID, conduisant à un processus d’homogénéisation culturelle. Dans cette perspective, la Moyenne Égypte doit être reconsidérée et son appartenance exclusive au domaine naqadien à cette période est mise en doute. Enfin, l’analyse de ces phénomènes à la lueur de l’anthropologie culturelle conduit à considérer l’unification comme une acculturation qui aboutit, en quelques siècles, à une assimilation, par les populations de Basse Égypte, des traits de la culture dominante de Haute Égypte.

Mots-clés : Kom el-Khilgan – Delta – prédynastique – acculturation – unification de l’Égypte.

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The new data coming from the excavation of the Kom el-Khilgan predynastic cemetery (Eastern Delta) allowed to bring a new glance on the process of cultural unification. This process took place at the end of the 4 th millennium B.C. and lead to the birth of the Egyptian state.

Analysis of the pottery that is present as part of the funerary furniture can be divided into three stages. The first two (KeK1 and KeK20) represent the cultural traditions of Lower Egypt, as defined by the sites of Maadi, Wadi Digla and Buto. The third phase (KeK3) belongs to the Naqada Culture (NIIIA-C). The coexistence of these two great cultural units belonging to pre-dynastic Egypt proves that at Kom el-Khilgan we are in a privileged position to observe the processes of change that preceded and carried into the Dynastic Period.

Forms that are considered strong cultural markers, such as the “lemon-shaped” jar, specific to the Maadi-Buto culture were observed. Consequently, cultural features representing the material culture such as pottery and lithic industries as well as funerary practices were the subject of this examination. The results provide a moderate image, where the Naqada expansion, clearly attested, takes place during the Naqada IIC-IID period. This period is represented by an intensification of the contrasts between Upper and Lower Egypt, which ultimately led to the process of cultural homogenisation. From this point of view, the region of Middle Egypt could not have belonged exclusively to the Naqadian sphere of influence.

The cultural anthropological implications of this study show unification as a process of acculturation taking place over a couple of centuries. This process culminates in the assimilation by the populations of Lower Egypt of the features of the dominant culture of Upper Egypt.

Keywords: Kom el-Khilgan – Delta – Predynastic period – Acculturation – Unification of Egypt.

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BIFAO107_art_02.pdf (19.5 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 107
2007 IFAO
37 p.
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Le fort d’El-Deir, oasis de Kharga. « État des lieux » architectural et archéologique.

Le présent article concerne l’histoire de la forteresse romaine d’El-Deir, située au départ de la principale piste caravanière reliant l’oasis de Kharga à la Vallée du Nil. Il est l’aboutissement de recherches dont l’objectif principal est la préservation, au moins documentaire, d’un patrimoine menacé qui disparaît au rythme lent de l’érosion. L’état des lieux architectural des vestiges apparents et l’ouverture de sondages clefs permettent de cerner la datation du monument et d’en identifier les diverses phases d’occupation. Les résultats obtenus confortent les hypothèses précédemment avancées sur la seule base d’observations de surface : la construction du fort d’El-Deir trouverait sa place dans une série relativement homogène de fortifications dont la fondation est rattachée à la fin du iiie siècle ou au début du ive siècle. Le monument continuera à être partiellement occupé jusqu’aux viiie/ixe siècles, voire jusqu’au xe siècle apr. J.-C, sans que l’on puisse toutefois préciser la date du démantèlement de l’établissement militaire.

Mots-clés : Al-Deir – oasis de Kharga – forteresse – étude architecturale – étude céramologique – époque romaine – époque copte – époque arabe.

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This paper will focus on the history of El-Deir, a Roman fort located at the beginning of the main road leading from the Kharga Oasis to the Nile Valley. The purpose of this project is the preservation and understanding of this Fort before it disappears as a result of erosion, due to the desert’s harsh environment. Architectural analysis and sondages conducted during our work have allowed us to date the monument and identify its different periods of occupation. The result of the work has confirmed the previous hypothesis; namely, that this fort underwent extensive rebuilding and reinforcement during the end of the 3 rd Century or beginning of the 4 th Century A.D. The monument was then partially occupied until the 8 th or 9 th Century A.D.; however, it is still uncertain when the army’s departure from the fort took place.

Keywords: Al-Deir – Kharga Oasis – fortress – architecture – ceramics – Roman Period – Coptic Period – Arabic Period.

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BIFAO107_art_01.pdf (2.13 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 107
2007 IFAO
4 p.
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Une nouvelle stèle-borne au nom de Djoser.

Dans la tombe du wr mḏȝj nommé Wȝḏ-ms – mise au jour récemment dans la nécropole du Nouvel Empire à Saqqâra, au sud de la chaussée montante du roi Ounas – fut découverte, parmi les blocs des parois du puits, une stèle portant une inscription peu lisible. L’examen de ce bloc a montré qu’il portait le nom d’Horus du roi Djoser, Nṯrj-ẖt, à l’intérieur de la façade du palais, le srḫ, ainsi que les noms de sa femme et de sa fille. Ce bloc, comme beaucoup d’autres semblables découverts précédemment, est une stèle-borne du roi Djoser. Ces stèles-bornes servaient à délimiter l’enceinte sacrée du complexe funéraire du roi avant sa construction.

Mots-clés : Saqqâra – Djoser – complexe funéraire – stèle-borne.

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A tomb belonging to a man whose name is Wȝḏ-ms bearing the title wr mḏȝj has recently been discovered south of the causeway of King Unas, in the New Kingdom cemetery at Saqqara. Among the blocks forming the walls of the shaft is a block bearing the Horus name of King Djoser (Ntrj-ẖt) inscribed in srḫ, the palace façade field. Present are names belonging to Djoser’s wife and daughter. This block, similar to many others discovered previously, represents a new example in the corpus of what are known as “frontier stelae” attributed to King Djoser. These “frontier stelae” were used to delineate the sacred area around the funerary complex of King Djoser prior to its erection.

Keywords: Saqqara – Djoser – funerary complex – frontier stela.

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BIFAO106_art_15.pdf (3.8 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 106
2006 IFAO
121 p.
gratuit - free of charge
Travaux de l’Institut français d’archéologie orientale en 2005-2006